Bizarrement le suicide n'est tabou que chez les gens heureux

C'est eux qui vont te dire "Meuh non, la vie est belle, elle vaut le coup d'être vécue !"

Ces gens là qui sont beaux, intelligents, drôles, sociables... C'est normal pour eux de trouver la vie belle.

Mais quand tu n'as rien, tu comprends qu'en fait la vie c'est de la merde, qu'on finira tous bouffer par les vers quoi qu'il en soit, et que se supprimer prématurément nous éviterait bien des souffrances.

Pourquoi se battre ? Pourquoi déplacer des montagnes pour n'avoir qu'1/10ème de bonheur ?
Voir les gens profiter de la vie alors que moi j'attends juste de pouvoir rentrer chez moi le soir, pour pleurer, seul... C'est un véritable crève-cœur.

Vous faites comment pour supporter ça ?

Le 27 octobre 2021 à 21:04:22 Akamaru22 a écrit :
Je supporte tout ça grâce à une puissante dose d'antidépresseurs et de benzodiazépines que me prescrit mon psychiatre

Et la vie est belle ?

T’es coincé dans ta petite bulle solipsiste. Tu ne sais rien du monde. Ta vision du monde a été forgée parce que tu as pu lire ici et par une ou deux mauvaises expériences que tu n’as pas su dépasser, par faiblesse et par vanité.

Tu ne sais rien de l’existence.

Les personnes, dans mon entourage, qui ont su me montrer toute la beauté de la vie sont celles qui ont le plus souffert.

Le 27 octobre 2021 à 21:05:44 :

Le 27 octobre 2021 à 21:04:22 Akamaru22 a écrit :
Je supporte tout ça grâce à une puissante dose d'antidépresseurs et de benzodiazépines que me prescrit mon psychiatre

Et la vie est belle ?

La vie est supportable, parfois il m'arrive de rire mais principalement des autres, que je trouve terriblement médiocres.

Le 27 octobre 2021 à 21:06:16 Waitsession a écrit :
Je suis dans le même cas que toi khey j'arrive à saturation et j'y pense de plus en plus

Ça devient de plus en plus difficile de remonter la pente. Courage.

Le 27 octobre 2021 à 21:07:55 Akamaru22 a écrit :

Le 27 octobre 2021 à 21:05:44 :

Le 27 octobre 2021 à 21:04:22 Akamaru22 a écrit :
Je supporte tout ça grâce à une puissante dose d'antidépresseurs et de benzodiazépines que me prescrit mon psychiatre

Et la vie est belle ?

La vie est supportable, parfois il m'arrive de rire mais principalement des autres, que je trouve terriblement médiocres.

Les autres sont médiocres mais c'est toi qui prend des antidépresseurs...
Tout le monde m'est supérieur. Je donnerai cher pour pouvoir vivre ne serait-ce qu'une journée dans leur peau. Ils sont tellement épanouis, la vie doit être si belle et facile pour eux.

Le 27 octobre 2021 à 21:07:55 FuckEvilCorp a écrit :
T’es coincé dans ta petite bulle solipsiste. Tu ne sais rien du monde. Ta vision du monde a été forgée parce que tu as pu lire ici et par une ou deux mauvaises expériences que tu n’as pas su dépasser, par faiblesse et par vanité.

Tu ne sais rien de l’existence.

Les personnes, dans mon entourage, qui ont su me montrer toute la beauté de la vie sont celles qui ont le plus souffert.

J'ai pas les outils pour dépasser quoi que ce soit.
Quand tu es moche, con, asocial... Tu veux aller où ?

Le 27 octobre 2021 à 21:11:30 peisithanatos22 a écrit :
On est pas des imbéciles heureux, on en a juste plein le cul en 5min quand un Jean-Depressif vient nous casser les couilles à se plaindre de sa vie médiocre. Alors on tente d'être pas trop dur avec histoire de pas se prendre une condamnation pour incitation au suicide

Oui c'est de l'hypocrisie.
Après pour certains c'est même pas volontaires je pense.
C'est juste que le suicide est mal vu donc il est immédiatement désapprouvé.

Évidemment, les gens qui souffrent le plus finissent par nous quitter.

Vous, vous restez. Parce qu’au fond, vous en tirez une jouissance. Vous jouissez de pouvoir souffrir et d’en parler, de vous apitoyer sur vos sorts médiocres, de larguer des pavés bourrés de préjugés envers votre prochain, que vous objectivez derrière des termes comme « Golem » ou « normie ». En cela, vous êtes privilégiés.

Et puis, ne mentez pas: vous serez toujours plus confortables dans cet état de pleurniche constante qu’en faisant ce qu’il faut pour vivre plus sainement, tisser des liens sociaux, affronter le monde.

Plus facile de se dire « j’y arriverai jamais » que d’essayer encore et encore, jusqu’à atteindre un seuil de maitrise ou de dextérité.

J’ai de la pitié pour vous. Pas du mépris, de la pitié.

Le 27 octobre 2021 à 21:14:09 FuckEvilCorp a écrit :
Évidemment, les gens qui souffrent le plus finissent par nous quitter.

Vous, vous restez. Parce qu’au fond, vous en tirez une jouissance. Vous jouissez de pouvoir souffrir et d’en parler, de vous apitoyer sur vos sorts médiocres, de larguer des pavés bourrés de préjugés envers votre prochain, que vous objectivez derrière des termes comme « Golem » ou « normie ». En cela, vous êtes privilégiés.

Et puis, ne mentez pas: vous serez toujours plus confortables dans cet état de pleurniche constante qu’en faisant ce qu’il faut pour vivre plus sainement, tisser des liens sociaux, affronter le monde.

J’ai de la pitié pour vous. Pas du mépris, de la pitié.

J'ai pas critiqué les "golems" ou "normies", et j'aurais davantage tendance à les envier.

Qui te dit qu'on a pas essayé ?
Sauf qu'on est toujours ramené à notre condition de raté.

Le 27 octobre 2021 à 21:10:06 :

Le 27 octobre 2021 à 21:07:55 Akamaru22 a écrit :

Le 27 octobre 2021 à 21:05:44 :

Le 27 octobre 2021 à 21:04:22 Akamaru22 a écrit :
Je supporte tout ça grâce à une puissante dose d'antidépresseurs et de benzodiazépines que me prescrit mon psychiatre

Et la vie est belle ?

La vie est supportable, parfois il m'arrive de rire mais principalement des autres, que je trouve terriblement médiocres.

Les autres sont médiocres mais c'est toi qui prend des antidépresseurs...
Tout le monde m'est supérieur. Je donnerai cher pour pouvoir vivre ne serait-ce qu'une journée dans leur peau. Ils sont tellement épanouis, la vie doit être si belle et facile pour eux.

Syndrome d'Asperger mon clé, vivre parmi la médiocrité est une véritable souffrance.
Les entendre manger comme des animaux, les voir lutter pour réaliser des tâches simples et s'émerveiller de les réussir à moitié, devoir communiquer avec des mots simples pour être sûr qu'ils comprennent, ça a quelque chose de terriblement déprimant.

Le 27 octobre 2021 à 21:17:06 :

Le 27 octobre 2021 à 21:14:09 FuckEvilCorp a écrit :
Évidemment, les gens qui souffrent le plus finissent par nous quitter.

Vous, vous restez. Parce qu’au fond, vous en tirez une jouissance. Vous jouissez de pouvoir souffrir et d’en parler, de vous apitoyer sur vos sorts médiocres, de larguer des pavés bourrés de préjugés envers votre prochain, que vous objectivez derrière des termes comme « Golem » ou « normie ». En cela, vous êtes privilégiés.

Et puis, ne mentez pas: vous serez toujours plus confortables dans cet état de pleurniche constante qu’en faisant ce qu’il faut pour vivre plus sainement, tisser des liens sociaux, affronter le monde.

J’ai de la pitié pour vous. Pas du mépris, de la pitié.

J'ai pas critiqué les "golems" ou "normies", et j'aurais davantage tendance à les envier.

Qui te dit qu'on a pas essayé ?
Sauf qu'on est toujours ramené à notre condition de raté.

« Plus facile de se dire « j’y arriverai jamais » que d’essayer encore et encore, jusqu’à atteindre un seuil de maitrise ou de dextérité. »

Quoi ? Tu vas me sortir quelle excuse après ? La génétique ?

Le 27 octobre 2021 à 21:17:51 Akamaru22 a écrit :

Le 27 octobre 2021 à 21:10:06 :

Le 27 octobre 2021 à 21:07:55 Akamaru22 a écrit :

Le 27 octobre 2021 à 21:05:44 :

Le 27 octobre 2021 à 21:04:22 Akamaru22 a écrit :
Je supporte tout ça grâce à une puissante dose d'antidépresseurs et de benzodiazépines que me prescrit mon psychiatre

Et la vie est belle ?

La vie est supportable, parfois il m'arrive de rire mais principalement des autres, que je trouve terriblement médiocres.

Les autres sont médiocres mais c'est toi qui prend des antidépresseurs...
Tout le monde m'est supérieur. Je donnerai cher pour pouvoir vivre ne serait-ce qu'une journée dans leur peau. Ils sont tellement épanouis, la vie doit être si belle et facile pour eux.

Syndrome d'Asperger mon clé, vivre parmi la médiocrité est une véritable souffrance.
Les entendre manger comme des animaux, les voir lutter pour réaliser des tâches simples et s'émerveiller de les réussir à moitié, devoir communiquer avec des mots simples pour être sûr qu'ils comprennent, ça a quelque chose de terriblement déprimant.

Mouais. Au moins tu as la supériorité intellectuelle pour te consoler, toi.

Le 27 octobre 2021 à 21:17:51 :

Le 27 octobre 2021 à 21:10:06 :

Le 27 octobre 2021 à 21:07:55 Akamaru22 a écrit :

Le 27 octobre 2021 à 21:05:44 :

Le 27 octobre 2021 à 21:04:22 Akamaru22 a écrit :
Je supporte tout ça grâce à une puissante dose d'antidépresseurs et de benzodiazépines que me prescrit mon psychiatre

Et la vie est belle ?

La vie est supportable, parfois il m'arrive de rire mais principalement des autres, que je trouve terriblement médiocres.

Les autres sont médiocres mais c'est toi qui prend des antidépresseurs...
Tout le monde m'est supérieur. Je donnerai cher pour pouvoir vivre ne serait-ce qu'une journée dans leur peau. Ils sont tellement épanouis, la vie doit être si belle et facile pour eux.

Syndrome d'Asperger mon clé, vivre parmi la médiocrité est une véritable souffrance.
Les entendre manger comme des animaux, les voir lutter pour réaliser des tâches simples et s'émerveiller de les réussir à moitié, devoir communiquer avec des mots simples pour être sûr qu'ils comprennent, ça a quelque chose de terriblement déprimant.

Syndrome narcissique, plutôt.
Des aspergers capables de s’adapter, de vivre en société, d’avoir une vie sociale, y en a des tas. Peut-être même qu’il t’ait déjà arrivé d’en croiser sans le savoir.

Tu aimes penser que les autres sont médiocres mais de quoi es-tu capable, toi ? Qu’as-tu pu accomplir ? Pour quoi on devra se souvenir de toi ?

Il faut redescendre, coco. Redescendre.

Le 27 octobre 2021 à 21:18:34 FuckEvilCorp a écrit :

Le 27 octobre 2021 à 21:17:06 :

Le 27 octobre 2021 à 21:14:09 FuckEvilCorp a écrit :
Évidemment, les gens qui souffrent le plus finissent par nous quitter.

Vous, vous restez. Parce qu’au fond, vous en tirez une jouissance. Vous jouissez de pouvoir souffrir et d’en parler, de vous apitoyer sur vos sorts médiocres, de larguer des pavés bourrés de préjugés envers votre prochain, que vous objectivez derrière des termes comme « Golem » ou « normie ». En cela, vous êtes privilégiés.

Et puis, ne mentez pas: vous serez toujours plus confortables dans cet état de pleurniche constante qu’en faisant ce qu’il faut pour vivre plus sainement, tisser des liens sociaux, affronter le monde.

J’ai de la pitié pour vous. Pas du mépris, de la pitié.

J'ai pas critiqué les "golems" ou "normies", et j'aurais davantage tendance à les envier.

Qui te dit qu'on a pas essayé ?
Sauf qu'on est toujours ramené à notre condition de raté.

« Plus facile de se dire « j’y arriverai jamais » que d’essayer encore et encore, jusqu’à atteindre un seuil de maitrise ou de dextérité. »

Quoi ? Tu vas me sortir quelle excuse après ? La génétique ?

La génétique est la principale cause de ma souffrance, oui.
Jamais je ne pourrais être heureux avec de telles tares physiques et mentales.
La génétique détermine beaucoup, et on ne peut la changer.
Je serai à jamais envieux des gens beaux, drôles et intelligents.
Tu crois que c'est agréable de se contenter de survivre de la sorte ?

Pourquoi se battre ? Pourquoi déplacer des montagnes pour n'avoir qu'1/10ème de bonheur ?

Ça sert à rien de les déplacer, il suffit de marcher jusqu'au sommet.

C'est ce que je fais quand ça va pas. Je redescend léger comme l'air.