Arrêtez le porno, MAINTENANT.
Le 13 juin 2021 à 03:35:47 :
Arrêté la clope et l'alcool d'abord
Le porno on peut le stopper tout de suite et plus facilement que le tabac et l'alcool.
Cherchez pas d'excuses genre d'abord je fais ça pis après on verra, j'attends le nouvel an pour les bonnes résolutions, j'attends la fin du mois pour commencer un nofap.. NON, STOP DIRECT, arrête aujourd'hui dès maintenant. Pas d'excuses
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Le porno est une industrie qui cherche à exploiter au maximum vos failles biologiques et psychologique pour se faire le max de blé (ça n'est pas la seule on me dira, mais c'est bien de le rappeler ).
Manger est un besoin vital, tout comme dormir, entretenir son physique, avoir des relations sociales, se reproduire.
Mais : le grignotage, le troll, mater du porno et plus généralement suivre frénétiquement ses pulsions... tout ça n'est pas vital.
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Même pas agréable d'ailleurs, c'est juste des habitudes. Le seul plaisir que vous en tirez c'est l'étape d'avant : la recherche. La recherche de la gourmandise à grignoter, la recherche de la blague la plus crispante, la recherche du porno le plus provoquant... Une fois que vous consommez c'est fini, le pic de dopamine est déjà redescendu.
Vous êtres prisonnier de vos hormones en fait, privé de votre libre arbitre. Et ça c'est exploité par les marques, par les industries. On fait un marché sur vos faiblesse...
Fatigue chronique ; perte de motivation pour toutes les choses simples de la vie ; insomnies ; humeurs irrégulières ; mémoire et estime de soi faibles ; anxiété sociale ; chute de la libido et troubles sexuels ; incapacité à se concentrer ; et in fine, dépression
Les kheys 0 tout en dépression qui font leur topic "bah sors", on parle de vous venez voir
Une étude scientifique qui explique pourquoi le porno est une drogue
Si vous avez la flemme de lire, j'ai mis la vidéo de la conférence scientifique qui présente cette étude juste après le pavé
Pornography addiction – a supranormal stimulus considered in the context of neuroplasticity
Une grande partie de la consternation concernant la question de savoir si le comportement sexuel compulsif (CSB) est une dépendance ou une maladie plus bénigne est probablement liée à la définition du terme lui-même. Il est évident que le mot "dépendance" a été utilisé avec réticence dans la nomenclature de la santé mentale ; il suffit de consulter le Manuel diagnostique et statistique des troubles mentaux (DSM) pour s'en convaincre. Dans les versions antérieures, les comportements de dépendance étaient décrits de manière plus diffuse dans diverses sections ; le DSM-5 a changé cela et a ajouté une classification utilisant le mot dépendance.
Les manuels du DSM ont toujours été athéoriques, c'est-à-dire qu'ils se fondent sur l'observation et l'entretien du comportement plutôt que sur l'étiologie biologique. La signification pratique est que le DSM peut ainsi fonctionner comme un manuel pour les cliniciens sur le terrain ; ils peuvent diagnostiquer et traiter les maladies mentales, y compris les comportements de dépendance, en se basant sur l'observation et l'entretien, plutôt qu'en s'appuyant sur des scanners de diagnostic et des résultats de laboratoire.
Pour comprendre pourquoi le mot "dépendance" a rencontré une certaine résistance dans ce contexte, il est utile d'examiner sa signification historique dans le lexique. L'une des premières utilisations du mot addiction dans un contexte médical, et peut-être la première, est une déclaration parue dans le Journal of the American Medical Association en 1906 : Il importe peu que l'on parle de l'habitude de l'opium, de la maladie de l'opium ou de la dépendance à l'opium (Jelliffe, 1906). Alors que peu de gens contestent aujourd'hui l'utilisation de ce mot en relation avec des substances consommées de manière exogène, il y a eu jusqu'à présent une réticence quant à son application à ce que l'on appelle aujourd'hui les addictions endogènes, processus ou naturelles.
En 1983, Patrick Carnes a introduit le terme "addiction sexuelle" basé sur des paramètres comportementaux (Carnes, 1983). D'autres ont soutenu un modèle comportemental de l'addiction sexuelle ; citons, par exemple, le récent article de Garcia et Thibaut, selon lequel "la phénoménologie du trouble sexuel excessif non paraphilique favorise sa conceptualisation comme un comportement addictif, plutôt que comme un trouble obsessionnel-compulsif ou un trouble du contrôle des impulsions" (Garcia & Thibaut, 2010).
Angres et Bettanardi-Angres (2008) ont défini l'addiction comme " l'utilisation continue de substances ou de comportements addictifs altérant l'humeur (par exemple, le jeu, les CSB) malgré les conséquences négatives ", et Bostwick et Bucci (2008) ont utilisé l'étiquette d'addition dans le contexte de la pornographie sur Internet. Il existe une tendance croissante à appliquer le terme d'addiction sexuelle aux CSB, avec une prise de conscience que la motivation sexuelle est complexe, avec des facteurs affectifs, motivationnels et cognitifs affectant l'expression de la pulsion biologique de reproduction. Par exemple, Estellon et Mouras (2012) ont décrit une convergence progressive des perspectives psychanalytiques et neuroscientifiques appliquées à l'addiction sexuelle.
Les neurobiologistes de la dépendance soutiennent de plus en plus le concept de l'existence de dépendances naturelles, car les preuves fonctionnelles et cellulaires continuent de s'accumuler. Ce modèle repose sur une plateforme motivationnelle émanant d'un système de récompense mésolimbique solidement conservé, avec une pulsion de saillance médiée par la dopamine qui se projette du mésencéphale vers d'autres systèmes essentiels à la survie. Ce processus permet et renforce l'apprentissage neuronal par le biais de changements micro et macro-neuroplastiques. La dépendance n'est plus définie simplement par des critères comportementaux.
Le comportement consomptif humain concernant la nourriture et le sexe est plus complexe qu'un simple réflexe de type stimulus-réponse. Georgiadis (2012) a déclaré que la sexualité humaine démontre " une implication claire des zones corticales cérébrales de haut niveau, faisant peut-être allusion à des "fonctions humaines" de haut niveau, comme la prise de perspective ". L'apport exécutif des régions frontales peut moduler l'impulsion de récompense dopaminergique mésencéphalique se projetant vers le noyau accumbens-région de récompense striatale ventrale. Néanmoins, les puissantes pulsions de manger et de procréer sont exprimées avec succès chez les espèces qui survivent, et les lignées qui ne se reproduisent pas avec des taux de fertilité nets positifs, pour quelque raison que ce soit, s'éteignent. Indépendamment de la façon dont la fonction corticale supérieure colore le sexe avec d'autres nuances récréatives, les pressions procréatrices de l'évolution finissent par l'emporter sur les motifs purement récréatifs chez les espèces biologiquement performantes, y compris les humains.
Les preuves à l'appui du concept de dépendance naturelle sont multiples, le fil comportemental n'étant qu'un élément de la tapisserie croissante des recherches. Les études d'imagerie fonctionnelle, corrélées au comportement, sont d'un intérêt évident, mais les facteurs métaboliques et génétiques deviennent plus pertinents. C'est il y a plus de dix ans que l'on a commencé à prendre conscience de l'existence des dépendances aux processus (Holden, 2001). Cette prise de conscience a engendré une maturation de la compréhension du rôle des voies de récompense dopaminergiques mésolimbiques dans les addictions aux drogues et aux produits naturels (Nestler, 2005, 2008), un processus qui a abouti à la définition de l'American Society of Addiction Medicine (ASAM) en août 2011 (connue sous le nom de définition longue de l'ASAM). La nouvelle définition de l'ASAM décrit l'addiction comme une maladie chronique du cerveau qui affecte les systèmes de récompense, de motivation et de mémoire, et regroupe sous un même chapeau l'addiction aux substances et l'addiction comportementale.
L'ajout d'une sous-section sur la dépendance comportementale dans le DSM-5 est également une reconnaissance de ce changement de perspective sur la dépendance naturelle. Cependant, cette sous-section n'inclut qu'une seule dépendance de processus, le jeu pathologique (PG) (Reuter et al., 2005), tout en reléguant le trouble du jeu sur Internet, la surconsommation de nourriture et de sexe, et d'autres dépendances de processus à une section intitulée " Conditions pour une étude plus approfondie ", ou en les ignorant complètement. S'il est cohérent avec les récentes données comportementales et fonctionnelles selon lesquelles le PG est désormais reconnu comme un modèle plus proche de la toxicomanie que des troubles obsessionnels compulsifs (El-Guebaly, Mudry, Zohar, Tavares, & Potenza, 2011), méritant ainsi l'étiquette de dépendance, il est incohérent de refuser cette même étiquette à la dépendance à la pornographie sur Internet. C'est précisément cette incohérence qui soutient l'hypothèse selon laquelle les préjugés culturels et politiques tendent à minimiser les comportements sexuels addictifs.
Il est surprenant que l'addiction à la nourriture ne soit pas incluse dans les addictions comportementales, malgré des études démontrant la régulation négative des récepteurs dopaminergiques dans l'obésité (Wang et al., 2001), avec une réversibilité observée avec un régime et une normalisation de l'indice de masse corporelle (IMC) (Steele et al., 2010). Le concept de "stimulus supranormal", qui reprend le terme de Nikolaas Tinbergen (Tinbergen, 1951), a récemment été décrit dans le contexte d'un goût sucré intense surpassant la récompense de la cocaïne, ce qui soutient également la prémisse de la dépendance alimentaire (Lenoir, Serre, Laurine et Ahmed, 2007). À l'origine, Tinbergen a découvert que les oiseaux, les papillons et d'autres animaux pouvaient être dupés et préférer des substituts artificiels conçus spécifiquement pour paraître plus attrayants que les œufs et les compagnons habituels de l'animal. Il y a, bien sûr, un manque de travaux fonctionnels et comportementaux comparables dans l'étude de l'addiction sexuelle humaine, par rapport aux addictions au jeu et à la nourriture, mais on peut affirmer que chacun de ces comportements peut impliquer des stimuli supranormaux. Deirdre Barrett (2010) a inclus la pornographie comme un exemple de stimulus supranormal.
La compréhension de la plasticité synaptique et dendritique a toutefois renforcé l'existence des dépendances aux processus. Existe-t-il des preuves de l'existence de la dépendance à la pornographie ? Cela dépend de ce que l'on accepte, ou peut comprendre, comme preuve, et cela est fonction de la perspective et de l'éducation. La perspective peut introduire des préjugés, et nos perspectives sont influencées par des facteurs tels que notre éducation personnelle et nos expériences de vie. Ce qui peut être dénué de sens pour l'un peut être une preuve définitive pour un autre, en fonction des différences de connaissances ésotériques du domaine en question. Comme l'a dit T. S. Eliot, "Où est la connaissance que nous avons perdue dans l'information ? (T. S. Eliot, Chorus from The Rock, première strophe, 1934).
L'information, ou les données, deviennent des connaissances lorsqu'elles sont organisées en théorie et que la théorie est fusionnée en systèmes de croyance, ou paradigmes. Kuhn (1962)/2012) a noté que lorsque les paradigmes établis sont remis en question par des anomalies, les scientifiques ont tendance à défendre le statu quo jusqu'à ce qu'il devienne évident que les preuves et la théorie émergentes ont rendu le statu quo obsolète, précipitant ainsi un changement de paradigme. Les changements de paradigme ne se font pas sans douleur, comme l'ont appris Galilée, Ignaz Semmelweis et d'autres qui ont remis en question le dogme dominant.
Le paradigme initial de la toxicomanie était défini uniquement sur la base de critères comportementaux. Ce que Kuhn appellerait une "crise" paradigmatique est apparu avec les neurosciences qui ont développé ce qui est essentiellement un paradigme parallèle - et, évidemment pour les behavioristes stricts, un paradigme concurrent - avec l'introduction du concept de dépendances comportementales (processus). Du point de vue des neurosciences, il s'agit en effet de paradigmes parallèles, voire contigus, puisque les anciens critères de diagnostic définissant la toxicomanie semblent pour certains (Garcia & Thibaut, 2010) correspondre à ceux définissant les addictions comportementales.
La crise existe dans le paradigme strictement comportemental, notamment en ce qui concerne l'étiquetage des OSC en tant que dépendance. Par exemple, un article soutenant le concept de dépendance naturelle, en se concentrant spécifiquement sur la pornographie (Hilton & Watts, 2011), a fait valoir que la micro- et la macro-neuroplasticité justifient l'existence de telles dépendances. Une réponse (Reid, Carpenter, & Fong, 2011) a rétorqué que les études citées soutenant la neuroplasticité macroscopique dans les comportements de dépendance, étant corrélatives, n'ont aucune incidence sur la causalité en ce qui concerne la dépendance. En se concentrant sur les changements susceptibles d'être liés à des effets métaboliques (glycémie élevée, taux de lipides élevés, etc.), cette réponse ne tient pas compte d'un effet neuroplastique lié à l'apprentissage. Sceptiques quant à l'éventualité d'une dépendance naturelle provoquant des changements morphologiques, ils ne tiennent pas compte des preuves corroborant l'existence d'une dépendance à la nourriture ou à l'exercice, et plus particulièrement de la déduction selon laquelle ces comportements pourraient affecter les changements morphologiques du cerveau. Il est intéressant de noter qu'ils admettent qu'ils acceptent davantage "un mécanisme causal ... lorsque des substances sont impliquées", démontrant ainsi la résistance que Kuhn avait prédite aux changements de l'ancien paradigme selon lequel les substances seules peuvent causer de véritables dépendances. Ce fossé entre les paradigmes comportemental et biologique est également démontré dans leur évaluation de l'importance de la biologie moléculaire dans le débat sur la dépendance. Les comportementalistes stricts minimisent la pertinence de DeltaFosB, par exemple, dans le domaine de la dépendance, et estiment que DeltaFosB ne peut pas éclairer le débat sur la pornographie parce qu'il n'existe aucune étude sur l'homme portant spécifiquement sur DeltaFosB dans le contexte de la pornographie.
Dans l'exposé de leur point de vue, Reid et al. citent leurs propres travaux et évitent d'identifier la sexualité comme pouvant entraîner une dépendance. Ils considèrent les comportements de consommation problématiques, qu'il s'agisse de cocaïne, de nourriture, d'alcool ou de sexe, comme des troubles distincts (conformément au DSM) et résistent donc à toute généralisation, qu'ils jugent "spéculative et non scientifique" (Reid et al., 2011). Cette position n'est pas surprenante si l'on considère le contexte du paradigme dans lequel ils ont été formés, qui s'est concentré davantage sur le comportement plutôt que sur l'intégration des preuves biologiques émergentes également. Le lecteur est encouragé à étudier le commentaire sur la réponse de Reid par Hilton et Watts immédiatement après et contigu à la réponse. L'émergence d'un paradigme neuroscientifique distinct de la dépendance a provoqué une crise kuhnienne, car ces points de vue fusionnent en un nouveau paradigme biologique-comportemental cohérent définissant les dépendances à la fois aux substances et aux comportements.
Un autre résumé des arguments contre le concept de sexualité addictive se trouve dans The Myth of Sex Addiction de David Ley. Ce livre décrit également les CSB d'un point de vue comportemental, les preuves neurobiologiques éclairant le débat sur l'existence d'une dépendance naturelle étant écartées par la citation déjà citée de la réponse de Reid à l'éditorial de Hilton-Watts : "spéculatif et non scientifique".
Il est intéressant de noter que le cerveau est considéré par Ley comme une "boîte noire" complexe et multidéterminée que nous commençons à peine à comprendre... les comportements complexes tels que le sexe promettent d'être une énigme pendant de longues années encore" (Ley, 2012). Une fois de plus, cet écart paradigmatique se manifeste par le fait que les neurosciences sont recouvertes d'un vernis de mystère et d'énigme, et par la promesse que nous ne serons pas en mesure de comprendre les neurosciences sexuelles avant de nombreuses années, et certainement pas maintenant !
Plutôt que de se concentrer sur le fait que le comportement de dépendance implique l'injection de drogues ou la visualisation d'images sexuelles très excitantes, une connaissance accrue des mécanismes cellulaires nous permet de comprendre que la dépendance implique et modifie la biologie au niveau synaptique, ce qui affecte ensuite le comportement. Les neurosciences de la toxicomanie portent désormais autant sur la réactivité, la modulation et la plasticité ultérieure des récepteurs neuronaux que sur le comportement destructeur et répétitif.
Certains exigent un niveau de preuve plus élevé pour le sexe que pour d'autres comportements et substances lorsqu'il s'agit de définir la dépendance. Par exemple, une perspective strictement comportementaliste a été illustrée en déclarant que pour que la pornographie soit qualifiée de dépendance, nous devrions rendre prospectivement dépendante une cohorte d'enfants, en protéger une autre, procéder à un scanner fonctionnel des deux cohortes avant et après, et comparer les résultats comportementaux (Clark-Flory, 2012). De toute évidence, cette étude ne peut être menée, compte tenu des questions éthiques qu'elle soulève. Pourtant, nous supposons que même ceux qui soutiennent cette perspective comportementale accepteraient le postulat selon lequel le tabac crée une dépendance sans exiger la même étude prospective basée sur les enfants. En d'autres termes, où est l'étude prospective comparative sur le tabac chez les enfants ? Celle qui divise les enfants, donne à la moitié des cigarettes, protège les autres et les suit longitudinalement ? Elle n'existe pas, bien sûr, et n'existera jamais, et donc certains continueront à dire que le tabac ne crée pas de dépendance. C'est ce qu'ont déclaré les sept dirigeants de l'industrie du tabac devant la sous-commission de la santé et de l'environnement de Henry Waxman en 1994 : chacun d'entre eux a répondu successivement par la négative à la question de savoir si le tabagisme créait une dépendance, témoignages d'experts à l'appui (UCSF Tobacco Control Archives, 1994). Pourtant, sur la base d'un vaste ensemble de recherches, pratiquement tout le monde - à l'exception de ces dirigeants du secteur du tabac et de leurs experts - pense qu'il existe des preuves des propriétés addictives du tabac. D'ailleurs, où sont les études prospectives sur la cocaïne, l'héroïne et l'alcool menées auprès d'enfants ?
La principale différence est que nous comprenons aujourd'hui beaucoup mieux que par le passé la neuroplasticité liée à l'apprentissage et la réactivité des récepteurs neuronaux, notamment les récepteurs nicotiniques de l'acétylcholine, les opioïdes, le glutamate et la dopamine. Nous pouvons désormais envisager la dépendance, qu'il s'agisse du tabagisme, de la cocaïne ou du sexe, à travers le prisme des récepteurs neuronaux et des modifications neuroplastiques qui en découlent, et non plus uniquement d'un point de vue comportemental.
Pour accepter les preuves soutenant le concept de dépendance sexuelle, il est nécessaire de comprendre les concepts actuels d'apprentissage et de plasticité cellulaires. L'arborisation dendritique et d'autres changements cellulaires précèdent la sculpture des gyrales (Zatorre, Field et Johansen-Berg, 2012) avec l'apprentissage, et l'apprentissage basé sur la récompense n'est pas différent. L'addiction devient ainsi une forme puissante d'apprentissage, la neuroplasticité associée étant néfaste (Kauer & Malenka, 2007). Dans ce modèle, l'apprentissage lié à l'addiction n'est qu'une extension de l'apprentissage basé sur la récompense, et il implique donc des facteurs de transcription et des neurotransmetteurs similaires. Par exemple, il y a plus de dix ans, on a découvert que DeltaFosB était chroniquement élevé, spécifiquement dans les neurones à épines moyennes du noyau accumbens dans le cerveau d'animaux de laboratoire toxicomanes (Kelz et al., 1999). Des études ultérieures ont montré qu'il était élevé dans ces mêmes cellules chez des animaux présentant une surconsommation pathologique de récompenses naturelles, notamment de nourriture et de sexe (Nestler, 2005).
Les niveaux supraphysiologiques de DeltaFosB semblent présager des états d'hyperconsommation de la dépendance naturelle (Nestler, 2008). Le fait que DeltaFosB soit non seulement un marqueur mais aussi un facilitateur du comportement d'hyperconsommation (en tant que facilitateur de la neuroplasticité) a été bien démontré. Deux mécanismes étroitement liés ont été utilisés pour manipuler génétiquement DeltaFosB indépendamment des variables comportementales. Le premier consiste à produire des lignées de souris bitransgéniques qui surexpriment sélectivement DeltaFosB dans les zones de récompense du striatum, et le second implique le transfert de gènes par des vecteurs viraux adéno-associés chez des animaux adultes, qui induisent alors une surexpression ou une sous-expression de DeltaFosB. Ces animaux génétiquement modifiés présentent un comportement d'hyperconsommation de nourriture (Olausson et al., 2006), de course de roues (Werme et al., 2002) et de sexe (Wallace et al., 2008). Par exemple, lorsque la surexpression de DeltaFosB a été imposée par ces vecteurs viraux à des animaux de laboratoire, ceux-ci ont présenté une amélioration supraphysiologique de la performance sexuelle (Hedges, Chakravarty, Nestler, Meisel, 2009 ; Wallace et al., 2008). A l'inverse, la répression de DeltaFosB diminue la performance (Pitchers et al., 2010), confirmant ainsi qu'il a un rôle dans l'homéostasie physiologique normale.
Il apparaît aujourd'hui que DeltaFosB est un commutateur de transcription moléculaire qui active d'autres ensembles de gènes, lesquels provoquent ensuite des changements neuroplastiques dans ces neurones ; en d'autres termes, ils favorisent l'apprentissage neuronal. DeltaFosB augmente la densité des épines dendritiques dans les neurones à épines moyennes du noyau accumbens chez les animaux dépendants pendant des périodes prolongées d'abstinence par la stimulation de la protéine Cdk5, devenant ainsi un pont vers une neuroplasticité plus étendue (Bibb et al., 2001 ; Norrholm et al., 2003). Il a été démontré que DeltaFosB fonctionne dans une boucle de rétroaction positive avec la protéine kinase II dépendante du calcium et de la caloduline pour provoquer des réponses cellulaires neuroplastiques dans la dépendance à la cocaïne. De manière significative, cette association a également été démontrée, pour la première fois, dans la cocaïnomanie humaine (Robison et al., 2013).
Des preuves récentes ont démontré que DeltaFosB est essentiel à cette plasticité dendritique par son effet sur le système de récompense mésolimbique dans les récompenses sexuelles et médicamenteuses, un effet qui est médié par le récepteur de la dopamine D1 dans le noyau accumbens (Pitchers et al., 2013). La dopamine joue un rôle essentiel dans l'attribution de l'importance des signaux sexuels (Berridge et Robinson, 1998), et des études récentes indiquent qu'elle joue également un rôle physiologique dans la fonction sexuelle par le biais de son effet sur les systèmes ocytocinergiques hypothalamiques et de son interaction avec ceux-ci (Baskerville, Allard, Wayman et Douglas, 2009 ; Succu et al., 2007). Cette influence a été largement conservée à travers les phyla (Kleitz-Nelson, Dominguez, & Ball, 2010 ; Kleitz-Nelson, Dominguez, Cornil, & Ball, 2010, Pfaus, 2010), assurant que le sexe, qui est essentiel à la survie des espèces, reste saillant. L'hypersexualité, conséquence d'une intervention pharmacologique dopaminergique, est une morbidité connue de ce type de traitement, et elle est liée à une " motivation exagérée basée sur la saillance incitative déclenchée par des indices " (Politis et al., 2013). La dépendance, bien sûr, peut être décrite comme une saillance désordonnée. Au lieu de vouloir ce qui améliorera leur survie, les personnes dépendantes sont motivées à vouloir même si cela est clairement nuisible, un processus neuroplastique qui recalibre le point de consigne hédonique.
Nous observons cette neuroplasticité au niveau cellulaire par l'arborisation dendritique et d'autres changements cellulaires qui fournissent une sorte d'"échafaudage" neuroplastique pour la formation de nouvelles synapses. Les états de manque sévères associés à une satiété ultérieure ont produit ces changements micromorphologiques, comme le démontrent des modèles de déplétion-replétion aussi divers que la cocaïne (Robinson et Kolb, 1999), les amphétamines (Li, Kolb et Robinson, 2003), le sel (Roitman, Na, Anderson, Jones et Berstein, 2002) et le sexe (Pitchers, Balfour et al., 2012). Il a été démontré que les modèles de manque de sel mobilisent fortement les mêmes ensembles de gènes que ceux activés par les modèles de cocaïne, et cette mobilisation est atténuée par les antagonistes de la dopamine, ce qui suggère que la toxicomanie usurpe d'anciennes voies d'incitation essentielles à la survie (Liedtke et al., 2011).
Le trafic des récepteurs du glutamate est révélateur de la plasticité synaptique. Le sexe, en tant que récompense cérébrale puissante, a montré des preuves de l'augmentation des synapses silencieuses, qui se manifestent par une augmentation du ratio des récepteurs NMDA-AMPA, un signe avant-coureur de la plasticité synaptique et de l'apprentissage ultérieurs, car ces synapses sont ensuite désensibilisées, comme cela se produit avec la consommation de cocaïne (Pitchers, Schmid et al., 2012). Plus précisément, ce changement de rapport était immédiat et durable, et il a été constaté dans les neurones du noyau accumbens afférents au cortex préfrontal, une zone importante dans la médiation des CSB (Pitchers, Schmid et al., 2012). En cela, le sexe est unique parmi les récompenses naturelles, car la récompense alimentaire n'a pas provoqué ce même changement persistant de la plasticité synaptique (Chen et al., 2008). De façon critique, les changements neuroplastiques à la fois dans la morphologie dendritique et dans le trafic des récepteurs du glutamate étaient corrélés à l'augmentation de l'expérience sexuelle et à l'augmentation de la sensibilité aux amphétamines, une autre caractéristique de la dépendance. Même après 28 jours, lorsque ces changements se sont atténués, l'hypersensibilité à l'amphétamine induite par le sexe a persisté (Pitchers et al., 2013), ce qui renforce encore les preuves d'une dépendance naturelle.
La neuroplasticité résultant de l'apprentissage se manifeste non seulement par des changements microcellulaires, comme l'arborisation, mais aussi de manière macroscopique par la sculpture des gyrales (Zatorre et al., 2012). De nombreuses études menées au cours des deux dernières décennies ont établi le fait que l'apprentissage modifie physiquement le cerveau. Des modèles d'apprentissage aussi divers que la musique (Elbert, Pantev, Wienbruch, Rockstroh, & Taub, 1995 ; Schwenkreis et al., 2007), la jonglerie (Draganski et al., 2004), la conduite d'un taxi (Maguire, Woollett, & Spiers, 2006) et l'étude intensive (Draganski et al., 2006) se sont tous révélés avoir un effet sur les altérations morphologiques des gyres, et une neuroplasticité négative a été observée en cas de désuétude (Coq & Xerri, 1999).
Ceci est cohérent avec la déclaration de Kauer et Malenka, dans leur article sur la plasticité synaptique et la dépendance, selon laquelle " la dépendance représente une forme pathologique mais puissante d'apprentissage et de mémoire " (Kauer & Malenka, 2007). Il n'est donc pas surprenant d'apprendre que les études sur l'addiction présentent une corrélation macroscopique avec l'atrésie corticale. Pratiquement toutes les études sur la dépendance ont démontré une atrophie de plusieurs zones du cerveau, en particulier celles associées au contrôle frontal de la volition et aux centres de la sensibilité à la récompense. Cela est vrai pour les addictions aux drogues telles que la cocaïne (Franklin et al., 2002), la méthamphétamine (Thompson et al., 2004) et les opioïdes (Lyoo et al... 2005), ainsi que pour les addictions comportementales, 2005), ainsi que pour les troubles du comportement associés à une surconsommation pathologique de récompenses naturelles et de comportements tels que la nourriture (Pannacciulli et al., 2006), le sexe (Schiffer et al., 2007) et la dépendance à Internet (Yuan, Quin, Lui, & Tian, 2011 ; Zhou et al., 2011).
La guérison d'une dépendance a également été corrélée à des changements neuroplastiques positifs, comme le retour à des volumes gyraux plus normaux lors de la guérison d'une dépendance à la méthamphétamine (Kim et al., 2006), et l'élargissement de la matière grise après une thérapie de pleine conscience (Hölzel et al., 2011). Cette réversibilité est favorable à la causalité malgré l'intention corrélative des plans d'étude de ces articles, comme cela a été démontré dans les études de plasticité d'apprentissage précédemment citées.
Notre cerveau recherche naturellement la nouveauté, et la sexualité peut conditionner une récompense puissante à la nouveauté. Les organismes primitifs présentent un comportement trophique favorable à la survie, et il existe des preuves d'une incitation à la survie liée à la dopamine chez les ancêtres des chordés. La motivation alimentée par la dopamine s'est projetée chez les premiers amniotes, du mésencéphale primitif au télencéphale de plus en plus complexe, tout au long de la phylogénie (Yamamoto & Vernier, 2011). De toute évidence, la pulsion sexuelle humaine, la motivation volitive qui en découle et l'obtention de récompenses sont beaucoup plus complexes (Georgiadis, 2012) que le trophisme unicellulaire, mais les centres de saillance dopaminergiques mésolimbiques plus primitifs partagent ces pulsions de base.
Le "syndrome hypersexuel", bien que descriptif sur le plan comportemental, n'est pas à la hauteur du terme "addiction sexuelle" pour décrire l'état actuel de la compréhension des OSC. Il ignore deux décennies de recherche sur la façon dont l'apprentissage modifie le cerveau à la fois au niveau micro et macroscopique, et il rend un mauvais service aux professionnels et au public en exemptant de façon incohérente la récompense dopaminergique naturelle la plus puissante du système nerveux, l'orgasme sexuel (Georgiadis, 2006), de l'apprentissage neuroplastique.
La pornographie est un laboratoire parfait pour ce type d'apprentissage nouveau associé à une puissante motivation de plaisir. Les recherches et les clics ciblés, à la recherche du sujet masturbatoire parfait, sont un exercice d'apprentissage neuroplastique. En effet, il illustre le concept de "stimulus supranormal" de Tinbergen (Tinbergen, 1951), les seins améliorés par la chirurgie plastique présentés dans une nouveauté illimitée chez les humains servant le même objectif que les modèles de papillons femelles améliorés artificiellement de Tinbergen et Magnus ; les mâles de chaque espèce préfèrent l'artificiel à l'évolué naturel (Magnus, 1958 ; Tinbergen, 1951). En ce sens, la nouveauté améliorée produit, métaphoriquement parlant, un effet semblable à celui des phéromones chez les mâles humains, comme les papillons de nuit, qui " inhibe l'orientation " et " perturbe la communication entre les sexes avant l'accouplement en imprégnant l'atmosphère " (Gaston, Shorey et Saario, 1967).
Prenons l'exemple hypothétique de deux individus, frénétiquement fixés sur leur ordinateur, qui tentent tous deux de gagner une récompense renforcée par intermittence. Tous deux passent des heures par nuit à leur tâche, et ce depuis un certain temps, jusqu'à l'épuisement. Le travail et les relations personnelles sont affectés négativement, mais ils ne peuvent pas s'arrêter. L'un d'eux regarde de la pornographie, à la recherche de la bonne séquence pour la consommation sexuelle ; l'autre est absorbé par une partie de poker en ligne. L'une des récompenses est masturbatoire, l'autre monétaire, mais le DSM-5 ne classe que le poker comme une addiction. C'est à la fois comportemental et biologiquement incohérent.
Même l'opinion publique semble essayer de décrire ce phénomène biologique, comme dans cette déclaration de Naomi Wolf : "Pour la première fois dans l'histoire de l'humanité, le pouvoir et l'attrait des images ont supplanté ceux des vraies femmes nues. Aujourd'hui, les vraies femmes nues ne sont que du mauvais porno" (Wolf, 2003). Tout comme le "porno papillon" de Tinbergen et Magnus a réussi à attirer l'attention des hommes au détriment des vraies femmes (Magnus, 1958 ; Tinbergen, 1951), nous constatons que ce même processus se produit chez les humains.
Même si la pornographie peut créer une dépendance, la question demeure pour certains : peut-elle être nuisible ? Le contenu de la pornographie la plus populaire actuellement consommée semble représenter de manière écrasante l'agression envers les femmes (Bridges, Wosnitzer, Scharrer, Chyng et Liberman, 2010) et, dans la pornographie homosexuelle, envers les hommes (Kendall, 2007). La méta-analyse de Hald soutient la prémisse selon laquelle la pornographie augmente effectivement les attitudes d'agression envers les femmes (Hald, Malamuth et Yuen, 2010), tout comme l'article de Foubert et ses collègues (Foubert, Brosi et Bannon, 2011). Le rapport de Hald conclut : "Contrairement à la méta-analyse précédente, les résultats actuels ont montré une association positive globale significative entre l'utilisation de la pornographie et les attitudes favorables à la violence envers les femmes dans les études non expérimentales" (Hald et al., 2010). Conformément à ce modèle d'agression dans la pornographie, l'étude de Bridges et al. (2010) a révélé qu'un échantillon représentatif de scènes provenant des 250 films pornographiques les plus vendus et loués de 2004 à 2005 a révélé que 41 % des scènes montraient une pénétration rectale suivie d'une pénétration orale, exposant ainsi la femme non seulement à un rôle misogyne et avilissant, mais aussi à des bactéries coliformes potentiellement pathogènes (Bridges et al., 2010).
Cette information a des implications négatives, dans la mesure où la grande majorité des hommes en âge de fréquenter l'université, et un nombre croissant de femmes, utilisent régulièrement la pornographie (Carroll et al., 2008). En effet, la pornographie est passée de la tolérance et de l'acceptation à la préférence, de nombreuses universités organisant et parrainant désormais des "semaines du sexe". Toute réticence à l'égard de la pornographie ayant été rejetée comme une atteinte aux droits du Premier amendement par une morale victorienne chargée de valeurs, toute objection à la pornographie n'est pas prise au sérieux. Ainsi, les préjudices potentiels pour le bien-être mental et émotionnel d'un individu ne sont jamais discutés.
Étant donné que ces jeunes, par le biais des systèmes de miroir du cerveau, "résonnent avec l'état motivationnel des individus représentés" dans ces films (Mouras et al., 2008), l'agression de plus en plus inhérente à la pornographie peut avoir des effets émotionnels, culturels et démographiques négatifs. Ces questions justifient un plus grand respect pour le pouvoir des dépendances naturelles, qui peuvent, comme leurs homologues des drogues, "changer l'empreinte de la nature" (William Shakespeare, Hamlet, Acte 3, Scène 4). Le sexe, comme les récompenses de la drogue, marque de son empreinte les récepteurs neuronaux, les dendrites et les gyri en facilitant les changements neuroplastiques, méritant ainsi l'étiquette de dépendance lorsqu'il est exprimé de manière compulsive et destructrice.
Les changements de paradigmes sont généralement mieux perçus dans une perspective historique, une fois que ceux qui s'accrochent à des paradigmes dépassés ont perdu toute pertinence. Pendant ces changements, la crise et la tension prédominent, ce qui obscurcit la signification du changement dans le présent. Néanmoins, le nouveau paradigme combiné qui amalgame les dépendances aux substances et aux comportements commence à s'affirmer, comme le montre la nouvelle définition de l'ASAM. Le monopole du DSM sur la définition de tous les paramètres de la maladie mentale, y compris la contribution éventuelle de considérations biologiques, est en train de se dissoudre en raison des incohérences de la dernière édition. Il n'est pas surprenant que Thomas Insel, directeur de l'Institut national de la santé mentale, ait déploré cette déficience persistante du DSM en déclarant : " Une approche diagnostique basée sur la biologie ainsi que sur les symptômes ne doit pas être limitée par les catégories actuelles du DSM... " (29 avril 2013, http://www.nimh.nih.gov/about/director/2013/transforming-diagnosis.shtml). Le rejet d'une contribution biologique à la maladie mentale par le silence du DSM et sa position athéorique continue accentue et accélère en fait la prise de conscience de l'émergence d'un nouveau paradigme combiné. Ceci est illustré dans le récent article de Scientific American décriant le " défaut fondamental du DSM : il ne dit rien sur les fondements biologiques des troubles mentaux " (Jabr, 2013). Comme l'a déclaré Bruce Cuthbert, " nous comprenons tellement mieux le cerveau qu'auparavant. Nous sommes vraiment au milieu d'un grand changement " (Jabr, 2013). En effet, c'est un changement de paradigme, et à mesure que la compréhension du pouvoir du stimulus supranormal dans le contexte du changement neuroplastique continue d'émerger, le contraste sera de plus en plus clair.
(Traduit de l'anglais avec DeepL, lien de l'original : https://www.tandfonline.com/doi/full/10.3402/snp.v3i0.20767)
Le 03 mai 2021 à 17:27:12 :
Le 03 mai 2021 à 17:25:06 :
Le 03 mai 2021 à 17:24:28 :
Le 03 mai 2021 à 17:22:23 :
Le 03 mai 2021 à 17:18:54 :
8h d'edging en matant 6 fenêtres simultanees de chaturbate en éclatant des chattes de colombiennes à coup de 1 token > straight edgeBordel j'imagine le truc.
Je vois que j'ai affaire à un amateur
J'ai jamais acheté de token khey.
Tu ne connais pas la satisfaction d'entendre une TEEN colombienne hurler au rythme d'une tokenshower de 30 minutes
C est pas mieux d en entendre une hurler au rythme de ta bite pendant 30 minutes?
Le 06 juillet 2021 à 01:56:50 :
Quand t'es un lambda sans meuf accessible tu veux éponger le trop plein comment sans porno ? Arrêtez le porn, c'est un luxe que peuvent s'offrir les mecs qui serrent, on est pas tous égaux sur ce plan
Ce n'est qu'un exemple, mais certains suggèrent d'utiliser ton énergie libidinale pour développer des talents par exemple
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- 3 mai 2021 à 14:10:03
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