REDPILL l'ECOLE vous a DETRUIT DES NEURONNES

C'est pour ce système pourri qu'il vaut mieux faire l'école à la maison

Mais ça demande une vraie implication des parents, dont au moins un restant à la maison

Or on a une société de carriéristes qui jurent que par le travail

Sélection naturelle

Le 21 mai 2021 à 15:48:24 PoilusDechus a écrit :

Le 21 mai 2021 à 15:47:21 :

Le 21 mai 2021 à 15:46:15 PoilusDechus a écrit :

Le 21 mai 2021 à 15:45:03 :
Putain la REdpill sur la constance macabre

J'étais sur le cul aussi quand je l'ai découvert.

rien que constante macabre. mais ou ont est la?

C'est le nom donné à celui qui l'a théorisé, en soi il a pas tellement tort quand on voit le processus mené et le résultat qui en ressort. C'est révélateur. Et il s'est battu lui comme d'autres pour l'illustrer.

il la plus qu'illustré. il la intériorisé.

Le 21 mai 2021 à 15:46:49 MAZELTOFENT a écrit :

Le 21 mai 2021 à 15:42:59 :

Le 21 mai 2021 à 15:38:11 MAZELTOFENT a écrit :

Le 21 mai 2021 à 15:35:07 :

Le 21 mai 2021 à 15:30:55 MAZELTOFENT a écrit :

Le 21 mai 2021 à 15:28:34 :

Le 21 mai 2021 à 15:27:20 MAZELTOFENT a écrit :

Le 21 mai 2021 à 15:26:15 :

Le 21 mai 2021 à 15:24:37 Comqlot a écrit :

Le 21 mai 2021 à 15:22:01 :

Le 21 mai 2021 à 15:21:01 Comqlot a écrit :
Navrant ceux qui parle de notes en philo vous êtes les vrais golem de ce monde...

Cette matière était un nectar sucré chaque cours était plus intriguant que le précédent et ceux qui couraient après les notes étaient les vrais golem de ce monde. Perso que du plaisir et les notes sont venu avec 1er en philo, dernier en maths

Bordel arrêtez d'utiliser golem à tout bout de champs, ça en devient ridicule.

Comment je pourrais décrire des matrixés qui veulent juste avoir des bonnes pour faire comme les autres, au lieu de comprendre une matière, surtout que c'est une matière sans prise de tête

Des intellos

nan, l'intello c'est celui qui A de bonnes notes

pas celui qui cherche à tout prix à en avoir

Parce que faire de son mieux pour réussir et rendre ses parents fiers c'est une honte ?
C'est ridicule

"faire de son mieux"

non, faire ce que tu crois etre le mieux, et te planter

ta note en philo tu risque pas de l'avoir si tu ne sais rien faire des auteurs que tu lis à part les référencer

et merci de confirmer le propos de l'auteur du topic, le matrixage de l'EN à base de note, de stress de la sanction et des parents a l'air d'avoir bien marché sur toi

Aucun rapport l'ahurax. La philo c'est une toute petite partie de ton parcours scolaire, personne va s'emmerder à apprendre toute une chiée de méthodes qui ne servent que dans cette matière alors que cette énergie peut et est mieux dépensée dans les autres matières qui elles vont te servir après le bac.
Pourquoi s'emmerder à lire 25 livres si c'est pour gagner deux points sur 3 notes ?

Et on n'est pas ministre de l'Education, donc qu'on soit d'accord ou pas avec les notes c'est comme ça que ça marche.

Pourquoi s'emmerder à lire 25 livres si c'est pour gagner deux points sur 3 notes ?

mais putain vous voyez ? c'est ça le problème des futurs esclaves comme vous

vous ne voyez que les notes, c'est à dire le jugement d'un autre

lire des grands livres de philosophies comme la critique de la raison pure de kant, schopenhauer ect, c'est un moyen de mieux concevoir, analyser et réfléchir au monde et de vous enrichir intellectuellement

Ok et je fais comment pour accéder aux études supérieures que je veux avec 5 de moyenne Einstein ?
+post avant «les études supérieures sont inutiles»

les études supérieures sont utiles, seulement quand on sait quoi faire de sa vie avec

si tu fais des études juste pour faire des études tu vas pas aller loin

exactement la meme chose que pour les notes en fait

au passage on notera ta mauvaise foi argumentaire, pourquoi prendre le cas extreme d'un 5 de moyenne ? assume de pas avoir d'arguments au lieu de bafouiller de la merde

Je prends un exemple exagéré pour que ça soit plus facile à comprendre dans un échange sur internet, arrête de critiquer la forme.
Et le reste de ton message ne contre-argumente absolument pas ce que je dis

Le 21 mai 2021 à 15:48:52 MAZELTOFENT a écrit :

Le 21 mai 2021 à 15:46:11 :

Le 21 mai 2021 à 15:45:03 BadHorsie a écrit :
Putain la REdpill sur la constance macabre

je ne m'en remet pas.

le pire qui n'est pas indiqué par cette constante

reste que la répartition des notes et leurs proportions, est toujours la meme elle aussi

autrement dit y'a toujours à peu près le meme nombre de 16 sur 20, de 10, de 8 et de 17

NORMAL

C'est même pas basé sur tes connaissances par rapport au sujet mais sur ton niveau par rapport aux autres

Le 21 mai 2021 à 15:48:51 :
J'ai vécu dans la diagonale du vide, dans un patelin qui avait quand-même le passage du bus scolaire et même -grand luxe- du bus de ville.

J'étais donc tous les jours à 6h50 dans le froid en train d'attendre un bus qui zigzaguait dans la cambrousse pendant 40 minutes avant de nous déposer à la gare routière. Il faisait toujours nuit .

Ensuite c'était l'enchaînement de 8 a 17-18 selon la journée avec la petite heure de pause pour manger le midi.

Au retour, le soir, je ne rentrais pas avant 19h30 sachant que le bus de ville passait toutes les 2 heures et qu'il n'y avait pas de scolaire le soir.

Si j'avais été un bon élève j'aurai recraché 2 heures jusqu'à 21h30 pour bosser les nombreux devoirs du lendemain, et je me serais couché à 22h pour être sûr d'avoir mes 8h réglementaires (qui n'étaient de toutes façons pas assez pour moi)

Bref je me suis progressivement transformé en zombie dépressif, je finissais par taper des sommes en cours avant de me faire réveiller par une pique du prof et un renvoi chez le CPE. CPE qui était le premier a harceler mes parents d'appels et de SMS. Parents qui vivaient à 400 bornes et ne voulaient plus entendre parler de moi
En y repensant, voir un psy a cette époque aurait peut être pu me faire du bien, mais personne ne me l'a proposé. Par contre ils étaient toujours au garde à vous pour m'apporter ma liste d'absences à justifier ou pour me rappeler que je n'irai nulle part si je n'acceptais pas de larbiner sur leurs exos après 10h loin de mon foyer de substitution douillet

A la fin j'étais tellement accablé par la fatigue et le manque de lumière que je devenais incohérent et lent mentalement, j'avais des migraines et des douleurs au ventre tout le temps.

J'ai naturellement fini par sécher de plus en plus et qu'est-ce que c'était bon d'en profiter pour se balader en ville, aller trainer au bord de l'eau ou juste bouquiner un peu dans une église vide pendant qu'il pleut

Déjà j'avais du temps pour moi, du temps pour penser tout simplement, et puis même du temps pour apprécier la ville où j'avais été fraîchement débarqué en solo, chose que je n'aurais jamais eu le temps de faire si j'étais un élève sérieux. Je crois que j'ai plus appris en tapant la discute avec des passants ou en me posant dans les parcs avec les petits bouquins qu'en trois trimestres de littérature convenue et de philo absconse

Je ne regrette pas une seule heure passée dehors tellement l'ambiance en cours était oppressante, entre les profs de mon vieux lycée de province autoconvaincus de former la future élite de la France dans laquelle je faisais tâche, les 2 3 notables qui se comportaient avec nous comme si on était leurs serfs et les pnj de classe moyenne dans leurs sillages prêts à tout pour se faire bien voir des autres alors que c'était d'immenses paillassons qui souhaitaient plus que tout ressembler aux deux catégories de personnes ci dessus, qui les méprisaient âprement

En plus de tout ça j'avais très peu d'argent, j'étais habillé en gros pauvre, toujours les mêmes fringues, et quand vous êtes dans le lycée des richous de la ville ça vous fiche direct

La morale de l'histoire, c'est que j'ai eu mon bac sans efforts (normal, vu qu'il est donné) et que je rentre en école d'ingé cette année alors que mes profs croyaient ça impossible à cause de mon absence de bac S, le Graal de l'excellence académique et de la finesse d'esprit

Avec du recul, je trouvais ça normal a l'époque d'être mis à l'écart parce que j'étais un mauvais élève, et je m'y étais adapté à ma façon. Mais en vrai, vous trouvez ça normal qu'une école publique enfonce à ce point un élève qui avait des difficultés extrascolaires ?

Si vous avez lu tout ça je vous remercie pour votre temps et votre attention les kheys sachez le

Bordel tu faisais du 6h-19h30, toi par contre t le pire ayaa, 6h-19h30, pourquoi vous avez pas déménagé, c'est horrible ça ent

Le 21 mai 2021 à 15:43:36 :

Le 21 mai 2021 à 15:42:19 :
Passer son temps à écrire comme un p*tain de scribe

Lire le tableau, se pencher sur sa feuille, écrire, recommencer

Le dos en compote après avoir ramener son sac qui fait son propre poids

Assis 8h par jour

Bordelent ça me rappelle des souvenirs d'esclavage

Aucun TD, aucune interactions, juste un monologue interminable de 8h entrecoupé de pause sous le préaut pour éviter la pluie.

La voix du prof qui devient un bruit de fond

Le prof qui passe dans les rang pour vérifier tes exercices que t'as évidemment pas fait puisque tu profites de chaque minute en dehors de cet enfer

Le 21 mai 2021 à 15:48:25 :

Le 21 mai 2021 à 15:45:26 :

Le 21 mai 2021 à 15:42:19 :
Passer son temps à écrire comme un p*tain de scribe

Lire le tableau, se pencher sur sa feuille, écrire, recommencer

Le dos en compote après avoir ramener son sac qui fait son propre poids

Assis 8h par jour

Alors qu'à la place tu pourrais juste lire un polycopié tranquillement chez toi

vous avez quel âge pour penser que la lecture de polycopié puis remplacer l'école bordel ?

Le 21 mai 2021 à 15:48:52 :

Le 21 mai 2021 à 15:46:11 :

Le 21 mai 2021 à 15:45:03 BadHorsie a écrit :
Putain la REdpill sur la constance macabre

je ne m'en remet pas.

le pire qui n'est pas indiqué par cette constante

reste que la répartition des notes et leurs proportions, est toujours la meme elle aussi

autrement dit y'a toujours à peu près le meme nombre de 16 sur 20, de 10, de 8 et de 17

NORMAL

c'est quoi la constante macabre , flemme de lire le pavé wikipedia

Le 21 mai 2021 à 15:51:00 :

Le 21 mai 2021 à 15:43:36 :

Le 21 mai 2021 à 15:42:19 :
Passer son temps à écrire comme un p*tain de scribe

Lire le tableau, se pencher sur sa feuille, écrire, recommencer

Le dos en compote après avoir ramener son sac qui fait son propre poids

Assis 8h par jour

Bordelent ça me rappelle des souvenirs d'esclavage

Aucun TD, aucune interactions, juste un monologue interminable de 8h entrecoupé de pause sous le préaut pour éviter la pluie.

La voix du prof qui devient un bruit de fond

Le prof qui passe dans les rang pour vérifier tes exercices que t'as évidemment pas fait puisque tu profites de chaque minute en dehors de cet enfer

Et le prof qui te dit "Tu me donnes ton carnet" vu que t'a pas fait l'exercice d'esclave

Le 21 mai 2021 à 15:48:52 :

Le 21 mai 2021 à 15:46:11 :

Le 21 mai 2021 à 15:45:03 BadHorsie a écrit :
Putain la REdpill sur la constance macabre

je ne m'en remet pas.

le pire qui n'est pas indiqué par cette constante

reste que la répartition des notes et leurs proportions, est toujours la meme elle aussi

autrement dit y'a toujours à peu près le meme nombre de 16 sur 20, de 10, de 8 et de 17

NORMAL

Dans quelles domaines ?

Le 21 mai 2021 à 15:48:51 :
J'ai vécu dans la diagonale du vide, dans un patelin qui avait quand-même le passage du bus scolaire et même -grand luxe- du bus de ville.

J'étais donc tous les jours à 6h50 dans le froid en train d'attendre un bus qui zigzaguait dans la cambrousse pendant 40 minutes avant de nous déposer à la gare routière. Il faisait toujours nuit .

Ensuite c'était l'enchaînement de 8 a 17-18 selon la journée avec la petite heure de pause pour manger le midi.

Au retour, le soir, je ne rentrais pas avant 19h30 sachant que le bus de ville passait toutes les 2 heures et qu'il n'y avait pas de scolaire le soir.

Si j'avais été un bon élève j'aurai recraché 2 heures jusqu'à 21h30 pour bosser les nombreux devoirs du lendemain, et je me serais couché à 22h pour être sûr d'avoir mes 8h réglementaires (qui n'étaient de toutes façons pas assez pour moi)

Bref je me suis progressivement transformé en zombie dépressif, je finissais par taper des sommes en cours avant de me faire réveiller par une pique du prof et un renvoi chez le CPE. CPE qui était le premier a harceler mes parents d'appels et de SMS. Parents qui vivaient à 400 bornes et ne voulaient plus entendre parler de moi
En y repensant, voir un psy a cette époque aurait peut être pu me faire du bien, mais personne ne me l'a proposé. Par contre ils étaient toujours au garde à vous pour m'apporter ma liste d'absences à justifier ou pour me rappeler que je n'irai nulle part si je n'acceptais pas de larbiner sur leurs exos après 10h loin de mon foyer de substitution douillet

A la fin j'étais tellement accablé par la fatigue et le manque de lumière que je devenais incohérent et lent mentalement, j'avais des migraines et des douleurs au ventre tout le temps.

J'ai naturellement fini par sécher de plus en plus et qu'est-ce que c'était bon d'en profiter pour se balader en ville, aller trainer au bord de l'eau ou juste bouquiner un peu dans une église vide pendant qu'il pleut

Déjà j'avais du temps pour moi, du temps pour penser tout simplement, et puis même du temps pour apprécier la ville où j'avais été fraîchement débarqué en solo, chose que je n'aurais jamais eu le temps de faire si j'étais un élève sérieux. Je crois que j'ai plus appris en tapant la discute avec des passants ou en me posant dans les parcs avec les petits bouquins qu'en trois trimestres de littérature convenue et de philo absconse

Je ne regrette pas une seule heure passée dehors tellement l'ambiance en cours était oppressante, entre les profs de mon vieux lycée de province autoconvaincus de former la future élite de la France dans laquelle je faisais tâche, les 2 3 notables qui se comportaient avec nous comme si on était leurs serfs et les pnj de classe moyenne dans leurs sillages prêts à tout pour se faire bien voir des autres alors que c'était d'immenses paillassons qui souhaitaient plus que tout ressembler aux deux catégories de personnes ci dessus, qui les méprisaient âprement

En plus de tout ça j'avais très peu d'argent, j'étais habillé en gros pauvre, toujours les mêmes fringues, et quand vous êtes dans le lycée des richous de la ville ça vous fiche direct

La morale de l'histoire, c'est que j'ai eu mon bac sans efforts (normal, vu qu'il est donné) et que je rentre en école d'ingé cette année alors que mes profs croyaient ça impossible à cause de mon absence de bac S, le Graal de l'excellence académique et de la finesse d'esprit

Avec du recul, je trouvais ça normal a l'époque d'être mis à l'écart parce que j'étais un mauvais élève, et je m'y étais adapté à ma façon. Mais en vrai, vous trouvez ça normal qu'une école publique enfonce à ce point un élève qui avait des difficultés extrascolaires ?

Si vous avez lu tout ça je vous remercie pour votre temps et votre attention les kheys sachez le

Bordel
GG à toi en dépit de toute difficulté

Le 21 mai 2021 à 15:48:51 :
J'ai vécu dans la diagonale du vide, dans un patelin qui avait quand-même le passage du bus scolaire et même -grand luxe- du bus de ville.

J'étais donc tous les jours à 6h50 dans le froid en train d'attendre un bus qui zigzaguait dans la cambrousse pendant 40 minutes avant de nous déposer à la gare routière. Il faisait toujours nuit .

Ensuite c'était l'enchaînement de 8 a 17-18 selon la journée avec la petite heure de pause pour manger le midi.

Au retour, le soir, je ne rentrais pas avant 19h30 sachant que le bus de ville passait toutes les 2 heures et qu'il n'y avait pas de scolaire le soir.

Si j'avais été un bon élève j'aurai recraché 2 heures jusqu'à 21h30 pour bosser les nombreux devoirs du lendemain, et je me serais couché à 22h pour être sûr d'avoir mes 8h réglementaires (qui n'étaient de toutes façons pas assez pour moi)

Bref je me suis progressivement transformé en zombie dépressif, je finissais par taper des sommes en cours avant de me faire réveiller par une pique du prof et un renvoi chez le CPE. CPE qui était le premier a harceler mes parents d'appels et de SMS. Parents qui vivaient à 400 bornes et ne voulaient plus entendre parler de moi
En y repensant, voir un psy a cette époque aurait peut être pu me faire du bien, mais personne ne me l'a proposé. Par contre ils étaient toujours au garde à vous pour m'apporter ma liste d'absences à justifier ou pour me rappeler que je n'irai nulle part si je n'acceptais pas de larbiner sur leurs exos après 10h loin de mon foyer de substitution douillet

A la fin j'étais tellement accablé par la fatigue et le manque de lumière que je devenais incohérent et lent mentalement, j'avais des migraines et des douleurs au ventre tout le temps.

J'ai naturellement fini par sécher de plus en plus et qu'est-ce que c'était bon d'en profiter pour se balader en ville, aller trainer au bord de l'eau ou juste bouquiner un peu dans une église vide pendant qu'il pleut

Déjà j'avais du temps pour moi, du temps pour penser tout simplement, et puis même du temps pour apprécier la ville où j'avais été fraîchement débarqué en solo, chose que je n'aurais jamais eu le temps de faire si j'étais un élève sérieux. Je crois que j'ai plus appris en tapant la discute avec des passants ou en me posant dans les parcs avec les petits bouquins qu'en trois trimestres de littérature convenue et de philo absconse

Je ne regrette pas une seule heure passée dehors tellement l'ambiance en cours était oppressante, entre les profs de mon vieux lycée de province autoconvaincus de former la future élite de la France dans laquelle je faisais tâche, les 2 3 notables qui se comportaient avec nous comme si on était leurs serfs et les pnj de classe moyenne dans leurs sillages prêts à tout pour se faire bien voir des autres alors que c'était d'immenses paillassons qui souhaitaient plus que tout ressembler aux deux catégories de personnes ci dessus, qui les méprisaient âprement

En plus de tout ça j'avais très peu d'argent, j'étais habillé en gros pauvre, toujours les mêmes fringues, et quand vous êtes dans le lycée des richous de la ville ça vous fiche direct

La morale de l'histoire, c'est que j'ai eu mon bac sans efforts (normal, vu qu'il est donné) et que je rentre en école d'ingé cette année alors que mes profs croyaient ça impossible à cause de mon absence de bac S, le Graal de l'excellence académique et de la finesse d'esprit

Avec du recul, je trouvais ça normal a l'époque d'être mis à l'écart parce que j'étais un mauvais élève, et je m'y étais adapté à ma façon. Mais en vrai, vous trouvez ça normal qu'une école publique enfonce à ce point un élève qui avait des difficultés extrascolaires ?

Si vous avez lu tout ça je vous remercie pour votre temps et votre attention les kheys sachez le

je prépare aussi mon pavé ça m'en a donné l'envie

Le 21 mai 2021 à 15:51:01 :

Le 21 mai 2021 à 15:48:25 :

Le 21 mai 2021 à 15:45:26 :

Le 21 mai 2021 à 15:42:19 :
Passer son temps à écrire comme un p*tain de scribe

Lire le tableau, se pencher sur sa feuille, écrire, recommencer

Le dos en compote après avoir ramener son sac qui fait son propre poids

Assis 8h par jour

Alors qu'à la place tu pourrais juste lire un polycopié tranquillement chez toi

vous avez quel âge pour penser que la lecture de polycopié puis remplacer l'école bordel ?

nan mais en vrai le temps qu'on écrit les cours pourrait servir à étudier la matière surtout les maths encore en français je peux comprendre , il faut pousser l'élève à bien écrire

Le 21 mai 2021 à 15:50:59 :

Le 21 mai 2021 à 15:48:51 :
J'ai vécu dans la diagonale du vide, dans un patelin qui avait quand-même le passage du bus scolaire et même -grand luxe- du bus de ville.

J'étais donc tous les jours à 6h50 dans le froid en train d'attendre un bus qui zigzaguait dans la cambrousse pendant 40 minutes avant de nous déposer à la gare routière. Il faisait toujours nuit .

Ensuite c'était l'enchaînement de 8 a 17-18 selon la journée avec la petite heure de pause pour manger le midi.

Au retour, le soir, je ne rentrais pas avant 19h30 sachant que le bus de ville passait toutes les 2 heures et qu'il n'y avait pas de scolaire le soir.

Si j'avais été un bon élève j'aurai recraché 2 heures jusqu'à 21h30 pour bosser les nombreux devoirs du lendemain, et je me serais couché à 22h pour être sûr d'avoir mes 8h réglementaires (qui n'étaient de toutes façons pas assez pour moi)

Bref je me suis progressivement transformé en zombie dépressif, je finissais par taper des sommes en cours avant de me faire réveiller par une pique du prof et un renvoi chez le CPE. CPE qui était le premier a harceler mes parents d'appels et de SMS. Parents qui vivaient à 400 bornes et ne voulaient plus entendre parler de moi
En y repensant, voir un psy a cette époque aurait peut être pu me faire du bien, mais personne ne me l'a proposé. Par contre ils étaient toujours au garde à vous pour m'apporter ma liste d'absences à justifier ou pour me rappeler que je n'irai nulle part si je n'acceptais pas de larbiner sur leurs exos après 10h loin de mon foyer de substitution douillet

A la fin j'étais tellement accablé par la fatigue et le manque de lumière que je devenais incohérent et lent mentalement, j'avais des migraines et des douleurs au ventre tout le temps.

J'ai naturellement fini par sécher de plus en plus et qu'est-ce que c'était bon d'en profiter pour se balader en ville, aller trainer au bord de l'eau ou juste bouquiner un peu dans une église vide pendant qu'il pleut

Déjà j'avais du temps pour moi, du temps pour penser tout simplement, et puis même du temps pour apprécier la ville où j'avais été fraîchement débarqué en solo, chose que je n'aurais jamais eu le temps de faire si j'étais un élève sérieux. Je crois que j'ai plus appris en tapant la discute avec des passants ou en me posant dans les parcs avec les petits bouquins qu'en trois trimestres de littérature convenue et de philo absconse

Je ne regrette pas une seule heure passée dehors tellement l'ambiance en cours était oppressante, entre les profs de mon vieux lycée de province autoconvaincus de former la future élite de la France dans laquelle je faisais tâche, les 2 3 notables qui se comportaient avec nous comme si on était leurs serfs et les pnj de classe moyenne dans leurs sillages prêts à tout pour se faire bien voir des autres alors que c'était d'immenses paillassons qui souhaitaient plus que tout ressembler aux deux catégories de personnes ci dessus, qui les méprisaient âprement

En plus de tout ça j'avais très peu d'argent, j'étais habillé en gros pauvre, toujours les mêmes fringues, et quand vous êtes dans le lycée des richous de la ville ça vous fiche direct

La morale de l'histoire, c'est que j'ai eu mon bac sans efforts (normal, vu qu'il est donné) et que je rentre en école d'ingé cette année alors que mes profs croyaient ça impossible à cause de mon absence de bac S, le Graal de l'excellence académique et de la finesse d'esprit

Avec du recul, je trouvais ça normal a l'époque d'être mis à l'écart parce que j'étais un mauvais élève, et je m'y étais adapté à ma façon. Mais en vrai, vous trouvez ça normal qu'une école publique enfonce à ce point un élève qui avait des difficultés extrascolaires ?

Si vous avez lu tout ça je vous remercie pour votre temps et votre attention les kheys sachez le

Bordel tu faisais du 6h-19h30, toi par contre t le pire ayaa, 6h-19h30, pourquoi vous avez pas déménagé, c'est horrible ça ent

Je suis arrivé là un peu par accident après m'être fait mettre à la porte et j'étais pas prioritaire sur les listes de l'internat, le village où j'étais ayant accès au bus scolaire ET au bus de ville, le luxe

Le 21 mai 2021 à 15:52:44 :

Le 21 mai 2021 à 15:48:51 :
J'ai vécu dans la diagonale du vide, dans un patelin qui avait quand-même le passage du bus scolaire et même -grand luxe- du bus de ville.

J'étais donc tous les jours à 6h50 dans le froid en train d'attendre un bus qui zigzaguait dans la cambrousse pendant 40 minutes avant de nous déposer à la gare routière. Il faisait toujours nuit .

Ensuite c'était l'enchaînement de 8 a 17-18 selon la journée avec la petite heure de pause pour manger le midi.

Au retour, le soir, je ne rentrais pas avant 19h30 sachant que le bus de ville passait toutes les 2 heures et qu'il n'y avait pas de scolaire le soir.

Si j'avais été un bon élève j'aurai recraché 2 heures jusqu'à 21h30 pour bosser les nombreux devoirs du lendemain, et je me serais couché à 22h pour être sûr d'avoir mes 8h réglementaires (qui n'étaient de toutes façons pas assez pour moi)

Bref je me suis progressivement transformé en zombie dépressif, je finissais par taper des sommes en cours avant de me faire réveiller par une pique du prof et un renvoi chez le CPE. CPE qui était le premier a harceler mes parents d'appels et de SMS. Parents qui vivaient à 400 bornes et ne voulaient plus entendre parler de moi
En y repensant, voir un psy a cette époque aurait peut être pu me faire du bien, mais personne ne me l'a proposé. Par contre ils étaient toujours au garde à vous pour m'apporter ma liste d'absences à justifier ou pour me rappeler que je n'irai nulle part si je n'acceptais pas de larbiner sur leurs exos après 10h loin de mon foyer de substitution douillet

A la fin j'étais tellement accablé par la fatigue et le manque de lumière que je devenais incohérent et lent mentalement, j'avais des migraines et des douleurs au ventre tout le temps.

J'ai naturellement fini par sécher de plus en plus et qu'est-ce que c'était bon d'en profiter pour se balader en ville, aller trainer au bord de l'eau ou juste bouquiner un peu dans une église vide pendant qu'il pleut

Déjà j'avais du temps pour moi, du temps pour penser tout simplement, et puis même du temps pour apprécier la ville où j'avais été fraîchement débarqué en solo, chose que je n'aurais jamais eu le temps de faire si j'étais un élève sérieux. Je crois que j'ai plus appris en tapant la discute avec des passants ou en me posant dans les parcs avec les petits bouquins qu'en trois trimestres de littérature convenue et de philo absconse

Je ne regrette pas une seule heure passée dehors tellement l'ambiance en cours était oppressante, entre les profs de mon vieux lycée de province autoconvaincus de former la future élite de la France dans laquelle je faisais tâche, les 2 3 notables qui se comportaient avec nous comme si on était leurs serfs et les pnj de classe moyenne dans leurs sillages prêts à tout pour se faire bien voir des autres alors que c'était d'immenses paillassons qui souhaitaient plus que tout ressembler aux deux catégories de personnes ci dessus, qui les méprisaient âprement

En plus de tout ça j'avais très peu d'argent, j'étais habillé en gros pauvre, toujours les mêmes fringues, et quand vous êtes dans le lycée des richous de la ville ça vous fiche direct

La morale de l'histoire, c'est que j'ai eu mon bac sans efforts (normal, vu qu'il est donné) et que je rentre en école d'ingé cette année alors que mes profs croyaient ça impossible à cause de mon absence de bac S, le Graal de l'excellence académique et de la finesse d'esprit

Avec du recul, je trouvais ça normal a l'époque d'être mis à l'écart parce que j'étais un mauvais élève, et je m'y étais adapté à ma façon. Mais en vrai, vous trouvez ça normal qu'une école publique enfonce à ce point un élève qui avait des difficultés extrascolaires ?

Si vous avez lu tout ça je vous remercie pour votre temps et votre attention les kheys sachez le

je prépare aussi mon pavé ça m'en a donné l'envie

Ok mais écris un peu moins que lui car c'était long lui

Le 21 mai 2021 à 15:53:15 :

Le 21 mai 2021 à 15:50:59 :

Le 21 mai 2021 à 15:48:51 :
J'ai vécu dans la diagonale du vide, dans un patelin qui avait quand-même le passage du bus scolaire et même -grand luxe- du bus de ville.

J'étais donc tous les jours à 6h50 dans le froid en train d'attendre un bus qui zigzaguait dans la cambrousse pendant 40 minutes avant de nous déposer à la gare routière. Il faisait toujours nuit .

Ensuite c'était l'enchaînement de 8 a 17-18 selon la journée avec la petite heure de pause pour manger le midi.

Au retour, le soir, je ne rentrais pas avant 19h30 sachant que le bus de ville passait toutes les 2 heures et qu'il n'y avait pas de scolaire le soir.

Si j'avais été un bon élève j'aurai recraché 2 heures jusqu'à 21h30 pour bosser les nombreux devoirs du lendemain, et je me serais couché à 22h pour être sûr d'avoir mes 8h réglementaires (qui n'étaient de toutes façons pas assez pour moi)

Bref je me suis progressivement transformé en zombie dépressif, je finissais par taper des sommes en cours avant de me faire réveiller par une pique du prof et un renvoi chez le CPE. CPE qui était le premier a harceler mes parents d'appels et de SMS. Parents qui vivaient à 400 bornes et ne voulaient plus entendre parler de moi
En y repensant, voir un psy a cette époque aurait peut être pu me faire du bien, mais personne ne me l'a proposé. Par contre ils étaient toujours au garde à vous pour m'apporter ma liste d'absences à justifier ou pour me rappeler que je n'irai nulle part si je n'acceptais pas de larbiner sur leurs exos après 10h loin de mon foyer de substitution douillet

A la fin j'étais tellement accablé par la fatigue et le manque de lumière que je devenais incohérent et lent mentalement, j'avais des migraines et des douleurs au ventre tout le temps.

J'ai naturellement fini par sécher de plus en plus et qu'est-ce que c'était bon d'en profiter pour se balader en ville, aller trainer au bord de l'eau ou juste bouquiner un peu dans une église vide pendant qu'il pleut

Déjà j'avais du temps pour moi, du temps pour penser tout simplement, et puis même du temps pour apprécier la ville où j'avais été fraîchement débarqué en solo, chose que je n'aurais jamais eu le temps de faire si j'étais un élève sérieux. Je crois que j'ai plus appris en tapant la discute avec des passants ou en me posant dans les parcs avec les petits bouquins qu'en trois trimestres de littérature convenue et de philo absconse

Je ne regrette pas une seule heure passée dehors tellement l'ambiance en cours était oppressante, entre les profs de mon vieux lycée de province autoconvaincus de former la future élite de la France dans laquelle je faisais tâche, les 2 3 notables qui se comportaient avec nous comme si on était leurs serfs et les pnj de classe moyenne dans leurs sillages prêts à tout pour se faire bien voir des autres alors que c'était d'immenses paillassons qui souhaitaient plus que tout ressembler aux deux catégories de personnes ci dessus, qui les méprisaient âprement

En plus de tout ça j'avais très peu d'argent, j'étais habillé en gros pauvre, toujours les mêmes fringues, et quand vous êtes dans le lycée des richous de la ville ça vous fiche direct

La morale de l'histoire, c'est que j'ai eu mon bac sans efforts (normal, vu qu'il est donné) et que je rentre en école d'ingé cette année alors que mes profs croyaient ça impossible à cause de mon absence de bac S, le Graal de l'excellence académique et de la finesse d'esprit

Avec du recul, je trouvais ça normal a l'époque d'être mis à l'écart parce que j'étais un mauvais élève, et je m'y étais adapté à ma façon. Mais en vrai, vous trouvez ça normal qu'une école publique enfonce à ce point un élève qui avait des difficultés extrascolaires ?

Si vous avez lu tout ça je vous remercie pour votre temps et votre attention les kheys sachez le

Bordel tu faisais du 6h-19h30, toi par contre t le pire ayaa, 6h-19h30, pourquoi vous avez pas déménagé, c'est horrible ça ent

Je suis arrivé là un peu par accident après m'être fait mettre à la porte et j'étais pas prioritaire sur les listes de l'internat, le village où j'étais ayant accès au bus scolaire ET au bus de ville, le luxe

le luxe

le French Dream tu veux dire ent