[RISITAS] Un célestin à Istanbul

Le 27 mars 2022 à 16:02:37 :
J'ai tout lu d'une traite et je crée un compte rien que pour te dire que t'as de quoi faire un livre, là. Tu sais écrire, et en ajustant certaines formes, il y a quelque chose qui pourrait être entre le Hemingway et la Françoise Sagan de notre époque. Je ne plaisante pas et je suis vraiment sincère.

Non il tient un parfait film pour Kechiche.
Sérieux l'auteur va vendre tes droits à Kechiche il va faire un chef d'oeuvre avec ton histoire.

Le 27 mars 2022 à 16:02:37 :
J'ai tout lu d'une traite et je crée un compte rien que pour te dire que t'as de quoi faire un livre, là. Tu sais écrire, et en ajustant certaines formes, il y a quelque chose qui pourrait être entre le Hemingway et la Françoise Sagan de notre époque. Je ne plaisante pas et je suis vraiment sincère.

j'essaie de déterminer la médiane entre Sagan et Hemingway... je vois pas trop

Kechiche kifferait par contre

Le 27 mars 2022 à 18:08:21 :

Le 27 mars 2022 à 16:02:37 :
J'ai tout lu d'une traite et je crée un compte rien que pour te dire que t'as de quoi faire un livre, là. Tu sais écrire, et en ajustant certaines formes, il y a quelque chose qui pourrait être entre le Hemingway et la Françoise Sagan de notre époque. Je ne plaisante pas et je suis vraiment sincère.

j'essaie de déterminer la médiane entre Sagan et Hemingway... je vois pas trop

Kechiche kifferait par contre

Le cul d'Aminata.

CHAPITRE 114 : La ronde des amis

Dès le réveil, je décidais de m’atteler à la tâche. Mon plan de bataille était le suivant : me débrouiller pour contacter FRITZ, TUTKU et ALI et leur glisser tout doucement le sujet Damla pour savoir où ils nous sentaient, elle et moi. Evidemment, je ne pouvais pas aborder le sujet de la même manière, il fallait une GRADATION TACTIQUE
A Tutku, je pouvais y aller FRANCHEMENT, car rien ne devait être caché entre elle et moi.
A Fritz, un cran en-dessous, fallait que je lui fasse deviner doucement, voir si l’idée lui vient naturellement à l’esprit ou pas.
A Ali, évidemment, c’est à pas feutrés, de manière totalement détournée, je ne savais pas quelle pouvait être sa réaction. Malgré sa petite taille et son côté intello, je me souviens de sa hargne au basket.
L’opération de reconnaissance pouvait commencer

Tout d’abord, je voulais en parler face à face avec chacun d’eux. Alors je leur ai envoyé à chacun un message : seule Tutku a répondu par la positive les deux autres ne peuvent pas se présenter, l’un parce qu’il doit réviser, mais il a accepté qu’on se téléphone –j’ai prétexté une question de grammaire vite fait-, et l’autre parce qu’il… a la flemme, je vous laisse deviner lequel j’ai donc tout d’abord décidé d’appeler ALI.

-Yo Turkissou, ça va ? Alors, c’est quoi ton soucis ?
-Ouais rien de fou, tu sais, l’exercice 4 de la feuille préparée là
-Ah ouais attends je t’explique.
…
-Damla ne te l’avait pas expliqué ?
-Baaah, pas super bien, je ne sais pas, elle m’a l’air un peu ailleurs en ce moment.
-Ouais, c’est normal. Je devrais pas trop t’en parler, mais elle a vécu une rupture amoureuse il n’y a pas longtemps
-Ah mince, elle ne m’a rien dit, je l’aurais laissé tranquille si j’avais su
-Nan tqt, ça lui fait du bien de penser à autre chose, mais elle s’en remet tqt en fait ça faisait longtemps qu’elle voulait le quitter
-Le temps de se re-préparer à être un cœur à prendre ?
-Ca je sais pas, elle aura sûrement encore besoin de temps, mais j’espère qu’elle trouvera vite l’amour oui, ça lui va bien, elle est toujours si heureuse quand elle est amoureuse
-Ouais, j’imagine bien, je la vois bien en couple…
-… mais pas avec n’importe qui, quoi

Furkan avait vu juste. Son logos était implacable. Par contre, les dernières paroles d’Ali étaient mystérieuses : que voulait-il dire ? Avait-il senti que je tâtais le terrain et me disait-il doucement de me tenir à l’écart ? Ou bien disait-il cela en pensant à l’ex de sa sœur, justement ? il me fallait passer à l’étape suivante, que j’envisageais avec plus de sérénité… du moins c’était comme ça que je le voyais, en en discutant avec Fritz. J’avais prévu, comme je l’ai dit, de ne pas y aller FRANCHEMENT, non pas que ma confiance en lui avait diminué mais un peu quand même, je ne savais pas du tout de quoi il était capable : faire semblant de ne rien comprendre, m’opposer un menfoutisme terrifiant, bref, je ne voulais ni passer pour le pucix qui cherche des conseils ni pour le gros relou qui ne peut pas s’empêcher de parler de ses CONQUÊTES à ses copains, alors fallait jouer finement et j’avoue que ça n’a pas été facile du tout…

-Yo mon Fritz, ça va, gros ? Ca fait longtemps
-Ouais, on se voit plus trop, c’est dommage
-Aaaaah baaaaah je me demande pourquoi, dis donc ! Je vois souvent Furkan, tu viens quand tu veux
-J’y penserai… tu voulais quelque chose ?
-Ouais, ouais, discuter, enfin vite fait quoi, t’en es où pour les cours de turc, toi ?
-Baah tu vises le B2, moi je vise le B1, et en fait je crois que je vais même passer le A2, tellement j’ai peur pour le B1…
-T’as pas une prof particulière ?
-Nan, pas vraiment, toi t’as Damla, c’est ça ?
-Ouais ! Ca se passe niquel, c’est un cœur en sucre cette fille
-Ah…
-Sois pas jaloux, t’apprendras le turc aussi
-Euh, ouais… enfin, D…d…Damla c’est ta prof, ça se partage p-p-pas…
-Euh ça va ? T’as une voix bizarre ?
-N-n-nan… arrête, mais eh !
-Euh, tu te fais tirer ou quoi ?
-N-n-nan tqt je parle pas à toi ! Ouais du coup Damla
-IL VEUT ENCORE KEN CE MEC ???
-Hein ?
-Melis stp arrête, je suis au tél…
-Mec, t’es sérieux ? C’est à toi que je veux parler, pas à ta meuf là

J’ai raccroché en disant « On se reverra au mariage ». B*rdel j’en revenais pas, je voulais parler avec Fritz et je me retrouve à une discussion à deux avec sa go en arrière-plan qui lui souffle à l’oreille des bouff*nneries sur moi, on croit rêver, ça en devenait pathétique de soumission et de bêtise, franchement, à ce niveau, plus rien ne m’étonnait, le mec avait renoncé à TOUTE dignité en me refaisant l’historique dans ma tête, je crois bien avoir compris que Melis ne se remettait pas de ce que j’avais fait avec Aminata, elle était évidemment au courant et ça la soulait que son mec traîne avec quelqu’un qui a fait ça et qui pourrait lui donner de sales idées. Bon, en soi, je ne suis pas forcément fier mais de là à séparer une amitié, je trouvais ça franchement limite… mais d’un autre côté, je me disais que je n’avais pas à culpabiliser et juste à me focaliser sur ma vie et ce qu’il me restait à faire : TUTKU. Elle arriva chez moi à l’heure prévue et on se mit vite autour d’un bon repas

-Toi, tu veux me dire quelque chose.
-Oui, c’est à propos de Damla, la sœur d’Ali, tu sais.
-Ton petit cœur s’agite.
-Justement, je ne sais pas. Je passe beaucoup de temps avec elle, pour réviser tu sais, on en avait parlé, tu m’avais dit de voir avec elle pour bosser le turc.
-Je t’ai jeté dans ses bras, en fait ?
-Nulle part, pour l’instant, il ne s’est rien passé, si ça se trouve on ne s’envisagera jamais autrement que comme des amis.
-Ca peut évoluer, regarde nous deux.
-C’est vrai… avec elle, je ne sais pas. Je ne suis pas amoureux d’elle.
-Mais tu es en train de tomber amoureux d’elle. Ca se voit, la façon dont tu parles d’elle, le fait que tu m’en parles à moi, je ne peux pas ne pas le voir… et je suis heureuse. Je vois que tu as peur parce que tu sens que tu peux être heureux avec elle et réussir où ça n’a jamais marché avec les autres : moi, Yağmur etc.
-Donc pour toi, c’est clair ?
-Oui. Je suis surtout convaincue que tu t’en voudrais de ne pas avoir tenté. Tu m’as bien dit que tu allais la voir bientôt autour d’un verre ?
-Oui
-Laisse-lui du temps. Ne lui saute pas dessus, ne la brusque pas, ce genre de femmes n’est pas là pour ça et ne se fait pas attraper comme ça. En revanche, si tu éprouves quelque chose pour elle, fais-le lui comprendre franchement et clairement. Make a strong statement, puis laisse-la mijoter.
-Je vais suivre ton conseil.

Et dans le plus grand des calmes, elle est restée dormir sans que rien ne se passe. Elle était là pour ça, et tout s’est bien passé. Mon esprit était de toute façon occupé ailleurs, je faisais les comptes : pour Ali, c’était un NON, pour Fritz, c’était un MITIGE, et pour Tutku c’était un OUI. Je devais trancher, et suivant mon cœur, j’ai décidé de suivre la voie de TUTKU.

Le 30 mars 2022 à 20:47:11 :
Résumax ? l'op a baisé en turquie ?

Pas prêt