(Fic à choix) Celestin dans la mafia
Vous regardez la pendule. Bientôt 18 heures et la fin de votre service. Heureusement pour vous, il n'y a que trois clients dans le bar, tous des habitués déjà bourrés de la bière tiédasse que vous servez. La tête penché sur le verre que vous essuyez, vous entendez la porte d'entrée s'ouvrir et se refermer immédiatement. Deux mecs jeunes viennent d'entrer dans le modeste établissement qui vous exploi... vous offre un job honnête et travailleur.
Bonjour, qu'est ce que je vous sers ?
Son complice lui colle un coup de coude dans les côtes en regardant autour de lui, puis se force à sourire et se penche vers vous avec un air de conspirateur :
Hé, tu t'appelles bien O'Skinny ? C'est bien irlandais ça non ?
Euh oui, mais qui êtes...
T'inquiète, nous on te connait. Et on a besoin que tu nous rendes un petit service. Contre rémunération bien sûr.
Il se penche pour attraper un gros sac de marin et vous le montrer « discrètement ».
J'ai besoin que tu planques ça quelques jours. On reviendra le chercher et on te payera ce qu'on te doit. Tu regardes pas dedans, tu en parles à personne.
1) Accepter de planquer le sac
2) Refuser de planquer le sac
3) Demander ce qu'il y a dedans
( 3 : Demander ce qu'il y a dans le sac)
Euh.. Mais qu'est ce qu'il y a dedans ?
...
... J'avais dit que c'était une idée de merde.
Je vois que tu as de l'humour gamin, ça me plait.
Sérieux, prend le sac et fais pas chier. 200 dollars faciles, et t'as juste à nous rendre ce sac quand on repasse. Facile hein ?
Le sourire est toujours là, mais nettement plus crispé. Vous sentez qu'il vaut mieux ne pas les chercher plus. Et puis, 200 dollars, c'est pas si mal, pour si peu de choses. Peut être même que vous pourrez payer le loyer de votre vieille maman ce mois ci.
D'accord, je suis votre homme.
Super, je le savais. Allez, c'est pas tout ça, mais bonsoir chez toi nous on se casse hein.
Les deux hommes repassent la porte du bar aussi rapidement qu'ils l'ont franchi la première fois. Vous restez debout un instant derrière votre bar. L'alcoolo du quartier vous mate depuis l'autre bout de la pièce.
Finalement vous prenez le sac et le faites glisser derrière le comptoir à vos pieds. Il est lourd. Très lourd. Et il fait un bruit de ferraille. Il faut trouver un endroit où le planquer maintenant.
1) … mais avant, jeter un coup d'oeil dedans. Qui le saura après tout, hein ?
2) Rentrer chez votre maman avec le sac et le planquer dans votre chambre.
3) Cacher le sac dans l'arrière salle du bar
Le 03 septembre 2022 à 13:38:08 :
Je n'y croyais plus Votes pris en compte ! 2 votes pour l'option 2
première fois que je vois une fic sur la mafia j'allais pas laisser bider
Après plusieurs minutes passées à réfléchir à la situation, vous choisissez finalement de ramener le sac jusqu'à chez vous. Bien trop risqué de le laisser ici, où votre patron pourrait tomber dessus.
Vous entendez votre patron entrer dans l'établissement, par la porte de service. Après un dernier regard vers vos clients, vous passez à l'arrière pour vous changer.
Oui, bien sûr, bien sûr. Toujours au point sur l'heure de fin hein, fiston ?
Il vous appelle tout le temps fiston. Quand ce n'est pas fiston, votre prénom devient « bordel de merde » ou « ce putain d'abruti ».
C'est quoi ce sac ? T'es pas en train de me piquer des bouteilles j'espère ?
Si chef, vous me connaissez, j'ai pris celles pour les clients premium !
Tu vas poser ce sac doucement au sol et me rendre ces bouteilles, enflure.
Mais c'était juste une blague !
Allez Célestin, ouvre ton sac.
Vous réfléchissez à toute vitesse. Vite, trouver quelque chose.
Sois un gentil garçon, Célestin, ouvre...
Vous parlez toujours de mon sac, patron ?
Comment ? Ah oui bien sûr ! Allez, file fiston. Et demain c'est 14 heures ! Précise !
Vous rentrez chez vous. Enfin non. Il faudrait plutôt dire : vous en chiez un max pour aligner deux pas sans trébucher ou risquer de lâcher le sac dans une flaque de dégueulis ou autre substance malodorante.
Votre chargement est lourd, bien trop lourd pour vos petits bras et vos cuisses de gros geek nourris à la junk food.
Les 15 minutes qui vous séparent normalement de chez vous en deviennent 30 et vous entendez les gens se foutre de votre gueule autour de vous. Surtout les étudiants, jeunes, beaux, conquérants. Pas comme vous.
Vous arrivez au pied de votre immeuble. Vous habitez au 3ème étage.
Dans un bordel sans nom vous commencez à gravir les escaliers. A deux doigts de la syncope, vous pouvez jurer que vous entendez des voisins vous insulter à travers leur porte. Arrivé à mi chemin de la dernière volée de marche, vous tombez nez à nez avec une fille jeune, que vous n'avez encore jamais vu.
J'ai entendu du bruit, je venais voir si quelqu'un avait besoin d'aide.
Tu as besoin d'aide ? Tu as l'air exténué.
Merci... Mais ça va, j'habite juste là.
Ah, d'accord. Ben, bonne soirée alors. J'habite juste à côté, je suis nouvelle dans l'appart.
D'acc... D'accord. Bienvenue alors !
Vous sortez les clefs de votre poche, pour ouvrir la porte de chez vous.
La porte claque dans votre dos. Vous êtes chez vous. Le bruit de la télé vous parvient du salon. Vous avancez doucement dans la pièce et apercevez la silhouette de votre mère dans son fauteuil favoris. Comme à son habitude, elle s'est assoupie devant son émission, enveloppée dans une couverture. Sa respiration est douce, régulière, rassurante.
Sans la réveiller, vous filez dans votre chambre et verrouillez la porte derrière vous.
Vous vous écroulez sur le lit, dans un râle sonore. Tellement éclaté que vous pensez à peine à Mila et au fait que bordel, vous avez osé adresser plus de 3 mots à une fille de votre âge, sans qu'elle se foute de vous. Ce doit bien être la première fois que ça vous arrive.
Le reste de la soirée vous appartient. Vous la passez devant votre PC, comme d'habitude, en calculant toutes les heures le temps de sommeil qu'il vous reste. Vous savez que si vous allez dormir, vous rouvrirez les yeux pour une nouvelle journée merdique et sans saveur, sans joie, sans accomplissement. La fatigue finit par vous terrasser.
Le lendemain, 14h
Vous êtes à votre poste, balai et serpillière en main. Le bar n'est pas encore ouvert, c'est l'heure des corvées. Vous entendez pourtant la porte s'ouvrir dans votre dos, ainsi que des pas lourds.
Bonjour monsieur. Désolé, mais nous sommes fermés...
Oui, je sais. Police. Je voudrai parler au patron.
Euh, il n'est pas encore là. C'est à quel...
Le flic vous interrompt d'un geste de la main et se dirige tranquillement vers le comptoir. Il inspecte les sièges d'un œil critique, en choisit un et prend place.
Je vais prévenir mon patron...
Relax. Je suis pas là pour vérifier la licence. Tu travailles au black ?
C'est bien ce que je me disais, t'es pas du bon côté du spectre.
Tu as remarqué quoi que ce soit d'étrange hier, en début de soirée ?
1) Non, rien du tout
2) Oui, deux mecs sont entrés et m'ont demandé de garder un sac pour eux.
Le 04 septembre 2022 à 10:57:10 :
et il manque une partie tu peut le mettre en stickers
Merci khey ! A quelle partie tu fais référence ? Je n'ai pas vu laquelle était censée manquer ?
mais maintenant je doute
Le 04 septembre 2022 à 14:02:17 :
On va dire de nos jours. Je pensais partir dans les années 50 au début, mais j'ai choisi finalement de le faire de nos jours pour que ce soit plus simple.
d'habitude tout les films de mafia sont dans les années 50
mais bon ça change c'est original
Données du topic
- Auteur
- LeGriffard
- Date de création
- 2 septembre 2022 à 18:04:29
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