[FIC] « Dis Célestin, ça te dit de venir à ma soirée?"

Je reviens de vacances et on a
2 A
3 B
1 C

Clôture des votes a 22h et suite dans la foulée

J'ai menti, je me suis endormi

Suite ce jour

Vous croyez que je vous avais oublié ?

Non mes jeunes enfants je vous cuisine quelque chose

B] Aller découvrir ce qui se cache dans cette fameuse pièce.

Musique d'ambiance : https://youtu.be/sfAsUOr8UOM?t=143

Vous agrippez fermement la clef qui se trouve dans votre main. C'est décidé, vous allez découvrir ce qu'il se trouve dans cette pièce.

Vous voyez enfin les lumières du chalet se dessiner au loin, et avec elles, la musique qui bat son plein. Vous vous émerveillez une nouvelle fois de cette ambiance chaleureuse qui se profile et encore plus que tout, vous vous décidez à croquer à pleine dent cet instant de bonheur qui vous attend.

Vous venez de renaître. Vous êtes bien physiquement la même personne, mais vous n'êtes plus vraiment tout à fait vous même. C'est en quelque sorte la fin du tutoriel. Vous vous sentez comme un héros de vous Souls-Like, qui reviendrait dans la zone du début du jeu après avoir affronté les boss les plus ardus et plus retors de l'univers.

Alors que vous approchez avec Oswaldo et les soeurs Saporovich, vous entendez un groupe de personnes hurler " Ils sont de retours ! ". Vous les saluez timidement tandis qu'ils accourent pour prendre Oswaldo dans leurs bras tout en vous ignorant. Vous ne vous faites pas d'illusions, si vous ne reveniez pas, peu vous auraient pleurés.

- Alors il s'est passé quoi?? Vous étiez où genre ??

Une random vous interpelle, comprenant qu'elle n'obtiendra peu de réponse d'Oswaldo qui commence sa phase de récupération en ingurgitant le contenu d'une bouteille de vodka cul-sec. Vous tournez le regard vers vos deux nouvelles tutrices, qui vous regardent fixement; sans doute un test, le premier d'une longue série.

- A-ah, en fait c'est con mais je me suis vautré dans un gouffre, et Oswaldo en venant me chercher s'est tapé la tête contre une paroi et s'est évanoui... Les filles nous ont retrouvé peu de temps après et voilà quoi...

- Ah ouais, zarb comme histoire....

Vous vous essuyez le front, fier de votre mensonge particulièrement convaincant, et les filles partent vaquer à leurs occupations sans porter plus d'attention à votre égard.

Vous êtes à la porte du chalet. Décidé, vous l'ouvrez, et commencer à le parcourir d'un pas déterminé. Les gens ne font pas vraiment gaffe à vous. Vous les entendez parler du retour d'Oswaldo qui se serait sauvé avec les soeurs Christensen pendant plusieurs heures, et les rumeurs de galipettes forestières vont de bon train. Si vous n'aviez pas été au centre de cette histoire, à aucun moment l'histoire ne retiendrait votre nom.

Vous repassez par le salon faisant office de piste de danse, et la musique bat toujours son plein. Vous ne pouvez vous empêchez de contempler à nouveau la masse de corps obscène, dansante, sensuelle, érotique, qui se profile devant vous. Sans réfléchir, vous vous laissez porter pour la traverser.

La masse ne vous rejette pas. Au contraire, elle vous accepte, vous accueille en son sein; ayant toujours été destiné à la rejoindre. Des mains s'engouffrent dans vos vêtements, vous retirant votre veste salie, tâchée, boueuse. Des visages vous observent; taquins, sans êtres moqueurs. Envieux; mais d'un moment précis de votre vie, celui où vous pénétrez pour la première fois dans cette transe où les problèmes en sont éjectés par les caissons de basses faisant le vide complet dans votre cerveau.

Au milieu de cette foule, vous serrez encore une fois la clef en votre possession et vous prenez la direction de l'escalier.

Vous y revoilà, en bas de ces marches. Il y'a quelques heures vous n'étiez rien. Un zéro tout. Le 0.1% de la population de ce monde. Et voilà maintenant que vous vous sentez promis à un avenir différent. Les pas sur le bois clair de cette pente ont un goût de victoire sur la vie. Victoire, temporaire, éphémère peut-être; mais vous la savourez, armé d'un palais renouvelé et désireux de s'émerveiller des merveilles de ce monde.

Un attroupement à lieu devant une porte. Une porte ornée d'un écriteau où était dessinée une couronne d'or. Une dizaine d'individus ont décidé d'y planter là leur tente imaginaire; sans doute curieux de connaître l'identité du gagnant de l'épreuve de la forêt, mais aussi attendant le moment où n'ayant aucun vainqueur, la porte pourrait s'ouvrir, accueillant l'un des leurs en son antre.

Vous marchez. Toujours décidé, et un malabar, un golgoth de deux mètres de haut commence à bousculer les vautours amassés devant la porte. Il vous regarde et vous toise, de façon neutre.

- Il a la clef, il a gagné, il passe.

L'accès à la porte se libère devant vous. Vous portez la clef, fébrilement jusqu'à la serrure. D'un clic, vous entendez le loquet se défaire, et toute résistance mourir. Vous vous retournez vers le groupe de mâles envieux, et constater qu'il ne reste plus que le géant les a tous fait dégager prestement.

Vous tournez la poignée, passant le pas de la porte.

Une lumière tamisée éclaire la pièce, et donne à l'environnement une dimension envoûtante. De grands murs rougeâtres vous entourent, molletonnés; imitant l'intérieur d'une partie féminine que vous désireriez bien découvrir. Quelques meubles en cuirs noirs habitent les entrailles, tandis qu'un lit à baldaquin trône, au beau milieu de la pièce.

Sur ce lit, une figure familière vous interpelle.

- J'ai toujours su que ce serait toi qui passerait cette porte. Et au fond, je ne voulais que ça ne soit personne d'autre que toi.

La porte se referme d'un coup sec derrière vous. Vous vous retournez, surpris, ne pouvant qu'observer cette dernière s'évaporer devant vos yeux.

- On ne sera pas dérangé.

Léa se dresse du rebord du lit qu'elle occupait. D'un mouvement las, elle fait tomber la nuisette en satin qui ne laissait que peu de place à l'imagination. Le sang qui circulait dans votre corps quelques instants plus tôt ne connait plus qu'une seule destination.

Vous essayez de balbutier quelque chose. N'importe quoi. Pour sortir de ce silence gênant. Mais elle ne vous laisse pas dire quoique ce soit. Elle s'approche de vous rapidement et vous murmure à l'oreille :

- Ne me fais pas plus attendre Célestin.

Le reste de la nuit vous appartiendra. Les draps se souviendront de votre passage tandis que les murs garderont le secret de la splendeur des ébats qui se seront déroulés jusqu'au lever du soleil.

Cette première conclut l'introduction au monde de Célestin. Si vous avez des questions, des interrogations sur les embranchements, c'est le moment, j'essaierais d'y répondre.

La seconde partie reprendra avec un Célestin après quelques semaines d'entrainements bien nécessaires

Le 07 avril 2024 à 01:11:45 :
est-ce que tu as une idée précise d'où se dirige l'histoire avec des moments clés, une fin etc... ou tu penses à quelques éléments et improvises le reste du temps?

J’ai une idée vague du début. Vos choix vous ont donné divers éléments sur le monde qui vous entoure. D’autres choix vous auraient sans doute donnés d’autres d’éléments, ce qui aurait changé votre perception du monde et la perception des autres à votre égard

J’ai une vague idée du milieu. Des événements vont avoir lieu et vous pourrez vous y impliquer comme pas du tout.

J’ai une idée claire de la fin : elle est en début de topic

- T'es mort

Au sol, les yeux rivés vers le plafond, seul le bruit de votre respiration saccadée semble répondre à votre sparring partner.

- ...

Elle se tient face à vous, le visage immaculée de sueur, sans aucune tâche sur ses vêtements. Encore une fois, vous n'arrivez pas à lui porter le moindre coup. Habillée d'un ensemble jogging blanc qui vous rappelle que vous n'avez pas pu ne serait-ce que l'effleurer, elle posait le pied près de votre visage, menaçant de vous l'écraser à chaque secondes qui passent.

- On recommence

Vous vous relevez encore une fois. Cette fois-ci vous tentez une combinaison apprise avec Fanny. Approchant rapidement de votre cible, vous mimez un direct du droit avant de venir fondre sur les jambes de votre équipière pour l'emmener au sol le plus rapidement là où vous pourriez avoir vos chances.

- EUSSOUUU

Anne vous saisit par la manche et vous fait virevolter d'une facilité déconcertante. Vous vous retrouvez pour la centième fois cette semaine sur votre dos, encore plus brisé que la fois précédente

Cela fait désormais quatre semaines que vous vous entrainez quotidiennement avec Anna, Fanny et Oswaldo. Ce dernier a bien moins de lacunes que vous, les filles le laissent relativement tranquille; sauf en entrainement en équipe où son inexpérience en combat réel et en tactiques militaires se fait aussi ressentir que la vôtre.

- Vas-y doucement avec Célestin la cinglée

- Je dois faire de vous autre chose que des larves insignifiantes. En l'état, si on devait se retrouver sur le terrain avec vous à nos côtés, je préférerais vous tuer moi-même plutôt que prendre le risque que vous nous ralentissiez.

Vous essuyez la sueur sur votre visage. Votre corps a changé certes, mais vous n'êtes toujours pas prêt d'être au niveau de votre équipier masculin. Vous sentez que vous êtes certes plus confiant et plus apte dans la vie de tous les jours, mais votre inexpérience sociale se fait toujours ressentir dans vos échanges quotidiens.

- Alloooons Anne ! Sois pas si négative! Ils sont mignons à croquer même s'ils sont faibles; moi je les protégerais !

- Pff... Allez c'est fin de session pour aujourd'hui. Rentrez chez vous.

Vous ne vous faites pas prier et déguerpissez en vitesse. Cela dit, c'est étonnant, c'est bien la première fois qu'elle vous autorise à partir si tôt

Les cours sont désormais votre deuxième préoccupation dans votre vie, la première étant ne pas mourir lors de vos entrainements. Vous ingurgitez régulièrement des cheveux de vos équipiers pour vous habituer à votre pouvoir, mais ce dernier semble être dépendant de la quantité absorbée et de l'intensité que vous déployez de l'alter copié. Néanmoins, vous sentez comme à chaque utilisation, une sensation singulière. Vous ne sauriez l'expliquer, mais vous jureriez pouvoir vous mettre entièrement à la place du détenteur de l'alter, voire même ressentir sa présence près de vous, comme vous surveillant de loin.

Après la soirée, vous avez pu débriefer avec Jésus. Ce dernier, bien que content qu'il ne vous soit rien arrivé, n'en est pas pour autant rester satisfait de ces explications. Sans aucun doute a-t-il des soupçons sur la vérité, mais il ne semble pas vous en tenir rigueur. Cependant, vous devez faire très attention à ce que vous pourriez lui révéler par mégarde, mais une chose est sûre, vous vous êtes considérablement rapprochés.

Votre famille a plutôt bien pris la nouvelle de votre départ et de votre exil forcée, grâce à la bourse utilisée comme prétexte par le docteur ainsi que de votre désir avoué de vous concentrer pleinement dans vos études pour réussir. En parlant de réussite, Oswaldo vous avoue un soir d'entrainement après une semaine passée à la fac en vous faisant éviter Léa :

- C'est pour ton bien Célestin. Ne lui parle pas et ne lui dis rien. Ce que t'as vécu dans cette chambre... C'était un alter. Le mec devant la porte, c'est Iggy. Il peut matérialiser une pièce qui renferme ton désir du moment. Et pour toi ce soir là, c'était Léa...

Vous ne savez si il faut être content d'avoir pu vivre cette expérience, ou si vous considérez la corde tellement ça vous annihile.

- Pssst, les deux nullos !

Fanny vous avait rattrapé alors que vous vous dirigiez chez vous avec Oswaldo. Ce dernier était votre colocataire, cela aidait à expliquer votre soudain rapprochement et le temps que vous passiez ensemble. Il avait arrêté toute activité sportive, n'ayant clairement ni le temps ni l'énergie de maintenir ça et les entrainements de l'organisation criminelle rejointe. Il avait prétexté comme vous se concentrer sur ses études.

Fanny arrivait à votre hauteur, habillée d'un jean et d'un débardeur, auquel s'ajoutait une simple veste en cuir.

- C'est la première fois que je l'entends vous laisser partir plus tôt. Vous vous dites qu'elle vous apprécie de plus en plus et vous ménage un peu. Moi je pense plutôt qu'elle s'est dégotée un petit lover et qu'elle file le retrouver afin de faire le tango allongé .

Il est vrai qu'elle passait beaucoup de temps sur son téléphone depuis quelques temps, que ça soit à la fac ou même pendant les courts moments de répit de l'entrainement...

- Moi je vous propose qu'on la file pour voir à quoi ressemble son Don Juan.

Oswaldo reculait de quelques pas, des particules électriques émanant de son corps, signe qu'il allait foutre le camp à vitesse grand V.

- Je sais pas pour toi Célestin, mais moi je retrouve des potes dans un bar pas loin pour se mettre une caisse. T'es le bienvenu si ça te tente, moi plus loin je me tiens loin d'elles mieux je me porte.

Vous restez devant votre mentor temporaire et votre colocataire, indécis sur la décision à prendre.

A] Allons voir à quoi ressemble son petit-ami !
B] Direction le bar en mode marlou.
C] Rentrer chez vous pour parler un peu avec Jésus.
D] Une soirée de libre depuis des semaines? Il est l'heure de revenir sur le Teamspeak et de raconter votre vie de Yes Life tout en farmant des gnolls.