Topic de MussoPrick :

[photos IA] Je vous explique le lore de Juliette du marquis de Sade

Le 24 août 2024 à 05:14:53 :

Le 24 août 2024 à 05:11:45 MussoPrick a écrit :

Le 24 août 2024 à 05:07:41 :
Je suis pas aussi callé que vous en littérature française mais je préfère clairement un Sade du XVIII/XIXe à un Sartre pompeux du XXe par exemple

Ah Sartre. Sur le plan littéraire, je n'ai pas à me plaindre. Par contre, comme Voltaire, il était meilleur romancier que philosophe. Et puis, sur le plan politique et psychologique, il était foireux le Jean Sol Partre.

Ouais c'est surement le plan politique/psycho qui m'a rebuté chez lui, tandis que chez Sade c'est une bonne claque artistique

Le 24 août 2024 à 05:20:13 :

Le 24 août 2024 à 05:19:27 MussoPrick a écrit :

Le 24 août 2024 à 05:14:53 :

Le 24 août 2024 à 05:11:45 MussoPrick a écrit :

Le 24 août 2024 à 05:07:41 :
Je suis pas aussi callé que vous en littérature française mais je préfère clairement un Sade du XVIII/XIXe à un Sartre pompeux du XXe par exemple

Ah Sartre. Sur le plan littéraire, je n'ai pas à me plaindre. Par contre, comme Voltaire, il était meilleur romancier que philosophe. Et puis, sur le plan politique et psychologique, il était foireux le Jean Sol Partre.

Ouais c'est surement le plan politique/psycho qui m'a rebuté chez lui, tandis que chez Sade c'est une bonne claque artistique

Et oui, au moins Sade n'était pas un intellectuel pompeux. Et il n'était pas au pcf.

Ahi le PCF

Un indice : je pense beaucoup de bien des coco. 😂
Marx a réussi ce tour de force d'être le plus grand matérialiste (éliminativiste) que cette terre ait porté. Même les libertins et Darwin peuvent se rhabiller.

Les kheys rien à voir (quoique ?) mais j'ai un jour déniché un document incroyablement rare dans les archives.
Il s'agissait d'une compilation des lettres de tous les clients d'une mère maquerelle parisienne de la seconde moitié du XVIIIe. Dedans, chacun se présentait et détaillait ce qu'il voulait. Tout : repas souhaité, lieu souhaité, horaire, physique de la /des femme(s). tenue, pratiques etc.

Il y avait aussi des lettres des filles employés par cette vieille femme dans lesquelles elles se plaignaient souvent.

C'est ce genre de découverte archivistique qui relève du voyage dans le temps pur et dur.

Vous êtes plongés dans une part de l'histoire inconnue du grand public.

Le 24 août 2024 à 05:23:48 ContraGalileos a écrit :
Les kheys rien à voir (quoique ?) mais j'ai un jour déniché un document incroyablement rare dans les archives.
Il s'agissait d'une compilation des lettres de tous les clients d'unemaquerelle de la seconde moitié du XVIIIe. Dedans, chacun se présentait et détaillait ce qu'il voulait. Tout : repas souhaité, lieu souhaité, horaire, physique de la /des femme(s). tenue, pratiques souhaitées etc.

Il y avait aussi des lettres des filles employées par cette vieille femme dans lesquelles elles se plaignaient souvent.

C'est ce genre de découverte archivistique qui relève du voyage dans le temps pur et dur.

Vous êtes plongés dans une part de l'histoire inconnue du grand public.

C'est une expérience exceptionnelle pour qui aime l'histoire brute et pratique : comment les gens vivaient quotidiennement.

Je peux vous faire un résumé : les hommes ont toujours été les mêmes.

Très intéressant. En même temps, on est dans le moeurs du moeurs. Vous allez en faire un livre quand ?

Le 24 août 2024 à 05:23:48 ContraGalileos a écrit :
Les kheys rien à voir (quoique ?) mais j'ai un jour déniché un document incroyablement rare dans les archives.
Il s'agissait d'une compilation des lettres de tous les clients d'unemaquerelle de la seconde moitié du XVIIIe. Dedans, chacun se présentait et détaillait ce qu'il voulait. Tout : repas souhaité, lieu souhaité, horaire, physique de la /des femme(s). tenue, pratiques souhaitées etc.

Il y avait aussi des lettres des filles employées par cette vieille femme dans lesquelles elles se plaignaient souvent.

C'est ce genre de découverte archivistique qui relève du voyage dans le temps pur et dur.

Vous êtes plongés dans une part de l'histoire inconnue du grand public.

C'est une expérience exceptionnelle pour qui aime l'histoire brute et pratique : comment les gens vivaient quotidiennement.

Je peux vous faire un résumé : les hommes ont toujours été les mêmes.

Et du coup, combien de fois tu as bandé en lisant ces archives? :hap:

Le 24 août 2024 à 05:03:30 :

Le 24 août 2024 à 04:52:55 :

Le 24 août 2024 à 04:49:56 :

Le 24 août 2024 à 04:45:06 :

Le 23 août 2024 à 02:58:20 :

> Le 23 août 2024 à 02:51:45 :

>> Le 23 août 2024 à 02:47:17 :

> >Justine ou les malheurs de la vertu est l'un des rares livres français que je possede. Je ne l'ai cependant jamais fini, le language est usé et pas vraiment imagé

>

> D'autant plus qu'il y a plusieurs versions sur le wiki source. Mais j'ai trouvé des descriptions physiques de Juliette et Justine dans les "Justine ou les malheurs de la vertu".

Oui mais autant avoir le livre en physique, et honnetement le français de Sade est bien trop ancré dans son époque. Là où le français du XIXeme est plus accessible et sans doute celui qui fit la renommée de la langue française dans le monde, celui du XVIIIeme est une veritable horreur.

Les versions actualisées sont pour moi traitrise à l'oeuvre originale et la quitte de sa substance.

Comment on peut trouver horrible le français d'un noble du XVIIIe siècle ?

C'est la quintessence de l'élégance et du raffinement...

Et encore, j'ai fait de la paléographie sur des archives juridiques du XVI-XVII-XVIII ème siècle pour les archives départementales de la haute Garonne. Le parler du xviii ème est reposant par rapport à celui des deux siècles précédents.

Parfaitement d'accord, c'est vraiment le mot : reposant. Après il y a des exceptions, j'ai déjà lu des auteurs du XVIe siècle au style d'une clarté incroyable et des auteurs du milieu du XVIIe siècle d'une lourdeur....

Bon là en l'occurence ça relève plus du style propre à chaque auteur et pas de l'époque. Comme aujourd'hui certains écrivent de manière incompréhensibles ou font des constructions trop alambiquées

Oui, le style dépend clairement du type. Montaigne est agréable à lire. Mais au Xviii eme ils évoluent dans leur façon de parler et développent une jolie écriture. La paléographie est plus simple à faire au xviii ème.

Oui, on sent que chez Montaigne c'est encore une langue en transition si je puis dire.

À la fin du XVIIIe siècle, le français a atteint la perfection en terme d'élégance et de simplicité.

Que penses-tu du style de Voltaire ?

Le 24 août 2024 à 05:30:12 :

Le 24 août 2024 à 05:23:48 ContraGalileos a écrit :
Les kheys rien à voir (quoique ?) mais j'ai un jour déniché un document incroyablement rare dans les archives.
Il s'agissait d'une compilation des lettres de tous les clients d'unemaquerelle de la seconde moitié du XVIIIe. Dedans, chacun se présentait et détaillait ce qu'il voulait. Tout : repas souhaité, lieu souhaité, horaire, physique de la /des femme(s). tenue, pratiques souhaitées etc.

Il y avait aussi des lettres des filles employées par cette vieille femme dans lesquelles elles se plaignaient souvent.

C'est ce genre de découverte archivistique qui relève du voyage dans le temps pur et dur.

Vous êtes plongés dans une part de l'histoire inconnue du grand public.

C'est une expérience exceptionnelle pour qui aime l'histoire brute et pratique : comment les gens vivaient quotidiennement.

Je peux vous faire un résumé : les hommes ont toujours été les mêmes.

Très intéressant. En même temps, on est dans le moeurs du moeurs. Vous allez en faire un livre quand ?

C'est dans un coin de ma tête depuis ce temps. C'est vraiment ce que je préfère en histoire en plus, comment on vivait concrètement, la mentalité, le langage parlé, le vrai langage pas celui trafiqué typique du langage écrit, imprimé.

J'ai aussi l'impression que ce document n'a pas encore été exploité. Il faut que j'en parle à des gens du milieu de confiance pour leur demander ce que je peux faire.

Le 24 août 2024 à 05:32:31 :

Le 24 août 2024 à 05:23:48 ContraGalileos a écrit :
Les kheys rien à voir (quoique ?) mais j'ai un jour déniché un document incroyablement rare dans les archives.
Il s'agissait d'une compilation des lettres de tous les clients d'unemaquerelle de la seconde moitié du XVIIIe. Dedans, chacun se présentait et détaillait ce qu'il voulait. Tout : repas souhaité, lieu souhaité, horaire, physique de la /des femme(s). tenue, pratiques souhaitées etc.

Il y avait aussi des lettres des filles employées par cette vieille femme dans lesquelles elles se plaignaient souvent.

C'est ce genre de découverte archivistique qui relève du voyage dans le temps pur et dur.

Vous êtes plongés dans une part de l'histoire inconnue du grand public.

C'est une expérience exceptionnelle pour qui aime l'histoire brute et pratique : comment les gens vivaient quotidiennement.

Je peux vous faire un résumé : les hommes ont toujours été les mêmes.

Et du coup, combien de fois tu as bandé en lisant ces archives? :hap:

Ça m'a simplement fait rire. De gros cochons membre du clergé qui ont fait voeux de célibat mais qui préviennent la proxénète qu'ils viendront déguiser en bourgeois jusqu'à son bordel afin d'être incognito pour commettre leurs péchés mortels en passant par les vieillards impuissants dont le corps ne répond plus et qui sont désespérés.

À savoir que bourgeois ça veut dire "habitant d'une ville" simplement ici donc Jean-Lambda, ni mendiant ni clerc ni noble.
Bourgeois veut donc dire monsieur tout le monde dans ce contexte.

Le 24 août 2024 à 05:39:02 ContraGalileos a écrit :

Le 24 août 2024 à 05:32:31 :

Le 24 août 2024 à 05:23:48 ContraGalileos a écrit :
Les kheys rien à voir (quoique ?) mais j'ai un jour déniché un document incroyablement rare dans les archives.
Il s'agissait d'une compilation des lettres de tous les clients d'unemaquerelle de la seconde moitié du XVIIIe. Dedans, chacun se présentait et détaillait ce qu'il voulait. Tout : repas souhaité, lieu souhaité, horaire, physique de la /des femme(s). tenue, pratiques souhaitées etc.

Il y avait aussi des lettres des filles employées par cette vieille femme dans lesquelles elles se plaignaient souvent.

C'est ce genre de découverte archivistique qui relève du voyage dans le temps pur et dur.

Vous êtes plongés dans une part de l'histoire inconnue du grand public.

C'est une expérience exceptionnelle pour qui aime l'histoire brute et pratique : comment les gens vivaient quotidiennement.

Je peux vous faire un résumé : les hommes ont toujours été les mêmes.

Et du coup, combien de fois tu as bandé en lisant ces archives? :hap:

Ça m'a simplement fait rire. De gros cochons membre du clergé qui ont fait voeux de célibat mais qui préviennent la proxénète qu'ils viendront déguiser en bourgeois jusqu'à son bordel afin d'être incognito pour commettre leurs péchés mortels en passant par les vieillards impuissants dont le corps ne répond plus et qui sont désespérés.

À savoir que bourgeois ça veut dire "habitant d'une ville" simplement ici donc Jean-Lambda, ni mendiant ni clerc ni noble.
Bourgeois veut donc dire monsieur tout le monde dans ce contexte.

Ayaoooooo men be men

Le 24 août 2024 à 05:40:56 :

Le 24 août 2024 à 05:39:02 ContraGalileos a écrit :

Le 24 août 2024 à 05:32:31 :

Le 24 août 2024 à 05:23:48 ContraGalileos a écrit :
Les kheys rien à voir (quoique ?) mais j'ai un jour déniché un document incroyablement rare dans les archives.
Il s'agissait d'une compilation des lettres de tous les clients d'unemaquerelle de la seconde moitié du XVIIIe. Dedans, chacun se présentait et détaillait ce qu'il voulait. Tout : repas souhaité, lieu souhaité, horaire, physique de la /des femme(s). tenue, pratiques souhaitées etc.

Il y avait aussi des lettres des filles employées par cette vieille femme dans lesquelles elles se plaignaient souvent.

C'est ce genre de découverte archivistique qui relève du voyage dans le temps pur et dur.

Vous êtes plongés dans une part de l'histoire inconnue du grand public.

C'est une expérience exceptionnelle pour qui aime l'histoire brute et pratique : comment les gens vivaient quotidiennement.

Je peux vous faire un résumé : les hommes ont toujours été les mêmes.

Et du coup, combien de fois tu as bandé en lisant ces archives? :hap:

Ça m'a simplement fait rire. De gros cochons membre du clergé qui ont fait voeux de célibat mais qui préviennent la proxénète qu'ils viendront déguiser en bourgeois jusqu'à son bordel afin d'être incognito pour commettre leurs péchés mortels en passant par les vieillards impuissants dont le corps ne répond plus et qui sont désespérés.

À savoir que bourgeois ça veut dire "habitant d'une ville" simplement ici donc Jean-Lambda, ni mendiant ni clerc ni noble.
Bourgeois veut donc dire monsieur tout le monde dans ce contexte.

Ayaoooooo men be men

Il y avait aussi un recueil de chants paillards chantés sur place.

Il faut bien imaginer les clients ivres morts qui chantaient ça entourés de filles.

Les paroles étaient incroyablement irrévérencieux et scandaleuses mais écrites d'une telle manière qu'il fallait lire entre les lignes pour comprendre à quel point c'est scabreux. Il m'a fallu 2 lectures pour comprendre le texte.

C'est toujours bien écrits dans un beau français.

Il y avait aussi une liste de conseils pour les filles dont en gros "Les hommes ont des délires bizarres, soyez prévenues." et "lavez-vous avant d'aller chez un client".

Le 24 août 2024 à 04:53:51 :

Le 24 août 2024 à 04:49:27 :

Le 24 août 2024 à 04:42:59 :

Le 24 août 2024 à 04:40:30 :

Le 24 août 2024 à 04:35:55 :

> Le 24 août 2024 à 04:31:35 :

>Je l'avais écouté en livre audio, mais j'ai arrêté à la moitié, c'est très répétitif

C'est aussi pour nous habituer à son univers. Je lui reproche aussi de faire les victimes trop passives pas assez humaines dans leurs réactions face à la mort, à part pleurer ou crier d'effroi. Moi on me dit que l'on va me V, torturer et tuer, je tente le tout pour le tout. Je réponds que je ne suis pas emballé par le projet. Et si je meurs au moins je serais mort d'une balle dans la tête - certains ont cette chance dans le livre -, pas comme un animal conduit à l'abattoir.

C'est vraiment typique du XVIIIe siècle, ça.
Quelque chose qui peut aisément ennuyer un lecteur d'aujourd'hui.

Si tu as lu Manon Lescaut, ça te rappellera le chevalier des Grieux, tiens.

Pleurer, se lamenter sur son sort, à l'époque un lecteur aurait été attendri alors que nous ça nous laisse de marbre et nous fait lever au ciel en soufflant.

Ça se voulait d'autant plus attendrissant que l'infortuné était jeune, belle, noble, innocente.

J'ai ressenti pareil avec Manon Lescaut ahi

Aussi les pleurs masculins n'étaient pas mal vus comme aujourd'hui.

C'était plutôt un signe de délicatesse.

C'est pour ça que, si tu as lu Candide ou Manon Lescaut, Candide et le chevalier ont ceci en commun qu'ils alternent sans problème entre moment de victimisation/pleurs/lamentations et scènes où ils n'hésitent absolument pas à se battre en duel à l'épée/pistolet à mort pour défendre une femme, ce qu'on attendait d'un homme +/- noble.

J'ai lu Candide au lycée.

Justement, quand les victimes susnommées font les orgueilleux face à la mort, je crois que Sade veut moquer cette prétention aristocratique d'être au-dessus du lot. Sade méprisait les duels et les combats pour l'honneur.

Je pense que tu gagnerais à t'intéresser à l'histoire des mentalités. Ça t'apporterait peut-être une nouvelle compréhension de tes lectures toi qui aimes la psychologie.

Le 24 août 2024 à 05:45:47 ContraGalileos a écrit :

Le 24 août 2024 à 05:40:56 :

Le 24 août 2024 à 05:39:02 ContraGalileos a écrit :

Le 24 août 2024 à 05:32:31 :

Le 24 août 2024 à 05:23:48 ContraGalileos a écrit :
Les kheys rien à voir (quoique ?) mais j'ai un jour déniché un document incroyablement rare dans les archives.
Il s'agissait d'une compilation des lettres de tous les clients d'unemaquerelle de la seconde moitié du XVIIIe. Dedans, chacun se présentait et détaillait ce qu'il voulait. Tout : repas souhaité, lieu souhaité, horaire, physique de la /des femme(s). tenue, pratiques souhaitées etc.

Il y avait aussi des lettres des filles employées par cette vieille femme dans lesquelles elles se plaignaient souvent.

C'est ce genre de découverte archivistique qui relève du voyage dans le temps pur et dur.

Vous êtes plongés dans une part de l'histoire inconnue du grand public.

C'est une expérience exceptionnelle pour qui aime l'histoire brute et pratique : comment les gens vivaient quotidiennement.

Je peux vous faire un résumé : les hommes ont toujours été les mêmes.

Et du coup, combien de fois tu as bandé en lisant ces archives? :hap:

Ça m'a simplement fait rire. De gros cochons membre du clergé qui ont fait voeux de célibat mais qui préviennent la proxénète qu'ils viendront déguiser en bourgeois jusqu'à son bordel afin d'être incognito pour commettre leurs péchés mortels en passant par les vieillards impuissants dont le corps ne répond plus et qui sont désespérés.

À savoir que bourgeois ça veut dire "habitant d'une ville" simplement ici donc Jean-Lambda, ni mendiant ni clerc ni noble.
Bourgeois veut donc dire monsieur tout le monde dans ce contexte.

Ayaoooooo men be men

Il y avait aussi un recueil de chants paillards chantés sur place.

Il faut bien imaginer les clients ivres morts qui chantaient ça entourés de filles.

Les paroles étaient incroyablement irrévérencieux et scandaleuses mais écrites d'une telle manière qu'il fallait lire entre les lignes pour comprendre à quel point c'est scabreux. Il m'a fallu 2 lectures pour comprendre le texte.

C'est toujours bien écrits dans un beau français.

Il y avait aussi une liste de conseils pour les filles dont en gros "Les hommes ont des délires bizarres, soyez prévenues." et "lavez-vous avant d'aller chez un client".

Lavement exigé https://image.noelshack.com/fichiers/2022/37/1/1663014384-ahi-pince-mais.png

Le 24 août 2024 à 05:32:43 :

Le 24 août 2024 à 05:03:30 :

Le 24 août 2024 à 04:52:55 :

Le 24 août 2024 à 04:49:56 :

Le 24 août 2024 à 04:45:06 :

> Le 23 août 2024 à 02:58:20 :

>> Le 23 août 2024 à 02:51:45 :

> >> Le 23 août 2024 à 02:47:17 :

> > >Justine ou les malheurs de la vertu est l'un des rares livres français que je possede. Je ne l'ai cependant jamais fini, le language est usé et pas vraiment imagé

> >

> > D'autant plus qu'il y a plusieurs versions sur le wiki source. Mais j'ai trouvé des descriptions physiques de Juliette et Justine dans les "Justine ou les malheurs de la vertu".

>

> Oui mais autant avoir le livre en physique, et honnetement le français de Sade est bien trop ancré dans son époque. Là où le français du XIXeme est plus accessible et sans doute celui qui fit la renommée de la langue française dans le monde, celui du XVIIIeme est une veritable horreur.

>

> Les versions actualisées sont pour moi traitrise à l'oeuvre originale et la quitte de sa substance.

Comment on peut trouver horrible le français d'un noble du XVIIIe siècle ?

C'est la quintessence de l'élégance et du raffinement...

Et encore, j'ai fait de la paléographie sur des archives juridiques du XVI-XVII-XVIII ème siècle pour les archives départementales de la haute Garonne. Le parler du xviii ème est reposant par rapport à celui des deux siècles précédents.

Parfaitement d'accord, c'est vraiment le mot : reposant. Après il y a des exceptions, j'ai déjà lu des auteurs du XVIe siècle au style d'une clarté incroyable et des auteurs du milieu du XVIIe siècle d'une lourdeur....

Bon là en l'occurence ça relève plus du style propre à chaque auteur et pas de l'époque. Comme aujourd'hui certains écrivent de manière incompréhensibles ou font des constructions trop alambiquées

Oui, le style dépend clairement du type. Montaigne est agréable à lire. Mais au Xviii eme ils évoluent dans leur façon de parler et développent une jolie écriture. La paléographie est plus simple à faire au xviii ème.

Oui, on sent que chez Montaigne c'est encore une langue en transition si je puis dire.

À la fin du XVIIIe siècle, le français a atteint la perfection en terme d'élégance et de simplicité.

Que penses-tu du style de Voltaire ?

Comme je disais plus haut : Voltaire est un bon romancier, donc il a un bon style, mais niveau philosophie, c'est mauvais.

Le 24 août 2024 à 05:50:49 :

Le 24 août 2024 à 04:53:51 :

Le 24 août 2024 à 04:49:27 :

Le 24 août 2024 à 04:42:59 :

Le 24 août 2024 à 04:40:30 :

> Le 24 août 2024 à 04:35:55 :

>> Le 24 août 2024 à 04:31:35 :

> >Je l'avais écouté en livre audio, mais j'ai arrêté à la moitié, c'est très répétitif

>

> C'est aussi pour nous habituer à son univers. Je lui reproche aussi de faire les victimes trop passives pas assez humaines dans leurs réactions face à la mort, à part pleurer ou crier d'effroi. Moi on me dit que l'on va me V, torturer et tuer, je tente le tout pour le tout. Je réponds que je ne suis pas emballé par le projet. Et si je meurs au moins je serais mort d'une balle dans la tête - certains ont cette chance dans le livre -, pas comme un animal conduit à l'abattoir.

C'est vraiment typique du XVIIIe siècle, ça.
Quelque chose qui peut aisément ennuyer un lecteur d'aujourd'hui.

Si tu as lu Manon Lescaut, ça te rappellera le chevalier des Grieux, tiens.

Pleurer, se lamenter sur son sort, à l'époque un lecteur aurait été attendri alors que nous ça nous laisse de marbre et nous fait lever au ciel en soufflant.

Ça se voulait d'autant plus attendrissant que l'infortuné était jeune, belle, noble, innocente.

J'ai ressenti pareil avec Manon Lescaut ahi

Aussi les pleurs masculins n'étaient pas mal vus comme aujourd'hui.

C'était plutôt un signe de délicatesse.

C'est pour ça que, si tu as lu Candide ou Manon Lescaut, Candide et le chevalier ont ceci en commun qu'ils alternent sans problème entre moment de victimisation/pleurs/lamentations et scènes où ils n'hésitent absolument pas à se battre en duel à l'épée/pistolet à mort pour défendre une femme, ce qu'on attendait d'un homme +/- noble.

J'ai lu Candide au lycée.

Justement, quand les victimes susnommées font les orgueilleux face à la mort, je crois que Sade veut moquer cette prétention aristocratique d'être au-dessus du lot. Sade méprisait les duels et les combats pour l'honneur.

Je pense que tu gagnerais à t'intéresser à l'histoire des mentalités. Ça t'apporterait peut-être une nouvelle compréhension de tes lectures toi qui aimes la psychologie.

Oui, mais le but de Sade est justement de moquer les représentations de son temps. Il était révolutionnaire. La scène où Juliette critique ouvertement le monarque de Naples est magique. Mais l'hypothèse de Sade psychopathe me paraît crédible. On sait qu'il a violé et torturé des gens. Pas sûr qu'il ait tué, par contre. Après, on peut aussi dire que c'est un parti pris : ne pas trop humaniser les victimes. Sade choisit la narration subjective, donc admet implicitement que la narration (Juliette) n'est peut être pas fiable.

Juliette au souverain de Naples :" N'oublie que je suis française. Ce poignard devrait te le rappeler".

Le 24 août 2024 à 05:23:48 :
Les kheys rien à voir (quoique ?) mais j'ai un jour déniché un document incroyablement rare dans les archives.
Il s'agissait d'une compilation des lettres de tous les clients d'unemaquerelle de la seconde moitié du XVIIIe. Dedans, chacun se présentait et détaillait ce qu'il voulait. Tout : repas souhaité, lieu souhaité, horaire, physique de la /des femme(s). tenue, pratiques souhaitées etc.

Il y avait aussi des lettres des filles employées par cette vieille femme dans lesquelles elles se plaignaient souvent.

C'est ce genre de découverte archivistique qui relève du voyage dans le temps pur et dur.

Vous êtes plongés dans une part de l'histoire inconnue du grand public.

C'est une expérience exceptionnelle pour qui aime l'histoire brute et pratique : comment les gens vivaient quotidiennement.

Je peux vous faire un résumé : les hommes ont toujours été les mêmes.

J'aime bien la conclusion. J'avais vu des archives sur le xviii ème siècle, mais des sacs a procès. Quand tu vois les conneries pour lesquels les gens portaient plaintes, tu te dis que oui : les gens sont les mêmes. Après, j'avais des meurtres aussi. Moins rigolo par contre.

https://image.noelshack.com/fichiers/2024/34/6/1724498978-juliette-1.jpg
J'ai corrigé l'œil gauche de Juju. Trop petit par rapport à l'autre. Putain, l'ia et les yeux. Et quand ce n'est pas les yeux le problème, ce sont les mains.

https://image.noelshack.com/fichiers/2024/34/6/1724499684-juliette-5.jpg

Là aussi : elle avait des yeux trop petits par rapport à qu'en disait Sade.

Je me base sur les protagonistes de Juliette et les prospérités du vice. L'histoire se passe dans les années 1760-1770. Les libertins dans le monde de Sade, contrairement aux personnages classiques de romans libertins, ne sont pas de simples crapules machiavéliques, mais des tueurs en série. On est pas dans la simple prédation sociale darwiniste (idéologie naïve et rationaliste), mais dans le nihilisme complet.

Ils ne commettent pas de crimes par nécessité, mais pour se divertir. Ils arrivent donc à rajouter de manière gratuite des victimes innocentes quand ils doivent éliminer un obstacle à leur ascension sociale. De même, ils ont tous une façon "définitive" et "ludique" de rompre les liens avec leurs conjoint, leurs parents et leurs enfants.

Les âges donnés sont ceux indiqués par l'auteur. D'ailleurs, Sade ne fait que ça : donner des âges aux personnages, même mineurs.

- Juliette

https://image.noelshack.com/fichiers/2024/39/7/1727628277-peachy-20240929-152539991.jpg
https://image.noelshack.com/fichiers/2024/39/7/1727628310-peachy-20240929-151943101.jpg
https://image.noelshack.com/fichiers/2024/39/7/1727628344-peachy-20240929-154140854.jpg
https://image.noelshack.com/fichiers/2024/39/7/1727628385-peachy-20240929-160234164.jpg
https://image.noelshack.com/fichiers/2024/39/7/1727628418-peachy-20240929-160917546.jpg
https://image.noelshack.com/fichiers/2024/39/7/1727628455-peachy-20240929-161920035.jpg
https://image.noelshack.com/fichiers/2024/39/7/1727628483-peachy-20240929-175909552.jpg

Juliette, la protagoniste : l'histoire se passe entre ses 13 et 30 ans. Mais elle rencontre les gens qui vont changer sa vie à l'âge de 17 ans.

Elle cible en priorité les femmes de tout âge confondu. Mais elle n'a aucun problème à faire de même pour la gente masculine tout âge confondu également (j'insiste sur le tout âge confondu).

Échelle de la pourriture selon chat Gpt : 10/10 (et je suis d'accord)

- Justine

https://image.noelshack.com/fichiers/2024/39/7/1727628569-peachy-20240929-182828006.jpg

Justine, personnage mineur dans "Juliette et les prospérités du vices", mais personnage principal dans "La nouvelle Justine". Elle a 3 ans de moins que sa sœur Juliette.

Elle essaie de rester vertueuse dans ce monde de brutes psychopathes et il ne lui arrive que des malheurs. C'est particulièrement visible dans le livre qui porte son nom. Elle est puni pour ses scrupules, tandis que Juliette devient puissante et prospère.

Echelle de la pourriture selon Chatgpt : 2/10

- Clairwil

https://image.noelshack.com/fichiers/2024/39/7/1727628917-peachy-20240929-181530248.jpg
https://image.noelshack.com/fichiers/2024/39/7/1727628940-peachy-20240929-180841089.jpg
https://image.noelshack.com/fichiers/2024/39/7/1727628967-peachy-20240929-180928200.jpg
https://image.noelshack.com/fichiers/2024/39/7/1727629001-peachy-20240929-181117987.jpg
https://image.noelshack.com/fichiers/2024/39/7/1727629027-peachy-20240929-182030013.jpg

Madame de Clairwil, mentor et amie de Juju. Elle a début 30 ans quand elle rencontre Juju. Elle a 12 ans de plus que sa disciple.

Clairwil aime détruire des vies pour le plaisir de détruire. Ses cibles sont des hommes de tout âge et elle se justifie en disant vouloir "venger son sexe" contre le patriarcat. Elle élimine parfois de manière sanglante les hommes avec lesquelles elle couché, que ce soit juste après le coit ou plus tard. Dans les soirées libertines, en revanche, elle passe direct au plat de résistance. Mais elle n'a aucun problème philosophique à voir ses collègues s'acharner sur des femmes et des jeunes filles. De son propre aveu, elle assume le paradoxe.

Niveau de pourriture : 9/10

- Noirceuil

https://image.noelshack.com/fichiers/2024/34/1/1724082154-noirceuil.jpeg

Noirceuil, un financier, ami proche de Juju et de Saint Fond. Il a 40 ans quand il rencontre Juliette. Il est aussi abject que les autres personnages principaux.

Niveau de pourriture : 8/10

- Saint-Fond

https://image.noelshack.com/fichiers/2024/34/1/1724082174-saint-fond.jpeg

Saint Fond, multi millionnaire et mécène de Juju. Il a 50 ans.

Il est un ministre du royaume de France et peut être considéré comme étant le méchant principal de l'histoire - si tant est qu'être le méchant dans une histoire où il n'y a pas de gentils, à part les victimes innocentes, signifie quelque chose.

Saint Fond cible les femmes de tout âge en priorité, mais n'a aucun problème à s'occuper des hommes de tout âge également. Comme les méchants de films et jeux vidéos de gangster, il donne des "missions" à la protagoniste et quand celle-ci finit par merder, il essaye de la supprimer.

Niveau de pourriture : 10/10

- Olympe Borghese

https://image.noelshack.com/fichiers/2024/34/5/1724365272-olympe-borghese.jpg

Olympe Borghese, une aristo italienne, amie de Juju rencontrée en Italie. Elle est vers la fin de la vingtaine.

Niveau de pourriture : 6/10 (même si on peut mettre plus car elle tue sa fille de 12 ans et la meilleure amie de celle-ci pour le fun)

- Mère Delbene

https://image.noelshack.com/fichiers/2024/39/7/1727629118-peachy-20240929-182638818.jpg

Mère Delbene est celle qui a initié Juju à la criminal...au libertinage et au matérialisme quand les deux sœurs étaient au couvent. Elle a 40 ans quand Juju en a 13. Elle cible les jeunes filles.

Niveau de pourriture : 7/10 (même si on peut mettre plus)

- Sbrigani

https://image.noelshack.com/fichiers/2024/34/1/1724082238-sbrigani.jpeg

Sbrigani, le side kick de Juju en Italie. C'est un brigand de profession. Juju l'utilise comme amant et comme complice de ses forfaits.

Niveau de pourriture : 7/10

- Durand

https://image.noelshack.com/fichiers/2024/34/3/1724200700-durand.jpg

Durand, sorcière et amie de Juju. Elle a 40 ans quand Juju l'a rencontre pour la première fois vers ses 18-20 ans dans le but d'acheter des poisons. Elle possède des esclaves de tout âge.

Niveau de pourriture : 6/10

Justine et Juliette baisent ensemble ?

Données du topic

Auteur
MussoPrick
Date de création
23 août 2024 à 01:14:24
Nb. messages archivés
155
Nb. messages JVC
149
En ligne sur JvArchive 299