Topic de PlaizeBasqual :

Schizoïde, présentation du trouble de la personnalité

non j'aimerai d'ailleurs oublier mes séjours en asile de barges ça me rend insomniaque j'ai des images d'une patiente souffrant d'un viol se scarifiant en boucle en se grattant les ongles sur son bras elle portait des pulls en été à manches longues, je me méfie des raisons de ce pourquoi certaines femmes portent des pulls ou t shirt à manches longues en été désormais, j'ai même une fois eu un rire nerveux en voyant des scarifications sur les bras d'une fille je ne sais pas pourquoi j'étais sobre, principalement fatigué et très anxieux mais ça va je crois qu'elle me déteste pas elle voyait que j'étais très mal à l'aise, je vais pas me morfondre pour des non-schizoïdes (d'ailleurs niveau imperméabilité, je sais pas trop comment être si qqun pleure, je vais pas m'agacer ou m'irriter mais je ressens rien, du vide en général et suis globalement inutile mais je peux écouter), personnellement je jouais aux cartes ou aux échecs étant trop shooté aux anxiolytiques pour lire un livre sans avoir les mots qui s'emmêlent devant moi, j'étais dans un mutisme quasi total au début et la psychiatre qui m'a fait sortir après un an et des patates à chaque rdv les progrès c'était sur les conversations que j'avais envers autrui, je sortais de mon mutisme (je me souviens qu'elle semblait très heureuse pour moi la fois où je lui ai dit que pour la première fois de ma vie j'avais discuté bien 30 minutes avec X patient de livres) ou que j'avais moins de tics d'anxieux, ou que je souriais davantage (elle pensait que ça voulait dire que j'étais moins "dépressif" alors que c'était en partie un effort conscient de ma part de feindre un bonheur et une sensation de plénitude)

je crois n'avoir jamais hurlé de ma vie, même crié, lorsque je m'efforce de sortir davantage de mon autarcie je suis un peu comme cette charmante Schizoid-chan dans la vie réelle (j'aime bien son côté encyclopédie vivante, sentinelle de la culture pour citer Jean-Sol comme dirait Boris Vian, le retrait/repli sur soi, l'extrême particularité/singularité de ce qu'elle relève: elle dit aimer d'un tourisme en france les catacombes ou encore se tenir à distance des films populaires ne jurant que par ses goûts de niche (je suis tout à fait pareil, trouver sa niche, son truc bien à soi, obscur et avoir des connaissances d'universitaire dessus), l'anhédonie, et semble vivre sous le modèle kantien en intellectualisant tout jusqu'à ses propres conversations avec des idées/réflexes/rituels pour éviter de prolonger les interactions sociales) globalement muet ou sinon laconique (contraire de bavard/loquace) quoique je donne l'impression inverse par écrit, je m'exprime dans un langage soutenu de manière générale, je n'ai jamais eu de démences, jamais de folies, jamais la moindre agressivité de ma part, je j'ai déjà dit mais aucun intérêt pour le sexe qui, sans religiosité aucune, le sexe ne m'attire peu ou prou, + ou - asexuel
tant que j'y suis je reprécise très peu d'intérêt aux relations sentimentales et aux relations amicales ne recherchant pas d'amitiés (je ne souffre pas de solitude, si une vie dans une planète identique à la Terre où je serais le seul être humain présent l'habitant je m'y sentirais très bien, je serais heureux d'aller dans des centres urbains vides, je me sentirais bien plus à mon aise, j'aime d'ailleurs l'idée de ruines, de restes de civilisation qui se font envahir par la verdure (peintures de tholos grecs, le destin des empires de thomas cole, shadow of the colossus/ico, les jeux vidéo zelda) les décors post-apocalyptiques mais sans vision de cauchemars calmes me plaisent il y a ce Iashikei (manga dans lequel il ne se passe rien) Yokohama où on suit les déambulations d'une femme-robot immortelle dans un monde dépeuplé des suites d'une catastrophe nucléaire, c'est très sympa https://image.noelshack.com/fichiers/2024/07/2/1707857078-alphacontente2.png )

non j'aimerai d'ailleurs oublier mes séjours en asile de barges ça me rend insomniaque j'ai des images d'une patiente souffrant d'un viol se scarifiant en boucle en se grattant les ongles sur son bras elle portait des pulls en été à manches longues, je me méfie des raisons de ce pourquoi certaines femmes portent des pulls ou t shirt à manches longues en été désormais, j'ai même une fois eu un rire nerveux en voyant des scarifications sur les bras d'une fille je ne sais pas pourquoi j'étais sobre, principalement fatigué et très anxieux mais ça va je crois qu'elle me déteste pas elle voyait que j'étais très mal à l'aise, je vais pas me morfondre pour des non-schizoïdes (d'ailleurs niveau imperméabilité, je sais pas trop comment être si qqun pleure, je vais pas m'agacer ou m'irriter mais je ressens rien, du vide en général et suis globalement inutile mais je peux écouter), personnellement je jouais aux cartes ou aux échecs étant trop shooté aux anxiolytiques pour lire un livre sans avoir les mots qui s'emmêlent devant moi, j'étais dans un mutisme quasi total au début et la psychiatre qui m'a fait sortir après un an et des patates à chaque rdv les progrès c'était sur les conversations que j'avais envers autrui, je sortais de mon mutisme (je me souviens qu'elle semblait très heureuse pour moi la fois où je lui ai dit que pour la première fois de ma vie j'avais discuté bien 30 minutes avec X patient de livres) ou que j'avais moins de tics d'anxieux, ou que je souriais davantage (elle pensait que ça voulait dire que j'étais moins "dépressif" alors que c'était en partie un effort conscient de ma part de feindre un bonheur et une sensation de plénitude)

je crois n'avoir jamais hurlé de ma vie, même crié, lorsque je m'efforce de sortir davantage de mon autarcie je suis un peu comme cette charmante Schizoid-chan dans la vie réelle (j'aime bien son côté encyclopédie vivante, sentinelle de la culture pour citer Jean-Sol comme dirait Boris Vian, le retrait/repli sur soi, l'extrême particularité/singularité de ce qu'elle relève: elle dit aimer d'un tourisme en france les catacombes ou encore se tenir à distance des films populaires ne jurant que par ses goûts de niche (je suis tout à fait pareil, trouver sa niche, son truc bien à soi, obscur et avoir des connaissances d'universitaire dessus), l'anhédonie, et semble vivre sous le modèle kantien en intellectualisant tout jusqu'à ses propres conversations avec des idées/réflexes/rituels pour éviter de prolonger les interactions sociales) globalement muet ou sinon laconique (contraire de bavard/loquace) quoique je donne l'impression inverse par écrit, je m'exprime dans un langage soutenu de manière générale, je n'ai jamais eu de démences, jamais de folies, jamais la moindre agressivité de ma part, je j'ai déjà dit mais aucun intérêt pour le sexe qui, sans religiosité aucune, le sexe ne m'attire peu ou prou, + ou - asexuel
tant que j'y suis je reprécise très peu d'intérêt aux relations sentimentales et aux relations amicales ne recherchant pas d'amitiés (je ne souffre pas de solitude, si une vie dans une planète identique à la Terre où je serais le seul être humain présent l'habitant je m'y sentirais très bien, je serais heureux d'aller dans des centres urbains vides, je me sentirais bien plus à mon aise, j'aime d'ailleurs l'idée de ruines, de restes de civilisation qui se font envahir par la verdure (peintures de tholos grecs, le destin des empires de thomas cole, shadow of the colossus/ico, les jeux vidéo zelda) les décors post-apocalyptiques mais sans vision de cauchemars calmes me plaisent il y a ce Iashikei (manga dans lequel il ne se passe rien) Yokohama où on suit les déambulations d'une femme-robot immortelle dans un monde dépeuplé des suites d'une catastrophe nucléaire, on trouve qques rares survivants à droite à gauche et tout est paisible, devenu plus rural, c'est très sympa https://image.noelshack.com/fichiers/2021/07/4/1613662842-1533876859906-copy-1440x1080.png )

Pourquoi vouloir médicalisé, pathologieser à tout prix le psychisme ?
+ non Freud n'as jamais jamais parlé de schizoide. Il a abordé la psychose par rapport à un cas et encore.

C'est juste in nouveau termes pour categoriser des sujets.

Le 26 mars 2024 à 15:12:23 :
tu t'es déjà branlé à l'hospice en hurlant les prénoms des aides-soignants ?

non j'aimerai d'ailleurs oublier mes séjours en asile ça me fatigue j'ai des images d'une patiente se scarifiant en boucle en se grattant les ongles sur son bras elle portait des pulls en été à manches longues, je me méfie des raisons de ce pourquoi certaines femmes portent des pulls ou t shirt à manches longues en été désormais, j'ai même eu une fois eu un rire nerveux en voyant des scarifications sur les bras d'une amie que je fréquentais je ne sais pas pourquoi j'étais sobre, principalement fatigué et anxieux, elle voyait que j'étais très mal à l'aise, je me rappelle qu'elle avait une bibliothèque j'espère que cette personne ne se scarifie plus, je vais pas me morfondre pour des non-schizoïdes (d'ailleurs niveau imperméabilité, je sais pas trop comment être si qqun pleure, je vais pas m'agacer ou m'irriter mais je ressens rien, du vide en général et suis globalement inutile mais je peux écouter), personnellement je jouais aux cartes ou aux échecs étant trop shooté aux anxiolytiques pour lire un livre sans avoir les mots qui s'emmêlent devant moi, j'étais dans un mutisme quasi total au début et la psychiatre qui m'a fait sortir après un an et des patates à chaque rdv les progrès c'était sur les conversations que j'avais envers autrui, je sortais de mon mutisme (je me souviens qu'elle semblait très heureuse pour moi la fois où je lui ai dit que pour la première fois de ma vie j'avais discuté bien 30 minutes avec X patient de livres) ou que j'avais moins de tics d'anxieux, ou que je souriais davantage (elle pensait que ça voulait dire que j'étais moins "dépressif" alors que c'était en partie un effort conscient de ma part de feindre un bonheur et une sensation de plénitude)

je crois n'avoir jamais hurlé de ma vie, même crié, lorsque je m'efforce de sortir davantage de mon autarcie je suis un peu comme cette charmante Schizoid-chan dans la vie réelle (j'aime bien son côté encyclopédie vivante, sentinelle de la culture pour citer Jean-Sol comme dirait Boris Vian, le retrait/repli sur soi, l'extrême particularité/singularité de ce qu'elle relève: elle dit aimer d'un tourisme en france les catacombes ou encore se tenir à distance des films populaires ne jurant que par ses goûts de niche (je suis tout à fait pareil, trouver sa niche, son truc bien à soi, obscur et avoir des connaissances d'universitaire dessus), l'anhédonie, et semble vivre sous le modèle kantien en intellectualisant tout jusqu'à ses propres conversations avec des idées/réflexes/rituels pour éviter de prolonger les interactions sociales) globalement muet ou sinon laconique (contraire de bavard/loquace) quoique je donne l'impression inverse par écrit, je m'exprime dans un langage soutenu de manière générale, je n'ai jamais eu de démences, jamais de folies, jamais la moindre agressivité de ma part, je j'ai déjà dit mais aucun intérêt pour le sexe qui, sans religiosité aucune, le sexe ne m'attire peu ou prou, + ou - asexuel
tant que j'y suis je reprécise très peu d'intérêt aux relations sentimentales et aux relations amicales ne recherchant pas d'amitiés (je ne souffre pas de solitude, si une vie dans une planète identique à la Terre où je serais le seul être humain présent l'habitant je m'y sentirais très bien, je serais heureux d'aller dans des centres urbains vides, je me sentirais bien plus à mon aise, j'aime d'ailleurs l'idée de ruines, de restes de civilisation qui se font envahir par la verdure (peintures de tholos grecs, le destin des empires de thomas cole, shadow of the colossus/ico, les jeux vidéo zelda) les décors post-apocalyptiques mais sans vision de cauchemars calmes me plaisent il y a ce Iashikei (manga dans lequel il ne se passe rien) Yokohama où on suit les déambulations d'une femme-robot immortelle dans un monde dépeuplé des suites d'une catastrophe nucléaire, on trouve qques rares survivants à droite à gauche et tout est paisible, devenu plus rural, c'est très sympa https://image.noelshack.com/fichiers/2021/07/4/1613662842-1533876859906-copy-1440x1080.png )

je suis pas dans une démarche scientifique d'expliquer ce qu'est médicalement un schizoïde, c'est juste mon cas personnel, comment je me sens, comment je vis et des c/c ce que j'ai pu trouver d'informations intéressantes sur le sujet

Freud
Le cloître de la névrose

Comment supporter la réalité ?
La réalité étant pénible nous avons tendance à la fuir... en régressant vers l'enfance. (toujours l'enfance, selon certains psys on pourrait résoudre comme d'un coup de baguette magique de toute forme de déprime ou d'anxiété sociale en parlant longuement de son enfance à cause de lui, une écoute et conversation sur son enfance et ses refoulements, son désir oedipien et tout serait guéri, plus de phobie sociale, merci tonton Freud j'ai guéri de mes traumas infantiles qui me hantaient quotidiennement)
Lerêve, le symptôme pathologique, sont des solutions à l'insatisfaction et au manque... ainsi que la création artistique, qui permet un retour partiel au réel.
Sinon, la névrose nous protégera.

La névrose, en tant que refuge nous rend l'existence supportable

T'es pas avare en descriptions en tout cas, pourquoi t'es plus prolixe à l'écrit qu'à l'oral ?

je n'aime pas en général les conversations d'autrui et étant le muet de service et sachant pertinemment à quel point ça peut être insupportable de devoir écouter autrui je "retourne l'échiquier" et il m'arrive parfois de me mettre à la place d'autrui

X personne n'a pas forcément envie de m'entendre ou que je sorte de mon mutisme, surtout que je n'ai pas grand chose de forcément pertinent à dire, même lorsque la conversation tourne autour d'un de mes centres d'intérêt obscurs (philo antique, variantes du jeu d'échecs) et que la personne aime autant que moi si ce n'est plus le domaine je ne me sens pas en mesure de tenir une conversation de qualité, puis plus généralement je me sens pas très à l'aise, solide dans mes appuis quand je prend la parole, j'ai rien de bien intéressant à dire dans la vie de tout les jours quoique je trouve la philosophie extrêmement intéressante j'en parle pas à mes plus proches connaissances/

reproches systématiques, extrêmement fréquents et violences très importantes au quotidien, je dépasse des records de mutisme pendant la vaste majorité du collège et du lycée j'ai jamais dû parler plus de 5 minutes avec qui que ce soit
je crois comprendre ton état psychologique khey, tu l'as bien décrit, mais je trouve ça dommage d'accumuler autant de connaissances juste pour l'accumulation, sans volonté de transmettre derrière...
J'ai un ami qui l'est, on parlait déjà de ce trouble avec lui en 2009 :noel: un ermite total
ou de partager bien entendu, partage qui va généralement dans les deux sens et est bénéfique aux deux parties... on a tant à apprendre des autres
Vous pensez que Hooper est schizoïde ?

Témoignage d'un schizoïde sur Quora :

"You are constantly living in a fantasy world. You spent hours day dreaming. Your fantasy world (worlds) are always shifting and changing depending on your mood. In the confines of you mind you have the most fascinating, rich life full of adventures and amazing experiences. Your mind is your most precious possession and you would rather die than lose your mental abilities and the power of imagination. Most of the time your mind is turned inwards. Music is your friend, when out of your home you always have your favorite songs blasting in your ears to ward of the outside world. Every fantasy world of your construction has a certain music genre or particular song assigned to it. Music adds to an invisible glass wall, that seems to surround you. People are rarely able to penetrate it, to reach and affect you. You respond to fictional characters and their fictional message much more easily than you ever could respond to actual, real people.

Oftentimes people are mystery to you. Not because you don't understand their reasons, motivation, desires... But because you can't emphasise with them. You can't emphasise with the (in your opinion ridiculous, unwarranted) importance of sex, romantic relationships, cheating spouses, crying babies, Olympic games, football championships, celebrities, Prada bags and Armani underwear, diets for supermodeling your body, reality TV shows, making more money than you can spend and are not going to give away...that list can go on and on and on. People have the ability to amaze you with their imagination and inventions and creations, that fuel your own imagination. But overwhelming majority of them has a side, that oh so concerned with meaningless things side, that you don't want to get close to. You fully understand that without that part of personality they might lose their creative and innovative drive, whose fruits are part of your world. It's a lot like the role of manure in agriculture: on your table or in your plate you want the parts that nourish you, not the manure.

You are not interested in sex, dating, marrying. Phrases like "a man is not complete without a woman by his side and vice versa" irritate you with their meaninglessness and hypocrisy. You don't want other people to complete you, intrude into your carefully constructed fantasy. The thought of anyone touching you sexually disgusts you. You identify as asexual. It does not mean you don't possess libido. But your body belongs only to you and not to anybody else, not even for a second will you share it. You have sexual fantasies, but they are just as removed from actual reality of real sex as your fantasy world from the real world.

You love to sleep, because you have been training the ability to lucid dream for years and now, that you can be aware in your dreams at least once a week, it's a lot like being part of your own 'Inception'. Your favorite dreams are the ones, in which you can fly or dance or ice skate in ways that are physically impossible. Sometimes you have dreams, that most people would consider a nightmare, but you don't. You enjoy every dream no matter how confusing, disjointed or violent.

Violence and death does not affect you like it does people you know. Tragedies of strangers leave you completely cold; to an extent you sometimes start thinking you might be sociopathic. But then you will watch a sad movie and cry, because a fictional dog tragically died. Tragedies of people in your social circle will either leave you unaffected or cause a delayed reaction. A year or two later you might remember someone you knew, who had passed, and feel some sadness and then guilt for not feeling anything right after that person had died. A loss of someone very close to you will cause suppressed grief that will hit hard once you are ready to face it. You have no idea, what might happen, if you lose that one person you have ever genuinely loved.

People around you know not to expect any sympathy from you. You are not cruel, you just wouldn't feel any sympathy for yourself in similar situations. They avoid you, because they fear your bluntness; they think you are strange not in an eccentric, endearing way but in a cold, unpleasant way; they think you have cold eyes and, if you try to act friendly, it will look repulsively fake. You are relieved people avoid you, you don't have to waste mental energy on rejection. It's enough that you have to waste it on necessary socialising.

You do not care about your appearance. Your looks are exotic but not beautiful: not too attractive or ugly to warrant attention. Your clothes are cheap and comfortable, not fashionable, because you have no sense of style or fashion. You could make an effort, but fashion is meaningless in your eyes. You never wear make up or jewellery. Most of the time you don't even brush your hair. You do not want to attract attention, especially sexual kind of attention, so you learned to become invisible in a crowd. Not caring about prestige, popularity or social standing makes it so much easier to dress in whatever you like. On the topic of 'social': you stay away from the social media - it has always seemed empty to you. That is the reason you write this answer anonymously - you don't want anyone reaching out to you.

Things and topics, that do not genuinely interest you, will not hold your attention for long, if at all. You have always procrastinated till the last moment when doing household tasks, paying bills, writing necessary emails, making phone calls, going to a doctor. When you were teenager your interests changed every other month. Only one passion has always stayed with you: books. You can read day and night. Sometimes you are obsessed with certain books so much you will learn another language to read original versions. Your perfect vacation is reading for days with pauses only for sleep, food, personal hygiene and walks in nature.

You rarely get lonely, but sometimes it happens. Sometimes you acutely miss friends in your life. If your solitude causes a bout of depression, you go out and make attempt at socialising, at making friends. Then you very quickly realise (again), that outside world will never be able to measure up to your fantasy one. You already had known you would come that conclusion. But you are human and no matter how introverted - you are by nature a social animal. You know you could not exist without people in the world or on some unhabitable island all the time. Certain things are needed, even if they are not wanted. Attempts at voluntary socialising every once in a while are effective at counteracting depression. Talking out your emotions and feelings with that person you love is even better.

You do not want to change. No matter how many people say, there is something not quite right with you, you do not want to get 'better'. You do not want anybody's 'help'. You are who you are: at the same time unique and just one of many, strange from one perspective and average from another. You are not a danger to anyone or yourself, you do not suffer from social anxiety, you are a 'productive member of society' - so you see no reason to go to a therapist. There always will be someone to find you lacking, deficient for deviating from certain social norms. For some reason they expect you to please them and after finding out, what you think of their expectations, they call you rude, strange, crazy... There was a nice occasion you were promised a warm, cosy place in hell for your opinions. You avoid conflict (or what you consider conflict), but if challenged you never pull your verbal punches (though you never cross the line into vulgarity - it's the kind of petty behaviour you detest). You are an INTJ, which means you easily generate ideas, arguments, counter arguments and insane amounts of trivia. It's a form of entertainment; people can rarely win an argument, they were so eager to start. They can rarely get an emotional reaction out of you and that makes them frustrated. You pissed off a lot of people that way and there is always some nasty gossip being spread about you. It's the attention you do not want, but you can't resist running verbal circles around individuals you can't stand.

All in all, you live in a state of quiet, content happiness. You have everything you want and you can get everything you need. So far you haven't yet faced the kind of choices or decisions, that could shake your world or promt you to change. You are not naive enough to believe such choices don't exist. They do and you will do everything in your power to avoid situations, in which they might arise, because you really really do not want to change."

Le 27 mars 2024 à 01:16:10 LIN_O a écrit :
je crois comprendre ton état psychologique khey, tu l'as bien décrit, mais je trouve ça dommage d'accumuler autant de connaissances juste pour l'accumulation, sans volonté de transmettre derrière...

parce que pardon mais, tous ce matériel culturel que tu consommes et dont tu as le bénéfice, de personnes elles-mêmes schizoïdes ou non, tu dois être bien content qu'elles l'aient partagées avec les autres non ?

El famoso schizoïde détaché de l'opinion d'autrui et désintéressé socialement qui prend cinq heures de son temps à écrire un énorme pavé pour vanter ses hauts-faits et décrire son psychisme à ses compères (qui, pour le coup, s'en battent réellement les couilles)

Le 27 mars 2024 à 01:43:28 AZMOX a écrit :
El famoso schizoïde détaché de l'opinion d'autrui et désintéressé socialement qui prend cinq heures de son temps à écrire un énorme pavé pour vanter ses hauts-faits et décrire son psychisme à ses compères (qui, pour le coup, s'en battent réellement les couilles)

https://image.noelshack.com/fichiers/2023/32/5/1691764800-chokbar2bz.png

Je préfère être ignoré, c'est ce qu'il y a de mieux pour moi lorsque je suis en groupe, qu'on m'oublie, je porte généralement des habits discrets et sans couleur afin de passer inaperçu
je n'aime pas qu'on s'occupe de moi, j'ai déjà parlé d'envies fréquentes d'avoir le pouvoir magique de disparaître, me téléporter hors d'interactions sociales que je subis, je les minimise et si les gens n'en n'ont rien à faire de moi tant mieux pour eux, pour moi, pour tout le monde
mes balades sont calculées à l'avance, je sors à des horaires où je sais que je croiserai peu de gens, je vis dans des lieux plutôt ruraux avec peu de monde et j'aime à marcher dans les forêts/champs/chemins désertés bien plus qu'en ville et aller dans des cafés/cinémas/musées (quoique j'adore la peinture, je vais plutôt découvrir un musée virtuellement que réellement juste pour éviter le trop plein, le monde, je suis allé voir des grands musées touristiques et l'expérience de voir des foules de moutons dépourvus de toute culture picturale s'agglutiner autour des tableaux les plus connus m'en a dégoûté je préfère à choisir les petits musées de campagne)

  • L'idée d'être un simili-ermite me plairait bien, nombre de philosophes ont trouvé l'ataraxie en se tenant éloigné, des anti-technologie logiquement (d'ailleurs je suis moi-même bien trop drogué aux écrans et je compte un jour couper internet définitivement, j'ai déjà 1500 bouquins déjà téléchargés et plus besoin de connexion internet pour les lire, internet lave le cerveau, m'agace avec une facilité insoupçonnable et m'abrutit comme pas permis même en essayant de me cantonner à youtube pour des cours d'universitaires yale, collège de france, BnF, thèses trouvables sur openedition, sites permettant d'obtenir des livres virtuels tels qu'oceanofpdf, libgens, anna archive, application eboox pour les lire virtuellement, wikipédia, stanford encyclopedia of philosophy et autres sites similaires) comme Heidegger qui vivait dans une hutte dans la campagne allemande, mais d'autres comme Rousseau devant son lac suisse dans les rêveries du promeneur solitaire ou encore RW Emerson qui prôna dans un essai intitulé "Self-Reliance" une vie la plus autonome possible à l'écart
  • J 'ai qques bases élémentaires en bricolage, je pourrais réapprendre à prendre soin d'un potager et vivre en moine anachorète

j'aime bcp être un éternel étudiant/disciple plus encore que l'idée de devenir prof/enseignant, quoique n'ayant que très peu de moments où la conversation d'autrui me fut agréable par le biais des cours virtuels sur youtube je peux dire que j'adore écouter des universitaires/doctorants de philosophie ou littérature anglophones transmettre leurs connaissances, voici l'exemple d'un chirurgien anglophone de 40 ans, lui aussi heureux célibataire n'ayant pas "besoin" de s'encombrer d'autrui, sur reddit qui se décide malgré tout à se lancer en autodidacte dans l'apprentissage d'une discipline que je découvre depuis qques années moi-même, apprenant le grec ancien et le latin et consacrant 40h/semaine à la philosophie (je fais grossièrement 70h/semaine depuis deux ans avec des hiatus, sans avoir tenté d'apprendre de langues mortes mais en m'intéressant à la littérature et l'histoire greco-romaine ainsi que la philosophie d'(extrême)-orient) https://www.reddit.com/r/askphilosophy/comments/111ufhk/40yo_with_established_career_and_freedom_wanting/ en termes d'absences de buts concrets j'avoue ne pas trop savoir que faire des innombrables notes/carnets virtuels ou non que je possède, il faudrait mélanger toutes ces connaissances pour écrire de la fiction probablement, l'idée de tenir mon propre blog me plaît bien

  • La plupart de mes centres d'intérêt sont bien plus appréciés en pleine et totale solitude, prenons l'exemple du jeu d'échecs (dont je préfère les variantes les plus obscures et hermétiques, les moins jouées mais passons)
  • Ma prédilection est d'apprendre les différentes facettes du jeu et de progresser SEUL en suivant des cours gratuits accessibles sur internet en cherchant un peu j'ai pu trouver énormément de ressources, j'aime bien les kenilworthian chess articles et exeterchessclub , puis de jouer uniquement contre l'ordinateur, puis en ligne contre des joueurs anonymes (quoique j'aime parfois bien étudier les parties de joueurs pros A-tier qui sont des noms d'inconnus pour la majorité des fans d'échecs de bon niveau, afin d'améliorer mon répertoire), ensuite seulement de jouer en un contre un dans des clubs, puis enfin des tournois avec un nombre assez important de gens (je suis assez maître de mon anxiété/stress/agoraphobie et je dirais qu'elle a plus ou moins disparue ajd et que c'est que dans ma tête, mon imagination que la foule m'effraie en réalité pas du tout) qui me fatiguent un peu en terme d'énergie

toujours dans l'amour de ce qui est récréatif et solitaire j'aimais bien les jeux vidéos avant aussi, là encore je crois que j'avais des goûts assez originaux/excentriques, les shoot em up (prédilection pour les bullet hell dont la fameuse série Touhou), les visual novels (jeux narratifs/jeux "livres"), les tactical-rpg (ressemblance avec les jeux de plateaux où l'on doit penser stratégie et tactique, avec des cases des pièces), la liste de jeux traditionnels à laquelle je me suis essayé est très grande, j'avais une obsession chronophage pour énormément de vieux jeux disparus venus d'ailleurs, le fait que mes passe-temps ludiques se transforment en obsessions me prenant tout mon temps libre qui me font oublier de me faire à manger/boire/sortir prendre l'air un minimum de temps en temps est un bon signe que je suis pê pas tout à fait normal

Données du topic

Auteur
PlaizeBasqual
Date de création
25 mars 2024 à 22:39:13
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