Le 15 avril 2024 à 08:14:10 :
A partir du moment où une société a laissé les gens choisir leur sexe, tu peux difficilement les empêcher de se déclarer autiste ou non.
Les mots n’ont plus aucun sens.
Ce qui n'a aucun sens c'est de délégitimer des diagnostics posés en psychiatrie et de gueuler à l'effet de mode général. En France, on connaît l'autisme sans déficience intellectuelle depuis quoi, 30 ans, et surtout les adultes qui commençaient à s'exprimer ont été entendu et diagnostiqué. À l'époque on ne depistait pas l'enfant, pas plus qu'aujourd'hui, sauf que ça n'empêche pas la différence d'exister. Un gosse peut vite être catégorisé de turbulent, hyperactif et mal éduqué, parce qu'il refuse par exemple de manger un type d'aliment ou qu'il ne comprends pas une consigne ou la prend au pied de la lettre, combien de fois mes parents ont été avertis que je moquais de l'enseignant en faisant littéralement ce qu'il demandait alors que j'appliquais seulement sa consigne, pour moi.
Tu peux pas dire que c'est une mode dans le sens où la population a les outils que depuis peu pour comprendre les choses. C'est juste que l'autisme empêche pas de s'adapter au forceps par mimétisme, moi par exemple jusqu'à mon diagnostic et encore aujourd'hui je marche comme un robot à qui on a filé des instructions mais je sais que je fais des choses qu'on me demande mais dont je ne comprends pas l'intérêt. Maintenant, faudrait il qu'un diagnostic soit posé ou apprécié par plusieurs spécialistes pour le valider ? Oui sûrement. Le but n'étant pas que la personne se trouve spéciale mais qu'elle comprenne pourquoi les banalités de la vie comme un échange avec sa gonzesse, ou son mari etc peut parfois mal virer et nous mettre dans une spirale anxiogène dépressive assez lourde. Souvent quand j'ai des idées noires c'est parce que mes échanges à autrui se révèlent douloureux. Combien de fois ma copine m'a dit que j'étais blessant quand je lui disais une chose pour l'aider, alors que moi je ne m'en rends pas compte.