Une caissière licenciée pour 3,46€ et une pause pipi
L'histoire est aussi ubuesque, que la fin, en somme assez logique. Comme le raconte Rue89 Strasbourg, tout commence lors du premier confinement en avril dernier. Une caissière de 59 ans du Super U de Russ (Bas-Rhin), termine son service, et avant de se rendre chez elle, décide d'aller acheter un morceau de presskopf, un fromage de tête alsacien de 3,46 euros, appelé dans le magasin "délice de tête aux cornichons". Problème, avant de rentrer chez elle, elle se rend compte que la DLC (date limite de consommation) est dépassée, et revient au rayon charcutier pour un échange.
Et c'est là que tout va basculer, selon nos confrères puisqu'elle aurait dû, selon le protocole, aller à l'accueil, demander un remboursement et enfin racheter un autre morceau. Trop tard. Le gérant du Super U, qui l'avait semble-t-il dans le viseur déjà depuis un moment, la convoque et va purement et simplement la licencier, pour "faute grave". Dans la lettre de licenciement que s'est procurée Rue89, il est reproché à la caissière de ne pas avoir suivi les procédures "en cas de litige ou problème qualité". Pire, elle aurait "fait pression" sur sa collègue de la charcuterie "en l'obligeant à s'exécuter et à être complice de [votre] manœuvre frauduleuse".
Pas "irréprochable" à cause d'une pause pipi
Un coup de massue pour l'employée qui exerce ses fonctions dans le magasin depuis 18 ans et qui doit partir du jour au lendemain. Hébétée, interloquée, la caissière ne se rend pas tout de suite compte de la situation rapidement. Mais en juillet 2020, elle décide tout de même de prendre une avocate et porter l'affaire devant les Prud'hommes, relate Rue89. Son audience s'est tenue en juin 2021, et la direction du magasin a voulu apporter un élément au dossier, pour montrer, dit-elle, que "malgré son ancienneté, elle n'était pas
Ce fait évoqué remonte à 2012, détaillent nos confrères, et concerne une pause pipi qui aurait eu lieu "sans l'aval d'un supérieur hiérarchique"… Le jugement est tombé fin septembre dernier. Le conseil des Prud'hommes a reconnu le "caractère abusif" du licenciement et a accordé à la caissière 10.000 euros d'indemnités de licenciement. Elle a également reçu 8.600 euros de dommages et intérêts. Le directeur du magasin en question n'a pas souhaité répondre à nos confrères.
Ce niveau d'esclavagisme, devoir demander à son supérieur si on peut prendre une pause pour pisser
18 600 euros c'est pas assez chere payé je trouve
ils aurais du demander au moins 50 000 euros pour la retraite paisible
C est ca le libéralisme.
Et encore que la l'histoire se termine bien. Mais combien de pauvres gens foutus à la porte de leur entreprise qui ne se sont pas défendus ?
Le 09 octobre 2021 à 12:26:19 :
18 600 euros c'est pas assez chere payé je trouveils aurais du demander au moins 50 000 euros pour la retraite paisible
Si je me souviens bien, les députés de la macronie ont plafonnés à 10 000€ (descendu donc) les indemnités de licenciement abusif.
Bordel les petits chefs il y a rien de pire
Le 09 octobre 2021 à 12:34:34 :
Le 09 octobre 2021 à 12:26:19 :
18 600 euros c'est pas assez chere payé je trouveils aurais du demander au moins 50 000 euros pour la retraite paisible
Si je me souviens bien, les députés de la macronie ont plafonnés à 10 000€ (descendu donc) les indemnités de licenciement abusif.
Bordel c'est rien 10k
Pire, elle aurait "fait pression" sur sa collègue de la charcuterie "en l'obligeant à s'exécuter et à être complice de [votre] manœuvre frauduleuse".
La Al Capone du fromage
Le 09 octobre 2021 à 12:35:52 :
Le 09 octobre 2021 à 12:34:34 :
Le 09 octobre 2021 à 12:26:19 :
18 600 euros c'est pas assez chere payé je trouveils aurais du demander au moins 50 000 euros pour la retraite paisible
Si je me souviens bien, les députés de la macronie ont plafonnés à 10 000€ (descendu donc) les indemnités de licenciement abusif.
Bordel c'est rien 10k
Que des vendus chez les décideurs législatifs.
Mais personne n'est sorti pour défendre le droit du travail.
Ni pour leur loi aberrante sur la liberté d'expression (qui n'est pas passé au conseil d'Etat).
Un peu ras le cul de vivre dans un pays de clown.
Le 09 octobre 2021 à 12:32:13 :
ouai non mais là le coup de la pause pipi sans "autorisation" et ya encore des gens pour nous dire que on est pas en esclavage
En stage on m'a reproché d'aller au toilette
Le 09 octobre 2021 à 12:36:11 :
GoudjaBon après elle touche l'équivalent d'un an de salaire c'est pas mal même si ça aurait dû être plus
Drbr
En fait c'est à peine 9 mois de salaire net au smic.
En plus la somme ne vas même pas aux cotisations ni à la retraite.
En brut ça fait à peine 6 mois et demi de salaire.
Le 09 octobre 2021 à 12:29:46 :
C est ca le libéralisme.Et encore que la l'histoire se termine bien. Mais combien de pauvres gens foutus à la porte de leur entreprise qui ne se sont pas défendus ?
Aucun rapport avec le liberalisme, c'est le haut taux de chômage qui mets la pression sur les travailleurs. Pas de chômage = pas de pression si on se barre de sa boîte = les employeurs font pas les marioles avec leurs employés sinon ils ont plus de main d'œuvre.
Je vis dans un pays où il y avait pas de chômage avant le covid, et ici les gens se barraient de leur taff pour des broutilles tellement ils étaient sûr de retrouver du taff derrière.
[12:39:49] <Psycho-Pilote>
Le 09 octobre 2021 à 12:36:11 :
GoudjaBon après elle touche l'équivalent d'un an de salaire c'est pas mal même si ça aurait dû être plus
Drbr
En fait c'est à peine 9 mois de salaire net au smic.
En plus la somme ne vas même pas aux cotisations ni à la retraite.
En brut ça fait à peine 6 mois et demi de salaire.
Bah 18k€ quand même khey
Drbr
Il faut savoir se respecter, quand on entre dans ce genre de boulot on sait à quoi s'en tenir : être traité comme une esclave, avoir mal au dos et être mal payée.
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- BottasLeCuck
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- 9 octobre 2021 à 12:23:59
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