MON TOUR D'EUROPE À VÉLO
Le 15 février 2024 à 04:20:15 :
Alors khey ça en est où le Japon ?
Après être resté à Fukuoka quasiment une semaine, j’ai pris la route depuis vendredi dernier. Je suis actuellement à Hofu où je dois me reposer un peu.
Je fais tout en marchant pour rappel, enfin j’ai du prendre un bateau pour rejoindre une île. Mais je ne prends pas de transport en commun ni de stop jusqu’à Tokyo.
J’ai fait une grosse journée de 35 bornes mardi, douleurs aux genoux ainsi qu’aux chevilles depuis ce jour là. Hier je me suis arrêté à 15km. Aujourd’hui je verrai si je peux faire les 15, sinon je me contenterai de 10 ahi
Les paysages sont magnifiques, les gens super sympas ! On m’a déjà offert de la bouffe avec une voiture qui s’arrête sur la route, une grand mère qui m’offre des originis, soupe miso et thé le lendemain après m’avoir hébergé la nuit dans le jardin en tente.
La bouffe n’est pas aussi cher que ce que je pensais aussi, j’ai de bon plats au restau pour 5€, le udon pour trois balles. Sinon le dumpster diving marche pas trop, enfin je n’ai pas plus essayé. Beaucoup de poubelles sont inaccessibles pour les magasins.
J’ai visité l’ile de ganryu, là où Musashi a triomphé de Kojiro, j’y suis resté toute la journée quasiment. Moment super sympa !
Voici quelques photos en vrac :
Le 15 février 2024 à 07:17:44 :
Salut j'ai deux questions :Tu dis qu'on t'a filé de l'argent ou payé des transports. T'as pas essayé de refusé ? Enfin, ça me parait un peu étrange...
T'as déjà été viré de ton emplacement quand tu dormais en tente en ville ?
Si je refuse toujours une première fois quand on me propose quelque chose, ensuite je demande à la personne si elle est sur, et sue je n’en ai pas nécessairement le besoin. Mais si elle insiste et que ça la rend vraiment heureuse de m’aider, alors j’accepte.
C’est déjà arrivé des fois où un gars veut me donner de l’argent, je lui dit « c’est gentil mais je n’en ai pas vraiment besoin, tu peux le garder ». Il hésite un peu puis garde l’argent, j’aurais pu avoir bien plus si j’acceptais tout sans me soucier si la personne le fait plus par politesse que pur gentillesse.
Non, soit j’étais bien caché, ou sinon c’était à côté de la police ou dans un jardin dans une propriété privée.
Comme la plupart des gens, tu me fais rêver. Ce genre de périple a le don de faire travailler l'imagination et de réveiller les passions les plus anesthesiees. D'ailleurs, je pense que tu pourrais gagner beaucoup d'argent en postant sur YT quelques heures de vidéo par semaine.
Et bien sûr, le réflexe naturel est de se demander :" et pourquoi pas moi?"
Alors, cher op: partons du principe que je mette de côté environ 3000 euros. Je vends absolument tout ce que je peux vendre, je quitte mon studio loué, et à moi l'aventure ! Arrivé en Australie je bosse assez pour me renflouer et poirsuivre. Ok.
Mais. Ceci pose quelques questions.
1. Supposons que je revienne vivant un jour. Je me retrouverai à la rue, sans emploi, donc sans logement, à mendier en rue.
2. Peut-être que je ne voudrai simplement pas revenir du tout. Peut-être le destin mettra t il sur ma route une femme et où un emploi, et un cadre de vie bien supérieur à la dépression confortable européenne. J'ai toujours eu beaucoup plus d'affinités avec les gens hors Europe occidentale. Peut-être est-ce naïf,mais je pense que les humains sont plus humains ailleurs. Mais je ne peux pas partir en tablant sur un coup du destin.
3. Ne faut il pas être finalement inconscient pour entreprendre une tel voyage. Quand on prends en compte les centaines, milliers de gens qui nous remarquent et/ou interagissent avec nous sur notre trajectoire, il y en a bien quelques uns qui chercheront à profiter de la relative faiblesse du marcheur isolé et loin de chez lui.
Je finirai par cette idée : Je pense que si l'on veut devenir soi-même, il faut nécessairement emprunter un pont. Entrer en territoire inconnu. J'ai 38 ans et j'ai toujours ressenti un grand vide en tant qu occidental, sur lequel je ne vais pas faire plus de devellopements. Sauter dans le vide ne vaut il pas mieux que dépérir lentement dans son cocon? J'ai peur d'oublier rapidement ces belles idées face aux tribulations inévitables du chemin.
Tu me sembles intelligent et humain. Peut-être auras tu quelques mots à répondre.
En attendant, fais attention à toi, et continues bien ta poursuite. J'espère que tu trouveras ce que tu cherches.
Le 15 février 2024 à 07:20:58 :
L'op est payé par la guide du routard. Il dine dans de grands restaurants et dort dans les meilleurs hôtels des pays qu'il visite. Il écrit ses messages sur le forum depuis son Mac Book air.
Tout à fait, je te réponds depuis ma piscine rooftop en hotel à Tokyo. Finalement j’ai pris un jet plutôt que de tout faire à pied, flemme
Le 15 février 2024 à 07:24:37 :
l'op va nous faire croire qu'il fait le tour du monde avec 2000 euros
200.000€ clé, j’ai menti en fait
Ayaaaaaaaa ce topic de fou furieux
ta bien raison de profiter clé, ta 25 ans, t'es jeune, c'est le moment de foncé et découvrir la vie, le travail attendra un peu
Topic en fav évidemment
Le 15 février 2024 à 07:34:23 :
Comme la plupart des gens, tu me fais rêver. Ce genre de périple a le don de faire travailler l'imagination et de réveiller les passions les plus anesthesiees. D'ailleurs, je pense que tu pourrais gagner beaucoup d'argent en postant sur YT quelques heures de vidéo par semaine.Et bien sûr, le réflexe naturel est de se demander :" et pourquoi pas moi?"
Alors, cher op: partons du principe que je mette de côté environ 3000 euros. Je vends absolument tout ce que je peux vendre, je quitte mon studio loué, et à moi l'aventure ! Arrivé en Australie je bosse assez pour me renflouer et poirsuivre. Ok.
Mais. Ceci pose quelques questions.
1. Supposons que je revienne vivant un jour. Je me retrouverai à la rue, sans emploi, donc sans logement, à mendier en rue.
2. Peut-être que je ne voudrai simplement pas revenir du tout. Peut-être le destin mettra t il sur ma route une femme et où un emploi, et un cadre de vie bien supérieur à la dépression confortable européenne. J'ai toujours eu beaucoup plus d'affinités avec les gens hors Europe occidentale. Peut-être est-ce naïf,mais je pense que les humains sont plus humains ailleurs. Mais je ne peux pas partir en tablant sur un coup du destin.
3. Ne faut il pas être finalement inconscient pour entreprendre une tel voyage. Quand on prends en compte les centaines, milliers de gens qui nous remarquent et/ou interagissent avec nous sur notre trajectoire, il y en a bien quelques uns qui chercheront à profiter de la relative faiblesse du marcheur isolé et loin de chez lui.Je finirai par cette idée : Je pense que si l'on veut devenir soi-même, il faut nécessairement emprunter un pont. Entrer en territoire inconnu. J'ai 38 ans et j'ai toujours ressenti un grand vide en tant qu occidental, sur lequel je ne vais pas faire plus de devellopements. Sauter dans le vide ne vaut il pas mieux que dépérir lentement dans son cocon? J'ai peur d'oublier rapidement ces belles idées face aux tribulations inévitables du chemin.
Tu me sembles intelligent et humain. Peut-être auras tu quelques mots à répondre.
En attendant, fais attention à toi, et continues bien ta poursuite. J'espère que tu trouveras ce que tu cherches.
Tu élabores plusieurs sujets, je ne suis pas sur d’y répondre correctement, enfin je ne discerne pas de réelle question non plus. Plutôt une remise en question sur ton quotidien et une potentielle envie de se mettre à l’aventure.
Alors petit aparté de base concernant YouTube. Je suis déjà assez prit par polarsteps (application de voyageur) que je partage avec ma famille où j’écris chaque journée comme une sorte de journal, également j’envoie chaque mois un récit d’une dizaine de page avec photos à plusieurs classes de collège en France + appel vidéo, et en plus j’ai mon compte insta que j’essaie de tenir actif en me forçant à faire une publi chaque mois. Et parfois rien qu’avec ça, j’ai l’impression de ne pas consacrer assez de temps à vivre cette aventure plutôt qu’à la retranscrire.
Beaucoup de voyageurs bident sur internet, peu réussissent vraiment à se démarquer sur insta. Ce n’est pas vraiment ce que je cherche non plus, j’ai assez d’argent de côté pour assurer la fin de mon voyage sans avoir besoin d’amasser de l’argent avec les réseaux.
Déjà avec 3000€, tu peux t’acheter ton équipement avec le sac à dos pour entre 500 et 1000€.
Ensuite l’Australie tu me dis avoir 38 ans, mais les contrat en pvt sont limités aux travailleurs de moins de 30 ans me semble-t-il. Après tu peux te trouver un contrat dans une boîte en tant qu’expat mais assez difficile je pense.
Avec cet argent là tu peux te prendre un billet d’avion pour Amérique du sud ou Asie dans les 700 balles et tu voyages trois mois. Ou en Europe pendant cinq mois en backpack stop.
Si tu reviens sans argent, oui il te faudra un plan. Loger chez de la famille ou des amis pour te retrouver un taf et une situation plus stable.
Tu sembles en avoir ras le bol d’être en France. Peut-être simplement un mois de voyage à l’étranger te fera comprendre que ta place n’est pas en France ou à contrario que la France n’est pas un si mauvais pays que ça (ce que je pense personnellement).
Les gens sont relativement bienveillants de mon expérience, je peux très bien tomber sur une personne avec de mauvaises intentions en Tchétchénie que dans le doubs dans ma région en France. J’ai eu des mauvaises expériences en stop, un pote m’a dit avoir vécu la même chose dans le Jura aussi.
Alors oui certains coins sont plus dangereux qu’en France, mais tu n’es en totale sécurité nul part en fait. Donc oui je préfère vivre une vie d’aventure avec plus de chance de mourir (forcément, stop, rencontre d’inconnus, camping sauvage etc..) qui me fait me sentir vivant que de rester en France toute ma vie et mourir du quotidien et de la routine.
Devenir soit même ou s’écouter ne me semble pas compliqué réellement, mais j’ai surtout appris à me connaître. Enfin davantage en comparaison au jour où je suis parti. Varier les expériences, se confronter au danger, à l’inconnu et n’avoir aucun repaire, ça aide à comprendre qui tu es ouais.
J’pense avoir fait un hors sujet, mais n’hésite pas à répondre si tu veux que j’approfondisse certains points ou que je développe d’autres parties.
Merci !
Le 15 février 2024 à 07:34:23 :
Comme la plupart des gens, tu me fais rêver. Ce genre de périple a le don de faire travailler l'imagination et de réveiller les passions les plus anesthesiees. D'ailleurs, je pense que tu pourrais gagner beaucoup d'argent en postant sur YT quelques heures de vidéo par semaine.Et bien sûr, le réflexe naturel est de se demander :" et pourquoi pas moi?"
Alors, cher op: partons du principe que je mette de côté environ 3000 euros. Je vends absolument tout ce que je peux vendre, je quitte mon studio loué, et à moi l'aventure ! Arrivé en Australie je bosse assez pour me renflouer et poirsuivre. Ok.
Mais. Ceci pose quelques questions.
1. Supposons que je revienne vivant un jour. Je me retrouverai à la rue, sans emploi, donc sans logement, à mendier en rue.
2. Peut-être que je ne voudrai simplement pas revenir du tout. Peut-être le destin mettra t il sur ma route une femme et où un emploi, et un cadre de vie bien supérieur à la dépression confortable européenne. J'ai toujours eu beaucoup plus d'affinités avec les gens hors Europe occidentale. Peut-être est-ce naïf,mais je pense que les humains sont plus humains ailleurs. Mais je ne peux pas partir en tablant sur un coup du destin.
3. Ne faut il pas être finalement inconscient pour entreprendre une tel voyage. Quand on prends en compte les centaines, milliers de gens qui nous remarquent et/ou interagissent avec nous sur notre trajectoire, il y en a bien quelques uns qui chercheront à profiter de la relative faiblesse du marcheur isolé et loin de chez lui.Je finirai par cette idée : Je pense que si l'on veut devenir soi-même, il faut nécessairement emprunter un pont. Entrer en territoire inconnu. J'ai 38 ans et j'ai toujours ressenti un grand vide en tant qu occidental, sur lequel je ne vais pas faire plus de devellopements. Sauter dans le vide ne vaut il pas mieux que dépérir lentement dans son cocon? J'ai peur d'oublier rapidement ces belles idées face aux tribulations inévitables du chemin.
Tu me sembles intelligent et humain. Peut-être auras tu quelques mots à répondre.
En attendant, fais attention à toi, et continues bien ta poursuite. J'espère que tu trouveras ce que tu cherches.
Oui bordel il aurait du nous faire des vlogs comme ProlixJapan
Le 15 février 2024 à 07:59:32 :
Le 15 février 2024 à 07:34:23 :
Comme la plupart des gens, tu me fais rêver. Ce genre de périple a le don de faire travailler l'imagination et de réveiller les passions les plus anesthesiees. D'ailleurs, je pense que tu pourrais gagner beaucoup d'argent en postant sur YT quelques heures de vidéo par semaine.Et bien sûr, le réflexe naturel est de se demander :" et pourquoi pas moi?"
Alors, cher op: partons du principe que je mette de côté environ 3000 euros. Je vends absolument tout ce que je peux vendre, je quitte mon studio loué, et à moi l'aventure ! Arrivé en Australie je bosse assez pour me renflouer et poirsuivre. Ok.
Mais. Ceci pose quelques questions.
1. Supposons que je revienne vivant un jour. Je me retrouverai à la rue, sans emploi, donc sans logement, à mendier en rue.
2. Peut-être que je ne voudrai simplement pas revenir du tout. Peut-être le destin mettra t il sur ma route une femme et où un emploi, et un cadre de vie bien supérieur à la dépression confortable européenne. J'ai toujours eu beaucoup plus d'affinités avec les gens hors Europe occidentale. Peut-être est-ce naïf,mais je pense que les humains sont plus humains ailleurs. Mais je ne peux pas partir en tablant sur un coup du destin.
3. Ne faut il pas être finalement inconscient pour entreprendre une tel voyage. Quand on prends en compte les centaines, milliers de gens qui nous remarquent et/ou interagissent avec nous sur notre trajectoire, il y en a bien quelques uns qui chercheront à profiter de la relative faiblesse du marcheur isolé et loin de chez lui.Je finirai par cette idée : Je pense que si l'on veut devenir soi-même, il faut nécessairement emprunter un pont. Entrer en territoire inconnu. J'ai 38 ans et j'ai toujours ressenti un grand vide en tant qu occidental, sur lequel je ne vais pas faire plus de devellopements. Sauter dans le vide ne vaut il pas mieux que dépérir lentement dans son cocon? J'ai peur d'oublier rapidement ces belles idées face aux tribulations inévitables du chemin.
Tu me sembles intelligent et humain. Peut-être auras tu quelques mots à répondre.
En attendant, fais attention à toi, et continues bien ta poursuite. J'espère que tu trouveras ce que tu cherches.
Tu élabores plusieurs sujets, je ne suis pas sur d’y répondre correctement, enfin je ne discerne pas de réelle question non plus. Plutôt une remise en question sur ton quotidien et une potentielle envie de se mettre à l’aventure.
Alors petit aparté de base concernant YouTube. Je suis déjà assez prit par polarsteps (application de voyageur) que je partage avec ma famille où j’écris chaque journée comme une sorte de journal, également j’envoie chaque mois un récit d’une dizaine de page avec photos à plusieurs classes de collège en France + appel vidéo, et en plus j’ai mon compte insta que j’essaie de tenir actif en me forçant à faire une publi chaque mois. Et parfois rien qu’avec ça, j’ai l’impression de ne pas consacrer assez de temps à vivre cette aventure plutôt qu’à la retranscrire.
Beaucoup de voyageurs bident sur internet, peu réussissent vraiment à se démarquer sur insta. Ce n’est pas vraiment ce que je cherche non plus, j’ai assez d’argent de côté pour assurer la fin de mon voyage sans avoir besoin d’amasser de l’argent avec les réseaux.
Déjà avec 3000€, tu peux t’acheter ton équipement avec le sac à dos pour entre 500 et 1000€.
Ensuite l’Australie tu me dis avoir 38 ans, mais les contrat en pvt sont limités aux travailleurs de moins de 30 ans me semble-t-il. Après tu peux te trouver un contrat dans une boîte en tant qu’expat mais assez difficile je pense.
Avec cet argent là tu peux te prendre un billet d’avion pour Amérique du sud ou Asie dans les 700 balles et tu voyages trois mois. Ou en Europe pendant cinq mois en backpack stop.
Si tu reviens sans argent, oui il te faudra un plan. Loger chez de la famille ou des amis pour te retrouver un taf et une situation plus stable.
Tu sembles en avoir ras le bol d’être en France. Peut-être simplement un mois de voyage à l’étranger te fera comprendre que ta place n’est pas en France ou à contrario que la France n’est pas un si mauvais pays que ça (ce que je pense personnellement).
Les gens sont relativement bienveillants de mon expérience, je peux très bien tomber sur une personne avec de mauvaises intentions en Tchétchénie que dans le doubs dans ma région en France. J’ai eu des mauvaises expériences en stop, un pote m’a dit avoir vécu la même chose dans le Jura aussi.
Alors oui certains coins sont plus dangereux qu’en France, mais tu n’es en totale sécurité nul part en fait. Donc oui je préfère vivre une vie d’aventure avec plus de chance de mourir (forcément, stop, rencontre d’inconnus, camping sauvage etc..) qui me fait me sentir vivant que de rester en France toute ma vie et mourir du quotidien et de la routine.
Devenir soit même ou s’écouter ne me semble pas compliqué réellement, mais j’ai surtout appris à me connaître. Enfin davantage en comparaison au jour où je suis parti. Varier les expériences, se confronter au danger, à l’inconnu et n’avoir aucun repaire, ça aide à comprendre qui tu es ouais.
J’pense avoir fait un hors sujet, mais n’hésite pas à répondre si tu veux que j’approfondisse certains points ou que je développe d’autres parties.
Merci !
Merci à toi
Le 15 février 2024 à 11:51:14 :
L'op raconte nous tes meilleures rencontres et tes pires
J’ai pas mal d’anecdotes sur les rencontres, le stop force les choses.
Premier jour de stop, je rencontre Serkan, un turc qui m’offre un kebab à midi ! On échange nos insta, puis il m’envoie un message quand j’arrive à Istanbul, me proposant de m’héberger pour mon séjour ici. Il me laisse séjourner plusieurs jours chez lui dans un appart secondaire et m’invite plusieurs fois au restau, on visite la ville ensemble etc..
Sinon plein de gens qui m’ont offert des repas, des hôtels, hébergement spontané chez l’habitant, transport en bus ou train, de l’argent, des vêtements etc..
Je fais sécher mes fringues dehors en Turquie, région des Kurdes. Une dame s’arrête à mon niveau et pense que j’ai froid ou que je n’ai pas de vêtements, j’sais pas. Je suis en t-shirt, il fait beau, mais là elle retire sa veste et me la tend. Je refuse et montre ma veste dans mon sac, elle insiste et après avoir dit non 4 fois, je l’accepte. Elle revient avec un prof avec qui j’avais discuté 10 minutes plus tôt (j’faisais sécher mes fringues à côté d’une école, le prof voulait discuter avec moi), le prof traduit et explique qu’elle voudrait me ramener à manger. Je refuse de nouveau, disant que la veste était déjà bien trop. Ils ne veulent pas comprendre que je refuse et je fini par accepter de nouveau.
J’en ai encore plein de belles rencontres, là je viens de me faire offrir des onigiris et du thé par un couple de japonais. Ils voulaient même m’emmener en voiture à une plage pour que je mette ma tente là bas.
Concernant les mauvaises :
Pas mal de mecs ont voulu coucher avec moi ahii
J’suis hétéro et pas intéressé, mais j’me fais souvent passer pour un mec en couple pour pas être soûlé.
Un camionneur en Turquie qui voulait qu’on dorme dans la même couchette ; un gars qui voulait que je reste pour passer la nuit sauf que je ne le sentais pas ; des couchsurfing qui voulaient qu’on dorme ensemble et qui bizarrement refusent quand je dit que j’suis hétéro issou
Un gars au Monténégro qui m’a foutu une main sur la cuisse. Quand j’suis sorti de la voiture il a tenté de me tripoter de nouveau.
Un gamin d’environ 10 ans au Kosovo qui me sort un kuter et le pointe sous sa gorge et me dit « I kill you » ahi, je lui fait un signe de la main pour lui dire de partir. Mais ce qui m’a surtout choqué c’était les gens autour. J’étais dans une rue de prischtina avec pas mal de gens autour, et personne ne semblait étonné.
J’crois pas avoir vécu pire que le gars qui voulait me tripoter, sinon des muslims un peut insistant pour que je rejoigne la religion. Mais il suffisait que je dise que j’sois chrétien (j’suis agnostique) pour qu’ils me laissent tranquille. J’ai jamais eu de trop relou, un imam qui m’a soûlé pendant une bonne heure de route à me parler que de ça.
Ahi l'op qui va se faire pécho par des Turcs bi-curieux
Comment ça se passe pour les frontières ? Tu débarque à pieds avec ton passeport ?
Question équipement, tu as toujours des trucs que tu avais au début de ton aventure ou tu as du renouveler en cours de route ?
Est ce qu'il y a des trucs que tu as acheté et qui se sont avérés inutiles ?
Tu utilises quoi commes pompes ? Plusieurs paires ou une seule pour tout faire ?
Lingettes ou bouteille d'eau pour la défécation en milieu sauvage ?
Quelques anecdotes a nous partager avec les meufs que tu as rencontré durant ton voyage ? (On est nombreux à vouloir savoir je pense )
Est tu tombé malade ? As tu pensé à arrêter ?
Si tu avais 3 conseils à donner a quelqu'un qui envisage de faire de même, ce serait quoi ?
Le 15 février 2024 à 17:20:34 :
Ahi l'op qui va se faire pécho par des Turcs bi-curieux
Ouais c’était relou, mais pas qu’en Turquie ahi. J’ai eu la même dans quasiment chaque pays. Je pense que j’aurais pu coucher avec 10 gars si j’étais intéressé.
Comment ça se passe pour les frontières ? Tu débarque à pieds avec ton passeport ?
J’ai eu besoin de visa seulement pour la chine et la russie, sinon le reste je debarquais à pied ou je traversais avec mon conducteur. On a de la chance en tant que français à avoir un passeport ultra puissant.
J’ai dû trouver quelqu’un pour le passage Grèce Turquie où j’ai fait du stop dans le no man’s land entre les frontières pour entrer en Grèce. Pour entrer en Chine j’ai essayé d’y aller à pied maid j’ai du prendre un bus juste pour traverser.
Question équipement, tu as toujours des trucs que tu avais au début de ton aventure ou tu as du renouveler en cours de route ?
J’ai du racheter des vêtements, sinon j’ai toujours ma tente, sac de couchage, matelas, kit survie, lampes, batterie externe. je n’ai rien d’inutile si ce n’est des cadeaux de potes genre un porte clé, un pez, une figurine en bois. Mais ça pèse moins d’un kilo
J’étais habitué au voyage ayant fait déjà 3 mois et demi de vélo, je savais quoi prendre et quoi laisser.
Tu utilises quoi commes pompes ? Plusieurs paires ou une seule pour tout faire ?
Une seule paire, des adidas de courses j’crois. Ça me sert de chaussures de ville, pour les soirées, pour les randos, marche, tout quoi. J’ai juste pris mes chaussures de courses qui prenaient la poussière chez moi ahi
Lingettes ou bouteille d'eau pour la défécation en milieu sauvage ?
Jamais trop fait ça, la dernière fois remonte à plus d’un an issou. Ça m’a vraiment dégoûté une fois et depuis je me suis toujours arrangé pour trouver des toilettes. Là au japon il y en a énormément en publique, pas compliqué de trouver.
Quelques anecdotes a nous partager avec les meufs que tu as rencontré durant ton voyage ? (On est nombreux à vouloir savoir je pense )
J’en ai quelques unes mais après les relations du genre c’est pas mon plus grand délire ni le but du voyage. Donc j’le fais quand une opportunité se présente sans forcer les choses non plus.
Une fois en Turquie une meuf qui avait prit de la drogue voulait qu’on passe la nuit ensemble. Bah par principe, puisque la meuf était sous une drogue bien dure, j’ai pas voulu y aller. Dommage elle était mon style en plus.
Est tu tombé malade ? As tu pensé à arrêter ?
Ouais, micro tourista en Ouzbékistan après avoir bu de l’eau, mais seulement sur trois jours. Bien chiant là.
Ouais, j’ai eu envie d’arrêter quand j’ai eu ma mauvaise expérience au Monténégro, aussi quand j’ai perdu ma carte de crédit à Erevan, et je me suis posé la question après mon ascension de la muraille de Chine, si ce n’était pas la fin.
Si tu avais 3 conseils à donner a quelqu'un qui envisage de faire de même, ce serait quoi ?
Se faire confiance et faire confiance aux autres, le monde n’est pas si hostile que les gens nous le disent. Plein de gens m’ont dit des trucs faux sur les pays que j’ai traversé. Sous couvert de on dit, ils se sont fait un opinion comme s’ils étaient allé sur place deux ans.
Il y a des gens avec de mauvaises intentions c’est un fait, faut pas être naif. Mais je pense qu’il y a aussi 99% de gens bienveillants dans chaque pays.
Acheter du matos de qualité, quand tu voyages avec peu de budget, parfois ton seul confort c’est la nuit. Alors si tu galères avec ta tente decath, ton matelas pas confortable et ton sac de couchage 10 degrés, pas ouf quoi.
Être curieux, avenant, confiant, positif, patient, entreprenant, débrouillard, ouvert d’esprit, déterminé. Si tu l’es pas, un voyage du genre va aider à te le faire devenir.
Le 16 février 2024 à 00:03:26 :
L'op une fois que tu auras fini ton voyage que comptes-tu faire ? Vas-tu ressentir ce vide qui était comblé par ton aventure ?
J’pense retourner en France ou aller en Suisse. Soir pour reprendre ma carrière classique ou lancer ma boîte dans le bâtiment.
Je n’avais pas vraiment un vide ou un truc à comblé. Juste un curiosité et une envie de découverte et d’aventure.
Le retour sera aussi à préparer, plus important encore que le départ. Mais c’est dans encore trop longtemps pour y penser je t’avoue
Le 16 février 2024 à 01:01:38 :
et sinon question, mais si tu comptes travailler en Australie, tu comptes faire quoi comme job sur place ?
Je ne me suis pas tant renseigné mais j’ai cru voit qu’il était possible de faire une sorte d’équivalence pour devenir charpentier là bas. J’ai une formation de bac pro dans le domaine et suis passionné par la menuiserie. En plus d’avoir un meilleur salaire qu’un job classique pvt type ferme, j’améliorerai mes compétences dans un domaine qui me plaît et qui a lien avec ma carrière pro.
J’ai des contacts de rh là bas, je ne pense pas que je galèrerai à trouver si ça se fait
Données du topic
- Auteur
- Allezjemecasse
- Date de création
- 5 décembre 2022 à 15:44:06
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