Traduction :
ANALYSE
WUHAN, Chine, 23 décembre 2020 (LifeSiteNews) - Une étude menée auprès de près de 10 millions de personnes à Wuhan, en Chine, a révélé que la propagation asymptomatique du COVID-19 ne s'était pas du tout produite, sapant ainsi la nécessité de confinements, qui sont construits sur la prémisse que le virus est involontairement propagé par des personnes infectieuses et asymptomatiques.
Publié en novembre dans la revue scientifique Nature Communications, l'article a été compilé par 19 scientifiques, principalement de l'Université Huazhong des sciences et de la technologie de Wuhan, mais aussi d'institutions scientifiques à travers la Chine ainsi qu'au Royaume-Uni et en Australie. Il s'est concentré sur les résidents de Wuhan, terrain zéro pour COVID-19, où 9 899 828 personnes ont participé à un programme de dépistage entre le 14 mai et le 1er juin, qui a fourni des résultats clairs quant à la possibilité d'une transmission asymptomatique du virus.
La transmission asymptomatique a été la justification sous-jacente des confinements appliqués dans le monde entier. Les directives les plus récentes des Centers for Disease Control (CDC) indiquent toujours que le virus "peut se propager par des personnes qui n'ont pas de symptômes". En fait, les CDC ont déclaré que les personnes asymptomatiques "sont environ environ 50 % des transmissions".
Royaume-Uni Le secrétaire à la Santé Matt Hancock a également fait la promotion de ce message, expliquant que le concept de propagation asymptomatique du COVID-19 a conduit le Royaume-Uni à préconiser les masques et à faire référence au "problème de transmission asymptomatique".
Cependant, la nouvelle étude dans Nature Communications, intitulée "Dépistage des acides nucléiques du CoV-2 du SRAS après verrouillage chez près de 10 millions d'habitants de Wuhan, en Chine", a démenti le concept de transmission asymptomatique.
Il a déclaré que sur les près de 10 millions de personnes participant à l'étude, "300 cas asymptomatiques" ont été découverts. La recherche des contacts a ensuite été effectuée et sur ces 300, aucun cas de COVID-19 n'a été détecté dans aucun d'entre eux. « Au total, 1 174 contacts étroits des cas positifs asymptomatiques ont été retracés, et ils ont tous obtenu un résultat négatif au test COVID-19. »
Les patients asymptomatiques et leurs contacts ont été placés en isolement pendant deux semaines, et après la quinzaine, les résultats sont restés les mêmes. « Aucun cas positif détecté ou leurs contacts étroits n'est devenu symptomatique ou nouvellement confirmé avec le COVID-19 pendant la période d'isolement. »
D'autres preuves ont montré que les "cultures virales" dans les cas asymptomatiques positifs et positifs étaient toutes négatives, "n'indiquant aucun "virus viable" dans les cas positifs détectés dans cette étude".
L'âge des personnes asymptomatiques variait entre 10 et 89 ans, le taux positif asymptomatique étant "le plus faible chez les enfants ou les adolescents âgés de 17 ans et moins" et le taux le plus élevé chez les personnes âgées de plus de 60 ans.
L'étude a également réalisé qu'en raison d'un affaiblissement du virus lui-même, "les personnes nouvellement infectées étaient plus susceptibles d'être asymptomatiques et d'avoir une charge virale plus faible que les cas infectés précédemment".
Ces résultats ne sont pas sans précédent. En juin, le Dr. Maria Van Kerkhove, chef de l'unité des maladies émergentes et zoonoses de l'Organisation mondiale de la santé (OMS), jette le doute sur la transmission asymptomatique. S'exprimant lors d'une conférence de presse, Van Kerkhove a expliqué : "D'après les données dont nous disposons, il semble encore rare qu'une personne asymptomatique transmette réellement à un individu secondaire".
Elle a ensuite répété les mots "C'est très rare", mais malgré son choix de mot "rare", Van Kerkhove n'a pas pu signaler un seul cas de transmission asymptomatique, notant que de nombreux rapports "ne trouvaient pas de transmission secondaire à la suite".
Ses commentaires allaient à l'encontre du récit prédominant justifiant les confinements, et à l'époque, l'American Institute for Economic Research (AIER) a souligné qu'elle "sa sapé la dernière logique qu'il pourrait y avoir pour les confinements, les masques obligatoires, la réglementation de l'éloignement social et l'ensemble de l'appareil de contrainte et de coercition sous lequel nous vivons depuis trois mois".
Rapide à agir, l'OMS a fait demi-tour, et le lendemain, Van Kerkhove a ensuite déclaré que la transmission asymptomatique était une "question vraiment complexe... Nous n'avons pas encore cette réponse".
« Je pense que c'est un malentendu d'affirmer que la transmission asymptomatique à l'échelle mondiale est très rare. Je faisais référence à un petit sous-ensemble d'études", a-t-elle ajouté.
Cependant, la nouvelle étude de Wuhan semble présenter des preuves scientifiques solides que la transmission asymptomatique n'est pas seulement rare, mais inexistante. Étant donné qu'elle n'a trouvé « aucune preuve que les cas positifs asymptomatiques identifiés étaient infectieux », l'étude soulève d'importantes questions sur les confinements.
Commentant l'étude, The Conservative Tree House a noté que "tous les règlements actuels sur le confinement, les exigences de port du masque et les règles/décrets d'éloignement social sont basés sur une erreur complète de fausses hypothèses". Les preuves présentées dans l'étude montrent que "très rare" signifie en fait que "jamais" la propagation asymptomatique ne se produit tout simplement pas - JAMAIS".
Une étude scientifique aussi importante de 10 millions de personnes ne doit pas être négligée, a fait valoir Jeffrey Tucker dans l'AIER, car cela devrait être "d'énormes nouvelles", ouvrant la voie "à tout ouvrir immédiatement". Pourtant, les reportages des médias ont été pratiquement inexistants et "ignorés", un fait que Tucker a expliqué : "Le lobby du confinement ignore tout ce qui contredit leur récit, préférant des anecdotes non vérifiées à une étude scientifique réelle de 10 millions d'habitants dans ce qui a été le premier haut point chaud mondial de la maladie que nous essayons de gérer".
Les récentes conclusions devraient permettre à la société de rouvrir une fois de plus, selon l'AIER. Sans transmission asymptomatique, "toute la base des confinements post-aplatissement de la courbe", la vie devrait reprendre et "nous pourrions nous consoler de notre intuition normale selon laquelle les personnes en bonne santé peuvent sortir et se retrouver sans risque pour les autres".
« Nous continuons d'entendre parler de la façon dont nous devrions suivre la science », a ajouté Tucker. « La revendication est maintenant fatiguée. Nous savons ce qui se passe vraiment. »
Il a terminé son commentaire par la question : "Avec des preuves solides que la propagation asymptomatique est absurde, nous devons nous demander : Qui prend des décisions et pourquoi ?"
.gif ":)")
