"Célestin, amène-moi un film"
Le 10 octobre 2022 à 23:28:23 :
La sweet viendra les kheys c'est juste que je suis occupé entre la maladie, la fatigue et les cours
Bon rétablissement, c'est sympa de nous donner des nouvelles
Le 16 octobre 2022 à 15:50:09 :
UUUPPPPP QU'ON SORT L'OP DU FIN FOND DES COURS
J'essaie d'écrire au moins une fois par jour, mais j'admets avoir beaucoup de mal à faire ce que je veux avec l'histoire telle qu'elle est maintenant, j'ai l'impression de m'être mis tout seul dans une impasse scénaristique sur la forme. Nonobstant la suite actuelle devrait sortir aujourd'hui
EDIT : c'est pas une sweet particulièrement longue malheureusement à cause des problèmes évoqués
Le 16 octobre 2022 à 21:45:51 DSKronos a écrit :
Le 16 octobre 2022 à 15:50:09 :
UUUPPPPP QU'ON SORT L'OP DU FIN FOND DES COURSJ'essaie d'écrire au moins une fois par jour, mais j'admets avoir beaucoup de mal à faire ce que je veux avec l'histoire telle qu'elle est maintenant, j'ai l'impression de m'être mis tout seul dans une impasse scénaristique sur la forme. Nonobstant la suite actuelle devrait sortir aujourd'hui
EDIT : c'est pas une sweet particulièrement longue malheureusement à cause des problèmes évoqués
Aucun problème, aucune pression khey. Si tu as besoin de temps, ainsi soit-il. Mais ne te sens pas "obligé" de sortir une suite impérativement tous les X jours ; alors qu'actuellement tu ne le peux pas vraiment
2) Rester avec le Poète
-Célestin, votre sollicitude me va droit au cœur mais...
-Je suis plus en sécurité avec vous je pense que laissé tout seul, en plus Valentin est toujours inconscient, donc bon...
-J’en conclus que votre ami reste avec nous ? Fort bien. Un, deux bras en plus, ne sont jamais de trop. Poète, nous avons à nous entretenir. Vos amis seront raccompagnés. »
Vous voyez le Jouteur commencer à porter Valentin d’une main, aisément, avant de se tourner vers vous et vous faire signe de le suivre. Le Poète vous fait un petit signe de tête, et vous quittez la pièce.
« Je suis ravi que vous décidiez de rester en notre compagnie. Un tel honneur est rare de nos jours.
-Non, je le fais pour rester en sécurité...
-Allons, allons, pas la peine de dissimuler une bonne action issue d’une volonté pure sous un cynisme contrefait. Soyez fier de faire le bien.
-Il n’a pas changé. Tu peux lui faire confiance, c’est le plus honnête de tous les traîtres.
-Et euh, vous êtes qui exactement ?
-Je suis un Bâtard, vous devez savoir ce que c’est. Je crois qu’on me qualifie comme étant l’un des Perdus, c’est-à-dire les Bâtards dont les agissements sont inconnus. Nous sommes trois, mais comme je le disais plus tôt, nulle idée de ce que les autres sont devenus.
-Et comment vous êtes devenu un Perdu ?
-Êtes-vous familier avec la Guerre des Grands Bâtards ?
-La Conquête ratée, le fléau des Bâtards. Un triste moment. Trois des Bâtards, les plus ignobles de tous, soit l’Arsenal, la Princesse des Ombres et les Dents, décidèrent un jour de faire des Cours entières leur domaine personnel. Ils commencèrent par s’approprier l’Entre-Cour pour eux... et ils réussirent à ma grande honte.
-Pourquoi à votre grande honte ?
-Car j’ai tenté de les empêcher, et j’ai échoué, malgré ma promesse de tenir, mais plus honteusement encore, j’ai survécu. Les Bâtards tenaient l’entièreté de l’Entre-Cours, mais nous n’avons pas vu le danger des Grands Bâtards avant qu’ils ne soient trop tard. Quand le Conquérant Noir et le Colosse Ardent furent tous deux absorbés...
-Vous ne le savez pas ? Les âmes ne disparaissent pas, Célestin. Même à la mort du corps physique, elles errent, parfois dans les Cours, parfois aux limites de la Matière avec le reste des Fidèles, mais jamais elles ne disparaissent, pareillement pour les Bâtards et les Servants : elles s’amenuisent, sont absorbées, mais...
-Attendez attendez, trop d’informations d’un coup. C’est quoi les Fidèles encore ? C’est pas la première fois que j’entends ça.
-Ce serait long à expliquer, et je ne suis pas sûr de pouvoir vous expliquer le tout correctement car je ne suis pas sûr de la vérité moi-même. Le Sage Sans Disciples pourrait mieux vous aiguiller, mais je confesse mon ignorance sur ses vagabondages.
-D’accord. Vous parliez de la Guerre des Grands Bâtards, désolé de vous avoir interrompus.
-Aucune offense n’a été prise. Quand deux des Bâtards furent tombés, et non des moindres concernant le Conquérant Noir, qui était tout de même le Septième Bâtard apparu...
-Tous les Bâtards apparaissent pas en même temps ?
-Non, il semble que nous éclosions, venus du rien, dans des instants aléatoirement donnés. Je ne suis moi-même pas l’un des plus jeunes, mais pas non plus les anciens. Le premier apparu est sans contexte le Sage, mais j’ignore lequel est le dernier. Mais pour reprendre, nous nous allions ensemble : la Hache Frémissante, l’Improbable Tyran, le Brave Orphelin, le Dédaigneux, et même la Reine Amorphe et l’Eminence, deux des plus anciens Bâtards. Et nous avons perdu.
-La Princesse des Ombres nous surpassait tous, à l’exception de l’Eminence. Alors que les deux luttaient sans commune mesure avec nos frêles passes contre l’Arsenal et les Dents, le Dédaigneux vint frapper l’Eminence en traître et absorba son âme. Le félon eut fui son crime, mais son acte nous condamna tous. Le Brave Orphelin fut le seul avec moi qui en ressortit entier, mais son âme était tellement affaiblie qu’il sombra dans un sommeil dont il ne s’éveilla jamais. Et ainsi étais-je, seul, ma survie comme preuve de mon échec. Quel avenir avais-je ?
-Donc, je me suis retiré, dans les profondeurs de la Cour des Soupirs, où le Duc me donna un accueil digne. C’est sans doute le meilleur des Autres, par ailleurs, l’un de ceux ayant le plus souffert de la Guerre des Bâtards aussi. "
La discussion ne vous fascine pas particulièrement malgré l'intérêt d'en apprendre plus, mais votre esprit de Célestin ne supporterait pas non plus l'immense malaise du silence.
-Le Duc se moque de défendre son territoire. Il est l’inaction, mais pas comme l’Infécond qui agît pour que tout cesse ; le Duc attend le lent étiolement de nos âmes, et de la sienne.
-Le meilleur des Autres en un sens, comme le pire. »
Vous remarquez que votre conversation dure déjà depuis longtemps tandis que le Jouteur porte Valentin sans se fatiguer. Vous prêtez attention à ce qui vous entoure pour remarquer des tableaux étranges d’individus difformes qui semblent vous fixer. Vous reprenez, mal à l’aise, la conversation sans savoir où vos pas vous mènent.
« Et pourquoi vous en êtes sorti ?
-Grâce à un... ami ? Oui je pense que je le vois comme un ami. Un être formidable, le meilleur que j’ai jamais croisé.
-Il a raison, un être vraiment formidable.
-Il m’a guidé en-dehors de mon pathétique repli. Il m’a amené à trouver un but, et maintenant, je sers la Comtesse.
-Certes, mais pas plus que la vôtre je pense. Comment diable êtes-vous arrivé ici, en compagnie d’un Surveillant qui plus est, qui semble vous avoir pris comme objet de sa protection ? Êtes-vous un serviteur du Sigle ? Il lui est pourtant interdit d’avoir Damné ou Marqué.
-Euh non. On a juste un accord, le Poète et moi.
-Hé bien, quel accord pour risquer votre vie pour lui !
-La situation ici est en effet calamiteuse pour ne pas dire pis encore. La Comtesse s’est adjointe la quasi-totalité des Arrivants...
-C’est ceux qui viennent du monde normal ?
-Précisément, de la Matière. Avec eux, la Purulence nous a adjoint certaines de ses forces, de même que le Duc des Soupirs. Certains Servants du Fiel Rouge, en quête de batailles, se sont aussi joints à notre force.
-Eh bien, en plus de l’Ultime Esclavagiste, considérez que des Servants de toutes sortes se sont joints à elle. Des servants de l’Inéluctable Courtisane, de l’Extatique Orgiaque, du Roc d’Autorité, de l’Arlequin à Trois Faces, mais surtout du Messie de la Tourbe, qui a bien du mal à parer sa Bâtarde. La plupart des Autres sont plus vulnérables à leur engeance, voyez-vous.
-Je croyais que les Bâtards sortaient de rien, comment ils peuvent être issus d’un Autre ?
-Je n’en sais rien. Le Sage a des théories là-dessus. Il a émis par exemple que le processus de création d’un Bâtard influe sur la mémoire générale... »
Vous sentez votre Pistolet à Silex au travers de votre sac à dos.
« ... ou bien alors que les Bâtards ne sont que l’excédents du subconscient des Autres. Qui se mélangent parfois entre eux. Enfin, le Sigle sait probablement la vérité.
-Pourquoi personne ne lui demande ?
-Eh bien, la Cour de Papier n’est pas si facile d’accès. Vous avez la chance d’avoir avec vous un Surveillant. Et de plus, le Sigle se montre réticent à communiquer des informations. Chaque secret est une arme qui s’émousse à chaque fois qu’il est divulgué.
-Tout tourne toujours autour de la connaissance.
-Et vous pensez qu’il me répondrait si je lui demandais ?
-Vous n’avez rien à perdre à essayer, à part peut-être la raison. Ah nous voici arrivés ! »
Vos pas vous ont mené devant une salle carrelée, éclairée d’un néon vous rappelant plus l’ancien hôpital que le manoir où vous marchiez quelques secondes auparavant. Vous voyez une pancarte en carton, avec écrit grossièrement d’un liquide rouge suspect « OPI THAL ».
« Heu attendez qu’est-ce qu’on fait là ?
-Le sommeil de votre ami n’est pas naturel. J’ignore ce que la Demoiselle lui a fait, mais il aurait dû déjà s’éveiller depuis un moment.
-Et ils vont pouvoir le soigner ici ?
-Non. Mais au moins ils le garderont précieusement son cas. »
Une odeur affreuse vous prend au nez alors qu’un être verdâtre portant une blouse couverte de sang.
-Non. Humain, inconscient. Juste le garder en vie.
-Interdites. Invité d’un Surveillant. »
Vous entendez un grognement, suivi d’un sifflement alors que deux brancardiers difformes viennent prendre Valentin avec eux.
« Il sera plus en sécurité avec eux qu’avec nous.
-J’admets la chose, mais l’Opi Thal est un endroit sûr. C’est là que sont enfermées les âmes les moins rétablies.
-Les âmes ne disparaissent pas, je vous l’ai dit, mais elles s’amenuisent, se réduisent, et la raison part avec leur consistance... »
Vous marchez alors que des chœurs étranges et lointains se font entendre. Des chants tristes, rythmés parfois par des gospels, des hurlements, des rires ou le bruit cadencé de bottes. Le Jouteur s’arrête de parler, et regarde confusément autour de lui.
-Ce n’est pas normal... On dirait que... »
Il est interrompu par l’écroulement d’un vaste pan du mur du couloir dans lequel vous vous trouvez, dans un éboulement soudain suivi d’une légère onde de choc vous projetant à terre. Le Jouteur lui se maintien debout, alors que vous voyez des êtres commencer à rentrer au pas cadencé, semblables à de larges statues vous dépassant de quatre têtes.
« SAINTE ! SAINTE ! SAINTE ! »
Le Jouteur ne prend même pas le temps de répondre, alors qu’une large lance apparaît dans sa main droite et vient fracasser en petits morceaux de pierre la première des créatures, puis toutes les autres.
« Je crains que nous ne soyons en train de subir une énième attaque. Pourquoi maintenant cependant, voilà qui m’échappe... »
Il est interrompu par des hurlements qui semblent provenir au loin, et vous le voyez y partir, sans réfléchir, vous laissant là.
« Je pense savoir pourquoi l’attaque se déroule maintenant.
-Oui, mais on pas le temps. Qu’est-ce que tu vas faire ? »
Le capharnaüm, proche et lointain, familier et inconnu, s’étend et se fait sentir, mais n’oubliez pas la mélodie sur lesquelles ces vers dansent :
Ils rampent, ils grouillent, les affreux cauchemars
Qui, insidieux, instillent leur toxine :
Doutes, haines, en un odieux tintamarre,
Qui couvrent, déforment mon ignoble mine.
Chantent en chœur, ces maléfiques conquérants,
Prêchent mes revers, maudissent ma destinée,
Et attendent impatients le jour où, mourant,
Je voudrai, imbécile, une grandeur surannée.
1) Suivre le Jouteur dans la mêlée
2) Retourner à l’Opi Thal avec Valentin
3) Tenter de vous frayer un chemin jusqu’au Poète et la Comtesse
Le 16 octobre 2022 à 22:04:00 :
Le 16 octobre 2022 à 21:45:51 DSKronos a écrit :
Le 16 octobre 2022 à 15:50:09 :
UUUPPPPP QU'ON SORT L'OP DU FIN FOND DES COURSJ'essaie d'écrire au moins une fois par jour, mais j'admets avoir beaucoup de mal à faire ce que je veux avec l'histoire telle qu'elle est maintenant, j'ai l'impression de m'être mis tout seul dans une impasse scénaristique sur la forme. Nonobstant la suite actuelle devrait sortir aujourd'hui
EDIT : c'est pas une sweet particulièrement longue malheureusement à cause des problèmes évoqués
Aucun problème, aucune pression khey. Si tu as besoin de temps, ainsi soit-il. Mais ne te sens pas "obligé" de sortir une suite impérativement tous les X jours ; alors qu'actuellement tu ne le peux pas vraiment
Cimer khey, mais c'est aussi une frustration avec moi-même, vu que j'ai peur d'abandonner
Données du topic
- Auteur
- DSKronos
- Date de création
- 20 juillet 2022 à 18:31:53
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