Topic de Dc_Parlov03 :

Deuil, besoin d'avoir votre avis/vos expériences

le deuil c'est un chemin extrêmement compliqué et il y a pas de règles ou de parcours à suivre pour s'en "sortir" malheureusement. Tu le vis au jour le jour, c'est un peu ça sa principale caractéristique, et ça peut durer longtemps comme ça peut s'arrêter et revenir, etc... je sais pas si c'est vraiment clair.

Personnellement j'ai perdu mon grand père que je considérais un peu comme un père il y a quelques années de ça, j'étais extrêmement immature et je n'ai même pas "encaissé" sa mort consciemment, je refoulais tout, j'ai mis environ 5 ans pour l'accepter réellement (sans être en souffrance tout du long, c'était surtout la première année qui était insupportable)

Après dans ton cas je pense qu'il faut en premier arrêter l'alcool, tu le sais sûrement et je veux pas être moralisateur mais ça n'empire que l'état psychologique. Par contre parler de la personne à voix haute, ou écrire ce que tu te souviens d'elle à l'écrit (sur du papier), pour le relire, le compléter plus tard etc, ça peut faire du bien dans le fait d'accepter qu'elle ne fait plus partie de notre monde.

Après je pense qu'il faut aussi qu'il s'écoule un certain laps de temps avant de pouvoir sortir la tête de l'eau, il y a une part de souffrance qui est inévitable.

Le 03 mars 2022 à 17:10:05 :

Malheureusement on doit apprendre à vivre pour soi, ce qui crée une grosse culpabilité, c'est un cercle vicieux

Effectivement, après mon expérience je me suis senti un peu coupable de ne pas avoir été suffisamment proche avant le drame, et parfois encore j'y pense alors qu'au fond personne n'y peut rien, c'est comme ça mais ça me rend triste quand même quand j'y pense parfois.
Malheureusement de nos jours les gens ne sont pas toujours bienveillants et pensent trop à leur petite personne, ce qui était mon cas.
Bref....

Le fait de regretter prouve au moins que tu en as quelque chose à foutre
J'ai entendu plusieurs fois depuis, par ma meuf, que la mort de ma mère n'est pas une excuse pour me laisser aller. Spoiler : je l'ai largué

T'as tout ce qu'il faut pour que ce soit difficile.

La seule chose que je puisse te dire, c'est que oui, le deuil se fait, mais ça demande de la patience, pas exactement du temps. De la patience parce que tu dois vivre et encaisser pleinement ta souffrance jusqu'à-ce que ton corps et ton esprit y soient suffisamment habitués pour ne plus la calculer. Après elle va décroître parce que ton attention ne sera plus dessus.

À terme tu en sors plus fort, d'où le fameux adage, ce qui ne tue pas rend plus fort.

Si tu tentes de noyer cette douleur dans l'alcool, tu ne fais que la transformer en bombe à retardement qui finit par t'exploser plus fort à la gueule.

Le 03 mars 2022 à 17:10:05 :

Malheureusement on doit apprendre à vivre pour soi, ce qui crée une grosse culpabilité, c'est un cercle vicieux

Effectivement, après mon expérience je me suis senti un peu coupable de ne pas avoir été suffisamment proche avant le drame, et parfois encore j'y pense alors qu'au fond personne n'y peut rien, c'est comme ça mais ça me rend triste quand même quand j'y pense parfois.
Malheureusement de nos jours les gens ne sont pas toujours bienveillants et pensent trop à leur petite personne, ce qui était mon cas.
Bref....

On se met aussi à se sentir coupables de trucs qui n'ont en réalité pas tellement d'importance (dans mon cas, j'ai été tellement hébétée toute la semaine de sa mort que je n'ai pas eu de billet de train à temps pour l'enterrement... mais ses parents ne savaient même pas que j'existais, donc ça change quoi? Rien). Le cerveau cherche le négatif, c'est comme ça

Le 03 mars 2022 à 17:11:57 :

Le 03 mars 2022 à 17:10:05 :

Malheureusement on doit apprendre à vivre pour soi, ce qui crée une grosse culpabilité, c'est un cercle vicieux

Effectivement, après mon expérience je me suis senti un peu coupable de ne pas avoir été suffisamment proche avant le drame, et parfois encore j'y pense alors qu'au fond personne n'y peut rien, c'est comme ça mais ça me rend triste quand même quand j'y pense parfois.
Malheureusement de nos jours les gens ne sont pas toujours bienveillants et pensent trop à leur petite personne, ce qui était mon cas.
Bref....

Le fait de regretter prouve au moins que tu en as quelque chose à foutre
J'ai entendu plusieurs fois depuis, par ma meuf, que la mort de ma mère n'est pas une excuse pour me laisser aller. Spoiler : je l'ai largué

Ouais non là ça dégage direct, souhaiter que l'autre s'en remette c'est normal, mais s'étonner que l'autre aille mal c'est psychopathe

Le 03 mars 2022 à 17:11:32 :
le deuil c'est un chemin extrêmement compliqué et il y a pas de règles ou de parcours à suivre pour s'en "sortir" malheureusement. Tu le vis au jour le jour, c'est un peu ça sa principale caractéristique, et ça peut durer longtemps comme ça peut s'arrêter et revenir, etc... je sais pas si c'est vraiment clair.

Personnellement j'ai perdu mon grand père que je considérais un peu comme un père il y a quelques années de ça, j'étais extrêmement immature et je n'ai même pas "encaissé" sa mort consciemment, je refoulais tout, j'ai mis environ 5 ans pour l'accepter réellement (sans être en souffrance tout du long, c'était surtout la première année qui était insupportable)

Après dans ton cas je pense qu'il faut en premier arrêter l'alcool, tu le sais sûrement et je veux pas être moralisateur mais ça n'empire que l'état psychologique. Par contre parler de la personne à voix haute, ou écrire ce que tu te souviens d'elle à l'écrit (sur du papier), pour le relire, le compléter plus tard etc, ça peut faire du bien dans le fait d'accepter qu'elle ne fait plus partie de notre monde.

Après je pense qu'il faut aussi qu'il s'écoule un certain laps de temps avant de pouvoir sortir la tête de l'eau, il y a une part de souffrance qui est inévitable.

Tu as raison, l'alcool ça rend juste le quotidien encore plus moche et déprimant
Je considérais aussi mon grand-père comme un papa de substitution, et je n'ai pas eu le temps de faire son deuil que ma mère est partie aussi.

Les meilleurs partent en premier

Et j'ai sûrement du mal à me dire qu'effectivement c'est au jour le jour

En tout cas merci pour toutes vos réponses les mecs, ça me fait du bien de vous lire et d'avoir vos différents points de vue

Le 03 mars 2022 à 16:47:33 :
Salut les kheys,

Je sais que ce topic n'est malheureusement pas très original mais j'ai besoin de dire ce que j'ai sur le cœur, et ne trouve aucune personne à appeler pour discuter.

En 2019, j'ai perdu mon grand-père à la suite d'une opération qui a foirée, programmée par un médecin qui s'est sentit pousser des ailes en la proposant à un homme de 92 ans. J'ai cru passer le pire moment de ma vie le jour de ses funérailles. Je me suis trompé.

Le 28 juin dernier j'ai perdu ma mère. Nous étions fusionnels alors que je n'ai jamais eu qu'une relation distante et malheureuse avec mon père. Bien sûr nous nous aimons, mais ça n'a rien à voir.

Quand ma mère s'est barré de la maison et de la relation malsaine qu'ils entretenaient je l'ai suivi illico. J'ai vécu presque 4 ans seul avec elle.
Fin 2020, un cancer des poumons métastasé a été diagnostiqué. Loin d'être scientifique et mettant la tête dans le sable, j'ai cru pendant un an qu'elle allait vaincre cette merde, jusqu'au jour où elle était inconsciente et que le médecin nous a dit qu'elle n'en avait plus que pour quelques heures.

Bref, j'ai eu pas mal de galères depuis petit et c'était mon pilier, ma guide et ma meilleure amie.

Depuis 2019 je me demande si passer l'étape du deuil est faisable. J'ai fais plusieurs tentatives de suicide depuis (précisons que je suis alcoolique depuis dix ans, et que ça "m'aide" à passer à l'acte).

Je suis décidé à me faire sevrer, mais je crève tous les jours à petit feu en pensant à tout ce que j'ai raté, à toutes les fois où j'ai pu lui faire du mal et la décevoir.

Pour ceux qui vivent ou ont vécus une situation similaire, que pensez vous de cela ? Est-ce qu'on passe au dessus de la douleur ? Comment?
Je suis au plus mal tout en tentant de faire bonne figure... Et je vous remercie d'avoir lu jusqu'au bout si c'est le cas

Mon ami je ne suis malheureusement pas capable de t'aider car je n'ai encore jamais vécu d'expérience similaire.
En revanche je veux te témoigner un message d'espoir, je sais qu'il est très facile pour moi de te dire ça, mais je pense que tu devrai complètement abandonner l'idée de te suicider. Je ne pense pas que c'est ce qui rendrait heureuse ta maman, ou ton grand père.
Je pense que tu as besoin d'une rupture avec ton quotidien, je me permet de te conseiller un voyage à l'autre bout du monde si tu en a les moyens, voir à t'expatrier.
Si tu veux en parler par MP n'hésite pas, je te souhaite du courage pour cette épreuve.

Ah et en ce qui concerne le fait de se dire qu'on n'a pas été"assez" bien...

La vie est faite de ça. On n'est jamais assez bien. On est juste humain.

Accepter sa propre faiblesse et donc son humanité est la première étape pour la surpasser à terme. Ne te blâme pas de ne pas avoir été le meilleur des fils. Aucun d'entre nous ne l'est. Je ne l'étais pas non plus quand elle est morte et le dernier dialogue que j'ai eu avec, c'était pour l'engueuler.

C'est la vie.

Le 03 mars 2022 à 16:47:33 :
Salut les kheys,

Je sais que ce topic n'est malheureusement pas très original mais j'ai besoin de dire ce que j'ai sur le cœur, et ne trouve aucune personne à appeler pour discuter.

En 2019, j'ai perdu mon grand-père à la suite d'une opération qui a foirée, programmée par un médecin qui s'est sentit pousser des ailes en la proposant à un homme de 92 ans. J'ai cru passer le pire moment de ma vie le jour de ses funérailles. Je me suis trompé.

Le 28 juin dernier j'ai perdu ma mère. Nous étions fusionnels alors que je n'ai jamais eu qu'une relation distante et malheureuse avec mon père. Bien sûr nous nous aimons, mais ça n'a rien à voir.

Quand ma mère s'est barré de la maison et de la relation malsaine qu'ils entretenaient je l'ai suivi illico. J'ai vécu presque 4 ans seul avec elle.
Fin 2020, un cancer des poumons métastasé a été diagnostiqué. Loin d'être scientifique et mettant la tête dans le sable, j'ai cru pendant un an qu'elle allait vaincre cette merde, jusqu'au jour où elle était inconsciente et que le médecin nous a dit qu'elle n'en avait plus que pour quelques heures.

Bref, j'ai eu pas mal de galères depuis petit et c'était mon pilier, ma guide et ma meilleure amie.

Depuis 2019 je me demande si passer l'étape du deuil est faisable. J'ai fais plusieurs tentatives de suicide depuis (précisons que je suis alcoolique depuis dix ans, et que ça "m'aide" à passer à l'acte).

Je suis décidé à me faire sevrer, mais je crève tous les jours à petit feu en pensant à tout ce que j'ai raté, à toutes les fois où j'ai pu lui faire du mal et la décevoir.

Pour ceux qui vivent ou ont vécus une situation similaire, que pensez vous de cela ? Est-ce qu'on passe au dessus de la douleur ? Comment?
Je suis au plus mal tout en tentant de faire bonne figure... Et je vous remercie d'avoir lu jusqu'au bout si c'est le cas

Pour être bref, tu auras toujours mal. Mais, on s'y accoutume, puis on y pense plus. Mais c'est toujours douloureux quand ça revient.

Après, les psychotropes (alcool ou autre) n'aident jamais. Ils empêchent ton mental de "traiter" le deuil. Et, tu as toujours aussi mal une fois sobre. Donc, tu recommences pour te soulager. Etc. etc.

Demande de l'aide, d'un proche, d'un psy, d'un curé, qui tu veux mais qui sait écouter. Et, reste le plus sobre possible, complètement dans l'idéal.

Accroche-toi, tiens bon. On passe tous par là. Et n'oublie pas : bien malheureux celui qui n'a personne dont s'endeuiller.

Le 03 mars 2022 à 17:11:57 :

Le 03 mars 2022 à 17:10:05 :

Malheureusement on doit apprendre à vivre pour soi, ce qui crée une grosse culpabilité, c'est un cercle vicieux

Effectivement, après mon expérience je me suis senti un peu coupable de ne pas avoir été suffisamment proche avant le drame, et parfois encore j'y pense alors qu'au fond personne n'y peut rien, c'est comme ça mais ça me rend triste quand même quand j'y pense parfois.
Malheureusement de nos jours les gens ne sont pas toujours bienveillants et pensent trop à leur petite personne, ce qui était mon cas.
Bref....

Le fait de regretter prouve au moins que tu en as quelque chose à foutre
J'ai entendu plusieurs fois depuis, par ma meuf, que la mort de ma mère n'est pas une excuse pour me laisser aller. Spoiler : je l'ai largué

T'as bien fait.

Comme dit + haut on s'en relève vraiment jamais, mais ça aide d'avoir près de soi quelqu'un qui partage et qui comprend (au moins en partie) ce sentiment permanent de regret, surtout quand on grandit et qu'on traverse certaines étapes sans ses parents. Perso ça va faire 5 ans sans ma mère (suicide).
(je reste pas encore longtemps sur le fofo, mais si tu veux DM hésite pas)

PS : Moi j'ai la foi, je prierai pour vous qui aimeraient tant l'avoir (je le reconnais ; c'est la seule chose que j'ai trouvé qui marche bien pour tenir les jours les plus durs)

Le 03 mars 2022 à 17:13:12 :

Le 03 mars 2022 à 17:10:05 :

Malheureusement on doit apprendre à vivre pour soi, ce qui crée une grosse culpabilité, c'est un cercle vicieux

Effectivement, après mon expérience je me suis senti un peu coupable de ne pas avoir été suffisamment proche avant le drame, et parfois encore j'y pense alors qu'au fond personne n'y peut rien, c'est comme ça mais ça me rend triste quand même quand j'y pense parfois.
Malheureusement de nos jours les gens ne sont pas toujours bienveillants et pensent trop à leur petite personne, ce qui était mon cas.
Bref....

On se met aussi à se sentir coupables de trucs qui n'ont en réalité pas tellement d'importance (dans mon cas, j'ai été tellement hébétée toute la semaine de sa mort que je n'ai pas eu de billet de train à temps pour l'enterrement... mais ses parents ne savaient même pas que j'existais, donc ça change quoi? Rien). Le cerveau cherche le négatif, c'est comme ça

Le premier mois j'étais complètement intenable, je riais tout le temps et je me suis mis à faire un milliard de projets comme si j'étais devenu bipolaire d'un seul coup

Le cerveau cherche le négatif mais avant il te fais avoir des comportements limite déplacés, c'est dingue. Mais ça ne change rien au fait que tu aimais cette nana et que tu la regrette toujours

Y a pas que des trouduc sur ce forum :noel:

Le 03 mars 2022 à 17:17:51 :

Le 03 mars 2022 à 17:13:12 :

Le 03 mars 2022 à 17:10:05 :

Malheureusement on doit apprendre à vivre pour soi, ce qui crée une grosse culpabilité, c'est un cercle vicieux

Effectivement, après mon expérience je me suis senti un peu coupable de ne pas avoir été suffisamment proche avant le drame, et parfois encore j'y pense alors qu'au fond personne n'y peut rien, c'est comme ça mais ça me rend triste quand même quand j'y pense parfois.
Malheureusement de nos jours les gens ne sont pas toujours bienveillants et pensent trop à leur petite personne, ce qui était mon cas.
Bref....

On se met aussi à se sentir coupables de trucs qui n'ont en réalité pas tellement d'importance (dans mon cas, j'ai été tellement hébétée toute la semaine de sa mort que je n'ai pas eu de billet de train à temps pour l'enterrement... mais ses parents ne savaient même pas que j'existais, donc ça change quoi? Rien). Le cerveau cherche le négatif, c'est comme ça

Le premier mois j'étais complètement intenable, je riais tout le temps et je me suis mis à faire un milliard de projets comme si j'étais devenu bipolaire d'un seul coup

Le cerveau cherche le négatif mais avant il te fais avoir des comportements limite déplacés, c'est dingue. Mais ça ne change rien au fait que tu aimais cette nana et que tu la regrette toujours

Y a pas que des trouduc sur ce forum :noel:

Les phases maniaques :cool: J'ai rarement de l'énergie, mais quand j'en ai c'est mauvais signe. D'ailleurs je vais chez la psychothérapeute dans 1h, j'espère que ça va me servir. Quand on est prompt à la culpabilité, on se gâche vraiment la vie

Le 03 mars 2022 à 17:15:26 :
Ah et en ce qui concerne le fait de se dire qu'on n'a pas été"assez" bien...

La vie est faite de ça. On n'est jamais assez bien. On est juste humain.

Accepter sa propre faiblesse et donc son humanité est la première étape pour la surpasser à terme. Ne te blâme pas de ne pas avoir été le meilleur des fils. Aucun d'entre nous ne l'est. Je ne l'étais pas non plus quand elle est morte et le dernier dialogue que j'ai eu avec, c'était pour l'engueuler.

C'est la vie.

Putain... J'imagine pas à quel point ça a pu être dur. J'essaie de recoller les morceaux avec mon père pour ne pas vivre ça
Est-ce que tu as réussi à passer au dessus de cette dispute et à l'accepter réellement ?

Le 03 mars 2022 à 17:21:18 :

Le 03 mars 2022 à 17:17:51 :

Le 03 mars 2022 à 17:13:12 :

Le 03 mars 2022 à 17:10:05 :

Malheureusement on doit apprendre à vivre pour soi, ce qui crée une grosse culpabilité, c'est un cercle vicieux

Effectivement, après mon expérience je me suis senti un peu coupable de ne pas avoir été suffisamment proche avant le drame, et parfois encore j'y pense alors qu'au fond personne n'y peut rien, c'est comme ça mais ça me rend triste quand même quand j'y pense parfois.
Malheureusement de nos jours les gens ne sont pas toujours bienveillants et pensent trop à leur petite personne, ce qui était mon cas.
Bref....

On se met aussi à se sentir coupables de trucs qui n'ont en réalité pas tellement d'importance (dans mon cas, j'ai été tellement hébétée toute la semaine de sa mort que je n'ai pas eu de billet de train à temps pour l'enterrement... mais ses parents ne savaient même pas que j'existais, donc ça change quoi? Rien). Le cerveau cherche le négatif, c'est comme ça

Le premier mois j'étais complètement intenable, je riais tout le temps et je me suis mis à faire un milliard de projets comme si j'étais devenu bipolaire d'un seul coup

Le cerveau cherche le négatif mais avant il te fais avoir des comportements limite déplacés, c'est dingue. Mais ça ne change rien au fait que tu aimais cette nana et que tu la regrette toujours

Y a pas que des trouduc sur ce forum :noel:

Les phases maniaques :cool: J'ai rarement de l'énergie, mais quand j'en ai c'est mauvais signe. D'ailleurs je vais chez la psychothérapeute dans 1h, j'espère que ça va me servir. Quand on est prompt à la culpabilité, on se gâche vraiment la vie

J'ai toujours pensé que la culpabilité est la vraie maladie des alcooliques
Mais au final c'est pour n'importe qui avec des soucis de dépression, de trouble de la personnalité. N'importe qui qui se sent un peu "différent" de la norme.

Bon courage avec ta psy :ok:

Elle t'aime, comme tu l'aime, elle te pardonne tout comme tu lui aurais pardonner, elle aurait voulu que tu vives ta vie. puis profite au maximum de ta vie, et quoi qu'on aura a la fin vous serez réuni :ok:

Le 03 mars 2022 à 17:23:16 :

Le 03 mars 2022 à 17:21:18 :

Le 03 mars 2022 à 17:17:51 :

Le 03 mars 2022 à 17:13:12 :

Le 03 mars 2022 à 17:10:05 :

Malheureusement on doit apprendre à vivre pour soi, ce qui crée une grosse culpabilité, c'est un cercle vicieux

Effectivement, après mon expérience je me suis senti un peu coupable de ne pas avoir été suffisamment proche avant le drame, et parfois encore j'y pense alors qu'au fond personne n'y peut rien, c'est comme ça mais ça me rend triste quand même quand j'y pense parfois.
Malheureusement de nos jours les gens ne sont pas toujours bienveillants et pensent trop à leur petite personne, ce qui était mon cas.
Bref....

On se met aussi à se sentir coupables de trucs qui n'ont en réalité pas tellement d'importance (dans mon cas, j'ai été tellement hébétée toute la semaine de sa mort que je n'ai pas eu de billet de train à temps pour l'enterrement... mais ses parents ne savaient même pas que j'existais, donc ça change quoi? Rien). Le cerveau cherche le négatif, c'est comme ça

Le premier mois j'étais complètement intenable, je riais tout le temps et je me suis mis à faire un milliard de projets comme si j'étais devenu bipolaire d'un seul coup

Le cerveau cherche le négatif mais avant il te fais avoir des comportements limite déplacés, c'est dingue. Mais ça ne change rien au fait que tu aimais cette nana et que tu la regrette toujours

Y a pas que des trouduc sur ce forum :noel:

Les phases maniaques :cool: J'ai rarement de l'énergie, mais quand j'en ai c'est mauvais signe. D'ailleurs je vais chez la psychothérapeute dans 1h, j'espère que ça va me servir. Quand on est prompt à la culpabilité, on se gâche vraiment la vie

J'ai toujours pensé que la culpabilité est la vraie maladie des alcooliques
Mais au final c'est pour n'importe qui avec des soucis de dépression, de trouble de la personnalité. N'importe qui qui se sent un peu "différent" de la norme.

Bon courage avec ta psy :ok:

Je ne bois pas du tout, mais je pense que j'ai mes propres méthodes non chimiques pour me noyer le cerveau un peu de la même manière... Au moins quand c'était les JV, j'avançais un peu. Maintenant c'est Youtube avec quelques vidéos en boucle en particulier, c'est agaçant ce qu'on trouve pour s'éteindre les pensées.

Oui, mais toi t'es fragile psychologiquement donc pour toi non https://image.noelshack.com/fichiers/2018/29/6/1532128784-risitas33.png

Le 03 mars 2022 à 17:25:09 :

Le 03 mars 2022 à 17:23:16 :

Le 03 mars 2022 à 17:21:18 :

Le 03 mars 2022 à 17:17:51 :

Le 03 mars 2022 à 17:13:12 :

Le 03 mars 2022 à 17:10:05 :

Malheureusement on doit apprendre à vivre pour soi, ce qui crée une grosse culpabilité, c'est un cercle vicieux

Effectivement, après mon expérience je me suis senti un peu coupable de ne pas avoir été suffisamment proche avant le drame, et parfois encore j'y pense alors qu'au fond personne n'y peut rien, c'est comme ça mais ça me rend triste quand même quand j'y pense parfois.
Malheureusement de nos jours les gens ne sont pas toujours bienveillants et pensent trop à leur petite personne, ce qui était mon cas.
Bref....

On se met aussi à se sentir coupables de trucs qui n'ont en réalité pas tellement d'importance (dans mon cas, j'ai été tellement hébétée toute la semaine de sa mort que je n'ai pas eu de billet de train à temps pour l'enterrement... mais ses parents ne savaient même pas que j'existais, donc ça change quoi? Rien). Le cerveau cherche le négatif, c'est comme ça

Le premier mois j'étais complètement intenable, je riais tout le temps et je me suis mis à faire un milliard de projets comme si j'étais devenu bipolaire d'un seul coup

Le cerveau cherche le négatif mais avant il te fais avoir des comportements limite déplacés, c'est dingue. Mais ça ne change rien au fait que tu aimais cette nana et que tu la regrette toujours

Y a pas que des trouduc sur ce forum :noel:

Les phases maniaques :cool: J'ai rarement de l'énergie, mais quand j'en ai c'est mauvais signe. D'ailleurs je vais chez la psychothérapeute dans 1h, j'espère que ça va me servir. Quand on est prompt à la culpabilité, on se gâche vraiment la vie

J'ai toujours pensé que la culpabilité est la vraie maladie des alcooliques
Mais au final c'est pour n'importe qui avec des soucis de dépression, de trouble de la personnalité. N'importe qui qui se sent un peu "différent" de la norme.

Bon courage avec ta psy :ok:

Je ne bois pas du tout, mais je pense que j'ai mes propres méthodes non chimiques pour me noyer le cerveau un peu de la même manière... Au moins quand c'était les JV, j'avançais un peu. Maintenant c'est Youtube avec quelques vidéos en boucle en particulier, c'est agaçant ce qu'on trouve pour s'éteindre les pensées.

YouTube c'est une bonne méthode pour ses changer les idées, y a à boire et à manger, du négatif au plus positif
Perso ça me choque pas mais je suis un peu comme ça aussi

Hello
Il y a trois jours ca faisait deux ans pour ma part. Pour exactement la même raison, cancer du poumon. Au bout de 3 mois, je pensais que j'avais fini mon deuil. En réalité ma souffrance était à son pic entre 6 mois et 1 an. C'était plus douloureux que juste après le décès.
Plusieurs fois j'ai eu la sensation que "ca y est, j'ai fait mon deuil"
En fait, c'est juste que chaque fois tu souffre un peu moins. Donne toi le temps. Au bout d'un an et six mois, ca allait vraiment mieux. Quand je regarde en arrière, je me dis que j'ai vraiment été dur avec moi-même. J'ai vu mes frères et soeurs faire leur deuil très rapidement, donc je pensais que moi aussi c'était "fait". Sauf que aucun de mes frères et soeurs n'étaient aussi proches de ma mère que moi, je l'ai toujours su mais je sais pas pourquoi après le décès je me suis bêtement sorti cette idée de la tête. Limite leur deuil c'était de la comédie, ils s'en foutaient presque. (j'exagère pas, je vais pas développer parce que c'est pas le sujet)

Les idées de TS c'est pas anormal. Ca m'est arrivé aussi. Plein de fois. Je tenais bon pour ma mère qui n'aurait jamais voulu ca.

J'ai vraiment commencé à aller vraiment mieux au bout d'un an et demi environ. Et encore, après ca j'ai encore eu quelques phases horribles mais plus courtes.

Le deuil c'est en vagues. Tu auras toujours des vagues de manque, de tristesse, de choc. Mais le corps humain est magique, le temps aussi. L'intensité de ces sensations s'estompera énormément.

Au bout de deux ans ca va vraiment beaucoup beaucoup mieux: j'ai l'impression de réapprendre à vivre, de redécouvrir la vie, comme avant, comme si je venais de me réveiller. Je vois tout différemment, y'a plus ce filtre de deuil et de tristesse qui couvre tout. Je recommence à aimer des trucs que j'ai toujours aimé.

Mes conseils et les trucs que j'ai appris:
C'est très important de faire face à la réalité. Ne la fuis pas.
Profite pour ta mère. Vis des trucs pour elle. Tu n'as pas de cancer de poumon. Tu réalise la valeur de la vie maintenant. Profite-en. Sérieux. Eclate-toi, fais des trucs que vous auriez aimé faire à deux, pas en mode dépressif, en mode heureux.
T'as le droit d'être heureux, culpabilise pas.
Si tu refoules tes sentiments ton corps va FORCEMENT te rattraper. Via des maladies mentales ou physiques, mais tu le verras. C'est comme prendre un "raccourci" qui est en fait un détour jonché de ronce. Ne refoule pas.

Je te promets qu'il y a deux ans je ne pensais pas pouvoir revivre comme ca. Plus rien n'est pareil, c'est clair, mais en même temps, tout est pareil. J'ai des opportunités de ouf, dont je n'avais jamais pu rêver avant que ma mère parte (ca a aucun rapport avec son décès c'est juste pour dire que des trucs de ouf arrivent)

Autant tu ne t'attendais pas au décès de ta mère, autant ta vie est remplie de surprises positives auxquelles tu ne t'attends pas non plus.

Lâche jamais rien. T'es capable frérot.

Dernier truc, je crois en Dieu perso donc pour moi c'est temporaire, je sais que je la reverrai. (j'osef de la religion)
Essaie de prier et regarde les témoignages des mecs qui ont fait des NDI, ils disent TOUT LE TEMPS tous la même chose, ils ont revu leurs proches.

Donne toi le temps, pense à ta mère dans les moments heureux, elle est toujours là dans ton coeur, tu es son fils :ok:

Le 03 mars 2022 à 17:24:50 :
Elle t'aime, comme tu l'aime, elle te pardonne tout comme tu lui aurais pardonner, elle aurait voulu que tu vives ta vie. puis profite au maximum de ta vie, et quoi qu'on aura a la fin vous serez réuni :ok:

C'est comme si tu l'avais connu :rire:
Elle était si compréhensive et tolérante, ouverte à tout et toujours dans le pardon

Pour le coup elle n'était pas croyante non plus mais aurait pu être l'abbé Pierre :noel:

Données du topic

Auteur
Dc_Parlov03
Date de création
3 mars 2022 à 16:47:33
Nb. messages archivés
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Nb. messages JVC
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