[FEMME] Aimer une psychotique, une borderline
SuppriméLe 29 janvier 2021 à 05:06:49 Johnwithermore a écrit :
Le 29 janvier 2021 à 02:59:19 InVitroNocebo a écrit :
Le 29 janvier 2021 à 02:32:38 Johnwithermore a écrit :
On peut m'expliquer la différence entre borderline et personnalité narcissique, psychopathie ? Quand je fais des petites recherches internet les psys expliquent que le trouble borderline vient d'une peur profonde extrême d'abandon. Aucun ne parle des comportements pervers, sadiques, cruels dont vous parlez. Je suis confus. Sinon, bon courage à tous les kheys qui ont du vivre/ vivent encre des ce genre de situations. Topic de qualité.Le 29 janvier 2021 à 02:32:38 Johnwithermore a écrit :
On peut m'expliquer la différence entre borderline et personnalité narcissique, psychopathie ? Quand je fais des petites recherches internet les psys expliquent que le trouble borderline vient d'une peur profonde extrême d'abandon. Aucun ne parle des comportements pervers, sadiques, cruels dont vous parlez. Je suis confus. Sinon, bon courage à tous les kheys qui ont du vivre/ vivent encre des ce genre de situations. Topic de qualité.La psychopathie n'a rien à voir, déjà. Personne n'est spécialiste ici, mais en gros, la psychopathie c'est une absence totalement d'empathie (grossièrement hein)
Les troubles se croisent en général.
Et je t'invite à relire les fiches pour le trouble borderline ! Ils évoquent les réactions excessives, la manipulation, les comportements auto-destructeurs, les schémas omniprésents et persistants de la pensée, la colère...
Pour ce qui est du narcissisme, je crois que ça ne concerne que la mienne.
Mais il est quand même récurent qu'elles cherchent à être le centre d'attention.Pour le narcissisme. Rien que tu ne sauras pas déjà, je pense.
De toutes manière, même si les témoignages se recoupent et se ressemblent, il y a toujours des ramifications. Et même en sachant tout ça, c'est dur d'identifier physiquement ces gens !Personnellement, ja-mais j'aurai pensé que ma copine avait un trouble avant de faire le topic ! Et pourtant je connais les symptômes en théorie !
Oui, c'est vrai. Les colères, réactions impulsives et comportements manipulateurs (chantage au suicide, etc.) font aussi visiblement partie de la catégorie "borderline". Je n'ai pas dit que la psychopathie avait à voir avec le trouble de la personnalité borderline, je constate simplement que les kheys sur le topic parlent de manque d'empathie, de sadisme, de narcissisme - caractéristiques très associées à la psychopathie (le trouble de personnalité antisociale pour parler en termes médicaux) tout en employant les termes "BN", "borderline", "border". Toi même tu sembles suggérer que "les troubles se croisent", donc ça n'a pas "rien à voir" pour toi, si on suit ton énoncé.
Dans tous les cas on parle de relations extrêmement toxiques et chaque personne le vit différemment. Et puis en parler ça à l'air de vous apaiser. Juste, il faut faire attention a ne pas employer des termes médicaux n'importe comment, à tout mélanger. On parle de choses précises.
En anglais les gens font maintenant la différence entre "overt narcissism", qui correspond au trouble de la personnalité narcissique et "covert narcissism" qui correspond plus ou moins au trouble de la personnalité borderline. Un khey a utilisé la seconde expression quelques pages plus bas. Au fond les comportements au sein des relations se ressemblent : mensonges et manipulations, tromperies, violences psychologiques et/ou physiques, etc.
La plus grande différence se situe dans le fait que le narcissique n'a pas trop tendance à se victimiser contrairement au borderline (ce qui veut dire, notamment, beaucoup de fausses accusations) et qu'il est plus facilement identifiable à cause de sa grandiosité (délires de grandeur, arrogance, etc.)
Les deux troubles appartiennent au même cluster des troubles de la personnalité, le cluster B, avec la sociopathie (trouble de p. anti-sociale) et le trouble histrionique (autrefois appelé "trouble de la p. hystérique").
Narcissiques et borderlines sont en revanche particulièrement proches au sein même du cluster B. Une étude sur plus de 30.000 sujets a trouvé que 47% des hommes et 32% des femmes qui ont le trouble borderline ont aussi le trouble de la personnalité narcissique (pas seulement des traits isolés, mais le trouble en entier) ce qui est de loin la plus grande comorbidité observée entre les deux troubles.( https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/18426259/)
Le 29 janvier 2021 à 05:06:49 Johnwithermore a écrit :
Le 29 janvier 2021 à 02:59:19 InVitroNocebo a écrit :
Le 29 janvier 2021 à 02:32:38 Johnwithermore a écrit :
On peut m'expliquer la différence entre borderline et personnalité narcissique, psychopathie ? Quand je fais des petites recherches internet les psys expliquent que le trouble borderline vient d'une peur profonde extrême d'abandon. Aucun ne parle des comportements pervers, sadiques, cruels dont vous parlez. Je suis confus. Sinon, bon courage à tous les kheys qui ont du vivre/ vivent encre des ce genre de situations. Topic de qualité.Le 29 janvier 2021 à 02:32:38 Johnwithermore a écrit :
On peut m'expliquer la différence entre borderline et personnalité narcissique, psychopathie ? Quand je fais des petites recherches internet les psys expliquent que le trouble borderline vient d'une peur profonde extrême d'abandon. Aucun ne parle des comportements pervers, sadiques, cruels dont vous parlez. Je suis confus. Sinon, bon courage à tous les kheys qui ont du vivre/ vivent encre des ce genre de situations. Topic de qualité.La psychopathie n'a rien à voir, déjà. Personne n'est spécialiste ici, mais en gros, la psychopathie c'est une absence totalement d'empathie (grossièrement hein)
Les troubles se croisent en général.
Et je t'invite à relire les fiches pour le trouble borderline ! Ils évoquent les réactions excessives, la manipulation, les comportements auto-destructeurs, les schémas omniprésents et persistants de la pensée, la colère...
Pour ce qui est du narcissisme, je crois que ça ne concerne que la mienne.
Mais il est quand même récurent qu'elles cherchent à être le centre d'attention.Pour le narcissisme. Rien que tu ne sauras pas déjà, je pense.
De toutes manière, même si les témoignages se recoupent et se ressemblent, il y a toujours des ramifications. Et même en sachant tout ça, c'est dur d'identifier physiquement ces gens !Personnellement, ja-mais j'aurai pensé que ma copine avait un trouble avant de faire le topic ! Et pourtant je connais les symptômes en théorie !
Oui, c'est vrai. Les colères, réactions impulsives et comportements manipulateurs (chantage au suicide, etc.) font aussi visiblement partie de la catégorie "borderline". Je n'ai pas dit que la psychopathie avait à voir avec le trouble de la personnalité borderline, je constate simplement que les kheys sur le topic parlent de manque d'empathie, de sadisme, de narcissisme - caractéristiques très associées à la psychopathie (le trouble de personnalité antisociale pour parler en termes médicaux) tout en employant les termes "BN", "borderline", "border". Toi même tu sembles suggérer que "les troubles se croisent", donc ça n'a pas "rien à voir" pour toi, si on suit ton énoncé.
Dans tous les cas on parle de relations extrêmement toxiques et chaque personne le vit différemment. Et puis en parler ça à l'air de vous apaiser. Juste, il faut faire attention a ne pas employer des termes médicaux n'importe comment, à tout mélanger. On parle de choses précises.
En anglais les gens font maintenant la différence entre "overt narcissism", qui correspond au trouble de la personnalité narcissique et "covert narcissism" qui correspond plus ou moins au trouble de la personnalité borderline. Un khey a utilisé la seconde expression quelques pages plus bas. Au fond les comportements au sein des relations se ressemblent : mensonges et manipulations, tromperies, violences psychologiques et/ou physiques, etc.
La plus grande différence se situe dans le fait que le narcissique n'a pas trop tendance à se victimiser contrairement au borderline (ce qui veut dire, notamment, beaucoup de fausses accusations) et qu'il est plus facilement identifiable à cause de sa grandiosité (délires de grandeur, arrogance, etc.)
Les deux troubles appartiennent au même cluster des troubles de la personnalité, le cluster B, avec la sociopathie (trouble de p. anti-sociale) et le trouble histrionique (autrefois appelé "trouble de la p. hystérique").
Narcissiques et borderlines sont en revanche particulièrement proches au sein même du cluster B. Une étude sur plus de 30.000 sujets a trouvé que 47% des hommes et 32% des femmes qui ont le trouble borderline ont aussi le trouble de la personnalité narcissique (pas seulement des traits isolés, mais le trouble en entier) ce qui est de très loin la plus grande comorbidité du trouble de la p. borderline.( https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/18426259/)
Le 29 janvier 2021 à 06:17:14 Pierreneveu a écrit :
Le 29 janvier 2021 à 05:06:49 Johnwithermore a écrit :
Le 29 janvier 2021 à 02:59:19 InVitroNocebo a écrit :
Le 29 janvier 2021 à 02:32:38 Johnwithermore a écrit :
On peut m'expliquer la différence entre borderline et personnalité narcissique, psychopathie ? Quand je fais des petites recherches internet les psys expliquent que le trouble borderline vient d'une peur profonde extrême d'abandon. Aucun ne parle des comportements pervers, sadiques, cruels dont vous parlez. Je suis confus. Sinon, bon courage à tous les kheys qui ont du vivre/ vivent encre des ce genre de situations. Topic de qualité.Le 29 janvier 2021 à 02:32:38 Johnwithermore a écrit :
On peut m'expliquer la différence entre borderline et personnalité narcissique, psychopathie ? Quand je fais des petites recherches internet les psys expliquent que le trouble borderline vient d'une peur profonde extrême d'abandon. Aucun ne parle des comportements pervers, sadiques, cruels dont vous parlez. Je suis confus. Sinon, bon courage à tous les kheys qui ont du vivre/ vivent encre des ce genre de situations. Topic de qualité.La psychopathie n'a rien à voir, déjà. Personne n'est spécialiste ici, mais en gros, la psychopathie c'est une absence totalement d'empathie (grossièrement hein)
Les troubles se croisent en général.
Et je t'invite à relire les fiches pour le trouble borderline ! Ils évoquent les réactions excessives, la manipulation, les comportements auto-destructeurs, les schémas omniprésents et persistants de la pensée, la colère...
Pour ce qui est du narcissisme, je crois que ça ne concerne que la mienne.
Mais il est quand même récurent qu'elles cherchent à être le centre d'attention.Pour le narcissisme. Rien que tu ne sauras pas déjà, je pense.
De toutes manière, même si les témoignages se recoupent et se ressemblent, il y a toujours des ramifications. Et même en sachant tout ça, c'est dur d'identifier physiquement ces gens !Personnellement, ja-mais j'aurai pensé que ma copine avait un trouble avant de faire le topic ! Et pourtant je connais les symptômes en théorie !
Oui, c'est vrai. Les colères, réactions impulsives et comportements manipulateurs (chantage au suicide, etc.) font aussi visiblement partie de la catégorie "borderline". Je n'ai pas dit que la psychopathie avait à voir avec le trouble de la personnalité borderline, je constate simplement que les kheys sur le topic parlent de manque d'empathie, de sadisme, de narcissisme - caractéristiques très associées à la psychopathie (le trouble de personnalité antisociale pour parler en termes médicaux) tout en employant les termes "BN", "borderline", "border". Toi même tu sembles suggérer que "les troubles se croisent", donc ça n'a pas "rien à voir" pour toi, si on suit ton énoncé.
Dans tous les cas on parle de relations extrêmement toxiques et chaque personne le vit différemment. Et puis en parler ça à l'air de vous apaiser. Juste, il faut faire attention a ne pas employer des termes médicaux n'importe comment, à tout mélanger. On parle de choses précises.En anglais les gens font maintenant la différence entre "overt narcissism", qui correspond au trouble de la personnalité narcissique et "covert narcissism" qui correspond plus ou moins au trouble de la personnalité borderline. Un khey a utilisé la seconde expression quelques pages plus bas. Au fond les comportements au sein des relations se ressemblent : mensonges et manipulations, tromperies, violences psychologiques et/ou physiques, etc.
La plus grande différence se situe dans le fait que le narcissique n'a pas trop tendance à se victimiser contrairement au borderline (ce qui veut dire, notamment, beaucoup de fausses accusations) et qu'il est plus facilement identifiable à cause de sa grandiosité (délires de grandeur, arrogance, etc.)
Les deux troubles appartiennent au même cluster des troubles de la personnalité, le cluster B, avec la sociopathie (trouble de p. anti-sociale) et le trouble histrionique (autrefois appelé "trouble de la p. hystérique").Narcissiques et borderlines sont en revanche particulièrement proches au sein même du cluster B. Une étude sur plus de 30.000 sujets a trouvé que 47% des hommes et 32% des femmes qui ont le trouble borderline ont aussi le trouble de la personnalité narcissique (pas seulement des traits isolés, mais le trouble en entier) ce qui est de très loin la plus grande comorbidité du trouble de la p. borderline.( https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/18426259/)
Merci pour la rigueur de ta précision. J'allais répondre quelque chose à l'instinct pur, heureux que tu proposes quelque chose de concret.
Pour apporter mes observations empiriques au lot, voici ce que j'ai pu constater :
La fille en question estimait être supérieure aux autres, et vivait sentimentalement au travers de critères spécifiques et creux. Pour sortir avec quelqu'un, il devait avoir les mêmes goûts musicaux qu'elle. On s'est rencontré via la musique, rien d'original de mon côté. TOUT le long de la relation, je ne l'ai pas vue une seule fois s'intéresser vraiment à ce que j'écoutais, à réagir sincèrement à ce que je lui faisais découvrir. J'avais le sentiment que ce qui la faisait vibrer, c'était de confirmer la supériorité de ses goûts.
Pareil pour le cinéma, ou tout média culturel. Je pensais avoir trouvé quelqu'un de véritablement sensible, qui ne se servait pas de sa culture comme espèce d'édifice d'ego, où se faire adorer. Et elle me disait que justement, elle détestait ça ! Mais je n'ai jamais eu l'impression de vraiment échanger avec elle. J'avais même l'impression de l'emmerder quand je développais trop mes vues sur certaines oeuvres.
Des témoignages que j'ai reçu à son sujet, elle pouvait péter un plomb si elle n'estimait plus être le centre de l'attention. Le seul exemple que j'ai eu, c'est quand on a crée un topic en commun (ne cherchez pas, je l'ai supprimé) sur la musique, où on jugeait les goûts des autres. L'intitulé était volontairement provoc. Elle balançait des notes et moi j'essayais de donner des avis avec.
Vers les dernières pages, elle m'a dit qu'elle commençait à aller mal parce qu'elle ne supportait pas qu'on ne réagisse pas à ses retours (alors que je n'avais pas forcément plus de réactions qu'elle. J'étais juste plus prolifique dans mes retours, donc j'imagine que ça faisait plus réagir les gens et pas forcément en bien).
Elle avait aussi un manque de fou de second degré. Je trouvais ça mignon sur l'instant, c'était comme voir un enfant qui découvre le sarcasme, un peu naïf de tout ça. Mais en fait, la majorité du temps, je sentais qu'elle pouvait vraiment se mettre à partir en vrille, comme si elle ne supportait pas qu'on abîme un tout petit peu son image ou son statut.
Elle a aussi apparemment cette tendance, ce déni extrême, de prendre ce qu'elle fait, ses propres erreurs, et d'accuser la personne en face d'elle de les avoir fait. Elle déportait ses défauts sur les autres. Au début, je pensais avoir les traits qu'elle me reprochait, puis je me suis rendu compte que c'était elle. On fait tous un peu ça : On déteste souvent ce qui nous ressemble trop, et on projette nos insécurités sur l'autre. Mais elle, c'était à un stade supérieur.
Le plus ironique (et le moins grave aussi) c'était qu'elle me disait tout le temps "De laisser un peu de soleil rentrer en moi" alors que bon, c'est moi qui passait mon temps à lui donner de l'espoir, à la faire relativiser sur ses sentiments de néant et son fatalisme insupportable. Que contrairement à elle, même si j'étais très élitiste et que j'avais pas mal d'ego, j'avais une empathie énorme et que j'étais capable de trouver de la beauté dans tout le monde. Au final, elle est dans un entre-soi complètement hermétique, elle n'a aucun brassage de profil, elle ne connait probablement rien des gens et de la vie. Tout va dans le sens de son image.
Eloignez-là de la musique, de ses concerts, de ce monde bourgeois et toxicomane et elle meurt.
Le 29 janvier 2021 à 06:17:14 Pierreneveu a écrit :
Le 29 janvier 2021 à 05:06:49 Johnwithermore a écrit :
Le 29 janvier 2021 à 02:59:19 InVitroNocebo a écrit :
Le 29 janvier 2021 à 02:32:38 Johnwithermore a écrit :
On peut m'expliquer la différence entre borderline et personnalité narcissique, psychopathie ? Quand je fais des petites recherches internet les psys expliquent que le trouble borderline vient d'une peur profonde extrême d'abandon. Aucun ne parle des comportements pervers, sadiques, cruels dont vous parlez. Je suis confus. Sinon, bon courage à tous les kheys qui ont du vivre/ vivent encre des ce genre de situations. Topic de qualité.Le 29 janvier 2021 à 02:32:38 Johnwithermore a écrit :
On peut m'expliquer la différence entre borderline et personnalité narcissique, psychopathie ? Quand je fais des petites recherches internet les psys expliquent que le trouble borderline vient d'une peur profonde extrême d'abandon. Aucun ne parle des comportements pervers, sadiques, cruels dont vous parlez. Je suis confus. Sinon, bon courage à tous les kheys qui ont du vivre/ vivent encre des ce genre de situations. Topic de qualité.La psychopathie n'a rien à voir, déjà. Personne n'est spécialiste ici, mais en gros, la psychopathie c'est une absence totalement d'empathie (grossièrement hein)
Les troubles se croisent en général.
Et je t'invite à relire les fiches pour le trouble borderline ! Ils évoquent les réactions excessives, la manipulation, les comportements auto-destructeurs, les schémas omniprésents et persistants de la pensée, la colère...
Pour ce qui est du narcissisme, je crois que ça ne concerne que la mienne.
Mais il est quand même récurent qu'elles cherchent à être le centre d'attention.Pour le narcissisme. Rien que tu ne sauras pas déjà, je pense.
De toutes manière, même si les témoignages se recoupent et se ressemblent, il y a toujours des ramifications. Et même en sachant tout ça, c'est dur d'identifier physiquement ces gens !Personnellement, ja-mais j'aurai pensé que ma copine avait un trouble avant de faire le topic ! Et pourtant je connais les symptômes en théorie !
Oui, c'est vrai. Les colères, réactions impulsives et comportements manipulateurs (chantage au suicide, etc.) font aussi visiblement partie de la catégorie "borderline". Je n'ai pas dit que la psychopathie avait à voir avec le trouble de la personnalité borderline, je constate simplement que les kheys sur le topic parlent de manque d'empathie, de sadisme, de narcissisme - caractéristiques très associées à la psychopathie (le trouble de personnalité antisociale pour parler en termes médicaux) tout en employant les termes "BN", "borderline", "border". Toi même tu sembles suggérer que "les troubles se croisent", donc ça n'a pas "rien à voir" pour toi, si on suit ton énoncé.
Dans tous les cas on parle de relations extrêmement toxiques et chaque personne le vit différemment. Et puis en parler ça à l'air de vous apaiser. Juste, il faut faire attention a ne pas employer des termes médicaux n'importe comment, à tout mélanger. On parle de choses précises.En anglais les gens font maintenant la différence entre "overt narcissism", qui correspond au trouble de la personnalité narcissique et "covert narcissism" qui correspond plus ou moins au trouble de la personnalité borderline. Un khey a utilisé la seconde expression quelques pages plus bas. Au fond les comportements au sein des relations se ressemblent : mensonges et manipulations, tromperies, violences psychologiques et/ou physiques, etc.
La plus grande différence se situe dans le fait que le narcissique n'a pas trop tendance à se victimiser contrairement au borderline (ce qui veut dire, notamment, beaucoup de fausses accusations) et qu'il est plus facilement identifiable à cause de sa grandiosité (délires de grandeur, arrogance, etc.)
Les deux troubles appartiennent au même cluster des troubles de la personnalité, le cluster B, avec la sociopathie (trouble de p. anti-sociale) et le trouble histrionique (autrefois appelé "trouble de la p. hystérique").Narcissiques et borderlines sont en revanche particulièrement proches au sein même du cluster B. Une étude sur plus de 30.000 sujets a trouvé que 47% des hommes et 32% des femmes qui ont le trouble borderline ont aussi le trouble de la personnalité narcissique (pas seulement des traits isolés, mais le trouble en entier) ce qui est de très loin la plus grande comorbidité du trouble de la p. borderline.( https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/18426259/)
Merci pour la rigueur de ta précision. J'allais répondre quelque chose à l'instinct pur, heureux que tu proposes quelque chose de concret.
Pour apporter mes observations empiriques au lot, voici ce que j'ai pu constater :
La fille en question estimait être supérieure aux autres, et vivait sentimentalement au travers de critères spécifiques et creux. Pour sortir avec quelqu'un, il devait avoir les mêmes goûts musicaux qu'elle. On s'est rencontré via la musique, rien d'original de mon côté. TOUT le long de la relation, je ne l'ai pas vue une seule fois s'intéresser vraiment à ce que j'écoutais, à réagir sincèrement à ce que je lui faisais découvrir. J'avais le sentiment que ce qui la faisait vibrer, c'était de confirmer la supériorité de ses goûts.
Pareil pour le cinéma, ou tout média culturel. Je pensais avoir trouvé quelqu'un de véritablement sensible, qui ne se servait pas de sa culture comme espèce d'édifice d'ego, où se faire adorer. Et elle me disait que justement, elle détestait ça ! Mais je n'ai jamais eu l'impression de vraiment échanger avec elle. J'avais même l'impression de l'emmerder quand je développais trop mes appréciations sur certaines oeuvres.
Des témoignages que j'ai reçu à son sujet, elle pouvait péter un plomb si elle n'estimait plus être le centre de l'attention. Elle aimait partir comme ça, sur un coup de sang, juste pour être le centre des préoccupations. Le seul exemple que j'ai eu, c'est quand on a crée un topic en commun (ne cherchez pas, je l'ai supprimé) sur la musique, où on jugeait les goûts des autres. L'intitulé était volontairement provoc. Elle balançait des notes et moi j'essayais de donner des avis avec.
Vers les dernières pages, elle m'a dit qu'elle commençait à aller mal parce qu'elle ne supportait pas qu'on ne réagisse pas à ses retours (alors que je n'avais pas forcément plus de réactions qu'elle. J'étais juste plus prolifique dans mes retours, donc j'imagine que ça faisait plus réagir les gens et pas forcément en bien).
Elle avait aussi un manque de fou de second degré. Je trouvais ça mignon sur l'instant, c'était comme voir un enfant qui découvre le sarcasme, un peu naïf de tout ça. Mais en fait la majorité du temps je sentais qu'elle pouvait vraiment se mettre à partir en vrille, comme si elle ne supportait pas qu'on abîme un tout petit peu son image ou son statut.
Elle a aussi apparemment cette tendance, ce déni extrême, de prendre ce qu'elle fait, ses propres erreurs, et d'accuser la personne en face d'elle de les avoir fait. Elle déportait ses défauts sur les autres. Au début, je pensais avoir les traits qu'elle me reprochait, puis je me suis rendu compte que c'était elle. On fait tous un peu ça : On déteste souvent ce qui nous ressemble trop, et on projette nos insécurités sur l'autre. Mais elle, c'était à un stade supérieur.
Le plus ironique (et le moins grave aussi) c'était qu'elle me disait tout le temps "De laisser un peu de soleil rentrer en moi" alors que bon, c'est moi qui passait mon temps à lui donner de l'espoir, à la faire relativiser sur ses sentiments de néant et son fatalisme insupportable. Que contrairement à elle, même si j'étais très élitiste et que j'avais pas mal d'ego, j'avais une empathie énorme et que j'étais capable de trouver de la beauté dans tout le monde. Au final, elle est dans un entre-soi complètement hermétique, elle n'a aucun brassage de profil, elle ne connait probablement rien des gens et de la vie. Tout va dans le sens de son image.
Eloignez-là de la musique, de ses concerts, de tout ce petit monde bourgeois et toxicomane et elle meurt.
Le 29 janvier 2021 à 06:17:14 Pierreneveu a écrit :
Le 29 janvier 2021 à 05:06:49 Johnwithermore a écrit :
Le 29 janvier 2021 à 02:59:19 InVitroNocebo a écrit :
Le 29 janvier 2021 à 02:32:38 Johnwithermore a écrit :
On peut m'expliquer la différence entre borderline et personnalité narcissique, psychopathie ? Quand je fais des petites recherches internet les psys expliquent que le trouble borderline vient d'une peur profonde extrême d'abandon. Aucun ne parle des comportements pervers, sadiques, cruels dont vous parlez. Je suis confus. Sinon, bon courage à tous les kheys qui ont du vivre/ vivent encre des ce genre de situations. Topic de qualité.Le 29 janvier 2021 à 02:32:38 Johnwithermore a écrit :
On peut m'expliquer la différence entre borderline et personnalité narcissique, psychopathie ? Quand je fais des petites recherches internet les psys expliquent que le trouble borderline vient d'une peur profonde extrême d'abandon. Aucun ne parle des comportements pervers, sadiques, cruels dont vous parlez. Je suis confus. Sinon, bon courage à tous les kheys qui ont du vivre/ vivent encre des ce genre de situations. Topic de qualité.La psychopathie n'a rien à voir, déjà. Personne n'est spécialiste ici, mais en gros, la psychopathie c'est une absence totalement d'empathie (grossièrement hein)
Les troubles se croisent en général.
Et je t'invite à relire les fiches pour le trouble borderline ! Ils évoquent les réactions excessives, la manipulation, les comportements auto-destructeurs, les schémas omniprésents et persistants de la pensée, la colère...
Pour ce qui est du narcissisme, je crois que ça ne concerne que la mienne.
Mais il est quand même récurent qu'elles cherchent à être le centre d'attention.Pour le narcissisme. Rien que tu ne sauras pas déjà, je pense.
De toutes manière, même si les témoignages se recoupent et se ressemblent, il y a toujours des ramifications. Et même en sachant tout ça, c'est dur d'identifier physiquement ces gens !Personnellement, ja-mais j'aurai pensé que ma copine avait un trouble avant de faire le topic ! Et pourtant je connais les symptômes en théorie !
Oui, c'est vrai. Les colères, réactions impulsives et comportements manipulateurs (chantage au suicide, etc.) font aussi visiblement partie de la catégorie "borderline". Je n'ai pas dit que la psychopathie avait à voir avec le trouble de la personnalité borderline, je constate simplement que les kheys sur le topic parlent de manque d'empathie, de sadisme, de narcissisme - caractéristiques très associées à la psychopathie (le trouble de personnalité antisociale pour parler en termes médicaux) tout en employant les termes "BN", "borderline", "border". Toi même tu sembles suggérer que "les troubles se croisent", donc ça n'a pas "rien à voir" pour toi, si on suit ton énoncé.
Dans tous les cas on parle de relations extrêmement toxiques et chaque personne le vit différemment. Et puis en parler ça à l'air de vous apaiser. Juste, il faut faire attention a ne pas employer des termes médicaux n'importe comment, à tout mélanger. On parle de choses précises.En anglais les gens font maintenant la différence entre "overt narcissism", qui correspond au trouble de la personnalité narcissique et "covert narcissism" qui correspond plus ou moins au trouble de la personnalité borderline. Un khey a utilisé la seconde expression quelques pages plus bas. Au fond les comportements au sein des relations se ressemblent : mensonges et manipulations, tromperies, violences psychologiques et/ou physiques, etc.
La plus grande différence se situe dans le fait que le narcissique n'a pas trop tendance à se victimiser contrairement au borderline (ce qui veut dire, notamment, beaucoup de fausses accusations) et qu'il est plus facilement identifiable à cause de sa grandiosité (délires de grandeur, arrogance, etc.)
Les deux troubles appartiennent au même cluster des troubles de la personnalité, le cluster B, avec la sociopathie (trouble de p. anti-sociale) et le trouble histrionique (autrefois appelé "trouble de la p. hystérique").Narcissiques et borderlines sont en revanche particulièrement proches au sein même du cluster B. Une étude sur plus de 30.000 sujets a trouvé que 47% des hommes et 32% des femmes qui ont le trouble borderline ont aussi le trouble de la personnalité narcissique (pas seulement des traits isolés, mais le trouble en entier) ce qui est de très loin la plus grande comorbidité du trouble de la p. borderline.( https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/18426259/)
Merci pour la rigueur de ta précision. J'allais répondre quelque chose à l'instinct pur, heureux que tu proposes quelque chose de concret.
Pour apporter mes observations empiriques au lot, voici ce que j'ai pu constater :
La fille en question estimait être supérieure aux autres, et vivait sentimentalement au travers de critères spécifiques et creux. Pour sortir avec quelqu'un, il devait avoir les mêmes goûts musicaux qu'elle. On s'est rencontré via la musique, rien d'original de mon côté. TOUT le long de la relation, je ne l'ai pas vue une seule fois s'intéresser vraiment à ce que j'écoutais, à réagir sincèrement à ce que je lui faisais découvrir. J'avais le sentiment que ce qui la faisait vibrer, c'était de confirmer la supériorité de ses goûts.
Pareil pour le cinéma, ou tout média culturel. Je pensais avoir trouvé quelqu'un de véritablement sensible, qui ne se servait pas de sa culture comme espèce d'édifice d'ego, où se faire adorer. Et elle me disait que justement, elle détestait ça ! Mais je n'ai jamais eu l'impression de vraiment échanger avec elle. J'avais même l'impression de l'emmerder quand je développais trop mes appréciations sur certaines oeuvres.
Des témoignages que j'ai reçu à son sujet, elle pouvait péter un plomb si elle n'estimait plus être le centre de l'attention. Elle aimait partir comme ça, sur un coup de sang, juste pour être le centre des préoccupations. Le seul exemple que j'ai eu, c'est quand on a crée un topic en commun (ne cherchez pas, je l'ai supprimé) sur la musique, où on jugeait les goûts des autres. L'intitulé était volontairement provoc. Elle balançait des notes et moi j'essayais de donner des avis avec.
Vers les dernières pages, elle m'a dit qu'elle commençait à aller mal parce qu'elle ne supportait pas qu'on ne réagisse pas à ses retours (alors que je n'avais pas forcément plus de réactions qu'elle. J'étais juste plus prolifique dans mes retours, donc j'imagine que ça faisait plus réagir les gens et pas forcément en bien).
Elle avait aussi un manque de fou de second degré. Je trouvais ça mignon sur l'instant, c'était comme voir un enfant qui découvre le sarcasme, un peu naïf de tout ça. Mais en fait la majorité du temps je sentais qu'elle pouvait vraiment se mettre à partir en vrille, comme si elle ne supportait pas qu'on abîme un tout petit peu son image ou son statut.
Elle a aussi apparemment cette tendance, ce déni extrême, de prendre ce qu'elle fait, ses propres erreurs, et d'accuser la personne en face d'elle de les avoir fait. Elle déportait ses défauts sur les autres. Au début, je pensais avoir les traits qu'elle me reprochait, puis je me suis rendu compte que c'était elle. On fait tous un peu ça : On déteste souvent ce qui nous ressemble trop, et on projette nos insécurités sur l'autre. Mais elle, c'était à un stade supérieur.
Le plus ironique (et le moins grave aussi) c'était qu'elle me disait tout le temps "De laisser un peu de soleil rentrer en moi" alors que bon, c'est moi qui passait mon temps à lui donner de l'espoir, à la faire relativiser sur ses sentiments de néant et son fatalisme insupportable. Que contrairement à elle, même si j'étais très élitiste et que j'avais pas mal d'ego, j'avais une empathie énorme et que j'étais capable de trouver de la beauté dans tout le monde. Au final, elle est dans un entre-soi complètement hermétique, elle n'a aucun brassage de profil, elle ne connait probablement rien des gens et de la vie. Tout va dans le sens de son image.
Le 29 janvier 2021 à 06:17:14 Pierreneveu a écrit :
Le 29 janvier 2021 à 05:06:49 Johnwithermore a écrit :
Le 29 janvier 2021 à 02:59:19 InVitroNocebo a écrit :
Le 29 janvier 2021 à 02:32:38 Johnwithermore a écrit :
On peut m'expliquer la différence entre borderline et personnalité narcissique, psychopathie ? Quand je fais des petites recherches internet les psys expliquent que le trouble borderline vient d'une peur profonde extrême d'abandon. Aucun ne parle des comportements pervers, sadiques, cruels dont vous parlez. Je suis confus. Sinon, bon courage à tous les kheys qui ont du vivre/ vivent encre des ce genre de situations. Topic de qualité.Le 29 janvier 2021 à 02:32:38 Johnwithermore a écrit :
On peut m'expliquer la différence entre borderline et personnalité narcissique, psychopathie ? Quand je fais des petites recherches internet les psys expliquent que le trouble borderline vient d'une peur profonde extrême d'abandon. Aucun ne parle des comportements pervers, sadiques, cruels dont vous parlez. Je suis confus. Sinon, bon courage à tous les kheys qui ont du vivre/ vivent encre des ce genre de situations. Topic de qualité.La psychopathie n'a rien à voir, déjà. Personne n'est spécialiste ici, mais en gros, la psychopathie c'est une absence totalement d'empathie (grossièrement hein)
Les troubles se croisent en général.
Et je t'invite à relire les fiches pour le trouble borderline ! Ils évoquent les réactions excessives, la manipulation, les comportements auto-destructeurs, les schémas omniprésents et persistants de la pensée, la colère...
Pour ce qui est du narcissisme, je crois que ça ne concerne que la mienne.
Mais il est quand même récurent qu'elles cherchent à être le centre d'attention.Pour le narcissisme. Rien que tu ne sauras pas déjà, je pense.
De toutes manière, même si les témoignages se recoupent et se ressemblent, il y a toujours des ramifications. Et même en sachant tout ça, c'est dur d'identifier physiquement ces gens !Personnellement, ja-mais j'aurai pensé que ma copine avait un trouble avant de faire le topic ! Et pourtant je connais les symptômes en théorie !
Oui, c'est vrai. Les colères, réactions impulsives et comportements manipulateurs (chantage au suicide, etc.) font aussi visiblement partie de la catégorie "borderline". Je n'ai pas dit que la psychopathie avait à voir avec le trouble de la personnalité borderline, je constate simplement que les kheys sur le topic parlent de manque d'empathie, de sadisme, de narcissisme - caractéristiques très associées à la psychopathie (le trouble de personnalité antisociale pour parler en termes médicaux) tout en employant les termes "BN", "borderline", "border". Toi même tu sembles suggérer que "les troubles se croisent", donc ça n'a pas "rien à voir" pour toi, si on suit ton énoncé.
Dans tous les cas on parle de relations extrêmement toxiques et chaque personne le vit différemment. Et puis en parler ça à l'air de vous apaiser. Juste, il faut faire attention a ne pas employer des termes médicaux n'importe comment, à tout mélanger. On parle de choses précises.En anglais les gens font maintenant la différence entre "overt narcissism", qui correspond au trouble de la personnalité narcissique et "covert narcissism" qui correspond plus ou moins au trouble de la personnalité borderline. Un khey a utilisé la seconde expression quelques pages plus bas. Au fond les comportements au sein des relations se ressemblent : mensonges et manipulations, tromperies, violences psychologiques et/ou physiques, etc.
La plus grande différence se situe dans le fait que le narcissique n'a pas trop tendance à se victimiser contrairement au borderline (ce qui veut dire, notamment, beaucoup de fausses accusations) et qu'il est plus facilement identifiable à cause de sa grandiosité (délires de grandeur, arrogance, etc.)
Les deux troubles appartiennent au même cluster des troubles de la personnalité, le cluster B, avec la sociopathie (trouble de p. anti-sociale) et le trouble histrionique (autrefois appelé "trouble de la p. hystérique").Narcissiques et borderlines sont en revanche particulièrement proches au sein même du cluster B. Une étude sur plus de 30.000 sujets a trouvé que 47% des hommes et 32% des femmes qui ont le trouble borderline ont aussi le trouble de la personnalité narcissique (pas seulement des traits isolés, mais le trouble en entier) ce qui est de très loin la plus grande comorbidité du trouble de la p. borderline.( https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/18426259/)
Merci pour la rigueur de ta précision. J'allais répondre quelque chose à l'instinct pur, heureux que tu proposes quelque chose de concret.
Pour apporter mes observations empiriques au lot, voici ce que j'ai pu constater :
La fille en question estimait être supérieure aux autres, et vivait sentimentalement au travers de critères spécifiques et creux. Pour sortir avec quelqu'un, il devait avoir les mêmes goûts musicaux qu'elle. On s'est rencontré via la musique, rien d'original de mon côté. TOUT le long de la relation, je ne l'ai pas vue une seule fois s'intéresser vraiment à ce que j'écoutais, à réagir sincèrement à ce que je lui faisais découvrir. J'avais le sentiment que ce qui la faisait vibrer, c'était de confirmer la supériorité de ses goûts.
Pareil pour le cinéma, ou tout média culturel. Je pensais avoir trouvé quelqu'un de véritablement sensible, qui ne se servait pas de sa culture comme espèce d'édifice d'ego, où se faire adorer. Et elle me disait que justement, elle détestait ça ! Mais je n'ai jamais eu l'impression de vraiment échanger avec elle. J'avais même l'impression de l'emmerder quand je développais trop mes appréciations sur certaines oeuvres.
Des témoignages que j'ai reçu à son sujet, elle pouvait péter un plomb si elle n'estimait plus être le centre de l'attention. Elle aimait partir comme ça, sur un coup de sang, juste pour être le centre des préoccupations. Le seul exemple que j'ai eu, c'est quand on a crée un topic en commun (ne cherchez pas, je l'ai supprimé) sur la musique, où on jugeait les goûts des autres. L'intitulé était volontairement provoc. Elle balançait des notes et moi j'essayais de donner des avis avec.
Vers les dernières pages, elle m'a dit qu'elle commençait à aller mal parce qu'elle ne supportait pas qu'on ne réagisse pas à ses retours (alors que je n'avais pas forcément plus de réactions qu'elle. J'étais juste plus prolifique dans mes retours, donc j'imagine que ça faisait plus réagir les gens et pas forcément en bien).
Elle avait aussi un manque de fou de second degré. Je trouvais ça mignon sur l'instant, c'était comme voir un enfant qui découvre le sarcasme, un peu naïf de tout ça. Mais en fait la majorité du temps je sentais qu'elle pouvait vraiment se mettre à partir en vrille, comme si elle ne supportait pas qu'on abîme un tout petit peu son image ou son statut.
Elle a aussi apparemment cette tendance, ce déni extrême, de prendre ce qu'elle fait, ses propres erreurs, et d'accuser la personne en face d'elle de les avoir fait. Elle déportait ses défauts sur les autres. Au début, je pensais avoir les traits qu'elle me reprochait, puis je me suis rendu compte que c'était elle. On fait tous un peu ça : On déteste souvent ce qui nous ressemble trop, et on projette nos insécurités sur l'autre. Mais elle, c'était à un stade supérieur.
Le plus ironique (et le moins grave aussi) c'était qu'elle me disait tout le temps "De laisser un peu de soleil rentrer en moi" alors que bon, c'est moi qui passait mon temps à lui donner de l'espoir, à la faire relativiser sur ses sentiments de néant et son fatalisme insupportable. Que contrairement à elle, même si j'étais très élitiste et que j'avais pas mal d'ego, j'avais une empathie énorme et que j'étais capable de trouver de la beauté dans tout le monde. Au final, elle est dans un entre-soi complètement hermétique, elle n'a aucun brassage de profil, elle ne connait probablement rien des gens et de la vie. Tout va dans le sens de son image.
J'au lu le screenshot de vos échanges et il me semble en effet que tu fais face à une perverse manipulatrice de premier ordre.
La meuf semble avoir construit toute sa personnalité sur son trouble anorexique et que ce dernier lui sert de rempart, d'excuse ultime pour s'absoudre de ses responsabilités. Un peu comme le font les gogols sur le net, se prétendant autiste/bpd/hélicoptère pour expliquer leur mauvais comportement:
"Ouais mé c pa ma fôt, jeu sui maladeuh 'spèce de chofaj validiste!!"
Une seule chose à faire: Fuir. Cela peut paraître difficile sur le moment mais tu as tout à y gagner.
Perso, j'ai été prise 2 ans dans une relation violente avec un bipo. J'étais jeune, c'était ma première relation sérieuse et j'étais persuadée que ~l'amour pouvait tout résoudre uwu~ mais en fait non, c'est un putain de leurre.
J'en suis sortie un peu cabossée mais j'en suis sortie et j'ai rencontré mon fiancé peu après, un homme en or que j'aurais pu manquer si je m'étais obstinée davantage.
La vie est trop courte mon khey, ne la gâche pas avec quelqu'un qui ne te mérite pas.
Le 29 janvier 2021 à 22:20:36 LilyLota a écrit :
J'au lu le screenshot de vos échanges et il me semble en effet que tu fais face à une perverse manipulatrice de premier ordre.
La meuf semble avoir construit toute sa personnalité sur son trouble anorexique et que ce dernier lui sert de rempart, d'excuse ultime pour s'absoudre de ses responsabilités. Un peu comme le font les gogols sur le net, se prétendant autiste/bpd/hélicoptère pour expliquer leur mauvais comportement:
"Ouais mé c pa ma fôt, jeu sui maladeuh 'spèce de chofaj validiste!!"Une seule chose à faire: Fuir. Cela peut paraître difficile sur le moment mais tu as tout à y gagner.
Perso, j'ai été prise 2 ans dans une relation violente avec un bipo. J'étais jeune, c'était ma première relation sérieuse et j'étais persuadée que ~l'amour pouvait tout résoudre uwu~ mais en fait non, c'est un putain de leurre.
J'en suis sortie un peu cabossée mais j'en suis sortie et j'ai rencontré mon fiancé peu après, un homme en or que j'aurais pu manquer si je m'étais obstinée davantage.La vie est trop courte mon khey, ne la gâche pas avec quelqu'un qui ne te mérite pas.
Merci.
Ta chaîne a l'air cool au passage
Le 29 janvier 2021 à 22:40:41 covidsouffrir a écrit :
Meilleurs moyen de finir sdf/aah
C'est ton vécu ?
Données du topic
- Auteur
- InVitroNocebo
- Date de création
- 28 janvier 2021 à 01:36:22
- Date de suppression
- 9 février 2021 à 13:27:04
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