Le LIVRE le PLUS DÉPRIMANT que vous AYEZ LU ?
Bien les négationnistes qui répondent autre chose ?
Un Roi sans divertissement de Jean Giono.
Un roman sublime mais désespérant. Il est question d'un tueur en série qui, comme le pressent l'inspecteur chargé de l'interpeller, n'assassine que pour se "divertir" au sens pascalien du terme, c'est-à-dire "oublier sa condition d'Homme, qui est de mourir". L'inspecteur finit par se demander lui-même à quoi peu bien servir cette gigantesque mascarade qu'est la vie...
T'as vraiment envie de te tirer une balle après avoir lu ça...
Le 15 novembre 2021 à 12:04:49 :
L’Etranger de Camus, après j’en ai pas lu beaucoup.
"Pour que tout soit consommé et que je me sente moins seul, il ne me restait plus à espérer qu'il y ait beaucoup de monde le jour de mon exécution, et qu'ils m'accueillent avec des cris de haine"
De mémoire.
Tellement brutal bordel...
On va où papa.
L'histoire vrai d'un mec qui a deux enfants sévèrement handicapés.
Les particules elementaires de houelbecq
Abusé ce livre, j'arrivai pas a lire plus de 20 pages par jour tellement qu'il fou la déprime
Les particules élémentaires de Houellebecq
Bordel je me suis promis de ne plus jamais le relire tellement j'étais mal
Sinon, je pense aussi à certaines pages de D'un Château l'autre de Louis-Ferdinand Céline, quand il raconte la mort de sa chienne.
'''' Le même mystère avec Bessy, ma chienne, plus tard, dans les bois, au Danemark... elle foutait le camp... je l'appelais... vas-y !... elle entendait pas !... elle était en fugue... et c'est tout !... elle passait, nous frôlait tout contre... dix fois !... vingt fois !... une flèche !... et à la charge autour des arbres !... si vite vous lui voyiez plus les pattes ! bolide ! ce qu'elle pouvait de vitesse !... je pouvais l'appeler ! j'existais plus !... pourtant une chienne que j'adorais... et elle aussi... je crois qu'elle m'aimait... mais sa vie animale d'abord ! pendant deux... trois heures... je comptais plus... elle était en fugue, en furie dans le monde animal, à travers futaies, prairies, lapins, biches, canards... elle me revenait les pattes en sang, affectueuse... elle est morte ici à Meudon, Bessy, elle est enterrée là, tout contre, dans le jardin, je vois le tertre... elle a bien souffert pour mourir... je crois, d'un cancer... elle a voulu mourir que là, dehors... je lui tenais la tête... je l'ai embrassée jusqu'au bout... c'était vraiment la bête splendide... une joie de la regarder... une joie à vibrer... comme elle était belle !... pas un défaut... pelage, carrure, aplomb... oh ! rien n'approche dans les Concours !...
(...) A Meudon, Bessy, je le voyais, regrettait le Danemark... rien à fuguer à Meudon !... pas une biche !... peut-être un lapin ?... peut-être !... je l'ai emmenée dans le bois de Saint-Cloud... qu'elle poupole un peu... elle a reniflé... zigzagué... elle est revenue presque tout de suite... deux minutes... rien à pister dans le bois de Saint-Cloud !... elle a continué la promenade avec nous, mais toute triste... c'était la chienne très robuste !... on l'avait eue très malheureuse là-haut... vraiment la vie très atroce... des froids - 25°... et sans niche !... pas pendant des jours... des mois !... des années !... la Baltique prise... Tout d'un coup, avec nous, très bien !... on lui passait tout !... elle mangeait comme nous !... elle foutait le camp... elle revenait... jamais un reproche... pour ainsi dire dans nos assiettes elle mangeait... plus le monde nous a fait de misères plus il a fallu qu'on la gâte... elle a été !... mais elle a souffert pour mourir... je voulais pas du tout la piquer... lui faire même un petit peu de morphine... elle aurait eu peur de la seringue... je lui avais jamais fait peur... je l'ai eue, au plus mal, bien quinze jours... oh ! elle se plaignait pas, mais je voyais... elle avait plus de force... elle couchait à côté de mon lit... un moment, le matin, elle a voulu aller dehors... je voulais l'allonger sur la paille... juste après l'aube... elle voulait pas comme je l'allongeais... elle a pas voulu... elle voulait être un autre endroit... du côté le plus froid de la maison et sur les cailloux... elle s'est allongée joliment... elle a commencé à râler... c'était la fin... on me l'avait dit, je le croyais pas... mais c'était vrai, elle était dans le sens du souvenir, d'où elle était venue, du Nord, du Danemark, le museau au nord, tourné nord... la chienne bien fidèle d'une façon, fidèle au bois où elle fuguait, Korsör, là-haut... fidèle aussi à la vie atroce... les bois de Meudon lui disaient rien... elle est morte sur deux... trois petits râles... oh, très discrets... sans du tout se plaindre... ainsi dire... et en position vraiment très belle, comme en plein élan, en fugue... mais sur le côté, abattue, finie... le nez vers ses forêts à fugue, là-haut d'où elle venait, où elle avait souffert... Dieu sait !
Oh ! j'ai vu bien des agonies... ici... là... partout... mais de loin pas des si belles, discrètes... fidèles... ce qui nuit dans l'agonie des hommes c'est le tralala... l'homme est toujours quand même en scène... le plus simple...''''
Extension du domaine de la lutte
Céline est pas mal aussi, j'ai même pas réussi à lire Mort à Crédit tellement c'était noir et déprimant
Bréviaire du chaos de Caraco
Ou l'ombre des forêts de Martinet
Données du topic
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- Quaos2
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- 15 novembre 2021 à 11:57:16
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