Les PROLO en SCIENCES SOCIALES, Votre EXCUSE?

Le 15 janvier 2021 à 13:35:36 UnForumeurDeter a écrit :

Le 15 novembre 2019 à 10:49:14 Bipcartfedelite a écrit :
"J'ai un euro pour manger" : trois étudiants témoignent de leur grande précarité

Sophie*, 26ans, une thèse et deux emplois

Pour vivre dignement, je cumule 2 emplois.explique Sophie*, 26 ans, étudiante en histoire de l'art à Pau (Pyrénées-Atlantiques). Comme la jeune femme ne souhaitait pas qu'on lui impose un sujet de recherche, elle a dû faire l'impasse d'un contrat de doctorante, qui aurait pu lui permettre de financer une partie de ses études. Elle ne bénéficie pas non plus de bourse.

Sophie, syndiquée depuis sept ans au sein de l'organisation Solidaires étudiant-e-s, à l'origine de l'appel national à manifester devant les Crous, travaille à la bibliothèque de son université et effectue des remplacements dans un établissement d'hébergement pour personnes âgées dépendantes (Ehpad). "Je peux faire jusqu'à 40 heures par semaine, en plus de mes travaux de recherche, mais c'est variable d’un mois à l’autre". L'étudiante dit gagner entre 900 et 1 000 euros par mois. Difficile de demander de l'aide. Entre "honte" et "dignité", les étudiants veulent être ces "jeunes adultes responsables que la société attend d'eux", analyse Sophie.

Ses dépenses :
Loyer + électricité + Internet = 680€

Elle lui reste souvent moins de 300€ pour la nourriture, les livres et l'épargne, en prévision du second semestre. Sophie économise afin de pouvoir se consacrer pleinement à ses études à partir de janvier. "En général, les étudiants qui s'auto-financent tiennent six années", confie la jeune femme. "Moi, je ne tiendrai pas plus de quatre ans. Si j'arrête avant d'avoir rendu ma thèse, j'aurai perdu toutes ces années et développé des maladies chroniques pour rien." A cause de son rythme de vie, la jeune femme souffre de fatigue et de troubles dépressifs chroniques.

Thomas, 19ans, un euro par jour manger

Je me suis fixé cette somme de 1 euro par jour pour manger, pour tenir le mois", explique Thomas, 19 ans, étudiant en deuxième année d'histoire et sociologie à Rennes (Ille-et-Vilaine). Boursier "échelon zéro bis", le plus bas de l'échelle des bourses, le jeune homme touche environ 100 euros par mois. Ses parents, qui ont aussi ses deux petites sœurs à charge, financent son appartement, car il n'est pas éligible pour une chambre au Centre régional des œuvres universitaires et scolaires, le Crous. Thomas gère le reste de ses frais fixes en alternant les pâtes, le riz et les pommes de terre. "Je compte toutes mes sorties", ajoute-t-il.

Après avoir été livreur dans diverses enseignes, le jeune homme a trouvé un emploi fixe comme agent d'escale à la gare de Rennes. Près d'un étudiant sur deux (46%) travaille en dehors de ses études, selon l'OVE. Intérimaire, son nombre d'heures est variable et il gagne entre 600 et 900 euros par mois

Pour pouvoir travailler, Thomas bénéficie d'une "dispense d'assiduité" qui lui permet de "rater" certains cours. En contrepartie, il ne bénéficie pas du contrôle continu et joue "son année" uniquement au moment des examens de fin de semestre. Une absence que toutes les facultés ne permettent pas

Karine*, 22 ans, endettée, a arrêté ses études

"J'étais tellement stressée et dépressive que je n'arrivais plus à aller en cours", lâche Karine, 22 ans. Prise dans un engrenage entre petits boulots, soins psychologiques et cours de sociologie à la faculté de Poitiers (Vienne), la jeune femme a tout arrêté en fin de deuxième année, en 2018.

Elle a grandi avec peu, sa mère touchant le revenu minimum d'insertion (RSA), mais l'étudiante bouclait difficilement les fins de mois avec 350 euros pour vivre. Karine cumule encore les dettes. Ses petits emplois lui faisaient manquer certains enseignements. "Quand vous êtes boursier, vous avez une obligation d'aller en cours, sinon le Crous vous demande de rembourser", explique la jeune femme qui, un an après, est toujours en litige avec l'organisme. (SÉLECTION NATURELLE)

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Le 16 janvier 2021 à 10:51:31 kindersurimi a écrit :
Topic de qualité, je up

C'est autre chose que leurs redpills en carton

Le 16 janvier 2021 à 11:32:04 1m96MaisNain a écrit :
J'ai rarement vu autant de conneries sur un topic, tu devrais aller lire un peu plus de sociologues ça te ferait pas de mal

En effet je lis du Weber, du Durkheim, de l'Aron, du Elias, c'est évidemment autre chose que de se masturber sur du Becker

Le 16 janvier 2021 à 12:23:46 Ryzent04 a écrit :
Oui s'élever socialement pour terminer ingéslave bien à la botte de son maitre entrepreneur et étatique

C'est mieux que de finir docteur en Hambourgueurologie chez magdounald payer au lance pierre entre deux manifs pour un meilleur SMIC tout en crachant sur les "privilégiés" parcequ'on ce sent "déclassé" avec notre BAC+10

Le 15 janvier 2021 à 12:16:22 Psy6984 a écrit :
L'op ! Les sciences social c'est quitte ou double en faite !

Perso je suis en master de psychologie du travail et des organisations. Donc juste après mes études, je vais go consultants pour faire des interventions en entreprises et être payé 500 euros la journée d'intervention !
Mais je suis dans une des rares filières de sciences humaines qui contient des débouchés... Alors que la fac de socio par exemple, c'est bouché.. Et dans la plupart des filières en sciences humaines, c'est soit tu es très bon, tu as une dialectique de malade et tu peux faire à peu près ce que tu veux lorsque tu arrives dans le monde pro (etre chef d'entreprise, DRH..etc)... Soit tu n'es pas bon, ou moyen, et là tu finis à mcdo ou au chomage...
Je connais des psy qui se font 10k par mois et d'autres qui arrivent à peine à boucler leur fin de mois.. C'est vraiment quitte ou double, ya peu de juste milieu... Donc c'est un pari risqué de se lancer dans les sciences humaines, effectivement !

on compte pas les oeufs dans le cul de la poule
ceci dit j'espère que t'as raison, sinon la chute va être dure

Le 16 janvier 2021 à 12:51:29 Solipsist a écrit :

Le 15 janvier 2021 à 12:16:22 Psy6984 a écrit :
L'op ! Les sciences social c'est quitte ou double en faite !

Perso je suis en master de psychologie du travail et des organisations. Donc juste après mes études, je vais go consultants pour faire des interventions en entreprises et être payé 500 euros la journée d'intervention !
Mais je suis dans une des rares filières de sciences humaines qui contient des débouchés... Alors que la fac de socio par exemple, c'est bouché.. Et dans la plupart des filières en sciences humaines, c'est soit tu es très bon, tu as une dialectique de malade et tu peux faire à peu près ce que tu veux lorsque tu arrives dans le monde pro (etre chef d'entreprise, DRH..etc)... Soit tu n'es pas bon, ou moyen, et là tu finis à mcdo ou au chomage...
Je connais des psy qui se font 10k par mois et d'autres qui arrivent à peine à boucler leur fin de mois.. C'est vraiment quitte ou double, ya peu de juste milieu... Donc c'est un pari risqué de se lancer dans les sciences humaines, effectivement !

on compte pas les oeufs dans le cul de la poule
ceci dit j'espère que t'as raison, sinon la chute va être dure

Bof, avec tout le cobide, il risque pas de chomer, je m'inquiète pas pour lui