Comment se DÉFINIR soi-même ?
Je ne suis en somme qu'une coquille vide qui vit à travers les autres, une sorte de miroir qui reflète ce que les gens attendent de moi.
Le 27 janvier 2022 à 23:19:22 :
Je me définis par mes interactions sociales. Je n'existe qu'à travers les masques que je porte et échange en fonction des circonstances et des personnes que je côtoie.
Je ne suis en somme qu'une coquille vide qui vit à travers les autres, une sorte de miroir qui reflète ce que les gens attendent de moi.
Ben tu te leurres alors. Les japonais disent qu'on a 3 visages : celui qu'on montre aux autre, celui qu'on montre à ses proches et celui qu'on ne montre jamais. Est-ce que tous nous définissent ? Ou bien est-ce le visage que l'on montre à personne ?
Selon Freud, est-ce le ça qui nous définit puisque c'est notre nature profonde ? Mais comment faire pour le connaître et comment savoir s'il ne peut justement pas nous définir que partiellement ?
Le 27 janvier 2022 à 23:08:39 :
Comment vous définiriez-vous ?Se définir soi-même est un exercice que j'ai toujours trouvé complexe. Connaître ses réactions et ses émotions ce n'est pas forcément se connaître soi-même, puisque cela n'exprime pas notre vraie nature. La nature de soi-même est difficilement perceptible, tant on semble varier inlassablement. Et notre nature est constamment refoulée, niée, maquillée par des élucubrations complexes de la pensée.
Personnellement, plus le temps passe et plus je me définis seulement par la douleur qui m'habite. Elle est si présente qu'elle est devenue pour moi comme une première nature ; plus encore qu'un compagnon de route, c'est le véhicule qui me transporte. J'ai l'impression que tous mes faits et gestes sont conditionnés par cette souffrance psychique, et que toutes mes décisions s'expliquent par elle.
Vraiment je ne vois pas ce qui me définit plus que cela
Et vous ?
je suis une force qui va, des questions ?
Le 27 janvier 2022 à 23:23:30 :
Le 27 janvier 2022 à 23:08:39 :
Comment vous définiriez-vous ?Se définir soi-même est un exercice que j'ai toujours trouvé complexe. Connaître ses réactions et ses émotions ce n'est pas forcément se connaître soi-même, puisque cela n'exprime pas notre vraie nature. La nature de soi-même est difficilement perceptible, tant on semble varier inlassablement. Et notre nature est constamment refoulée, niée, maquillée par des élucubrations complexes de la pensée.
Personnellement, plus le temps passe et plus je me définis seulement par la douleur qui m'habite. Elle est si présente qu'elle est devenue pour moi comme une première nature ; plus encore qu'un compagnon de route, c'est le véhicule qui me transporte. J'ai l'impression que tous mes faits et gestes sont conditionnés par cette souffrance psychique, et que toutes mes décisions s'expliquent par elle.
Vraiment je ne vois pas ce qui me définit plus que cela
Et vous ?je suis une force qui va, des questions ?
Le 27 janvier 2022 à 23:25:12 :
Le 27 janvier 2022 à 23:23:30 :
Le 27 janvier 2022 à 23:08:39 :
Comment vous définiriez-vous ?Se définir soi-même est un exercice que j'ai toujours trouvé complexe. Connaître ses réactions et ses émotions ce n'est pas forcément se connaître soi-même, puisque cela n'exprime pas notre vraie nature. La nature de soi-même est difficilement perceptible, tant on semble varier inlassablement. Et notre nature est constamment refoulée, niée, maquillée par des élucubrations complexes de la pensée.
Personnellement, plus le temps passe et plus je me définis seulement par la douleur qui m'habite. Elle est si présente qu'elle est devenue pour moi comme une première nature ; plus encore qu'un compagnon de route, c'est le véhicule qui me transporte. J'ai l'impression que tous mes faits et gestes sont conditionnés par cette souffrance psychique, et que toutes mes décisions s'expliquent par elle.
Vraiment je ne vois pas ce qui me définit plus que cela
Et vous ?je suis une force qui va, des questions ?
nn
Le 27 janvier 2022 à 23:25:47 :
Je suppose que le plus simple est de se dire qu'on se définit via le rapport qu'on a avec autrui (la perception, l'image donnée, les sentiments renvoyés...), ça permet de remplir le tableau qui est déjà tracé par notre individualité (quand on est face à soi dans différentes situations permettant la prise de conscience, le recul, etc)
Le rapport qu'on a avec autrui est changeant, alors ça veut dire que notre nature l'est également ? Je ne pense pas
Et contrôler ses sentiments c'est juste contrôler le masque qu'on porte en société, c'est pas notre véritable identité
Le 27 janvier 2022 à 23:27:56 :
Le 27 janvier 2022 à 23:25:47 :
Je suppose que le plus simple est de se dire qu'on se définit via le rapport qu'on a avec autrui (la perception, l'image donnée, les sentiments renvoyés...), ça permet de remplir le tableau qui est déjà tracé par notre individualité (quand on est face à soi dans différentes situations permettant la prise de conscience, le recul, etc)Le rapport qu'on a avec autrui est changeant, alors ça veut dire que notre nature l'est également ? Je ne pense pas
Et contrôler ses sentiments c'est juste contrôler le masque qu'on porte en société, c'est pas notre véritable identité
je pense comme heidegger on ne peut que ressentir ce qu'on est, on ne peut pas mettre des mots
Ma réponse actuelle, non réfléchie, est que notre nature est celle qui ressort le plus souvent, sur lesquelles on a pas de prise.
En cela il suffit de se remémorer chaque sentiment que l'on a ressenti à chaque moment particulier de notre vie, et puis voilà? Des objections?
Le 27 janvier 2022 à 23:28:57 :
Le 27 janvier 2022 à 23:27:56 :
Le 27 janvier 2022 à 23:25:47 :
Je suppose que le plus simple est de se dire qu'on se définit via le rapport qu'on a avec autrui (la perception, l'image donnée, les sentiments renvoyés...), ça permet de remplir le tableau qui est déjà tracé par notre individualité (quand on est face à soi dans différentes situations permettant la prise de conscience, le recul, etc)Le rapport qu'on a avec autrui est changeant, alors ça veut dire que notre nature l'est également ? Je ne pense pas
Et contrôler ses sentiments c'est juste contrôler le masque qu'on porte en société, c'est pas notre véritable identitéje pense comme heidegger on ne peut que ressentir ce qu'on est, on ne peut pas mettre des mots
Les mots sont le support de la pensée. Donc si on ne peut mettre des mots sur notre identité, on ne peut pas se connaître vraiment
Le 27 janvier 2022 à 23:30:37 :
Le 27 janvier 2022 à 23:28:57 :
Le 27 janvier 2022 à 23:27:56 :
Le 27 janvier 2022 à 23:25:47 :
Je suppose que le plus simple est de se dire qu'on se définit via le rapport qu'on a avec autrui (la perception, l'image donnée, les sentiments renvoyés...), ça permet de remplir le tableau qui est déjà tracé par notre individualité (quand on est face à soi dans différentes situations permettant la prise de conscience, le recul, etc)Le rapport qu'on a avec autrui est changeant, alors ça veut dire que notre nature l'est également ? Je ne pense pas
Et contrôler ses sentiments c'est juste contrôler le masque qu'on porte en société, c'est pas notre véritable identitéje pense comme heidegger on ne peut que ressentir ce qu'on est, on ne peut pas mettre des mots
Les mots sont le support de la pensée. Donc si on ne peut mettre des mots sur notre identité, on ne peut pas se connaître vraiment
exact mais tu peux ressentir qui tu es, la connaissance ne procéde pas que par les mots
Le 27 janvier 2022 à 23:27:56 Nabilis- a écrit :
Le 27 janvier 2022 à 23:25:47 :
Je suppose que le plus simple est de se dire qu'on se définit via le rapport qu'on a avec autrui (la perception, l'image donnée, les sentiments renvoyés...), ça permet de remplir le tableau qui est déjà tracé par notre individualité (quand on est face à soi dans différentes situations permettant la prise de conscience, le recul, etc)Le rapport qu'on a avec autrui est changeant, alors ça veut dire que notre nature l'est également ? Je ne pense pas
Et contrôler ses sentiments c'est juste contrôler le masque qu'on porte en société, c'est pas notre véritable identité
En surface il semble mobile, mais dans le fond le rapport du conflit des consciences reste le même, c'est fixe. Ce qui est de nature changeante l'est partiellement, à moins d'un traumatisme profond, d'un changeant lourd au sein de individualité qui sert de contours au cadre nous définissant, j'en doute fort.
Quant aux sentiments, il y a savoir faire la part des choses (tout l’intérêt est là à mon sens, savoir se sonder). Refouler constamment son authenticité nous perd. Jouir éperdument du masque nous aveugle, en faire une dynamique de sociabilisation est un mensonge.
Le 27 janvier 2022 à 23:30:36 :
Ma réponse actuelle, non réfléchie, est que notre nature est celle qui ressort le plus souvent, sur lesquelles on a pas de prise, en cela il suffit de se remémorer chaque sentiment que l'on a ressenti à chaque moment particulier de notre vie, et puis voilà? Des objections?
Sur lesquelles on a pas de prise Lesquelles désigne quoi ? Pas de prise ça veut dire quoi ?
Le 27 janvier 2022 à 23:32:10 :
Le 27 janvier 2022 à 23:27:56 Nabilis- a écrit :
Le 27 janvier 2022 à 23:25:47 :
Je suppose que le plus simple est de se dire qu'on se définit via le rapport qu'on a avec autrui (la perception, l'image donnée, les sentiments renvoyés...), ça permet de remplir le tableau qui est déjà tracé par notre individualité (quand on est face à soi dans différentes situations permettant la prise de conscience, le recul, etc)Le rapport qu'on a avec autrui est changeant, alors ça veut dire que notre nature l'est également ? Je ne pense pas
Et contrôler ses sentiments c'est juste contrôler le masque qu'on porte en société, c'est pas notre véritable identitéEn surface il semble mobile, mais dans le fond le rapport du conflit des consciences reste le même, c'est fixe. Ce qui est de nature changeante l'est partiellement, à moins d'un traumatisme profond, d'un changeant lourd au sein de individualité qui sert de contours au cadre nous définissant, j'en doute fort.
Quant aux sentiments, il y a savoir faire la part des choses (tout l’intérêt est là à mon sens, savoir se sonder). Refouler constamment son authenticité nous perd. Jouir éperdument du masque nous aveugle, en faire une dynamique de sociabilisation est un mensonge.
Le 27 janvier 2022 à 23:32:31 :
Le 27 janvier 2022 à 23:30:36 :
Ma réponse actuelle, non réfléchie, est que notre nature est celle qui ressort le plus souvent, sur lesquelles on a pas de prise, en cela il suffit de se remémorer chaque sentiment que l'on a ressenti à chaque moment particulier de notre vie, et puis voilà? Des objections?Sur lesquelles on a pas de prise Lesquelles désigne quoi ? Pas de prise ça veut dire quoi ?
Bah les émotions? Puisque c'est ça qui définie la nature non?
Données du topic
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- Nabilis-
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- 27 janvier 2022 à 23:08:39
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