Bordel le LYCEE Louis le Grand à PARIS :bave:
Le 29 janvier 2021 à 01:19:58 :
En plus eux les bobos de Louis le Grand ils peuvent se la péter avec toutes les célébrités qui ont étudié dans leurs Lycée alors que dans le miens y avait un des kamikazes du Bataclan et le rappeur glk je crois
(Par contre les célébrités elles sont plutôt à l’école Alsacienne)
Le 02 janvier 2024 à 15:47:47 :
[15:41:51] <ArthurH4>
Y'a celui-ci dans ma région aussi qui est vraiment stylé, le lycée internationalLe lycée pontonnier (c'est le joli lycée pour les non alsacien) est public et accessible sur entretien hein
Oui sélection sur le dossier scolaire quoi
Le 02 janvier 2024 à 15:37:23 :
Le 02 janvier 2024 à 15:36:16 :
J'ai passé mes oraux d'agreg d'histoire là bas
Tu sens que t'es pas trop à ta place direct ..Alors que t'as été admissible à l’agrégation d'histoire et peut être même admis !
Admissible seulement
Le 02 janvier 2024 à 16:10:25 :
Le 02 janvier 2024 à 15:37:23 :
Le 02 janvier 2024 à 15:36:16 :
J'ai passé mes oraux d'agreg d'histoire là bas
Tu sens que t'es pas trop à ta place direct ..Alors que t'as été admissible à l’agrégation d'histoire et peut être même admis !
Admissible seulement
C'est déjà très bien
Tu as eu quelque chose quand même ? Le CAPES grace à l'admissibilité ?
Les gens ne s'en rendent absolument pas compte car les élèves qui fréquentent ces lycées restent entre eux, mais il y a infiniment plus de différence entre les 100 meilleurs lycées et les 200 suivants qu'entre ces derniers et les 2000 qui suivent.
Personnellement j'ai fait ma scolarité dans un collège/lycée "élitiste" (100% de réussite au bac chaque année dans chaque filière, 90% de mentions, quasi totalité de la classe qui a fait des études très sélectives type médecine de spécialité, X, agrégé, hec, etc...), et étant prof j'ai été amené à travailler dans des collèges et lycées (privés) qui sans être excellents n'étaient pas particulièrement mauvais ou mal réputés (plutôt même considérés comme stricts et exigeants dans la région).
Et il m'a bien fallu plusieurs mois pour comprendre pourquoi je me sentais "en décalage".
La mentalité est complètement différente, de A à Z. Déjà la discipline, aujourd'hui les parents pensent qu'en mettant leurs gosses dans le privé ils vont être tranquilles et bien éduqués, alors que la différence avec le public est absolument minime et que la décadence des mœurs, la violence parfois complètement gratuite et l'irrespect sont monnaie courante. J'ai entendu des histoires sordides de quasi vi*ls entre gamins de 5ème, j'ai géré des 6èmes en pleurs parce qu'elles s'étaient faites étranglées par des lycéens. Et après passage dans le bureau du sous-directeur, on leur met une sanction bidon, une tape sur l'épaule et on les laisse là. Ce genre de chose est inimaginable dans un établissement élitiste, au moindre bruit de couloir que le gamin est dérangé ou au moindre manque de respect c'est convocation express dans le bureau du CPE et en général expulsion à la clé.
Ensuite l'attitude des parents, dans un lycée élitiste on leur fait bien comprendre que ce que dit l'enseignant est, sauf preuve explicite du contraire, à considérer comme parole d'évangile, et que si votre gamin dit le contraire, c'est qu'il se trompe ou qu'il ment.
Alors qu'aujourd'hui dans les 95% de lycées et collèges de la médiocratie française, la direction se rangera systématiquement du côté de l'élève et de ses parents qui le prennent pour la 8ème merveille du monde. D'autant plus dans le privé: on ne va pas se mettre un client à dos.
Bien sûr, ça ne permet pas aux élèves de progresser, mais bon, aujourd'hui est-ce qu'on a besoin d'élèves intelligents et instruits ?
J'en viens au principal évidemment, le niveau scolaire. C'est absolument incroyable, il y a à peu près un décalage d'une classe, voire un peu plus, c'est-à-dire que ce que la plupart des élèves font en 5ème est déjà fait en 6ème dans les collèges élitistes, et de même pour les classes supérieures. Le hors-programme, les exercices de recherche et d'approfondissement sont bien évidemment bannis de la majorité des collèges et lycées (égalitarisme oblige !) alors qu'ils sont là conclusion naturelle d'un chapitre dans les écoles élitistes.
Le travail personnel est aussi abordé de manière complètement différente, pendant ma scolarité celui-ci était considéré comme une manière de se perfectionner en faisant le maximum d'exercices sur le plus de notions et de compétences possibles, il était donc tout à fait normal de donner, pour deux à trois jours plus tard 6 à 7 exercices sur une notion qui avait été simplement abordée en classe mais pas nécessairement traitée en exercice. Le but étant de faire chercher l'élève et de le pousser à comprendre lui-même, et non de lui faire apprendre par cœur une technique qui n'est pas la sienne, sans recherche de sa part (car dans ce cas, dux mois plus tard tout est oublié).
Dans la vaste majorité des collèges et lycées néanmoins, il est demandé de ne pas surcharger les élèves (comprendre pas plus de 3 exercices à la fois) et de ne donner en devoirs que ce qui n'a pas été fini en cours. Le but ici est d'avoir une masse médiocre qui puisse faire les exercices de bases, mais de ne surtout pas faire plus, on discriminerait!
En parlant de discrimination d'ailleurs, les notes sont vécues totalement différemment. À la suite de Parcoursup, il ne faut désormais plus mettre de mauvaises notes, cela pénaliserait l'élève dans son orientation ! Tampis si les notes ne veulent plus rien dire (si d'ailleurs on pouvait les supprimer...), si la moyenne est trop basse, il faut compter un exercice en bonus, leur faire une interrogation de cours facile pour qu'ils se rattrapent, et mettre le mauvais contrôle coefficient 0.5. Au passage, le nombre recommandé de notes par trimestre est de... trois. Et on demande que, peu importe la classe, la moyenne soit de 14 à 15 minimum.
Dans les collèges élitistes, c'est tout le contraire: notation hebdomadaire dans chaque matière, pas de rattrapages, si ce n'est au prochain contrôle, le but de la notation est de classer les élèves, et la moyenne d'une classe peut varier entre 9 et 13.
Je pourrais continuer longtemps sur toutes les différences, mais je vais rapidement conclure: il y a en France une élite intellectuelle qui correspond à à peu près 5% des élèves qui domine complètement leur classe d'âge sur le plan scolaire. La majorité des collèges et lycées français ne valent rien, ne croyez pas que vos enfants s'en sortiront parce qu'ils sont dans le privé, mettez les dans des lycées d'élites type Louis le grand, Henri iv, Stanislas, lycée du parc, les chartreux, etc... ou alors en écoles privées hors contrat.
Les gens ne s'en rendent absolument pas compte car les élèves qui fréquentent ces lycées restent entre eux, mais il y a infiniment plus de différence entre les 100 meilleurs lycées et les 200 suivants qu'entre ces derniers et les 2000 qui suivent.
Personnellement j'ai fait ma scolarité dans un collège/lycée "élitiste" (100% de réussite au bac chaque année dans chaque filière, 90% de mentions, quasi totalité de la classe qui a fait des études très sélectives type médecine de spécialité, X, agrégé, hec, etc...), et étant prof j'ai été amené à travailler dans des collèges et lycées (privés) qui sans être excellents n'étaient pas particulièrement mauvais ou mal réputés (plutôt même considérés comme stricts et exigeants dans la région).
Et il m'a bien fallu plusieurs mois pour comprendre pourquoi je me sentais "en décalage".
La mentalité est complètement différente, de A à Z. Déjà la discipline, aujourd'hui les parents pensent qu'en mettant leurs gosses dans le privé ils vont être tranquilles et bien éduqués, alors que la différence avec le public est absolument minime et que la décadence des mœurs, la violence parfois complètement gratuite et l'irrespect sont monnaie courante. J'ai entendu des histoires sordides de quasi vi*ls entre gamins de 5ème, j'ai géré des 6èmes en pleurs parce qu'elles s'étaient faites étranglées par des lycéens. Et après passage dans le bureau du sous-directeur, on leur met une sanction bidon, une tape sur l'épaule et on les laisse là. Ce genre de chose est inimaginable dans un établissement élitiste, au moindre bruit de couloir que le gamin est dérangé ou au moindre manque de respect c'est convocation express dans le bureau du CPE et en général expulsion à la clé.
Ensuite l'attitude des parents, dans un lycée élitiste on leur fait bien comprendre que ce que dit l'enseignant est, sauf preuve explicite du contraire, à considérer comme parole d'évangile, et que si votre gamin dit le contraire, c'est qu'il se trompe ou qu'il ment.
Alors qu'aujourd'hui dans les 95% de lycées et collèges de la médiocratie française, la direction se rangera systématiquement du côté de l'élève et de ses parents qui le prennent pour la 8ème merveille du monde. D'autant plus dans le privé: on ne va pas se mettre un client à dos.
Bien sûr, ça ne permet pas aux élèves de progresser, mais bon, aujourd'hui est-ce qu'on a besoin d'élèves intelligents et instruits ?
J'en viens au principal évidemment, le niveau scolaire. C'est absolument incroyable, il y a à peu près un décalage d'une classe, voire un peu plus, c'est-à-dire que ce que la plupart des élèves font en 5ème est déjà fait en 6ème dans les collèges élitistes, et de même pour les classes supérieures. Le hors-programme, les exercices de recherche et d'approfondissement sont bien évidemment bannis de la majorité des collèges et lycées (égalitarisme oblige !) alors qu'ils sont là conclusion naturelle d'un chapitre dans les écoles élitistes.
Le travail personnel est aussi abordé de manière complètement différente, pendant ma scolarité celui-ci était considéré comme une manière de se perfectionner en faisant le maximum d'exercices sur le plus de notions et de compétences possibles, il était donc tout à fait normal de donner, pour deux à trois jours plus tard 6 à 7 exercices sur une notion qui avait été simplement abordée en classe mais pas nécessairement traitée en exercice. Le but étant de faire chercher l'élève et de le pousser à comprendre lui-même, et non de lui faire apprendre par cœur une technique qui n'est pas la sienne, sans recherche de sa part (car dans ce cas, dux mois plus tard tout est oublié).
Dans la vaste majorité des collèges et lycées néanmoins, il est demandé de ne pas surcharger les élèves (comprendre pas plus de 3 exercices à la fois) et de ne donner en devoirs que ce qui n'a pas été fini en cours. Le but ici est d'avoir une masse médiocre qui puisse faire les exercices de bases, mais de ne surtout pas faire plus, on discriminerait!
En parlant de discrimination d'ailleurs, les notes sont vécues totalement différemment. À la suite de Parcoursup, il ne faut désormais plus mettre de mauvaises notes, cela pénaliserait l'élève dans son orientation ! Tampis si les notes ne veulent plus rien dire (si d'ailleurs on pouvait les supprimer...), si la moyenne est trop basse, il faut compter un exercice en bonus, leur faire une interrogation de cours facile pour qu'ils se rattrapent, et mettre le mauvais contrôle coefficient 0.5. Au passage, le nombre recommandé de notes par trimestre est de... trois. Et on demande que, peu importe la classe, la moyenne soit de 14 à 15 minimum.
Dans les collèges élitistes, c'est tout le contraire: notation hebdomadaire dans chaque matière, pas de rattrapages, si ce n'est au prochain contrôle, le but de la notation est de classer les élèves, et la moyenne d'une classe peut varier entre 9 et 13.
Je pourrais continuer longtemps sur toutes les différences, mais je vais rapidement conclure: il y a en France une élite intellectuelle qui correspond à à peu près 5% des élèves qui domine complètement leur classe d'âge sur le plan scolaire. La majorité des collèges et lycées français ne valent rien, ne croyez pas que vos enfants s'en sortiront parce qu'ils sont dans le privé, mettez les dans des lycées d'élites type Louis le grand, Henri iv, Stanislas, lycée du parc, les chartreux, etc... ou alors en écoles privées hors contrat.
Données du topic
- Auteur
- DonaldTrump8
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- 29 janvier 2021 à 01:06:34
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