" La vengeance est un plat que je mange tout de suite "

Le 17 septembre 2024 à 22:13:55 :
Euh, elles sont où les autres sweetent ?

J'ai fini de stickeriser la 2eme sweet, ça arrive crayon

Le 17 septembre 2024 à 22:16:37 :

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Euh, elles sont où les autres sweetent ?

J'ai fini de stickeriser la 2eme sweet, ça arrive crayon

J'avais cru qu'elles avaient été suppr

Le 17 septembre 2024 à 22:17:11 :

Le 17 septembre 2024 à 22:16:37 :

Le 17 septembre 2024 à 22:13:55 :
Euh, elles sont où les autres sweetent ?

J'ai fini de stickeriser la 2eme sweet, ça arrive crayon

J'avais cru qu'elles avaient été suppr

La sweet boycottée par Marine

Arc 1 - Chapitre 20

- (Enfin libéré de cette charge mentale. Les choses sérieuses peuvent commencer. En regardant l’horloge, je constate qu’il ne me reste plus que 2h20 pour entièrement fouiller le secteur de la cité d’émeraude, à la recherche de Dorian. )

Musique d’ambiance https://www.youtube.com/watch?v=dd4f3zOEOiQ

Edmond Celestin scruta toute la cour intérieure, depuis l’échange qu’il avait eu avec Marine, il n’y avait pas un chat dans le centre du rez-de-chaussée. C’est à partir de cet instant qu’Edmond eut une remarque, qui parut triviale : 48 heures pour espionner Dorian ne suffiront pas. La prison évoluait en dehors d’Edmond, ce qui signifiait que s’il mourrait, elle continuerait de tourner sans lui.

- ( C’est normal qu’il n’y ait personne ? Suis-je parano ou ils ont tous fait exprès de me laisser seul ? J’hallucine. )

Notre protagoniste refit un deuxième tour de la cour, rien n’a changé, même la cachette en dessous des escaliers s’est vidée. Soudainement, un garde est intervenu et a déclenché les hostilités.

- Eh toi ! Tu fous quoi solo ici ? T’essaies de profiter de ta solitude pour t’échapper ? Attention à ma matraque téléscopique.
- Oh mais quelle imagination. Je commence à en avoir plein le cul qu’on m’interpelle agressivement ou pour essayer de sonder mes pensées. Tu peux me dire pourquoi y a personne ?
- C’est une blague ou t’es tout simplement c*n ? Ah non, t’es le nouveau en fait. Je t’explique : les prisonniers décampent d’ici, généralement une fois que ces clowns du divertissement ont levé les voiles. Ce sont eux qui distribuent les jeux de société ; les jeux à paris ; les échiquiers et j’en passe.
- Ah donc ils sont plus importants que prévu, dire que je les trouvais sympathiques mais un peu secondaires.
- Hahahaha, tu me fais marrer l’nouveau. Le gang de Cortex n’est pas à sous-estimer. Ils animent la vie en prison et possèdent pas mal de clients. C’est vers eux qu’il faut se tourner quand t’es en dèche de crédits. En parlant de crédits : c’est vers cette heure-ci que les prisonniers en profitent pour faire leurs affaires comme laver leurs vêtements ou se détendre avec des activités payantes.
- Je rêve, personne ne m’en a parlé. Mon égo vient de prendre un coup. C’est comme ça que les nouveaux se font accueillir ?
- Tu as cerné la situation, rien ne t’es dû ici. Grave-toi cette info au fond de ta mémoire. C’est à toi de t’adapter dans la prison ou tu crèves.
- C’est censé m’encourager ?
- Je m’en branle, j’dis ça que dans l’unique but de t’avertir. J’aurais la flemme de nettoyer ton corps, au cas où tu te ferais tuer.
- Monsieur a un humour glauque ! Peu importe (même si son caractère cynique m’énerve au plus haut point ), tu as vu un prisonnier s’appelant Dorian ? Je le cherche, il mesure dans les 1m60, blond, un peu dodu aussi.
- Je ne crois pas l’avoir croisé lui, par contre j’peux te dire que j’ai vu des prisonniers dans les pièces du rez-du-chaussée. Si j’étais toi, j’irais faire un tour à la buanderie ou dans l’atelier de couture.
- Tu peux te montrer sympa de temps en temps, t’es plus amical que tes autres collègues. Bonne journée, monsieur Aboubacri.
- Et toi tu sais lire ma carte, petit malin haha. Ta répartie me plaît. Pas de bêtises !

Il n’y avait plus de temps à perdre, Edmond Celestin marchait à pas pressés, tellement pressés, à la limite d’un footing. La discussion avec Aboubacri dissipait le brouillard autour du rôle du gang du divertissement et du comportement des prisonniers. Derrière leur masque jovial, les parieurs géraient d’une poigne de fer le divertissement et influaient sur la vie en prison. Quant aux prisonniers, ils n’allaient pas attendre Edmond pour poursuivre leur routine. Celui-ci jouait, pour le moment, un rôle mineur dans la prison.

- (Je viens de rentrer dans la buanderie, il y a quelqu’un, qu’est-ce qu’il fait dans le coin ? )
- Ouuuuups, tu viens à presque 16h ici ? C’est pas dans les habitudes, m’voyez.

Un homme d’âge mur, de corpulence fine et d’assez haute stature se releva. Il paraissait suspect.

- Euh tu fais quoi planquer dans l’une des angles de la buanderie ? T’as quelque chose à te reprocher ?
- De quoi je me mêle ?! Fini le cinéma, je te pose des questions moi m’voooooyez ?
- Je voulais pas t’agresser mais t’es très suspect, tu sais. Je suis simplement curieux, tu as quelque chose dans ta poche ?
- Ta g*eule !

L’homme mur s’enfuyait de la pièce, Edmond n’a pas pu lui tirer les vers du nez.

- ( Ok toi je ne t’oublierai pas. Je m’assurerai d’enquêter sur ton cas la prochaine fois, mais je n’ai pas le temps. )

La poisse, deux mots pour résumer la situation dans laquelle Edmond Celestin se trouvait. Ce dernier s’accéléra et débarqua essoufflé dans l’atelier de couture. Il eut un contact oculaire avec Zehef et Cortex, en pleine conception de leur marque.

- Wsh zebi, t’es trempé comme en été !
- Yo Zehef, t’aurais pas vu Dorian ?
- Le petit baltrou ? Ahhh, il était passé chez mon frangin avant que je quitte le gymnase. Va le voir sah.
- DRAAAAAA, t’es en galère comme un vrai truand de la galère ! Je sens ton odeur de là.
- Sans commentaire. Je vous laisse, bon courage avec votre nouvelle marque.
- Ouais ouais, passe le salem à mon reuf.
- (Dorian, dans le gymnase ? Sans lui manquer de respect, il a pas un physique à fréquenter une salle… )

Le premier étage, c’était la destination d’Edmond. Après plusieurs dizaines de minutes d’errance, Edmond Celestin avait pu récupérer une piste. Il ouvrit brutalement les portes battantes, arrêtant sur le coup les quelques sportifs présents.

- Un homme approche.
- Prisonnier Edmond Celestin, tu vas cesser ce boucan tout de suite.
- Désolé l’officier, je suis pressé.
- Pfff.
- Ah rebonjour mon cher Ed’. Je te conseille d’aller prendre une douche.
- Morsay, mec c’est urgent. T’as croisé Dorian ? Je le cherche à tout prix.
- C’est ta nouvelle gonzesse hahaha ?
- Je ne suis pas d’humeur, il est où ?
- Tranquille respire. Il était avec Gérard, c’est pas la première fois qu’il s’entraîne avec lui. Une bonne influence ce Gégé, malgré sa dépendance aux nichons.
- Les « nichons » ? Et c’est qui ce type ?
- Chuuuuut. Approche-toi. Ca signifie la drogue dans notre argot, dit-il en chuchottant.
- Ca sent le roussi, ils sont partis où ????
- Je crois qu’ils avaient des bails aux chiottes, j’en sais pas plus mais ils font ce qu’ils veulent haha.
- PARFAIT ! Je dois y aller, salut l’ami.
- Salam mon pote. Si tu croises Wissam sur le chemin, dis-lui de venir me voir.

Les WC se trouvaient loin du gymnase, quelques minutes passèrent et Edmond Celestin tomba à pic avec Dorian, salement amoché, accompagné d’un groupe de prisonniers menaçants.

Le 17 septembre 2024 à 22:38:13 :
Quelle heure environ ?

Maintenant

Le 17 septembre 2024 à 22:39:32 :
Sweet ou cancer

Caractered

Arc 1 - Chapitre 21

- ED MHHHHHHMMHHHHHHHHHHH, AU SECOURS, APPELLE LES GARDIENS MHHHHHHHH

Un uppercut bien placé sur le foie de Dorian lui coupa instantanément le souffle, plus aucun mot ne sortait de sa bouche. Il était occupé à gémir, accablé de douleurs.

- C’est que le perroquet allait tout répéter, mais tonton Adebisi a été malin pour anticiper le cafteur.
- Encore toi. C’est la 3eme fois que je te remarque, à t’en prendre aux faibles. Sans ta bande de vauriens, tu n’es rien.
- Hep hep hep. Ne traverse pas la ligne sur le sol ou mon pote Gérard te fera bouffer ce sol.

De taille moyenne, sa carrure trapue mettait en valeur sa musculature remarquable, proche du standard des bodybuilders.

- Toi, tu en as trop vu. Donne-moi une excuse pour te laisser partir.
- Vous savez, à tout moment je peux courir vers la porte et prévenir les matons.
- Du coup tu es prêt à jeter en pâture ton semblant de réputation ? Les poucaves ne survivent pas dans cet endroit, hihihi.
- Je t’ai pas sonné, la garce. Que diraient tes parents, s’ils te verraient en train de traîner avec des toxicos, hein ?
- Petite merde, tu me parles autrement. Hé Gégé, fous-lui une raclée.
- J’en ai assez de me castagner avec les péons du coin héhéhé.

Gérard barra l’accès vers la sortie, tout en armant ses poings.

- T’as une grande gueule, mais on va voir si tu la conservera après ta branlée, petit con.
- Tu vas le payer pour Dorian, ordure !

Edmond réagit au quart de tour, inaugurant le combat. Son direct du bras avant perturba Gérard, la grande allonge d’Edmond Celestin lui permit de traverser la garde de son adversaire pour le déstabiliser.

- Aaargh, enfoiré !

Gérard, en s’approchant près d’Edmond, rétrécissait la distance qui les séparaient. Cette fois-ci, il prit l’avantage de la confrontation en frappant le foie d’Edmond Celestin. Ce dernier se recroquevilla.

- AAAAH, je ne sens plus mes jambes !
- Qu’est-ce que je te disais ? Tu ne sortiras pas de cette pièce, monstre.
- Pourquoi…. est-ce que vous faites ça à Dorian ?
- J’aurais jamais cru qu’il puisse exister un détritus comme toi capable de soutenir un autre déchet de ton espèce. Même Christophe savait que Dorian était fichu, pas vrai ?
- Ou-ou-oui euh. Il a merdé avec notre gang.
- "Notre" ? T’es notre petit, apprends ta place.
- On a eu une bonne pêche ici, les trois boloss de la prison, à notre merci.
- Eh Adebisi, on lui refait le portrait, histoire qu’il arrête de fouiner ?
- J’ai plus d’un tour dans mon sac, prends ça !

Edmond emmena au sol Gérard et essaya de se relever, en vain. Adebisi avait intervenu pour l’écraser de tout son poids. Ensuite, il s’exprima avec une voix terriblement douce, provoquant de l’inquiétude.

- Tu as entendu mon collègue, non ? Reste ici, tout doucement mon petit toutou.
- Fils de p*te, t’as intérêt à me laisser partir. Quand les flics auront vent de cette histoire, vous serez en train de vous faire dessus.
- Que du bluff, un nouveau comme toi n’aurait pas les tripes de se mettre à dos toute la prison. Ici, on nous laisse faire notre business pour conserver l’équilibre du jeu.
- Et Dorian, il est innocent mais vous l’impliquez ! Il n’a rien à voir avec vous.
- Oh que si, ce petit garnement a tenté de nous doubler en volant notre héroïne. Bizarrement il se laisse faire, sauf que cette fois, Dorian n’a voulu rien dire. J’en ai déduit qu’il est déjà en danger de mort, vu qu’il en a rien à foutre de nos menaces.

Des connexions nerveuses eurent lieu dans le cerveau d’Edmond Celestin. En quelques instants, il a tracé un schéma mental, reliant Dorian avec l’extorsion de Wissam et leur dépendance pour l’héroïne. Lorenzo l’avait également mis en garde à propos de Wissam, celui-ci s’avérait plus dangereux que prévu.

- J’ai tout compris…. Effectivement, il est bien en danger de mort. Et je connais l’identité de la personne qui le menace.
- Ed non…. Tu vas pas te mêler, ne balance rien je t’en supplie.
- Laisse-moi réfléchir s’il-te-plaît.
- Ohooooo, intriguant. Le blanc bec veut passer un marché.
- Adebisi, j’ai une proposition : soit il crache le morceau et son pote a la vie sauve, soit on supprime Dorian.
- Une proposition alléchante. Très bien, le bourgeois tu as entendu ? Personne ne lèverait le petit doigt pour la disparition de Dorian, sauf toi qui t’es jeté dans la gueule du loup.
- Je t’arrête tout de suite Adebisi, tu as oublié François dans l’équation.
- L’équaquoi ? François ne fera rien, il est comme une épée fêlée, il ne pèse plus dans la prison. Et son pote Faria, personne ne l’écoute hahahaha.
- C’est quand qu’on s’occupe de son cas aussi ?
- Ferme-la Kim, c’est moi qui décide.
- Vous ne toucherez pas à un cheveu de François !
- Arrête d’aboyer. Je vais te laisser une dernière chance : qui fait chanter Dorian ? Si tu réponds, tu devras le buter pour nous, et pour sauver ton petit pote.
- (Je suis dans de beaux draps, je n’ai pas le droit à l’échec de la mission de Yokoya, mais j’ai surtout pas envie de balancer Wissam. Malgré ses défauts, c’est un bon gars et je l’aime bien. Je pense que je ne me pardonnerai pas si je suis responsable de sa mort. )
- Ne pense même pas à nous doubler, allez, décide-toi !

Musique d’ambiance https://www.youtube.com/watch?v=q1MTFmXwPKM

ATTENTION. Ce choix est le plus décisif de la fic depuis son commencement, qui décidera du destin de l’un des personnages concernés.
1) Vous acceptez la proposition d'Adebisi et dénoncez Wissam. Connaissant sa faiblesse, vous empoisonnerez Wissam avec une overdose d'héroïne, peut-être que vous serez amenés à vous exposer à cette drogue pour baisser sa garde et paraître crédible à ses yeux.
2) Refuser et tenter d'alerter les gardiens, au risque que Dorian se fasse tuer avant leur arrivée, et par extension, de provoquer l'échec de la mission de Yokoya. Au moins, votre amitié avec Wissam sera conservée et le gang de Morsay ne se posera pas de questions sur la disparition de Wissam.

Le 17 septembre 2024 à 22:42:06 :
Il n'y a que moi qui trouve Valentine louche à s'être prise d'affection aussi vite pour Edmond ?

Et honnêtement, je vote 1 du moment que ça n'implique pas malgré l'intitulé de touché à cette merde d'héroïne.

Le 17 septembre 2024 à 22:42:06 :
Il n'y a que moi qui trouve Valentine louche à s'être prise d'affection aussi vite pour Edmond ?

Nop, y'a quelque chapitre déjà j'avais eu la même réflexion

Le 17 septembre 2024 à 22:42:06 :
Il n'y a que moi qui trouve Valentine louche à s'être prise d'affection aussi vite pour Edmond ?

C'est Elise

J'espère vous avoir secoué avec ce choix, réfléchissez très bien.
Sans le social link avec le gang des gamblers, Dorian ne serait pas entre la vie et la mort.

Le 17 septembre 2024 à 22:42:06 :
Il n'y a que moi qui trouve Valentine louche à s'être prise d'affection aussi vite pour Edmond ?

Coup du foudre ou calculé, qui sait ?