Deal, drogues et mode de vie plus que rock’n roll. De ferme, la place de la Ferme Richemont, à Bordeaux (Gironde) n’a que le nom. Là, le patron du Bistro du Vieux Marché estime « à environ 60% » la perte de chiffre d’affaires de son restaurant depuis que le trottoir d’en face est devenu le repaire des consommateurs et dealers d’héroïne et de crack.
Dans les rues autour du parking Victor Hugo, commerçants et habitants sont furax car, comme nous l’avons constaté : les cris, errances, inhalations et injections de drogues dures en public font fuir leur clientèle et pourrissent leur quotidien.
« Il ne faut pas s’étonner », nous dit Hugo, serveur : « Quand, un dimanche midi, un monsieur se pique entre les jambes et qu’un papa installé en terrasse doit cacher ça à ses enfants, on comprend que la famille ne revienne pas ! » On veut bien le croire, en effet…
Et de continuer : « J’ai appelé sept fois la police pour qu’ils viennent parce qu’un type était en train de faire une overdose, ils m’ont juste renvoyé vers les pompiers. J’ai aussi dû appeler la police, en plein service, parce qu’une femme était en train d’être violée. »
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