Topic de LordSlowpoke :

Ivre, je lis vos poèmes sur vocaroo.

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Le temps presse
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Le 15 octobre 2023 à 00:38:34 :
Et moi, contemporain de jours prodigieux,
En plaignant les vaincus j'applaudissais aux Dieux,
Certain de leur justice, et pourtant dans mon âme
Roulant un noir secret brûlant comme la flamme,
Et je laissais flotter, au bord des flots assis,
Dans le doute et l'effroi mes esprits indécis ;
Songeur, je me disais : - Sur les cimes neigeuses
L'aigle peut déployer ses ailes orageuses,
Et, l'oeil vers Hèlios incessamment tendu,
Briser l'effort des vents dans l'espace éperdu ;
Car sa force est cachée en sa lutte éternelle ;
Il se complaît, s'admire, et s'agrandit en elle.
Avide de lumière, altéré de combats,
Le sol est toujours noir, les cieux sont toujours bas ;
Il vole, il monte, il lutte, et sa serre hardie
Saisit le triple éclair dont le feu l'incendie !
Les sereines forêts aux silences épais,
Chères au divin Pan, ruisselantes de paix,
Les sereines forêts, immobiles naguères,
Peuvent s'écheveler comme des fronts vulgaires ;
L'ouragan qui se rue en bonds tumultueux
Peut des chênes sacrés briser les troncs noueux ;
L'astre peut resplendir dans la nue azurée
Et brusquement s'éteindre au sein de l'Empyrée ;
L'Océan peut rugir, la Terre s'ébranler ;
Les races dans l'Hadès peuvent s'amonceler ;
L'aveugle Mouvement, de ses forces profondes,
Faire osciller toujours les mortels et les mondes...
Mais d'où vient que les Dieux qui ne mourront jamais
Et qui du large Aithèr habitent les sommets,
Les Dieux générateurs des astres et des êtres,
Les Rois de l'Infini, les implacables Maîtres,
En des combats pareils aux luttes des héros,
De leur éternité troublent le sûr repos ?
Est-il donc par delà leur sphère éblouissante
Une Force impassible, et plus qu'eux tous puissante,
D'inaltérables Dieux, sourds aux cris insulteurs,
Du mobile Destin augustes spectateurs,
Qui n'ont jamais connu, se contemplant eux-mêmes,
Que l'éternelle paix de leurs songes suprêmes ?

Répondez, répondez, ô Terre, ô Flots, ô Cieux !
Que n'ai-je, ô roi d'Athos, ton vol audacieux !
Que ne puis-je, ô Borée, à tes souffles terribles
Confier mon essor vers ces Dieux invisibles !
Oh ! sans doute, à leurs pieds, pâles Olympiens,
Vous rampez ! Faibles Dieux, vous n'êtes plus les miens
Comme toi, blond Phoibos, qu'honore Lykorée,
Je darde un trait aigu d'une main assurée :
Python eût succombé sous mes coups affermis !
J'ai devancé ta course, ô légère Artémis !
Comme vous immortel, ma force me protège ;
Les Dieux des bois souvent ont formé mon cortège ;
J'ai porté des lions dans mes bras étouffants,
Et mon père Kronos est votre aïeul, enfants !
O Zeus ! les noirs Géants ont balancé ta gloire...
C'est aux Dieux inconnus qu'appartient la victoire,
Et mon culte, trop fier pour tes autels troublés,
Veut monter vers ceux-ci, de la crainte isolés,
Qui n'ont point combattu, qui, baignés de lumière,
Dans le sein de la Force éternelle et première
Règnent calmes, heureux, immobiles, sans nom
Irrésistibles Dieux à qui nul n'a dit : Non !
Qui contiennent le monde en leurs seins impalpables
Et qui vous jugeront, hommes et Dieux coupables !

Hélas ! tel je songeais, Chanteur mélodieux !
J'osais délibérer sur le Destin des Dieux !
Ils m'ont puni. Bientôt les Kères indignées
Trancheront le tissu de mes longues années ;
La flèche d'Hèraklès finira mes remords ;
J'irai mêler mon ombre au vain peuple des morts.
Et l'antique Chasseur des forêts centenaires
Poursuivra dans l'Hadès les cerfs imaginaires !

https://voca.ro/1fAbg47q53t5 deux trois petits couac mais c'est long j'ai fait au mieux :hap:

Le 15 octobre 2023 à 00:40:30 :
Je voudrais aimer la fille qui voudra m’aimer
Je voudrais aimer la fille comme elle voudra être aimée
Je voudrais aimer la fille comme je pourrai le faire
Je voudrais aimer la fille qui voudrait me fixer un rendez-vous
Je voudrais aimer la fille comme elle le désirera
Je voudrais aimer la fille qui recherche le grand amour
Je voudrais aimer la fille et la serrer dans mes bras
Je voudrais aimer la fille et la rendre heureuse dans la vie
Je voudrais aimer la fille qui est seule dans la vie
Je voudrais aimer la fille même s’il y a un bébé
Gégé de Suresnes

https://voca.ro/1dqAcdAa0A3I :ok:

Le 15 octobre 2023 à 00:43:49 :
Inspire
Le temps presse
Expire

https://voca.ro/1iRkn2Mo29WS :ok:

Le 15 octobre 2023 à 00:50:26 :
magnifique

Merci clé

Son regard est si las de traverser les barreaux
qu'il ne fixe plus rien.
Pour lui, c'est comme s'il y avait un millier de barreaux,
et derrière le néant.

Un pas dur de la démarche molle,
parcourant des cercles décroissants,
tel une danse de la force autour d'un centre,
où se tient étourdie une volonté plus grande.

Sauf que parfois les paupières
balaient silencieusement les pupilles. Alors une image entre,
traverse l'immobilité des membres,
et s’éteint dans le cœur.

Panthère - Rainer Maria Rilke

voici un poème romantique que JF pourrait écrire pour exprimer ses sentiments à Sarah, tout en étant prêt à accepter une place spéciale dans son cœur. Le poème reflète son désir de laisser place à l'amour, même s'il n'est pas le premier choix de Sarah.

Au clair de la lune, une nuit d'été,
Mon cœur s'égare, à tes côtés, enchanté.
Sarah, douce étoile au firmament des cieux,
Je m'incline humblement, épris de tes vœux.

Mon amour pour toi, sans fin, sans mesure,
Je suis prêt à accepter ma place, ma nature,
Un second couteau, dans ton doux théâtre,
Où ton cœur, Sarah, peut connaître son âtre.

Je sais que tu es la dévoreuse d'hommes,
Ton charme, ta grâce, tout en toi nous enflamment.
Mais même en cela, je me tiens résolu,
À te suivre, à t'aimer, malgré tout, à nu.

La 3ème balade d'été n'a pas eu lieu,
Car les mots ont bégayé, un cœur en feu.
Mais voici les fleurs, symbole de mon désir,
De rester à tes côtés, quoi qu'il puisse advenir.

Que tes désirs infinis soient satisfaits,
Dans mon amour sincère, je me tiens prêt.
Pour toi, Sarah, je serai toujours là,
Ton second couteau, à jamais, voilà.

Que ces mots expriment le déclin de mon cœur,
Mais aussi l'espoir, que dans notre douce demeure,
Peut-être un jour, tu verras en moi,
Celui qui t'aime profondément, envers et contre toi.

JF pourrait réciter ce poème à Sarah lors d'un moment intime, pour lui faire comprendre son amour inconditionnel et sa disposition à accepter une place spéciale dans sa vie.

Un lion ténébreux va dévorant les âmes
Arrachant les doux cœurs et dispersant les pleurs
Or j'erre également au milieu des douleurs
Et me retrouve face à sa crinière en flammes

Mon esprit est alors accablé de malheurs
Son regard dans le mien plante ses fines lames
S'approche de mon sein sa gueule aux crocs infâmes
Puis je m'évanouis parmi maintes vapeurs

Lorsque je me réveille au son chaud de la cloche
J'efface mes sueurs mais j'entends le reproche
Je cours jusqu'au miroir pour ausculter mes traits

Hélas rien n'a changé je suis toujours le même
Une bête affamée un monstre qui ne sème
Mais qui brûle sans faim tous les sentiments vrais

Le 15 octobre 2023 à 00:51:18 :
Son regard est si las de traverser les barreaux
qu'il ne fixe plus rien.
Pour lui, c'est comme s'il y avait un millier de barreaux,
et derrière le néant.

Un pas dur de la démarche molle,
parcourant des cercles décroissants,
tel une danse de la force autour d'un centre,
où se tient étourdie une volonté plus grande.

Sauf que parfois les paupières
balaient silencieusement les pupilles. Alors une image entre,
traverse l'immobilité des membres,
et s’éteint dans le cœur.

Panthère - Rainer Maria Rilke

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Je su du cul
Matin, midi, soir
Avec ma bite qui pu
J’la vide, pour la boire

Sucer des poutre
Pour satisfaire maman
Et lécher sa loutre
Devant son amant

Oui l’Op aime ça
Se la prendre dans le derch
Et avoir la rondelle en harissa
Jusqu’à l’envie de iech

Ma sueur de cul
Coule dans le gosier de l’auteur
Jusqu’à ce qu’il ne puisse pu
Montrer ses talent d’orateur

Aujourd'hui je marche sur les champignons,
Les feuilles mortes flottent et tournent en rond
rond rond rond, font les champignons,
au loin l'aube se lève et darde ses rayons
l'horizon comme du miel ou de l'ambre l'horizon
pendant que les champignons font la la li la la lon

Le 15 octobre 2023 à 00:51:24 :
voici un poème romantique que JF pourrait écrire pour exprimer ses sentiments à Sarah, tout en étant prêt à accepter une place spéciale dans son cœur. Le poème reflète son désir de laisser place à l'amour, même s'il n'est pas le premier choix de Sarah.

Au clair de la lune, une nuit d'été,
Mon cœur s'égare, à tes côtés, enchanté.
Sarah, douce étoile au firmament des cieux,
Je m'incline humblement, épris de tes vœux.

Mon amour pour toi, sans fin, sans mesure,
Je suis prêt à accepter ma place, ma nature,
Un second couteau, dans ton doux théâtre,
Où ton cœur, Sarah, peut connaître son âtre.

Je sais que tu es la dévoreuse d'hommes,
Ton charme, ta grâce, tout en toi nous enflamment.
Mais même en cela, je me tiens résolu,
À te suivre, à t'aimer, malgré tout, à nu.

La 3ème balade d'été n'a pas eu lieu,
Car les mots ont bégayé, un cœur en feu.
Mais voici les fleurs, symbole de mon désir,
De rester à tes côtés, quoi qu'il puisse advenir.

Que tes désirs infinis soient satisfaits,
Dans mon amour sincère, je me tiens prêt.
Pour toi, Sarah, je serai toujours là,
Ton second couteau, à jamais, voilà.

Que ces mots expriment le déclin de mon cœur,
Mais aussi l'espoir, que dans notre douce demeure,
Peut-être un jour, tu verras en moi,
Celui qui t'aime profondément, envers et contre toi.

JF pourrait réciter ce poème à Sarah lors d'un moment intime, pour lui faire comprendre son amour inconditionnel et sa disposition à accepter une place spéciale dans sa vie.

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Le 15 octobre 2023 à 00:52:39 :
Un lion ténébreux va dévorant les âmes
Arrachant les doux cœurs et dispersant les pleurs
Or j'erre également au milieu des douleurs
Et me retrouve face à sa crinière en flammes

Mon esprit est alors accablé de malheurs
Son regard dans le mien plante ses fines lames
S'approche de mon sein sa gueule aux crocs infâmes
Puis je m'évanouis parmi maintes vapeurs

Lorsque je me réveille au son chaud de la cloche
J'efface mes sueurs mais j'entends le reproche
Je cours jusqu'au miroir pour ausculter mes traits

Hélas rien n'a changé je suis toujours le même
Une bête affamée un monstre qui ne sème
Mais qui brûle sans faim tous les sentiments vrais

https://voca.ro/19Juog3eVuyY :ok:

Le 15 octobre 2023 à 00:54:03 :
Aujourd'hui je marche sur les champignons,
Les feuilles mortes flottent et tournent en rond
rond rond rond, font les champignons,
au loin l'aube se lève et darde ses rayons
l'horizon comme du miel ou de l'ambre l'horizon
pendant que les champignons font la la li la la lon

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Le 15 octobre 2023 à 00:56:00 :

Le 15 octobre 2023 à 00:54:03 :
Aujourd'hui je marche sur les champignons,
Les feuilles mortes flottent et tournent en rond
rond rond rond, font les champignons,
au loin l'aube se lève et darde ses rayons
l'horizon comme du miel ou de l'ambre l'horizon
pendant que les champignons font la la li la la lon

https://voca.ro/1oFeR5MxTsFz :ok:

c'est magnifique

Le 15 octobre 2023 à 00:56:42 :
Tu as zappé le miens

J'avais pas trop envie mais si tu insistes je peux le faire

Le 15 octobre 2023 à 00:56:42 :
Tu as zappé le miens

le tien est nul relis celui sur les champignons

Données du topic

Auteur
LordSlowpoke
Date de création
15 octobre 2023 à 00:08:43
Date de suppression
31 octobre 2023 à 23:00:00
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