[CRAQUAGE] Pédocriminalité, j'ai besoin de parler
SuppriméJ'ai vu hier un enfant (dont je tairais l'âge ou le sexe) atteint de phobies extrêmement importantes, et qui une fois seul avec moi m'a avoué avoir subi quelque chose dont il ne pouvait pas parler et dont il ne savais pas si c'était légal ou non, mais dont il n'avait parlé à personne.
Après l'avoir entendu hurler à l'idée même que je l'approche, j'ai fini par causer avec lui et il s'est effondré. J'ai discuté avec un des parents en privé pour parler de ça. Ça a été d'une difficulté hors normes.
Le 07 mai 2022 à 16:03:55 :
J'ai vu hier un enfant (dont je tairais l'âge ou le sexe) atteint de phobies extrêmement importantes, et qui une fois seul avec moi m'a avoué avoir subi quelque chose dont il ne pouvait pas parler et dont il ne savais pas si c'était légal ou non, mais dont il n'avait parlé à personne.Après l'avoir entendu hurler à l'idée même que je l'approche, j'ai fini par causer avec lui et il s'est effondré. J'ai discuté avec un des parents en privé pour parler de ça. Ça a été d'une difficulté hors normes.
J'espère que tu as fait un signalement.
Le 07 mai 2022 à 16:03:55 :
J'ai vu hier un enfant (dont je tairais l'âge ou le sexe) atteint de phobies extrêmement importantes, et qui une fois seul avec moi m'a avoué avoir subi quelque chose dont il ne pouvait pas parler et dont il ne savais pas si c'était légal ou non, mais dont il n'avait parlé à personne.Après l'avoir entendu hurler à l'idée même que je l'approche, j'ai fini par causer avec lui et il s'est effondré. J'ai discuté avec un des parents en privé pour parler de ça. Ça a été d'une difficulté hors normes.
Bonjour
Je me permets juste de réagir à cela. J'ai été confronté dans mon métier (éducateur spécialisé) à des discutions qui m'ont marqué. Notamment avec un jeune de 21 ans, qui un soir, en pause clope vers 22h, nous étions que tout les 2, il me raconte des faits d'agressions sexuelles qu'il a subi dans un IME. J'ai été surpris qu'il m'en parle à moi: j'avais remarqué qu'il en parlait aux femmes éducatrices et plus âgées, vers l'âge de sa mère. (je connaissais donc son vécu, mais, il n'est pas question de lui en parler si ça ne vient pas de lui, ça serait ultra violent et intrusif de le "forcer" à parler à une personne qu'il ne veut pas)
Inconsciemment, on transmet quelque chose de notre vécu, ce n'est pas néfaste si on est "au calme" avec son passif.
J'ai eu une discutions avec une personne: Idem, elle m'a dit certaines choses qu'elle n'avait jamais évoqué. En même temps, certains collègues m'affirmaient de "ne pas trop croire XXXXX, car elle raconte beaucoup de mensonges" ... Ok, enfin, elle a un vécu.
Le jour ou elle a voulu me parler: il y a eu un élément déclenchant au travail, que j'ai très vite compris et j'ai pu proposer quelques ateliers et un lieu de repos et de paix pour qu'elle puisse, si elle le veut, parler.
Et ce n'est pas simple d'affronter la parole d'autrui sur des abus que nous même nous avons vécu. Pas simple, mais est-ce que c'est plus simple pour ma collègue éducatrice (non victime) d'entendre les dires d'une jeune sur les vi*** qu'elle a subi ?
Tu as choisi un métier ou il peut y avoir de la souffrance et donc des hurlements. Or, ce que tu as vécu, la douleur que tu as subi a été provoquée par autrui. Or, les cris dans le cadre de ton travail, tu as du mal à les dissocier de ton vécu.
Comme si le mal que tu faisais à l'enfant était sadique et voulu. Or non, tu soignes, tu aides, tu observes, tu écoutes. Le but n'est pas malveillant mais dans un but, au contraire, de soins.
- Attention à toi, il faut te protéger : c'est important et essentiel -
Le 07 mai 2022 à 18:29:02 :
Le 07 mai 2022 à 16:03:55 :
J'ai vu hier un enfant (dont je tairais l'âge ou le sexe) atteint de phobies extrêmement importantes, et qui une fois seul avec moi m'a avoué avoir subi quelque chose dont il ne pouvait pas parler et dont il ne savais pas si c'était légal ou non, mais dont il n'avait parlé à personne.Après l'avoir entendu hurler à l'idée même que je l'approche, j'ai fini par causer avec lui et il s'est effondré. J'ai discuté avec un des parents en privé pour parler de ça. Ça a été d'une difficulté hors normes.
Bonjour
Je me permets juste de réagir à cela. J'ai été confronté dans mon métier (éducateur spécialisé) à des discutions qui m'ont marqué. Notamment avec un jeune de 21 ans, qui un soir, en pause clope vers 22h, nous étions que tout les 2, il me raconte des faits d'agressions sexuelles qu'il a subi dans un IME. J'ai été surpris qu'il m'en parle à moi: j'avais remarqué qu'il en parlait aux femmes éducatrices et plus âgées, vers l'âge de sa mère. (je connaissais donc son vécu, mais, il n'est pas question de lui en parler si ça ne vient pas de lui, ça serait ultra violent et intrusif de le "forcer" à parler à une personne qu'il ne veut pas)
Inconsciemment, on transmet quelque chose de notre vécu, ce n'est pas néfaste si on est "au calme" avec son passif.
J'ai eu une discutions avec une personne: Idem, elle m'a dit certaines choses qu'elle n'avait jamais évoqué. En même temps, certains collègues m'affirmaient de "ne pas trop croire XXXXX, car elle raconte beaucoup de mensonges" ... Ok, enfin, elle a un vécu.
Le jour ou elle a voulu me parler: il y a eu un élément déclenchant au travail, que j'ai très vite compris et j'ai pu proposer quelques ateliers et un lieu de repos et de paix pour qu'elle puisse, si elle le veut, parler.
Et ce n'est pas simple d'affronter la parole d'autrui sur des abus que nous même nous avons vécu. Pas simple, mais est-ce que c'est plus simple pour ma collègue éducatrice (non victime) d'entendre les dires d'une jeune sur les vi*** qu'elle a subi ?Tu as choisi un métier ou il peut y avoir de la souffrance et donc des hurlements. Or, ce que tu as vécu, la douleur que tu as subi a été provoquée par autrui. Or, les cris dans le cadre de ton travail, tu as du mal à les dissocier de ton vécu.
Comme si le mal que tu faisais à l'enfant était sadique et voulu. Or non, tu soignes, tu aides, tu observes, tu écoutes. Le but n'est pas malveillant mais dans un but, au contraire, de soins.- Attention à toi, il faut te protéger : c'est important et essentiel -
Je pense aussi qu'il faut à un moment accepter que certains métiers dépassent nos compétences. Rien ne sert de vouloir soigner si on ne sait pas se soigner soi même.
Le 07 mai 2022 à 18:29:02 :
Le 07 mai 2022 à 16:03:55 :
J'ai vu hier un enfant (dont je tairais l'âge ou le sexe) atteint de phobies extrêmement importantes, et qui une fois seul avec moi m'a avoué avoir subi quelque chose dont il ne pouvait pas parler et dont il ne savais pas si c'était légal ou non, mais dont il n'avait parlé à personne.Après l'avoir entendu hurler à l'idée même que je l'approche, j'ai fini par causer avec lui et il s'est effondré. J'ai discuté avec un des parents en privé pour parler de ça. Ça a été d'une difficulté hors normes.
Bonjour
Je me permets juste de réagir à cela. J'ai été confronté dans mon métier (éducateur spécialisé) à des discutions qui m'ont marqué. Notamment avec un jeune de 21 ans, qui un soir, en pause clope vers 22h, nous étions que tout les 2, il me raconte des faits d'agressions sexuelles qu'il a subi dans un IME. J'ai été surpris qu'il m'en parle à moi: j'avais remarqué qu'il en parlait aux femmes éducatrices et plus âgées, vers l'âge de sa mère. (je connaissais donc son vécu, mais, il n'est pas question de lui en parler si ça ne vient pas de lui, ça serait ultra violent et intrusif de le "forcer" à parler à une personne qu'il ne veut pas)
Inconsciemment, on transmet quelque chose de notre vécu, ce n'est pas néfaste si on est "au calme" avec son passif.
J'ai eu une discutions avec une personne: Idem, elle m'a dit certaines choses qu'elle n'avait jamais évoqué. En même temps, certains collègues m'affirmaient de "ne pas trop croire XXXXX, car elle raconte beaucoup de mensonges" ... Ok, enfin, elle a un vécu.
Le jour ou elle a voulu me parler: il y a eu un élément déclenchant au travail, que j'ai très vite compris et j'ai pu proposer quelques ateliers et un lieu de repos et de paix pour qu'elle puisse, si elle le veut, parler.
Et ce n'est pas simple d'affronter la parole d'autrui sur des abus que nous même nous avons vécu. Pas simple, mais est-ce que c'est plus simple pour ma collègue éducatrice (non victime) d'entendre les dires d'une jeune sur les vi*** qu'elle a subi ?Tu as choisi un métier ou il peut y avoir de la souffrance et donc des hurlements. Or, ce que tu as vécu, la douleur que tu as subi a été provoquée par autrui. Or, les cris dans le cadre de ton travail, tu as du mal à les dissocier de ton vécu.
Comme si le mal que tu faisais à l'enfant était sadique et voulu. Or non, tu soignes, tu aides, tu observes, tu écoutes. Le but n'est pas malveillant mais dans un but, au contraire, de soins.- Attention à toi, il faut te protéger : c'est important et essentiel -
Merci de ton partage !
J'ai au moins le réconfort de me dire qu'un suivi a été proposé pour cet enfant. Mais j'avoue que c'est une situation inconfortable : je ne sais pas dans quelle mesure il est "légitime" de se projeter et d'écouter son intuition en matière d'enfants maltraités.
L'un des parents, quand j'ai rapporté ce que m'avait dit l'enfant (après avoir eu son accord) m'a de suite répondu qu'ils étaient "une famille normale" et que si leur rejeton voulait parler de quelque chose, il l'aurait sûrement déjà fait. C'est galère de voir en ces mots ceux qui ont pu être prononcés dans ma famille ("je suis ouvert au dialogue, aucune raison que mon enfant ne me parle pas") sans pour autant pouvoir justifier au parent que, non, ce n'est pas parce qu'on tend l'oreille que l'enfant y déposera son secret.
Mais bon. L'enfant sera écouté et il sera envoyé chez des professionnels pour en parler. Je crois que j'ai fait mon travail, mais je me demande si c'était mon rôle, à la toute base, de recevoir ce genre d'aveu.
Le 07 mai 2022 à 18:33:45 :
Le 07 mai 2022 à 18:29:02 :
Le 07 mai 2022 à 16:03:55 :
J'ai vu hier un enfant (dont je tairais l'âge ou le sexe) atteint de phobies extrêmement importantes, et qui une fois seul avec moi m'a avoué avoir subi quelque chose dont il ne pouvait pas parler et dont il ne savais pas si c'était légal ou non, mais dont il n'avait parlé à personne.Après l'avoir entendu hurler à l'idée même que je l'approche, j'ai fini par causer avec lui et il s'est effondré. J'ai discuté avec un des parents en privé pour parler de ça. Ça a été d'une difficulté hors normes.
Bonjour
Je me permets juste de réagir à cela. J'ai été confronté dans mon métier (éducateur spécialisé) à des discutions qui m'ont marqué. Notamment avec un jeune de 21 ans, qui un soir, en pause clope vers 22h, nous étions que tout les 2, il me raconte des faits d'agressions sexuelles qu'il a subi dans un IME. J'ai été surpris qu'il m'en parle à moi: j'avais remarqué qu'il en parlait aux femmes éducatrices et plus âgées, vers l'âge de sa mère. (je connaissais donc son vécu, mais, il n'est pas question de lui en parler si ça ne vient pas de lui, ça serait ultra violent et intrusif de le "forcer" à parler à une personne qu'il ne veut pas)
Inconsciemment, on transmet quelque chose de notre vécu, ce n'est pas néfaste si on est "au calme" avec son passif.
J'ai eu une discutions avec une personne: Idem, elle m'a dit certaines choses qu'elle n'avait jamais évoqué. En même temps, certains collègues m'affirmaient de "ne pas trop croire XXXXX, car elle raconte beaucoup de mensonges" ... Ok, enfin, elle a un vécu.
Le jour ou elle a voulu me parler: il y a eu un élément déclenchant au travail, que j'ai très vite compris et j'ai pu proposer quelques ateliers et un lieu de repos et de paix pour qu'elle puisse, si elle le veut, parler.
Et ce n'est pas simple d'affronter la parole d'autrui sur des abus que nous même nous avons vécu. Pas simple, mais est-ce que c'est plus simple pour ma collègue éducatrice (non victime) d'entendre les dires d'une jeune sur les vi*** qu'elle a subi ?Tu as choisi un métier ou il peut y avoir de la souffrance et donc des hurlements. Or, ce que tu as vécu, la douleur que tu as subi a été provoquée par autrui. Or, les cris dans le cadre de ton travail, tu as du mal à les dissocier de ton vécu.
Comme si le mal que tu faisais à l'enfant était sadique et voulu. Or non, tu soignes, tu aides, tu observes, tu écoutes. Le but n'est pas malveillant mais dans un but, au contraire, de soins.- Attention à toi, il faut te protéger : c'est important et essentiel -
Je pense aussi qu'il faut à un moment accepter que certains métiers dépassent nos compétences. Rien ne sert de vouloir soigner si on ne sait pas se soigner soi même.
Personne n'est parfaitement indemne, et on a tous nos blessures qu'il convient d'épargner aux enfants qu'on soigne.
Ça ne me rend pas moins compétent.
Le 07 mai 2022 à 18:26:06 :
Le 07 mai 2022 à 16:03:55 :
J'ai vu hier un enfant (dont je tairais l'âge ou le sexe) atteint de phobies extrêmement importantes, et qui une fois seul avec moi m'a avoué avoir subi quelque chose dont il ne pouvait pas parler et dont il ne savais pas si c'était légal ou non, mais dont il n'avait parlé à personne.Après l'avoir entendu hurler à l'idée même que je l'approche, j'ai fini par causer avec lui et il s'est effondré. J'ai discuté avec un des parents en privé pour parler de ça. Ça a été d'une difficulté hors normes.
J'espère que tu as fait un signalement.
Non. J'en ai parlé à ses parents avec son accord et l'enfant aura un suivi psy. Je peux pas signaler sans aucune autre base qu'une intuition et un aveu formulé en tremblant sur un fauteuil de dentiste.
Le 07 mai 2022 à 18:40:54 :
Le 07 mai 2022 à 18:33:45 :
Le 07 mai 2022 à 18:29:02 :
Le 07 mai 2022 à 16:03:55 :
J'ai vu hier un enfant (dont je tairais l'âge ou le sexe) atteint de phobies extrêmement importantes, et qui une fois seul avec moi m'a avoué avoir subi quelque chose dont il ne pouvait pas parler et dont il ne savais pas si c'était légal ou non, mais dont il n'avait parlé à personne.Après l'avoir entendu hurler à l'idée même que je l'approche, j'ai fini par causer avec lui et il s'est effondré. J'ai discuté avec un des parents en privé pour parler de ça. Ça a été d'une difficulté hors normes.
Bonjour
Je me permets juste de réagir à cela. J'ai été confronté dans mon métier (éducateur spécialisé) à des discutions qui m'ont marqué. Notamment avec un jeune de 21 ans, qui un soir, en pause clope vers 22h, nous étions que tout les 2, il me raconte des faits d'agressions sexuelles qu'il a subi dans un IME. J'ai été surpris qu'il m'en parle à moi: j'avais remarqué qu'il en parlait aux femmes éducatrices et plus âgées, vers l'âge de sa mère. (je connaissais donc son vécu, mais, il n'est pas question de lui en parler si ça ne vient pas de lui, ça serait ultra violent et intrusif de le "forcer" à parler à une personne qu'il ne veut pas)
Inconsciemment, on transmet quelque chose de notre vécu, ce n'est pas néfaste si on est "au calme" avec son passif.
J'ai eu une discutions avec une personne: Idem, elle m'a dit certaines choses qu'elle n'avait jamais évoqué. En même temps, certains collègues m'affirmaient de "ne pas trop croire XXXXX, car elle raconte beaucoup de mensonges" ... Ok, enfin, elle a un vécu.
Le jour ou elle a voulu me parler: il y a eu un élément déclenchant au travail, que j'ai très vite compris et j'ai pu proposer quelques ateliers et un lieu de repos et de paix pour qu'elle puisse, si elle le veut, parler.
Et ce n'est pas simple d'affronter la parole d'autrui sur des abus que nous même nous avons vécu. Pas simple, mais est-ce que c'est plus simple pour ma collègue éducatrice (non victime) d'entendre les dires d'une jeune sur les vi*** qu'elle a subi ?Tu as choisi un métier ou il peut y avoir de la souffrance et donc des hurlements. Or, ce que tu as vécu, la douleur que tu as subi a été provoquée par autrui. Or, les cris dans le cadre de ton travail, tu as du mal à les dissocier de ton vécu.
Comme si le mal que tu faisais à l'enfant était sadique et voulu. Or non, tu soignes, tu aides, tu observes, tu écoutes. Le but n'est pas malveillant mais dans un but, au contraire, de soins.- Attention à toi, il faut te protéger : c'est important et essentiel -
Je pense aussi qu'il faut à un moment accepter que certains métiers dépassent nos compétences. Rien ne sert de vouloir soigner si on ne sait pas se soigner soi même.
Personne n'est parfaitement indemne, et on a tous nos blessures qu'il convient d'épargner aux enfants qu'on soigne.
Ça ne me rend pas moins compétent.
Ne fais pas l'idiot tu vois très bien ce que je veut dire, tes compétences sont forcément altérées par ton histoire, cf ton tout premier post où tu racontes que les cris te rendent malade.
Le 07 mai 2022 à 18:47:05 :
Le 07 mai 2022 à 18:26:06 :
Le 07 mai 2022 à 16:03:55 :
J'ai vu hier un enfant (dont je tairais l'âge ou le sexe) atteint de phobies extrêmement importantes, et qui une fois seul avec moi m'a avoué avoir subi quelque chose dont il ne pouvait pas parler et dont il ne savais pas si c'était légal ou non, mais dont il n'avait parlé à personne.Après l'avoir entendu hurler à l'idée même que je l'approche, j'ai fini par causer avec lui et il s'est effondré. J'ai discuté avec un des parents en privé pour parler de ça. Ça a été d'une difficulté hors normes.
J'espère que tu as fait un signalement.
Non. J'en ai parlé à ses parents avec son accord et l'enfant aura un suivi psy. Je peux pas signaler sans aucune autre base qu'une intuition et un aveu formulé en tremblant sur un fauteuil de dentiste.
Mais POURQUOI ne pas signaler ? Ca ne coûtait rien, absolument rien de rien de rien
Le 07 mai 2022 à 20:51:42 :
Le 07 mai 2022 à 18:40:54 :
Le 07 mai 2022 à 18:33:45 :
Le 07 mai 2022 à 18:29:02 :
Le 07 mai 2022 à 16:03:55 :
J'ai vu hier un enfant (dont je tairais l'âge ou le sexe) atteint de phobies extrêmement importantes, et qui une fois seul avec moi m'a avoué avoir subi quelque chose dont il ne pouvait pas parler et dont il ne savais pas si c'était légal ou non, mais dont il n'avait parlé à personne.Après l'avoir entendu hurler à l'idée même que je l'approche, j'ai fini par causer avec lui et il s'est effondré. J'ai discuté avec un des parents en privé pour parler de ça. Ça a été d'une difficulté hors normes.
Bonjour
Je me permets juste de réagir à cela. J'ai été confronté dans mon métier (éducateur spécialisé) à des discutions qui m'ont marqué. Notamment avec un jeune de 21 ans, qui un soir, en pause clope vers 22h, nous étions que tout les 2, il me raconte des faits d'agressions sexuelles qu'il a subi dans un IME. J'ai été surpris qu'il m'en parle à moi: j'avais remarqué qu'il en parlait aux femmes éducatrices et plus âgées, vers l'âge de sa mère. (je connaissais donc son vécu, mais, il n'est pas question de lui en parler si ça ne vient pas de lui, ça serait ultra violent et intrusif de le "forcer" à parler à une personne qu'il ne veut pas)
Inconsciemment, on transmet quelque chose de notre vécu, ce n'est pas néfaste si on est "au calme" avec son passif.
J'ai eu une discutions avec une personne: Idem, elle m'a dit certaines choses qu'elle n'avait jamais évoqué. En même temps, certains collègues m'affirmaient de "ne pas trop croire XXXXX, car elle raconte beaucoup de mensonges" ... Ok, enfin, elle a un vécu.
Le jour ou elle a voulu me parler: il y a eu un élément déclenchant au travail, que j'ai très vite compris et j'ai pu proposer quelques ateliers et un lieu de repos et de paix pour qu'elle puisse, si elle le veut, parler.
Et ce n'est pas simple d'affronter la parole d'autrui sur des abus que nous même nous avons vécu. Pas simple, mais est-ce que c'est plus simple pour ma collègue éducatrice (non victime) d'entendre les dires d'une jeune sur les vi*** qu'elle a subi ?Tu as choisi un métier ou il peut y avoir de la souffrance et donc des hurlements. Or, ce que tu as vécu, la douleur que tu as subi a été provoquée par autrui. Or, les cris dans le cadre de ton travail, tu as du mal à les dissocier de ton vécu.
Comme si le mal que tu faisais à l'enfant était sadique et voulu. Or non, tu soignes, tu aides, tu observes, tu écoutes. Le but n'est pas malveillant mais dans un but, au contraire, de soins.- Attention à toi, il faut te protéger : c'est important et essentiel -
Je pense aussi qu'il faut à un moment accepter que certains métiers dépassent nos compétences. Rien ne sert de vouloir soigner si on ne sait pas se soigner soi même.
Personne n'est parfaitement indemne, et on a tous nos blessures qu'il convient d'épargner aux enfants qu'on soigne.
Ça ne me rend pas moins compétent.
Ne fais pas l'idiot tu vois très bien ce que je veut dire, tes compétences sont forcément altérées par ton histoire, cf ton tout premier post où tu racontes que les cris te rendent malade.
Mais ça me donne une sensibilité que d'autres n'ont pas
Le 07 mai 2022 à 20:52:26 :
Le 07 mai 2022 à 18:47:05 :
Le 07 mai 2022 à 18:26:06 :
Le 07 mai 2022 à 16:03:55 :
J'ai vu hier un enfant (dont je tairais l'âge ou le sexe) atteint de phobies extrêmement importantes, et qui une fois seul avec moi m'a avoué avoir subi quelque chose dont il ne pouvait pas parler et dont il ne savais pas si c'était légal ou non, mais dont il n'avait parlé à personne.Après l'avoir entendu hurler à l'idée même que je l'approche, j'ai fini par causer avec lui et il s'est effondré. J'ai discuté avec un des parents en privé pour parler de ça. Ça a été d'une difficulté hors normes.
J'espère que tu as fait un signalement.
Non. J'en ai parlé à ses parents avec son accord et l'enfant aura un suivi psy. Je peux pas signaler sans aucune autre base qu'une intuition et un aveu formulé en tremblant sur un fauteuil de dentiste.
Mais POURQUOI ne pas signaler ? Ca ne coûtait rien, absolument rien de rien de rien
Parce que ça n'aurait rien changé et que ça ne s'y prêtait pas. Pas sur un témoignage oral.
Le 07 mai 2022 à 21:07:37 :
Déjà répondu au topoc mais go hypnose khey
C'est gentil j'ai déjà repris le suivi psy
Le 07 mai 2022 à 20:57:34 :
Le 07 mai 2022 à 20:51:42 :
Le 07 mai 2022 à 18:40:54 :
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Le 07 mai 2022 à 18:29:02 :
Le 07 mai 2022 à 16:03:55 :
J'ai vu hier un enfant (dont je tairais l'âge ou le sexe) atteint de phobies extrêmement importantes, et qui une fois seul avec moi m'a avoué avoir subi quelque chose dont il ne pouvait pas parler et dont il ne savais pas si c'était légal ou non, mais dont il n'avait parlé à personne.Après l'avoir entendu hurler à l'idée même que je l'approche, j'ai fini par causer avec lui et il s'est effondré. J'ai discuté avec un des parents en privé pour parler de ça. Ça a été d'une difficulté hors normes.
Bonjour
Je me permets juste de réagir à cela. J'ai été confronté dans mon métier (éducateur spécialisé) à des discutions qui m'ont marqué. Notamment avec un jeune de 21 ans, qui un soir, en pause clope vers 22h, nous étions que tout les 2, il me raconte des faits d'agressions sexuelles qu'il a subi dans un IME. J'ai été surpris qu'il m'en parle à moi: j'avais remarqué qu'il en parlait aux femmes éducatrices et plus âgées, vers l'âge de sa mère. (je connaissais donc son vécu, mais, il n'est pas question de lui en parler si ça ne vient pas de lui, ça serait ultra violent et intrusif de le "forcer" à parler à une personne qu'il ne veut pas)
Inconsciemment, on transmet quelque chose de notre vécu, ce n'est pas néfaste si on est "au calme" avec son passif.
J'ai eu une discutions avec une personne: Idem, elle m'a dit certaines choses qu'elle n'avait jamais évoqué. En même temps, certains collègues m'affirmaient de "ne pas trop croire XXXXX, car elle raconte beaucoup de mensonges" ... Ok, enfin, elle a un vécu.
Le jour ou elle a voulu me parler: il y a eu un élément déclenchant au travail, que j'ai très vite compris et j'ai pu proposer quelques ateliers et un lieu de repos et de paix pour qu'elle puisse, si elle le veut, parler.
Et ce n'est pas simple d'affronter la parole d'autrui sur des abus que nous même nous avons vécu. Pas simple, mais est-ce que c'est plus simple pour ma collègue éducatrice (non victime) d'entendre les dires d'une jeune sur les vi*** qu'elle a subi ?Tu as choisi un métier ou il peut y avoir de la souffrance et donc des hurlements. Or, ce que tu as vécu, la douleur que tu as subi a été provoquée par autrui. Or, les cris dans le cadre de ton travail, tu as du mal à les dissocier de ton vécu.
Comme si le mal que tu faisais à l'enfant était sadique et voulu. Or non, tu soignes, tu aides, tu observes, tu écoutes. Le but n'est pas malveillant mais dans un but, au contraire, de soins.- Attention à toi, il faut te protéger : c'est important et essentiel -
Je pense aussi qu'il faut à un moment accepter que certains métiers dépassent nos compétences. Rien ne sert de vouloir soigner si on ne sait pas se soigner soi même.
Personne n'est parfaitement indemne, et on a tous nos blessures qu'il convient d'épargner aux enfants qu'on soigne.
Ça ne me rend pas moins compétent.
Ne fais pas l'idiot tu vois très bien ce que je veut dire, tes compétences sont forcément altérées par ton histoire, cf ton tout premier post où tu racontes que les cris te rendent malade.
Mais ça me donne une sensibilité que d'autres n'ont pas
Le 07 mai 2022 à 20:52:26 :
Le 07 mai 2022 à 18:47:05 :
Le 07 mai 2022 à 18:26:06 :
Le 07 mai 2022 à 16:03:55 :
J'ai vu hier un enfant (dont je tairais l'âge ou le sexe) atteint de phobies extrêmement importantes, et qui une fois seul avec moi m'a avoué avoir subi quelque chose dont il ne pouvait pas parler et dont il ne savais pas si c'était légal ou non, mais dont il n'avait parlé à personne.Après l'avoir entendu hurler à l'idée même que je l'approche, j'ai fini par causer avec lui et il s'est effondré. J'ai discuté avec un des parents en privé pour parler de ça. Ça a été d'une difficulté hors normes.
J'espère que tu as fait un signalement.
Non. J'en ai parlé à ses parents avec son accord et l'enfant aura un suivi psy. Je peux pas signaler sans aucune autre base qu'une intuition et un aveu formulé en tremblant sur un fauteuil de dentiste.
Mais POURQUOI ne pas signaler ? Ca ne coûtait rien, absolument rien de rien de rien
Parce que ça n'aurait rien changé et que ça ne s'y prêtait pas. Pas sur un témoignage oral.
Impossible de le savoir.
Le 08 mai 2022 à 11:59:54 :
Le 07 mai 2022 à 20:57:34 :
Le 07 mai 2022 à 20:51:42 :
Le 07 mai 2022 à 18:40:54 :
Le 07 mai 2022 à 18:33:45 :
Le 07 mai 2022 à 18:29:02 :
Le 07 mai 2022 à 16:03:55 :
J'ai vu hier un enfant (dont je tairais l'âge ou le sexe) atteint de phobies extrêmement importantes, et qui une fois seul avec moi m'a avoué avoir subi quelque chose dont il ne pouvait pas parler et dont il ne savais pas si c'était légal ou non, mais dont il n'avait parlé à personne.Après l'avoir entendu hurler à l'idée même que je l'approche, j'ai fini par causer avec lui et il s'est effondré. J'ai discuté avec un des parents en privé pour parler de ça. Ça a été d'une difficulté hors normes.
Bonjour
Je me permets juste de réagir à cela. J'ai été confronté dans mon métier (éducateur spécialisé) à des discutions qui m'ont marqué. Notamment avec un jeune de 21 ans, qui un soir, en pause clope vers 22h, nous étions que tout les 2, il me raconte des faits d'agressions sexuelles qu'il a subi dans un IME. J'ai été surpris qu'il m'en parle à moi: j'avais remarqué qu'il en parlait aux femmes éducatrices et plus âgées, vers l'âge de sa mère. (je connaissais donc son vécu, mais, il n'est pas question de lui en parler si ça ne vient pas de lui, ça serait ultra violent et intrusif de le "forcer" à parler à une personne qu'il ne veut pas)
Inconsciemment, on transmet quelque chose de notre vécu, ce n'est pas néfaste si on est "au calme" avec son passif.
J'ai eu une discutions avec une personne: Idem, elle m'a dit certaines choses qu'elle n'avait jamais évoqué. En même temps, certains collègues m'affirmaient de "ne pas trop croire XXXXX, car elle raconte beaucoup de mensonges" ... Ok, enfin, elle a un vécu.
Le jour ou elle a voulu me parler: il y a eu un élément déclenchant au travail, que j'ai très vite compris et j'ai pu proposer quelques ateliers et un lieu de repos et de paix pour qu'elle puisse, si elle le veut, parler.
Et ce n'est pas simple d'affronter la parole d'autrui sur des abus que nous même nous avons vécu. Pas simple, mais est-ce que c'est plus simple pour ma collègue éducatrice (non victime) d'entendre les dires d'une jeune sur les vi*** qu'elle a subi ?Tu as choisi un métier ou il peut y avoir de la souffrance et donc des hurlements. Or, ce que tu as vécu, la douleur que tu as subi a été provoquée par autrui. Or, les cris dans le cadre de ton travail, tu as du mal à les dissocier de ton vécu.
Comme si le mal que tu faisais à l'enfant était sadique et voulu. Or non, tu soignes, tu aides, tu observes, tu écoutes. Le but n'est pas malveillant mais dans un but, au contraire, de soins.- Attention à toi, il faut te protéger : c'est important et essentiel -
Je pense aussi qu'il faut à un moment accepter que certains métiers dépassent nos compétences. Rien ne sert de vouloir soigner si on ne sait pas se soigner soi même.
Personne n'est parfaitement indemne, et on a tous nos blessures qu'il convient d'épargner aux enfants qu'on soigne.
Ça ne me rend pas moins compétent.
Ne fais pas l'idiot tu vois très bien ce que je veut dire, tes compétences sont forcément altérées par ton histoire, cf ton tout premier post où tu racontes que les cris te rendent malade.
Mais ça me donne une sensibilité que d'autres n'ont pas
Le 07 mai 2022 à 20:52:26 :
Le 07 mai 2022 à 18:47:05 :
Le 07 mai 2022 à 18:26:06 :
Le 07 mai 2022 à 16:03:55 :
J'ai vu hier un enfant (dont je tairais l'âge ou le sexe) atteint de phobies extrêmement importantes, et qui une fois seul avec moi m'a avoué avoir subi quelque chose dont il ne pouvait pas parler et dont il ne savais pas si c'était légal ou non, mais dont il n'avait parlé à personne.Après l'avoir entendu hurler à l'idée même que je l'approche, j'ai fini par causer avec lui et il s'est effondré. J'ai discuté avec un des parents en privé pour parler de ça. Ça a été d'une difficulté hors normes.
J'espère que tu as fait un signalement.
Non. J'en ai parlé à ses parents avec son accord et l'enfant aura un suivi psy. Je peux pas signaler sans aucune autre base qu'une intuition et un aveu formulé en tremblant sur un fauteuil de dentiste.
Mais POURQUOI ne pas signaler ? Ca ne coûtait rien, absolument rien de rien de rien
Parce que ça n'aurait rien changé et que ça ne s'y prêtait pas. Pas sur un témoignage oral.
Impossible de le savoir.
Si tu sais mieux que moi comment faire mon taf, je te laisse les clés du cabinet pour la semaine qui arrive. On verra comment tu te démerdes.
Bordel, l'auteur s'est fait molester dans son enfance et maintenant, il passe son temps à faire des pavés moralisateurs sur le 18-25, (sur le 18-25 quoi, l'un des endroits du net français rempli d'individus les moins fréquentables, les moins biens-pensants et les plus déviants de France) dès qu'il voit le moindre enfant ou la moindre créature imaginaire à l'allure infantile souffrir
Tu as eu tes propres problèmes, mais n'empêche pas les gens vivre leur vie en regardant les œuvres imaginaires qui leur plaisent, surtout que les gens n'accordent pas tu tout la même importance que toi sur les éléments que tu dénonces ; ce n'est absolument pas ce qui intéresse les spectateurs de l'animé.
Tu fais le moralisateur, mais tu as quand même sciemment choisi de faire un métier qui terrorise les enfants et leur fait mal ; n'oublie pas que ton job fait hurler de malheureux gosses en leur arrachant les dents et en trifouillant dans leur bouche dans ton métier de dentiste pour gosses, alors arrête de jouer le paladin et laisse le forum tranquille.
Moi ce que je trouve malsain, c'est que tu fasses un métier qui fasse jaillir du sang de la bouche des enfants, sous tes yeux, ces yeux même qui sont soit-disant choqués par de simples dessins animés. Tu fais jaillir du sang de la bouche des enfants dans la vie réelle, mais ça, ça ne te choque pas, non, c'est normal pour toi d'exercer un métier après le traumatisme que tu as vécu. Tu aurais pu choisir n'improte quel métier plus doux envers les enfants, mais non, c'est bel et bien ce métier là que tu as choisi.
Données du topic
- Auteur
- Ameloblaste
- Date de création
- 24 avril 2022 à 20:50:39
- Date de suppression
- 9 septembre 2022 à 23:43:00
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