Ma COPINE est BORDERLINE, ma vie est un ENFER
Le 19 septembre 2023 à 12:16:29 :
Si vous êtes en couple c’est car vous êtes 100% heureux avec votre partenaireJe ne dis pas qu’il faut pas faire des petites concessions, mais rester en couple avec une personne qui ne vous convient pas = sélection naturelle
Vos années de vie sont comptées (encore plus en étant jeune), donc arrêtez de tergiverser et quittez les gens toxic de votre entourage
100% heureux ? T'es optimiste toi y'a toujours des compromis.
Après les stats sont là : si le ratio interaction positive/négative est inférieur à 5 pour 1, la rupture est inévitable.
Le 19 septembre 2023 à 12:23:21 :
Le 19 septembre 2023 à 12:10:56 :
Ma partenaire est bipolaire de type 2 (pas borderline du tout donc, mais mon témoigagne peu être pertinent), elle me fait un gros épisode de psychose suicidaire une fois tous les 2 mois environ, son traitement est plutôt adapaté (quetiapine et venlafaxine) mais pas tout-à-fait suffisant, j'ai dû survoler pas loin de 600 articles de recherche depuis 1 an et demi de couple avec elle pour trouver des pistes pour améliorer sa stabilité, j'ai sauvegardé pas loin de 150 substances (principalement des suppléments) à lui faire tester pour la rendre plus stable, mais j'y vais doucement, à chaque fois, j'étudie en détails les interactions et effets secondaire, ça prend pas mal de temps...MAIS Le gros problème, c'est son rapport à l'alcool, à chaque fois, ses phases hypomaniques surviennent après quelques verres (pas étonnant, l'alcool chamboule des centaines de neurotransmetteurs...), on est étudiants, on vit dans un pays d'alcooliques (Irlande), alors c'est très dur de fuir l'alcool, on a enfin eu une discussion sur le sujet avec elle (et ses parents; j'aurais aimé ne pas avoir à les impliquer, mais bon) il y a quelques jours, on va essayer d'appliquer la tolérance 0 et voir si ça dure (Il y pas mal de suppléments et de médocs pour aider à se débarasser des envies d'alcool, si besoin, on en passera par là). Le truc c'est que les 98% restant du temps, elle est adorable, extrêmement intelligente (Ce n'est pas un hasard d'ailleurs, les excès de neurotransmitteurs associés à la dépression sont aussi associés à une intelligence plus élevée), alors j'ai vraiment envie que ça marche sur le long terme - Ceci dit, ses épisodes me fendent le coeur, c'est vraiment horrible de voir la femme que vous aimez passer une nuit entière à repéter en boucle qu'elle veut mourir, mais bon, on s'accroche. On a tous les deux fait génotyper nos génomes, et effectivement, elle a un paquet de SNPs (homozygotes) associés à la bipolarité (le sang Irlandais...), et de mon côté, j'en ai d'autres associés au TDAH -Mais pas les mêmes - Du coup, si on a des gosses, on peut espérer que les variations hétérozygotes ne seront pas trop pénetrantes - Puis maintenant, la bipolarité se détecte des années avant que les symptômes ne se déclarent (il y a une dizaine de tests, sanguins et urinaires notamment), alors c'est possible de prendre en charge la maladie avant qu'elle ne fasse des dégats...Faut voir, si on arrive à passer un ou deux ans stables sans épisodes, on pourra peut-etre considérer faire des enfants (En l'état actuel non), puis la grossesse pour les femmes bipolaires présente beaucoup plus de risques que la moyenne (diabète de gestation, pré-éclampsie, naissance prematurée, dépression post partum) -Du coup ouais, c'est compliquée je suis de nature optimiste et j'ai tendance à penser que la science peut tout résoudre, mais être bipolaire et faire des enfants, c'est un gros morceau quand-même, ça se fait, mais pas n'importe comment, puis, juste le fait de faire des gosses sans avoir à se poser ces questions, c'est déjà sérieux aussiJe sais pas trop quoi penser, le fait que tu approuves au départ qu'elle prenne des substances qui fondamentalement vont changer sa pensée m'effraie.
Pourquoi chaque individu devrait être lisse ? Pour que ce monde est des gens calmes, il faut des agressifs.
S'il y a des personnes gentilles, il faut aussi des méchants.
J'ai vraiment du mal à comprendre comment on pense sauver une personne à tendance suicidaire en la droguant de manière à ce qu'elle oublie qui elle est.
Sans la quetiapine, elle se serait suicidée depuis longtemps durant l'une de ses crises. Encourager un conjoint psychotique dépressif à ne pas traiter sa maladie est une approche très dangereuse. Je prends un autre extrême, mais par exemple, tu n'encouragerais pas un schyzophrène à ne pas prendre ses médicaments? D'autant plus que ces maladies ont tendance à être dégénératives avec le temps si laissées non traitées...
Je peux plus imaginer ma vie avec une meuf qui m'accueille pas à la maison avec le couteau sous la gorge parce que ma soeur a liké une photo insta
La crise de panique au super U parce que la caissière m'a dit bonjour
Suivi de la pipe bien baveuse dans la voiture
Bordel ça ma rend zinzin, les meufs qui me font pas de crise de jalousie quand je sors avec mes potes c'est NEXT direct
Le 19 septembre 2023 à 12:26:23 :
Le 19 septembre 2023 à 12:16:29 :
Si vous êtes en couple c’est car vous êtes 100% heureux avec votre partenaireJe ne dis pas qu’il faut pas faire des petites concessions, mais rester en couple avec une personne qui ne vous convient pas = sélection naturelle
Vos années de vie sont comptées (encore plus en étant jeune), donc arrêtez de tergiverser et quittez les gens toxic de votre entourage
100% heureux ? T'es optimiste toi y'a toujours des compromis.
Après les stats sont là : si le ratio interaction positive/négative est inférieur à 5 pour 1, la rupture est inévitable.
Non 100% heureux je maintiens
J’ai été avec une ex toxic ça m’a ouvert les yeux
J’ai enchaîné les meufs jusqu’à trouver une fille qui me plait à 100%
Ca a pris du temps Mais je préfère être solo plutôt que de me prendre la tête avec quelqu’un h24
Le 19 septembre 2023 à 12:31:22 :
Le 19 septembre 2023 à 12:26:23 :
Le 19 septembre 2023 à 12:16:29 :
Si vous êtes en couple c’est car vous êtes 100% heureux avec votre partenaireJe ne dis pas qu’il faut pas faire des petites concessions, mais rester en couple avec une personne qui ne vous convient pas = sélection naturelle
Vos années de vie sont comptées (encore plus en étant jeune), donc arrêtez de tergiverser et quittez les gens toxic de votre entourage
100% heureux ? T'es optimiste toi y'a toujours des compromis.
Après les stats sont là : si le ratio interaction positive/négative est inférieur à 5 pour 1, la rupture est inévitable.Non 100% heureux je maintiens
J’ai été avec une ex toxic ça m’a ouvert les yeux
J’ai enchaîné les meufs jusqu’à trouver une fille qui me plait à 100%Ca a pris du temps Mais je préfère être solo plutôt que de me prendre la tête avec quelqu’un h24
On en reparlera avec le recul et les années qui ont passé dans le couple.
Le 19 septembre 2023 à 12:28:47 :
Le 19 septembre 2023 à 12:23:21 :
Le 19 septembre 2023 à 12:10:56 :
Ma partenaire est bipolaire de type 2 (pas borderline du tout donc, mais mon témoigagne peu être pertinent), elle me fait un gros épisode de psychose suicidaire une fois tous les 2 mois environ, son traitement est plutôt adapaté (quetiapine et venlafaxine) mais pas tout-à-fait suffisant, j'ai dû survoler pas loin de 600 articles de recherche depuis 1 an et demi de couple avec elle pour trouver des pistes pour améliorer sa stabilité, j'ai sauvegardé pas loin de 150 substances (principalement des suppléments) à lui faire tester pour la rendre plus stable, mais j'y vais doucement, à chaque fois, j'étudie en détails les interactions et effets secondaire, ça prend pas mal de temps...MAIS Le gros problème, c'est son rapport à l'alcool, à chaque fois, ses phases hypomaniques surviennent après quelques verres (pas étonnant, l'alcool chamboule des centaines de neurotransmetteurs...), on est étudiants, on vit dans un pays d'alcooliques (Irlande), alors c'est très dur de fuir l'alcool, on a enfin eu une discussion sur le sujet avec elle (et ses parents; j'aurais aimé ne pas avoir à les impliquer, mais bon) il y a quelques jours, on va essayer d'appliquer la tolérance 0 et voir si ça dure (Il y pas mal de suppléments et de médocs pour aider à se débarasser des envies d'alcool, si besoin, on en passera par là). Le truc c'est que les 98% restant du temps, elle est adorable, extrêmement intelligente (Ce n'est pas un hasard d'ailleurs, les excès de neurotransmitteurs associés à la dépression sont aussi associés à une intelligence plus élevée), alors j'ai vraiment envie que ça marche sur le long terme - Ceci dit, ses épisodes me fendent le coeur, c'est vraiment horrible de voir la femme que vous aimez passer une nuit entière à repéter en boucle qu'elle veut mourir, mais bon, on s'accroche. On a tous les deux fait génotyper nos génomes, et effectivement, elle a un paquet de SNPs (homozygotes) associés à la bipolarité (le sang Irlandais...), et de mon côté, j'en ai d'autres associés au TDAH -Mais pas les mêmes - Du coup, si on a des gosses, on peut espérer que les variations hétérozygotes ne seront pas trop pénetrantes - Puis maintenant, la bipolarité se détecte des années avant que les symptômes ne se déclarent (il y a une dizaine de tests, sanguins et urinaires notamment), alors c'est possible de prendre en charge la maladie avant qu'elle ne fasse des dégats...Faut voir, si on arrive à passer un ou deux ans stables sans épisodes, on pourra peut-etre considérer faire des enfants (En l'état actuel non), puis la grossesse pour les femmes bipolaires présente beaucoup plus de risques que la moyenne (diabète de gestation, pré-éclampsie, naissance prematurée, dépression post partum) -Du coup ouais, c'est compliquée je suis de nature optimiste et j'ai tendance à penser que la science peut tout résoudre, mais être bipolaire et faire des enfants, c'est un gros morceau quand-même, ça se fait, mais pas n'importe comment, puis, juste le fait de faire des gosses sans avoir à se poser ces questions, c'est déjà sérieux aussiJe sais pas trop quoi penser, le fait que tu approuves au départ qu'elle prenne des substances qui fondamentalement vont changer sa pensée m'effraie.
Pourquoi chaque individu devrait être lisse ? Pour que ce monde est des gens calmes, il faut des agressifs.
S'il y a des personnes gentilles, il faut aussi des méchants.
J'ai vraiment du mal à comprendre comment on pense sauver une personne à tendance suicidaire en la droguant de manière à ce qu'elle oublie qui elle est.Sans la quetiapine, elle se serait suicidée depuis longtemps durant l'une de ses crises. Encourager un conjoint psychotique dépressif à ne pas traiter sa maladie est une approche très dangereuse. Je prends un autre extrême, mais par exemple, tu n'encouragerais pas un schyzophrène à ne pas prendre ses médicaments? D'autant plus que ces maladies ont tendance à être dégénératives avec le temps si laissées non traitées...
Mais du coup, elle est maintenue en vie artificiellement par des drogues, je vois pas en quoi c'est sain pour elle.
Et j'ai un avis particulier sur le suicide, malheureusement ma grand mère et mon oncle y sont passés. Raisons différentes mais globalement lié à des chagrins d'amour trop important (questions de gardes d'enfants etc).
Je ne sais pas trop, mais si une personne ne pense plus au suicide à cause d'un traitement, je n'irai pas dire que le traitement l'a sauvé, mais que le traitement lui a fait oublié ce qu'elle ressentait.
Et j'ai peur surtout car j'ai vu ça, que la personne développe une dépendance à ce traitement, qui aura d'ici 10 ans des conséquences dramatiques..
En tout cas courage, si vous estimez que c'est la solution de votre couple, bonne chance à vous vraiment.
Juste j'espère que jamais elle n'aura un effet secondaire majeur lié au traitement, du style être un légume vivant (j'ai un ami de mes parents, il est deux de tensions à cause de ses traitements, à la limite de l'autisme en société). Il a tout arrêté à 47 ans, maintenant il en a 53 et il se sent enfin revivre. Il a trouvé son bonheur dans l'épanouissement de son neveux, il s'occupe de lui 5j/semaine et l'emmène faire toutes les activités possibles.
Le 19 septembre 2023 à 12:34:07 :
Le 19 septembre 2023 à 12:28:47 :
Le 19 septembre 2023 à 12:23:21 :
Le 19 septembre 2023 à 12:10:56 :
Ma partenaire est bipolaire de type 2 (pas borderline du tout donc, mais mon témoigagne peu être pertinent), elle me fait un gros épisode de psychose suicidaire une fois tous les 2 mois environ, son traitement est plutôt adapaté (quetiapine et venlafaxine) mais pas tout-à-fait suffisant, j'ai dû survoler pas loin de 600 articles de recherche depuis 1 an et demi de couple avec elle pour trouver des pistes pour améliorer sa stabilité, j'ai sauvegardé pas loin de 150 substances (principalement des suppléments) à lui faire tester pour la rendre plus stable, mais j'y vais doucement, à chaque fois, j'étudie en détails les interactions et effets secondaire, ça prend pas mal de temps...MAIS Le gros problème, c'est son rapport à l'alcool, à chaque fois, ses phases hypomaniques surviennent après quelques verres (pas étonnant, l'alcool chamboule des centaines de neurotransmetteurs...), on est étudiants, on vit dans un pays d'alcooliques (Irlande), alors c'est très dur de fuir l'alcool, on a enfin eu une discussion sur le sujet avec elle (et ses parents; j'aurais aimé ne pas avoir à les impliquer, mais bon) il y a quelques jours, on va essayer d'appliquer la tolérance 0 et voir si ça dure (Il y pas mal de suppléments et de médocs pour aider à se débarasser des envies d'alcool, si besoin, on en passera par là). Le truc c'est que les 98% restant du temps, elle est adorable, extrêmement intelligente (Ce n'est pas un hasard d'ailleurs, les excès de neurotransmitteurs associés à la dépression sont aussi associés à une intelligence plus élevée), alors j'ai vraiment envie que ça marche sur le long terme - Ceci dit, ses épisodes me fendent le coeur, c'est vraiment horrible de voir la femme que vous aimez passer une nuit entière à repéter en boucle qu'elle veut mourir, mais bon, on s'accroche. On a tous les deux fait génotyper nos génomes, et effectivement, elle a un paquet de SNPs (homozygotes) associés à la bipolarité (le sang Irlandais...), et de mon côté, j'en ai d'autres associés au TDAH -Mais pas les mêmes - Du coup, si on a des gosses, on peut espérer que les variations hétérozygotes ne seront pas trop pénetrantes - Puis maintenant, la bipolarité se détecte des années avant que les symptômes ne se déclarent (il y a une dizaine de tests, sanguins et urinaires notamment), alors c'est possible de prendre en charge la maladie avant qu'elle ne fasse des dégats...Faut voir, si on arrive à passer un ou deux ans stables sans épisodes, on pourra peut-etre considérer faire des enfants (En l'état actuel non), puis la grossesse pour les femmes bipolaires présente beaucoup plus de risques que la moyenne (diabète de gestation, pré-éclampsie, naissance prematurée, dépression post partum) -Du coup ouais, c'est compliquée je suis de nature optimiste et j'ai tendance à penser que la science peut tout résoudre, mais être bipolaire et faire des enfants, c'est un gros morceau quand-même, ça se fait, mais pas n'importe comment, puis, juste le fait de faire des gosses sans avoir à se poser ces questions, c'est déjà sérieux aussiJe sais pas trop quoi penser, le fait que tu approuves au départ qu'elle prenne des substances qui fondamentalement vont changer sa pensée m'effraie.
Pourquoi chaque individu devrait être lisse ? Pour que ce monde est des gens calmes, il faut des agressifs.
S'il y a des personnes gentilles, il faut aussi des méchants.
J'ai vraiment du mal à comprendre comment on pense sauver une personne à tendance suicidaire en la droguant de manière à ce qu'elle oublie qui elle est.Sans la quetiapine, elle se serait suicidée depuis longtemps durant l'une de ses crises. Encourager un conjoint psychotique dépressif à ne pas traiter sa maladie est une approche très dangereuse. Je prends un autre extrême, mais par exemple, tu n'encouragerais pas un schyzophrène à ne pas prendre ses médicaments? D'autant plus que ces maladies ont tendance à être dégénératives avec le temps si laissées non traitées...
Mais du coup, elle est maintenue en vie artificiellement par des drogues, je vois pas en quoi c'est sain pour elle.
Et j'ai un avis particulier sur le suicide, malheureusement ma grand mère et mon oncle y sont passés. Raisons différentes mais globalement lié à des chagrins d'amour trop important (questions de gardes d'enfants etc).Je ne sais pas trop, mais si une personne ne pense plus au suicide à cause d'un traitement, je n'irai pas dire que le traitement l'a sauvé, mais que le traitement lui a fait oublié ce qu'elle ressentait.
Et j'ai peur surtout car j'ai vu ça, que la personne développe une dépendance à ce traitement, qui aura d'ici 10 ans des conséquences dramatiques..
En tout cas courage, si vous estimez que c'est la solution de votre couple, bonne chance à vous vraiment.
Juste j'espère que jamais elle n'aura un effet secondaire majeur lié au traitement, du style être un légume vivant (j'ai un ami de mes parents, il est deux de tensions à cause de ses traitements, à la limite de l'autisme en société). Il a tout arrêté à 47 ans, maintenant il en a 53 et il se sent enfin revivre. Il a trouvé son bonheur dans l'épanouissement de son neveux, il s'occupe de lui 5j/semaine et l'emmène faire toutes les activités possibles.Edit : Aller je le dis : je considère pas qu'un bipolaire/borderline est un malade. Je pense simplement qu'il faut l'aider à organiser sa pensée et son quotidien de manière à alléger son stress.
Je pense que ce sont des personnes ayant vécu de terribles expériences de jeunesse, parfois indescriptibles (multiples abandons, rejets familiaux, violences et pires encore, même parfois ignoré aussi.) et qui n'arrivent du coup pas à dépasser ces pensées. Les aider à prendre conscience qu'ils sont maintenant maitre de leur vie, c'est à mes yeux le traitement.
Ce n’est pas si binaire, y’a des nuances
Oui le trouble borderline est souvent sur diagnostique (comme le tdah, la depression) et sur médicalisé, trop facilement et parfois sans suivi adapté. Et Le diag borderline est flou. Donc oui il y a une forme de mise en conformité des individus et de négation de la personne dans certains cas
cependant entre un borderline et un bipolaire AVEC crises psychotiques et suicidaire possiblement frequentes, ou un schizophrène c’est pas la même chose, y’a un moment ou le rapport bénéfice/risque est en faveur du traitement
Le 19 septembre 2023 à 11:55:34 :
Le 19 septembre 2023 à 11:51:09 :
J'ai aussi eu une relation chaotique de ce genre, mais avec des crises un peu différentes ; on se voyait pas tous les week-end parce qu'on habitait loin, mais quand je venais je devais passer l'intégralité du week-end avec elle, et ne pas voir mes potes sinon elle me tapait une crise a base de "fais ce que tu veux mais t'étonne pas si je vais parler a d'autres mecs"Pareil a chaque soirée je devais lui envoyer un message toute les heures parce qu'elle avait peur que je fasse un truc alors que je jurais que par elle, même une fois pour un barbecue avec potes mecs elle m'a tapé sa crise
Bref les mois avançant j'ai vu que mes relations avec mes potes se dégradaient inévitablement, et je me sentais de plus en plus stressé chaque jour a mesure que le week-end approchait, et que j'avais une invitation a une soirée
Au final je l'ai quittée sans préavis, comme par hasard elle a finit en pleurs, les premières semaines sont les plus violentes parce que j'avais des sentiments pour elle mais bordel, j'ai jamais été aussi bien dans ma vie, en plus je retrouve tous mes potes comme avant
Donc l'op un conseil, au vu de ce que tu décris barre toi et vite même si ca va être dur au début, elle est en train de te bouffer, et même si t'as rien pendant des mois, a un moment tu retrouveras une personne avec qui tu ne te seras jamais senti aussi bien, mais tu n'as pas besoin de t'infliger cette relation qui ne te mènera nul part
Vous êtes vraiment d'énormes lavettes qui méritez ce qui vous arrive, et je suis 100% sérieux, pour moi le plus gros responsable c'est vous et pas elles, simplement car elles ont l'excuse du trouble pathologique et que vous n'avez aucune excuse à votre lâcheté
Thisent franchement. Je pense qu'avec un gros suivi, un soutien, faire en sorte qu'elle trouve un traitement qui la stabilise, elle a moyen de retrouver une vie stable. Mais faut un gros caractère et comprendre dou viens toute cette colère. Il faut énormément de maturité pr gérer une personne borderline et ne pas prendre les choses trop à coeur.
Le 19 septembre 2023 à 12:48:20 :
Ayaaa mais tu fais comment pour pas perdre ton sang froid si no fake
Je pense qu'il a simplement conscience qu'il est maitre de ses émotions.
Si une personne me rabaisse, c'est son avis, pas le mien qui sera forcément l'avis le plus important au final.
Avoir du recul sur qui on est suffit largement à supporter les écarts des autres voire à les comprendre.
Le 19 septembre 2023 à 12:10:56 :
Ma partenaire est bipolaire de type 2 (pas borderline du tout donc, mais mon témoigagne peu être pertinent), elle me fait un gros épisode de psychose suicidaire une fois tous les 2 mois environ, son traitement est plutôt adapaté (quetiapine et venlafaxine) mais pas tout-à-fait suffisant, j'ai dû survoler pas loin de 600 articles de recherche depuis 1 an et demi de couple avec elle pour trouver des pistes pour améliorer sa stabilité, j'ai sauvegardé pas loin de 150 substances (principalement des suppléments) à lui faire tester pour la rendre plus stable, mais j'y vais doucement, à chaque fois, j'étudie en détails les interactions et effets secondaire, ça prend pas mal de temps...MAIS Le gros problème, c'est son rapport à l'alcool, à chaque fois, ses phases hypomaniques surviennent après quelques verres (pas étonnant, l'alcool chamboule des centaines de neurotransmetteurs...), on est étudiants, on vit dans un pays d'alcooliques (Irlande), alors c'est très dur de fuir l'alcool, on a enfin eu une discussion sur le sujet avec elle (et ses parents; j'aurais aimé ne pas avoir à les impliquer, mais bon) il y a quelques jours, on va essayer d'appliquer la tolérance 0 et voir si ça dure (Il y pas mal de suppléments et de médocs pour aider à se débarasser des envies d'alcool, si besoin, on en passera par là). Le truc c'est que les 98% restant du temps, elle est adorable, extrêmement intelligente (Ce n'est pas un hasard d'ailleurs, les excès de neurotransmitteurs associés à la dépression sont aussi associés à une intelligence plus élevée), alors j'ai vraiment envie que ça marche sur le long terme - Ceci dit, ses épisodes me fendent le coeur, c'est vraiment horrible de voir la femme que vous aimez passer une nuit entière à repéter en boucle qu'elle veut mourir, mais bon, on s'accroche. On a tous les deux fait génotyper nos génomes, et effectivement, elle a un paquet de SNPs (homozygotes) associés à la bipolarité (le sang Irlandais...), et de mon côté, j'en ai d'autres associés au TDAH -Mais pas les mêmes - Du coup, si on a des gosses, on peut espérer que les variations hétérozygotes ne seront pas trop pénetrantes - Puis maintenant, la bipolarité se détecte des années avant que les symptômes ne se déclarent (il y a une dizaine de tests, sanguins et urinaires notamment), alors c'est possible de prendre en charge la maladie avant qu'elle ne fasse des dégats...Faut voir, si on arrive à passer un ou deux ans stables sans épisodes, on pourra peut-etre considérer faire des enfants (En l'état actuel non), puis la grossesse pour les femmes bipolaires présente beaucoup plus de risques que la moyenne (diabète de gestation, pré-éclampsie, naissance prematurée, dépression post partum) -Du coup ouais, c'est compliquée je suis de nature optimiste et j'ai tendance à penser que la science peut tout résoudre, mais être bipolaire et faire des enfants, c'est un gros morceau quand-même, ça se fait, mais pas n'importe comment, puis, juste le fait de faire des gosses sans avoir à se poser ces questions, c'est déjà sérieux aussi
Y a bcp de similarités avec le trouble de la personnalité limite dans les symptomes juste la durée peut etre differente ou le déclencheur peut etre autre ( impulsivité, épisodes suicidaires ) en tout cas cléyou t'es un guerrier, je suis convaincu qu'avec un traitement adapté pourra la stabiliser et qu'elle sera plus apaisée et toi de même. Et en comprenant tout viens toute la colère qu'elle peut avoir,la source originelle, tu peux déjà mieux gérer les crises. T'as l'air de vraiment clé, j'espère qu'elle te le rendra x10. Et fais en sorte qu'elle réduise l'alcool avec de la communication, comprehension ça le fera. Je te souhaite qu'elle trouve la paix intérieure émotionnelle et toi de même, courage clé ne lâche pas
Le 19 septembre 2023 à 12:49:57 :
Le 19 septembre 2023 à 12:48:20 :
Ayaaa mais tu fais comment pour pas perdre ton sang froid si no fakeJe pense qu'il a simplement conscience qu'il est maitre de ses émotions.
Si une personne me rabaisse, c'est son avis, pas le mien qui sera forcément l'avis le plus important au final.Avoir du recul sur qui on est suffit largement à supporter les écarts des autres voire à les comprendre.
Exactement clé très mature comme perception et simple
Données du topic
- Auteur
- GentillePomme
- Date de création
- 22 août 2023 à 23:32:04
- Nb. messages archivés
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