Topic de RifsonMINIBITE :

Du COUP on FAIT COMMENT pour être HEUREUX quand on SE REVEIL en BANLIEU IDF?

Le 09 décembre 2023 à 12:02:56 :
On se rase, on met de l’après rasage de qualité puis on se frictionne à l’eau de Cologne.

Ensuite, on s’habille dignement, on se brosse les cheveux et les dents. On avale un café et des tartines beurrées. On se presse un jus d’orange, on lit son journal favoris en écoutant un morceau de musique classique. On bouquine et prends des notes. A midi on se prépare une entrecôte et une salade, avec un verre de rouge. Une assiette de fromage en dessert, puis une pâtisserie plaisir avec un café.

On se rafraichit à l’eau de Cologne et un parfum d’hiver, puis direction la gare/métro de pour se rendre dans un musée Parisien. On y flâne. On y rêve avec poésie. A la nuit tombée on se dirige vers un café Parisien pour prendre un pain au chocolat et un chocolat, on regarde les gens passés. On passe au traiteur libanais pour prendre son dîner, puis on attrape son train/métro.

On arrive chez soi, on allume un encens de qualité ou bien on diffuse une huile essentielle. On se laisser couleur un bain chaud, on y ajoute des huiles parfumées. On se délasse dans l’eau bien chaude. On sort et on se met en pyjamas. On réchauffe au four son plat libanais. On se sert du vin. On fini la soirée en regardant Arte ou une émission d’Histoire sur YouTube. On se met au lit pour finir de lire. On écoute au casqu une nocturne de Chopin. On s’endort.

Pas compliqué de vivre au 21eme siècle en banlieue.

Bordel ce puceau des temps moderne

Puceau? Tu veux dire homo surtout :rire:
Toujours aucune réponse valable
Bah choppe un salaire parisien et habite dans Paris pour commencer mdr
Les gens qui vivent en banlieue idf sélection naturelle
Tu commences par te barrer en Province pour la qualité de vie https://image.noelshack.com/fichiers/2018/27/4/1530827992-jesusreup.png

objectivement, reste dans ton lit et mate un truc qui te permette de t'évader
genre un film sur une autre époque ou un documentaire sur une théorie du complot

ou encore essaye de trouver et de construire un projet qui te permette de changer de vie

je dis ça en etant actuellement dans une banlieue parisienne où il pleut, j'entends la musique de mes voisins et j'ai envie de rien faire

L'op ne veut pas s'en sortir, faut le savoir
Aya je paie 20 euros de plus que toi pour un T2 en proche banlieu tu t'es fais enfler frero https://image.noelshack.com/fichiers/2018/27/4/1530827992-jesusreup.png

Le 09 décembre 2023 à 12:02:56 :
On se rase, on met de l’après rasage de qualité puis on se frictionne à l’eau de Cologne.

Ensuite, on s’habille dignement, on se brosse les cheveux et les dents. On avale un café et des tartines beurrées. On se presse un jus d’orange, on lit son journal favoris en écoutant un morceau de musique classique. On bouquine et prends des notes. A midi on se prépare une entrecôte et une salade, avec un verre de rouge. Une assiette de fromage en dessert, puis une pâtisserie plaisir avec un café.

On se rafraichit à l’eau de Cologne et un parfum d’hiver, puis direction la gare/métro de pour se rendre dans un musée Parisien. On y flâne. On y rêve avec poésie. A la nuit tombée on se dirige vers un café Parisien pour prendre un pain au chocolat et un chocolat, on regarde les gens passés. On passe au traiteur libanais pour prendre son dîner, puis on attrape son train/métro.

On arrive chez soi, on allume un encens de qualité ou bien on diffuse une huile essentielle. On se laisser couleur un bain chaud, on y ajoute des huiles parfumées. On se délasse dans l’eau bien chaude. On sort et on se met en pyjamas. On réchauffe au four son plat libanais. On se sert du vin. On fini la soirée en regardant Arte ou une émission d’Histoire sur YouTube. On se met au lit pour finir de lire. On écoute au casqu une nocturne de Chopin. On s’endort.

Pas compliqué de vivre au 21eme siècle en banlieue.

C'est beau, seulement ça n'existe pas.

Voilà ce qu'il va vraiment se passer. Tu te lève, tu t'habilles, te rase, te coiffe, tu te sens beau, tu t'habilles bien, tu lis, te cultive, mange un plat de qualité, jusqu'ici tout va bien, tu te sens frais, tu te sens bien, tu te sens sain. Puis tu sors dehors, tu prends la direction de la gare, la pluie ruisselle dans le caniveau et perle sur les canettes de bières écrasées qui y gisent. Tu arrive à la gare, passe les bornes et te dirige vers le quai. Dans les couloirs sales et froids pavés de carrelage, une odeur de beuh se mélange à l'odeur ferreuse de l'acier trempé, des jeunes en survêt courent et gueulent et tu te demande ce qui a bien pu pousser ce sdf à installer, dans cet endroit lugubre, le carton qui lui fait office de lieu de résidence.
Tu te places sur le quai, le train arrive. Tu montes, il y fait chaud, tu t'assoies à côté de la fenêtre pour pouvoir observer le paysage. Le train repart et fend la banlieue grise et morne d'Ile de France, ce qui te donne un point de vue global sur la laideur des zones industrielles aux murs systématiquement tagués, sur l'entrecroisement immonde des voies routières et des voies de chemins de fer où des wagons stationnent. De temps en temps, le paysage évolue et te donne un aperçu sur quelques villes mornes et sur quelques immeubles dont les fenêtres donnent directement sur la voie ferroviaire. Tu n'envie pas les gens qui vivent ici, leur vie doit être au moins aussi horrible que la tienne. Heureusement tu es tiré de tes pensées moroses par le bruit de la vie du wagon, ou plutot par les cris d'une mère de famille nombreuse qui semble s'engueuler au téléphone dans une langue que tu ne saisis pas. Tu regarde autour de toi et vois le visage absent de tous les passagers qui semblent faire tant d'effort pour que leurs yeux ne croisent surtout pas les tiens.

Arrivé à ta destination, tu suis ton plan et va dans un musée que tu découvres vide et calme, au contraire du KFC qui le jouxte et qui était lui plein à craquer. Cette solitude qui t'offre un peu de répit, seulement elle te condamne aussi à remarquer que si tu t'émerveilles devant de belles œuvres tu n'as personne avec qui parler. Des couples de personnes agées sont là, à admirer les oeuvres et à parler entre eux, et toi tu es seul.

Ta visite ne te laisse alors que le gout de l'amertume et de l'absurdité de ta conduite, tu te décide donc à aller boire un verre dans un bar, tu te dis que peut-être là feras tu des rencontres, mais les groupes formés ne te semblent pas véritablement être ouverts aux inconnus, et tu pressens que leur adresser la parole ne te mènera qu'à un sentiment de jugement et de désapprobation de leur part. D'expérience, tu sais que les groupes aiment rester entre habitués, et que les seules amitiés durables sont celles qui ont tenu après le lycée... Seulement, tu n'avais déjà pas d'amis au lycée.

Tu bois donc ton café, et la sensation qui te saisis n'est pas le plaisir, mais le constat de ton anormalité immédiate, et bien qu'ils t'ignorent tous autour de toi, tu as néanmoins au fond de toi l'impression que tu les gène : tu es là, seul comme un pestiféré, quand nul n'est censé être seul en cet endroit, à ne rien faire d'autre qu'à observer autour de toi, à attendre un compagnie qui ne viendra pas, quand eux discutent et s'amusent. Ils seront tous soulagés quand tu sera parti. Tu finis donc par te l'avouer : toute cette sortie était absurde.

Tu pars donc, tu rentre chez toi, tu repars dans ta banlieue en faisant en sens inverse le trajet que les jeunes qui sortent s'amuser fond à la même heure. Tu vois maintes jolies filles à qui tu n'oses pas adresser la parole, car tu sais que ton aigreur interne ne te rend pas intéressant et rendra la conversation désagréable... En réalité, un monde vous sépare. Pour être intéressant, il aurait fallu être heureux, s'amuser, vivre, jouir de l'instant en étant insouciant mais tu n'es pas de cette époque, tu n'as pas l'esprit du temps. Tu rentres alors chez toi et réchauffes au micro-onde le plat préparé que tu manges seul, en regardant ton téléphone sur lequel tu n'as bien sur aucun message, tu vas sur cette application de rencontre et remarques que tu n'as toujours aucun like, et tu décides finalement d'aller te coucher en te disant que peut-être, demain, l'effondrement économique te tirera de cette existence qui n'a aucun sens.
Moi je pars maté du hentaï .

Le 09 décembre 2023 à 11:41:48 :
On fait comment pour ne pas avoir envie de se foutre en l'air quand ton Samedi après une semaine d'esclavariat c'est ton 15m² à 680 Oros par mois dans une Banlieu dortoire gentrifiée d'IDF où y'a quasiment RIEN, que des habitations, du gris et du béton et du bitume partout, que les gens dehors c'est des dreamers avec leurs enfants qui se """promènent""" et qu'en plus il pleut.
Me dites pas va à Paris, je suis déjà suffisement trauma par les transport en semaine lors de l'esclavariat, j'ai pas envie de m'y engouffrer le WE/
Du coup on fait comment pour être heureux?

On travaille à l'école et on s'élève le sous-fifre

Le 09 décembre 2023 à 13:31:03 :

Le 09 décembre 2023 à 12:02:56 :
On se rase, on met de l’après rasage de qualité puis on se frictionne à l’eau de Cologne.

Ensuite, on s’habille dignement, on se brosse les cheveux et les dents. On avale un café et des tartines beurrées. On se presse un jus d’orange, on lit son journal favoris en écoutant un morceau de musique classique. On bouquine et prends des notes. A midi on se prépare une entrecôte et une salade, avec un verre de rouge. Une assiette de fromage en dessert, puis une pâtisserie plaisir avec un café.

On se rafraichit à l’eau de Cologne et un parfum d’hiver, puis direction la gare/métro de pour se rendre dans un musée Parisien. On y flâne. On y rêve avec poésie. A la nuit tombée on se dirige vers un café Parisien pour prendre un pain au chocolat et un chocolat, on regarde les gens passés. On passe au traiteur libanais pour prendre son dîner, puis on attrape son train/métro.

On arrive chez soi, on allume un encens de qualité ou bien on diffuse une huile essentielle. On se laisser couleur un bain chaud, on y ajoute des huiles parfumées. On se délasse dans l’eau bien chaude. On sort et on se met en pyjamas. On réchauffe au four son plat libanais. On se sert du vin. On fini la soirée en regardant Arte ou une émission d’Histoire sur YouTube. On se met au lit pour finir de lire. On écoute au casqu une nocturne de Chopin. On s’endort.

Pas compliqué de vivre au 21eme siècle en banlieue.

C'est beau, seulement ça n'existe pas.

Voilà ce qu'il va vraiment se passer. Tu te lève, tu t'habilles, te rase, te coiffe, tu te sens beau, tu t'habilles bien, tu lis, te cultive, mange un plat de qualité, jusqu'ici tout va bien, tu te sens frais, tu te sens bien, tu te sens sain. Puis tu sors dehors, tu prends la direction de la gare, la pluie ruisselle dans le caniveau et perle sur les canettes de bières écrasées qui y gisent. Tu arrive à la gare, passe les bornes et te dirige vers le quai. Dans les couloirs sales et froids pavés de carrelage, une odeur de beuh se mélange à l'odeur ferreuse de l'acier trempé, des jeunes en survêt courent et gueulent et tu te demande ce qui a bien pu pousser ce sdf à installer, dans cet endroit lugubre, le carton qui lui fait office de lieu de résidence.
Tu te places sur le quai, le train arrive. Tu montes, il y fait chaud, tu t'assoies à côté de la fenêtre pour pouvoir observer le paysage. Le train repart et fend la banlieue grise et morne d'Ile de France, ce qui te donne un point de vue global sur la laideur des zones industrielles aux murs systématiquement tagués, sur l'entrecroisement immonde des voies routières et des voies de chemins de fer où des wagons stationnent. De temps en temps, le paysage évolue et te donne un aperçu sur quelques villes mornes et sur quelques immeubles dont les fenêtres donnent directement sur la voie ferroviaire. Tu n'envie pas les gens qui vivent ici, leur vie doit être au moins aussi horrible que la tienne. Heureusement tu es tiré de tes pensées moroses par le bruit de la vie du wagon, ou plutot par les cris d'une mère de famille nombreuse qui semble s'engueuler au téléphone dans une langue que tu ne saisis pas. Tu regarde autour de toi et vois le visage absent de tous les passagers qui semblent faire tant d'effort pour que leurs yeux ne croisent surtout pas les tiens.

Arrivé à ta destination, tu suis ton plan et va dans un musée que tu découvres vide et calme, au contraire du KFC qui le jouxte et qui était lui plein à craquer. Cette solitude qui t'offre un peu de répit, seulement elle te condamne aussi à remarquer que si tu t'émerveilles devant de belles œuvres tu n'as personne avec qui parler. Des couples de personnes agées sont là, à admirer les oeuvres et à parler entre eux, et toi tu es seul.

Ta visite ne te laisse alors que le gout de l'amertume et de l'absurdité de ta conduite, tu te décide donc à aller boire un verre dans un bar, tu te dis que peut-être là feras tu des rencontres, mais les groupes formés ne te semblent pas véritablement être ouverts aux inconnus, et tu pressens que leur adresser la parole ne te mènera qu'à un sentiment de jugement et de désapprobation de leur part. D'expérience, tu sais que les groupes aiment rester entre habitués, et que les seules amitiés durables sont celles qui ont tenu après le lycée... Seulement, tu n'avais déjà pas d'amis au lycée.

Tu bois donc ton café, et la sensation qui te saisis n'est pas le plaisir, mais le constat de ton anormalité immédiate, et bien qu'ils t'ignorent tous autour de toi, tu as néanmoins au fond de toi l'impression que tu les gène : tu es là, seul comme un pestiféré, quand nul n'est censé être seul en cet endroit, à ne rien faire d'autre qu'à observer autour de toi, à attendre un compagnie qui ne viendra pas, quand eux discutent et s'amusent. Ils seront tous soulagés quand tu sera parti. Tu finis donc par te l'avouer : toute cette sortie était absurde.

bon c'est bien triste ton délire de cuck mais faut pas exagérer non plus

Alcool ou drogue mais à long terme c'est chaud.

Données du topic

Auteur
RifsonMINIBITE
Date de création
9 décembre 2023 à 11:41:48
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