[Extraits courts] Jugez mon STYLE d'écriture

Alors je poste seulement deux ou trois extraits courts sinon personne lira, et je veux pas être chiant

Mon objectif serait d'écrire un roman onirique, avec un perso principal qui hallucine et vogue entre le rêve et la réalité. Un peu comme Sadegh Hedayat si certains connaissent, ou Jean-Paul Martinet mais beaucoup moins sombre. Allez je balance quelques passages au pif pour un avis objectif, qu'en pensez-vous mes kheyous

Il devait être six heures et demie au moment où j’ouvris les yeux, si j’en juge par l’aspect presque incandescent des brins d’herbe autour de ma tête, rasés par les derniers rayons du jour. Je crus d’abord avoir dormi depuis la veille. Mais il fallut rapidement se rendre à l’évidence ; je n’avais pas pu dormir quinze ou vingt heures d’une traite. Je ne m’étais qu’assoupi, cinq minutes tout au plus. Je ne saurais dire pourquoi, mais cette idée me fit ressentir une pointe de déception. Je savais en revanche exactement où je me trouvais : à l’extrémité du jardin du Luxembourg qui jouxte la placette où semblent se jeter dans une fontaine bordée de violettes les rues Gay-Lussac et Soufflot, sous le regard froid du Panthéon. Un coup d’œil vers l’intérieur du parc m’éblouit vivement et je fus alors certain qu’il était bien six heures et demie.

Nous étions allés au cinéma. La séance elle-même ne présentait pas un intérêt particulier, pourtant sa fin m’attrista plutôt. Certes, l’intrigue était grossière et mal ficelée, les protagonistes caricaturaux. Mais le cinéma contemporain, en instituant la succession frénétique des plans, avait réussi à s’arracher à la chose théâtrale ; les prises de vue s’enchaînaient au même rythme que les clignements d’yeux qui les entrecoupent dans la vie réelle, rendant irrésistible la proposition de la caméra de se substituer à l’œil du spectateur. La longueur excessive et la grossièreté achevaient de convaincre les récalcitrants : le septième art était bien l’art suprême, puisqu’il se confond avec la réalité. Les films anciens étaient d’ailleurs raillés, coupables de manquer au devoir de « réalisme ». Dans le même temps, dans les facultés de cinéma, on annonçait inlassablement la prochaine « nouvelle » vague, qui ressemblait furieusement à un ressac de l’ancienne nouvelle.
J’avais eu l’occasion, pendant mes années d’étude, d’assister à quelques représentations expérimentales données au centre Saint-Charles, étrange bâtisse qui accueille, aux confins de la Rive gauche, les âmes qui se verraient bien torturées et trouvent dans le cinéma un moyen d’être errant sans errer. Là, tout au contraire, on poussait le plan-séquence jusqu’à l’immobilité et le minimalisme jusqu’à la vacuité ; j’avais assisté un jour à un film qui exposait durant deux heures un homme, assis sur une chaise en formica, fumer des cigarettes et discourir sur les affres du libéralisme en hachant son discours de silences atrocement longs (le message est limpide : je ne dis rien, donc je pense). Tout était feint, jusqu’aux lézardes sur le bâtiment du centre ; on eût presque plaint ces pauvres gens de n’avoir connu aucun malheur. Plutôt qu’un ressac, cette vague éternellement nouvelle me faisait penser à ces rouleaux qui parfois se figent, au cœur de l’hiver, sur les rives septentrionales de l’Atlantique.

Nous nous étions assis un soir (peut-être d’ailleurs était-ce un matin ou une après-midi, je n’en ai pas la moindre idée, mais qu’importe) à l’ombre du saule pleureur qui, trônant en sa pointe, préside l’île de la Cité. C’est un lieu singulier ; on s’y laisserait facilement convaincre que l’on se trouve sur le pont d’un immense bateau et que, puisque le Louvre et le pont des Arts ne bougent pas tandis que l’eau coule, c’est Paris tout entier que l’on emmène contempler la Manche. En tout cas, cette hypothèse ne me paraissait pas déraisonnable. Du reste, le concept même d’île me semblait aussi flou que les autres éléments qui composent ce qu’on a coutume d’appeler la réalité. J’avais noté un jour que la première rivière affluente de l’Essonne, qui porte le nom curieux d’« Œuf », prend sa source dans la forêt d’Orléans, à un jet de pierre de la cathédrale qui surplombe la Loire. Or, l’Essonne se jette à son tour dans la Seine. La Rive gauche, que je voyais comme le continent, ne constituait donc qu’une extrémité d’une immense presqu’île qu’elle formait avec la Normandie et la Bretagne et qui n’était reliée au continent que par une bande de terre d’une trentaine de kilomètres courant entre Orléans et le village de Neuville-aux-Bois.

Le 22 mai 2023 à 17:29:35 :
Csc

Comment ça ? Je veux pas faire un roman de mec torturé khey je ne suis pas en souffrance ni suicidaire, je suis juste un peu perdu

Le 22 mai 2023 à 17:30:43 :
Jean-Pierre Martinet

Oui pardon, effectivement

J'ai survolé quelques secondes

-Fais attention aux fautes d'orthographe
-La parenthèse est trop longue, en général quand tu fais un aparté assez long tu utilises plutôt un tiret

Sinon dans l'ensemble c'est un peu trop banal, mais tant que t'aimes ce que t'écris c'est le principal

Le 22 mai 2023 à 17:39:01 :
J'ai survolé quelques secondes

-Fais attention aux fautes d'orthographe
-La parenthèse est trop longue, en général quand tu fais un aparté assez long tu utilises plutôt un tiret

Sinon dans l'ensemble c'est un peu trop banal, mais tant que t'aimes ce que t'écris c'est le principal

Dis les fautes d'orthographe khey je pensais que j'en faisais pas, merci beaucoup de ton avis

Le 22 mai 2023 à 17:37:39 :
T'avais promis des extraits courts l'auteur

Je.. c'est court

Le 22 mai 2023 à 17:40:26 :

Le 22 mai 2023 à 17:39:01 :
J'ai survolé quelques secondes

-Fais attention aux fautes d'orthographe
-La parenthèse est trop longue, en général quand tu fais un aparté assez long tu utilises plutôt un tiret

Sinon dans l'ensemble c'est un peu trop banal, mais tant que t'aimes ce que t'écris c'est le principal

Dis les fautes d'orthographe khey je pensais que j'en faisais pas ayaa, merci beaucoup de ton avis

Le 22 mai 2023 à 17:40:26 :

Le 22 mai 2023 à 17:39:01 :
J'ai survolé quelques secondes

-Fais attention aux fautes d'orthographe
-La parenthèse est trop longue, en général quand tu fais un aparté assez long tu utilises plutôt un tiret

Sinon dans l'ensemble c'est un peu trop banal, mais tant que t'aimes ce que t'écris c'est le principal

Dis les fautes d'orthographe khey je pensais que j'en faisais pas, merci beaucoup de ton avis

Ah non en fait "heures et demie" comporte bien un e, il me semblait que le demi ne s'accordait pas mais apparemment si

Le 22 mai 2023 à 17:43:29 :

Le 22 mai 2023 à 17:40:26 :

Le 22 mai 2023 à 17:39:01 :
J'ai survolé quelques secondes

-Fais attention aux fautes d'orthographe
-La parenthèse est trop longue, en général quand tu fais un aparté assez long tu utilises plutôt un tiret

Sinon dans l'ensemble c'est un peu trop banal, mais tant que t'aimes ce que t'écris c'est le principal

Dis les fautes d'orthographe khey je pensais que j'en faisais pas, merci beaucoup de ton avis

Ah non en fait "heures et demie" comporte bien un e, il me semblait que le demi ne s'accordait pas mais apparemment si

Ah, oui effectivement je fais gaffe a ça mais sinon j'aimerais bien améliorer mon style, si tu as des conseils je prends tout

Le 22 mai 2023 à 17:45:39 :
C'est pas mal par endroit, parfois même très bien, mais on sent que tu veux en faire trop et je trouve que ça rend l'ensemble un peu confus et maladroit. Y'a de l'idée mais faut que tu simplifies ta prose.

Tu pourrais préciser ce que tu trouves bien et ce qui est trop alambiqué? Ca m'est très bénéfique des avis construits

Le 22 mai 2023 à 17:53:50 :
c'est pas mal mais ça pourrait être plus concis... parce que je sais pas si c'est moi qui est un déficit mais j'ai un peu de mal à cerner/comprendre par moment

Tu pourrais préciser les passages khey ? Merci de ton avis