[CELESTIN] C'est quoi ce torchon Célestin ?

Le 29 avril 2023 à 13:40:08 :
bon, je suis à la laverie. Nonobstant, la C gagne !

c'est le mauvais choix

Le 29 avril 2023 à 13:44:13 :
ça vous plaît les petites citations au début ?
en général j'essaie de donner des indices ou de foreshadower des trucs. Parfois ça n'a qu'un rapport très abstrait avec la fic, à vous d'en tirer les conclusions

ouai c'est pas mal

Le 29 avril 2023 à 13:44:36 :

Le 29 avril 2023 à 13:40:08 :
bon, je suis à la laverie. Nonobstant, la C gagne !

c'est le mauvais choix

oui et non

« Il n'y a que deux personnes dans votre vie à qui vous devriez mentir... la police et votre petite amie. »
Jack Nicholson

Arc 1 chapitre 15
Dimanche 21 Juin 2026
C) Monter dans la voiture de Momo, drifter jusqu’au matin

https://www.youtube.com/watch?v=TwXfCAtctEs&t=652s&ab_channel=CURSEDEVIL

- Je les rejoint, je vais pas arrêter la soirée ici, COMME MEME !

- Fais attention à toi, et profites bien.

- Allleeeer, montes Célestin !

La portière de la Nissan s’ouvre, vous laissant vous installer sur la banquette arrière. Au volant, Momo.

- Wallah, Célestin, j’te présente Karim et Mamadou !

- Wesh.

- Salut.

- Bonsoir.

- Aller Momo, démarre, ils attendent derrière.

D’un coup d’accélérateur, la Nissan patine, reprends de l’adhérence, et se lance dans les rues mal éclairées du 93. Vous êtes collé au siège, et jetez un coup d’oeil au compteur, affichant un nombre à 3 chiffres.

« Elle est où la ceinture ? Ah, y’en a pas. Naturelle sera ma sélection.  »

- hé, Momo, viens on va sur les champs.

- On va chier sur les condés !!

Vous baissez la vitre de la voiture, entre deux drifts déchaînés. Le vent vous souffle sur les joues. Malgré la chaleur estivale, c’est rafraîchissant. Les bretelles d’autoroutes sont prises à angle droits, par convoi de trois voitures, direction la place de la concorde.
Le stade de France ne reste qu’un court instant devant vos yeux, presque comme un flash. Dans ces endroits habituellement bondés, vous roulez à toute berzingue, comme si c’était désert. Comme s’il n’y avait que les trois voitures sur la route.

Comme si la route n’appartenais qu’à vous.

Les rares piéton étaient comme vos sujet, les autres voitures des adversaires à humilier.

Chaque immeuble, chaque plot, chaque trottoir, semblait vous appartenir, comme si vous aviez repris un droit, un droit de nature.

Ce fut place Clichy que la réalité vous rattrapa, envoyant une voiture de police à votre poursuite. Les trois voitures dérapèrent pendant plusieurs tours autour du rond-point, puis se séparèrent.

- C’est l’avantage d’être à plusieurs, ils peuvent pas tous nous suivre. Alors, sur qui ils vont prendre l’aggro ?

Le gyrophare accompagné de sa sirène vous prit en chasse.

- Azy, ta mère … Accrochez-vous les tarlouzes, ça va glisser.

Momo monta le son, et descendit l’accélérateur. La quartier de la Madeleine défila à toute allure, pour finalement vous laisser sur la place de la concorde.

Après deux-trois tour de l’obélisque, Momo prends les Champs-Élysées, laissant derrière lui la voiture bleue et blanche.

- Inch’allah, ils nous rattrapent pas !

Il semblerait qu’Allah n’en ait pas été de cet avis. À l’avant de la Nissan, un gros CLAC se fit entendre.

- C’était quoi ça ?

- On s’en branle, on verra quand on rentrera.

La roue avant droite se bloqua, braquant vers la droite.

- PUTAIN MOMO TU FOUS QUOI ?

- JE SAIS PAS, WALLAH CA REPOND PLUS !

La voiture continue de dévier vers les arbres, dérapant mais cette fois, de manière incontrôlée. Vous heurtez un premier arbre, puis un deuxième. Au troisième arbre, vous êtes éjecté de l’habitacle. Vous voyez la voiture passer sur le trottoir, défoncer la terrasse du bistrot des champs, et s’encastrer dans la devanture du Quick des champs.

La police arrive sur les lieux. Une odeur de gaz arrive jusqu’à vos narines. Le moteur, à l’avant prends feu. Le flammes prennent très vite de l’ampleur, menaçant de déclencher un incendie avec les débris de la terrasse.

La police ne vous a pas vu. Vous voyez Karim et Mamadou s’extraire du véhicule. Mais pas Momo. Vous vous relevez, et le distinguez encore derrière le volant, inconscient.

A) Fuir, les flic vous on pas vu, et ça serait pas fou qu’on vous surprenne avec des dealers.
B) Sauver Momo. Ça se fait pas de laisser un mec cramer comme ça.
C) Vous rendre aux flics, vous aviserez après.

Dangerosité : rouge

Le 29 avril 2023 à 18:12:03 :
Wallah B - c'est nos not' khey sûr

ce pseudo collector.
ça me rappelle que j'ai lâché la fic de trollge, faudrait que je la continue.

Le 29 avril 2023 à 17:58:38 :
Je m'installe, très bonne fic jusqu'à maintenant. Et je vite A, on a pas besoin de se trouver dans les problèmes, on a déjà une sacrée enquête sur les bras

bah écoute, bienvenue

« Un crime n'est véritablement un chef-d'oeuvre que si l'auteur reste impuni. D'autre part, l'impunité n'est complète que si la justice condamne un faux coupable. »
Jean Richepin

Arc 1 Chapitre 16
Dimanche 21 Juin 2026
A) Fuir, vous ne voulez pas être vu en compagnie de dealers.

« Aller Célestin, sauve ton cul ! »

La police arrête Mamadou et Karim. Pendant qu’ils essaient de sortir Mohammed de la voiture, vous disparaissez rapidement rue de Bassano. Vous percevez les cris des deux policiers, sous le crépitement des flammes.

Les fenêtres des appartements au-dessus s’ouvrent, des gens crient sous la panique, appellent les pompiers, évacuent les lieux. L’odeur de gaz se fait de plus en plus tenace.

Pour la première fois de votre vie, vous expérimentez ce qu’est une vraie explosion. D’abord le son, tonitruant, assourdissant. Puis l’onde de choc, la déflagration en elle-même, vous projetant à terre. Et alors que vous pensiez en avoir fini, le contrecoup, vous ramenant en arrière. C’était sûr, ils étaient tous morts. Mohammed, Karim, Mamadou, les deux flics, et peut-être des résidents alentours.

« Espérons que personne ne m’a vu, sinon je risque gros pour non assistance à personne en danger. Enfin, c’était ça ou finir sous un pont. »

Pendant que les rares badauds se rapprochent du lieu du drame, vous vous en éloignez, en essayant de ne pas avoir l’air suspect. Un clochard vous héla :

- Hey, mec, tu vas pas leur porter secours ?

- Vu l’explosion, plus personne n’est vivant.

- Ah, ouais. Ben ouais. Bah, c’est Paris, hein.

- Ouais, c’est Paris …

- T’aurais une p’tite pièce pour moi ?

- Heu, ouais, je dois bien avoir ça.

Vous laissez une pièce de deux euros au clochard, et repartez de plus belle.

« C’est vrai que je dois m’acheter des crevette moi. »

Vos genoux tremblent encore, et vos jambes sont lourdes. Vous êtes en état de choc, et vous détestez ça. Vous vous asseyez sur un rebord de fenêtre, le temps que ça passe. Vous n’avez pas l’esprit tranquille.

« Bordel, est-ce que j’aurais pu les sauver ? Ils étaient quand même à deux dessus, je serais peut-être mort … Est-ce que j’ai du sang sur les mains ? »

Vous entendez la sirène des pompiers résonner au loin, et comme pour la fuir, vous vous relevez, cherchez l’épicerie de nuit la plus proche, et d’un pas rapide vous y rendez.

« Mais non, t’es coupable de rien. De rien du tout. Ils roulait n’importe comment, t’aurais pu crever avec eux, t’as juste chatté, Célestin. »

Une fois à l’épicerie, vous achetez vos crevettes, et repartez. Vous vous sentez un peu absent. Vous prenez le chemin le plus rapide pour rentrer. Vous courrez presque.

Vous arrivez, fermez la porte à double tour. Enfin chez vous, enfin tranquille.