Topic de KheyAlist6 :

Le malaise de la culture générale

Porté par la dynamique des « trente glorieuses », son père a monté son imprimerie et connu une ascension sociale. Aujourd’hui, la famille vit confortablement mais, à table, on ne parle ni littérature, ni cinéma, ni histoire.

Quand Julie, bonne élève au lycée, choisit d’aller en prépa littéraire, elle est loin d’imaginer le choc qui sera le sien au contact de ses nouveaux camarades. « Je me suis vite sentie en décalage. Beaucoup venaient de familles de professeurs, ils avaient grandi en écoutant France Inter, étaient allés plusieurs fois au musée et avaient beaucoup de connaissances politiques ou historiques qui m’étaient inconnues. »

Lien vers l'article: https://www.lemonde.fr/campus/article/2019/05/22/je-ne-connaissais-rien-c-etait-humiliant-le-grand-malaise-de-la-culture-generale_5465256_4401467.html

Certains d'entre vous ont-ils déjà ressenti ce malaise? Travaillez-vous pour rattraper ce retard?
L'écart semble se creuser de plus en plus, malgré la démocratisation du savoir, du fait de la multiplication des divertissements en tout genre.

Allez les enfants de prolos on ne rougit pas et on participe

https://image.noelshack.com/fichiers/2017/03/1485021244-risicours.jpg

J'ai le sentiment opposé quand je sors de chez moi pour avoir des interactions
Oui j’ai ressenti ce malaise. J’ai bossé et écouté France Culture tous les jours :hap:

Le 31 mars 2020 à 17:20:31 VictoriaAbril a écrit :
Oui j’ai ressenti ce malaise. J’ai bossé et écouté France Culture tous les jours :hap:

As-tu appliqué une méthode structurée ? Des résultats perceptibles?

C'est terrible mais c'est une réalité absolue. Que ce soit dans mon entourage ou en général les gens ont simplement aucun attrait de la culture et du monde en général. On préfère la culture fast-food à la Netflix ou TPMP, on caresse la surface du sujet mais on en rigole de façon débile quelques minutes après.

Ça fait rire Bérengère et Titouan c'est le principal :(

y a moyen d'avoir l'article complet ? C'es intéressant
Oui, j'avais la sensation d'avoir une autre culture que les autres étudiants lors de mes études (ils avaient une culture à chier).
Il y a peu, j'ai participé à une soirée avec des profs de science PO (Paris), des journalistes et autres, et sans avoir lancer un quelconque concours j'ai compris que je n'étais rien :pf:
(je suis un fils de prolo)
moi je m'intéresse pas non plus trop à la culture G, plutôt culture scientifique :x
J'attends aussi les gauchistes qui nous diront qu'il faut interdire la culture générale car c'est discriminant et qui participent de facto à creuser l'écart.
https://image.noelshack.com/fichiers/2016/35/1472501517-1469835189-1468665515-picsart-07-03-06-04-05.jpg
Postez ça va bien se passer https://image.noelshack.com/fichiers/2016/24/1466366209-risitas24.png

Le 31 mars 2020 à 17:24:06 prolapsologue a écrit :
Oui, j'avais la sensation d'avoir une autre culture que les autres étudiants lors de mes études (ils avaient une culture à chier).
Il y a peu, j'ai participé à une soirée avec des profs de science PO (Paris), des journalistes et autres, et sans avoir lancer un quelconque concours j'ai compris que je n'étais rien :pf:
(je suis fils de prolo)

ah boon? raconte un peu, ça parlait de quoi ? :x

Je suis passionné d'histoire et ce dès mon plus jeune âge.
Quand j'étais en primaire, j'aimais bien faire les brocantes avec mon père du coup j'en ai lu des bouquins d'histoire junior sur pas mal de sujet, et j'aimais ça.
Plus tard j'ai diversifié mes sources et étendu mes connaissances. Je débattais avec mes profs et impressionnait mes camarades et j'ai pour l'impression pas trouvé quelqu'un hors forum qui m'égale. :oui:

L'article:
Premier cours de littérature dans sa prépa toulousaine. Julie (le prénom a été modifié) reste muette. Elle observe ébahie ses camarades prendre la parole et s’exprimer sur l’œuvre étudiée. « Ils m’impressionnaient par leurs connaissances. Devant leurs phrases si bien construites, je me suis dit : “Des gens savent vraiment parler comme ça ?” Les mots qu’ils employaient voulaient dire tout ce que je ressentais et que je n’arrivais pas à nommer. » Julie a grandi dans un petit village, à deux heures de la capitale occitane. Ses parents ont connu, enfants, la grande précarité, et Julie est la première de la famille à arriver jusqu’au bac.

Porté par la dynamique des « trente glorieuses », son père a monté son imprimerie et connu une ascension sociale. Aujourd’hui, la famille vit confortablement mais, à table, on ne parle ni littérature, ni cinéma, ni histoire.

Quand Julie, bonne élève au lycée, choisit d’aller en prépa littéraire, elle est loin d’imaginer le choc qui sera le sien au contact de ses nouveaux camarades. « Je me suis vite sentie en décalage. Beaucoup venaient de familles de professeurs, ils avaient grandi en écoutant France Inter, étaient allés plusieurs fois au musée et avaient beaucoup de connaissances politiques ou historiques qui m’étaient inconnues. »

« Une très discriminante logique du mimétisme »

De nombreux étudiants ressentent un tel malaise en entrant dans l’enseignement supérieur, lorsqu’ils se confrontent à des jeunes ayant bénéficié, par le biais de leur famille et de leur entourage, d’un important capital social et culturel. Ce sentiment de « manquer de culture générale » culmine lorsque celle-ci fait l’objet d’une épreuve écrite ou orale pour intégrer une grande école, un institut d’études politiques ou un concours administratif.

C’est seulement au début du XXe siècle que la culture ­générale devient une épreuve de concours – d’abord pour les écoles militaires. Elle ­départage les candidats sur leur « hauteur de vue et la sûreté de leur jugement », décrivent les chercheurs Charles Coustille et Denis ­Ramond, dans un article de la revue Le Débat. Les compositions de culture générale se multiplient au milieu du siècle, notamment dans les concours menant à la haute administration, ou dans les écoles de commerce.

« Ces épreuves évaluent le “capital culturel incorporé” : il s’agit de maîtriser tout un ensemble disparate de connaissances et, surtout, de savoir les mettre en scène, explique Annabelle Allouch, maîtresse de conférences en sociologie à l’université de Picardie-Jules-Verne, auteure de La Société du concours (Seuil, 2017). L’effet est d’identifier le milieu social du candidat, et ce qui pourrait faciliter son adhésion au corps de l’école, de l’administration. Les jurys se demandent : ce candidat pourra-t-il parler des mêmes choses que moi à midi ? Cette logique du mimétisme est très discriminante, et c’est en cela que la sociologie considère la culture générale comme l’épreuve par essence des héritiers. »

« Trivial Pursuit »

Fille d’immigrés chinois arrivés à Paris dans les années 1980, Sonia a étudié dans un lycée privé du 20e arrondissement. Ses parents parlent peu le français. Aux côtés de ses camarades de lycée, elle sentait déjà un différentiel de références et d’aisance pour évoquer des sujets d’actualité, parler d’histoire ou d’œuvres d’art.

« C’est quand on faisait des jeux, comme le Trivial Pursuit, que je me rendais compte que je ne connaissais vraiment rien. C’était humiliant. » Elle avait aussi du mal à prendre part à certains sujets de discussion, et se contentait « la plupart du temps d’acquiescer ». Cela ne l’empêche pas de poursuivre ses études.

En 2015, après un master d’histoire à l’université Paris-Sorbonne, elle décide de préparer les concours des écoles de journalisme et intègre la prépa La Chance. Gratuite, cette dernière aide les étudiants boursiers, notamment en matière de culture générale. « J’avais l’impression que c’était une montagne à soulever, confie Sonia. Après un master, je pensais avoir les bases, mais je me suis rendu compte que la culture générale ne recouvrait pas ces savoirs communs appris à l’école, mais plutôt ce que la famille peut nous amener à connaître. »

Son année de bachotage ne l’a pas empêchée de se retrouver démunie face à certaines épreuves des concours des écoles de journalisme. « Le concept de culture générale est très cloisonné », regrette-t-elle aujourd’hui. « J’ai mis du temps à réaliser que tout ce que j’avais comme connaissances était aussi de la culture, mais que celle-ci n’était pas admise dans les concours. » La culture générale, une forme de « culture officielle » de la bourgeoisie ? « C’est une notion élastique dont on s’est servi pour entretenir un certain entre-soi », regrette le président de La Chance, Marc Epstein.

Sentiment d’illégitimité

Conscientes de l’aspect discriminant de ces épreuves, de nombreuses écoles, dont Sciences Po, les ont supprimées de leurs concours. « Mais, dans les faits, il s’agit plus d’une reconfiguration que d’une disparition, analyse Annabelle Allouch. L’identification du capital culturel perdure dans presque toutes les épreuves, où ces connaissances et la manière de les restituer sont toujours valorisées. Cela ne change donc rien au sentiment d’illégitimité que peuvent connaître certains élèves. »

Le « malaise » de la culture générale ne se ­limite pas aux concours et aux dissertations. Il est aussi vif au quotidien, dans les interactions avec professeurs et camarades, et se ­révèle plus répandu qu’il n’y paraît chez les étudiants.

D’autant que, selon Annabelle ­Allouch, il ne naît pas uniquement du manque de connaissances culturelles. « Nous nous focalisons sur la notion de culture générale car c’est l’un des traits sociaux les plus visibles. Mais le sentiment d’illégitimité – exprimé comme “je n’ai pas assez de culture” – est en fait souvent le reflet de multiples autres bouleversements associés à l’arrivée dans un nouveau milieu », postule la sociologue.

Multiples ruptures

Ces multiples ruptures, Julie les a ressenties. Elle sentait ses formulations maladroites. Elle évitait de parler de ses parents, notamment des convictions politiques de droite de son père, taboues pour elle face à un milieu où beaucoup votent à gauche et l’affichent clairement. « A 20 heures, mes parents regardent TF1, ajoute l’étudiante en master de communication de 23 ans. Or je me suis rendu compte que, pour les gens en prépa, cette chaîne était nulle, trop populaire. J’ai eu un intense sentiment de honte de me dire que j’avais grandi avec. »
Cette « honte » peut s’accroître avec les années, à mesure que l’étudiant avance dans ses études. A chaque étape de son cursus, Aimée connaît un nouveau choc.

Le premier se fait en classe prépa. Née dans les Vosges, elle grandit dans une famille protestante. Une mère au foyer, un père bûcheron. « Dans tous les textes qu’on étudiait en prépa, je saisissais les références bibliques – j’étais d’ailleurs la seule – mais je ne connaissais rien d’autre. C’était très violent de se rendre compte de tout ce que je devais rattraper », confie l’étudiante de 23 ans. Son arrivée à l’Ecole normale supérieure de Paris (ENS) est une « nouvelle claque ».

« Je n’avais pas les codes, je me sentais comme la prolo ignorante montée à la capitale. » Que ce soit en cours ou dans ses interactions avec ses amis et ses profs, Aimée ne se sent « pas légitime ». « Un jour, nous avions organisé un verre à l’ENS, se souvient-elle. Une prof, à qui j’avais fait part de mes difficultés, était venue me demander : “Alors, Aimée, ça va mieux avec Bourdieu ?”. Je ne comprenais toujours pas cet auteur, alors je n’ai pas su quoi lui répondre. Pour elle, parler de Bourdieu représentait une conversation banale, qu’on pouvait avoir de manière décontractée autour d’un verre. Pour moi, c’était un casse-tête. »

Peu à peu, Aimée « rattrape [son] retard », elle note ce dont parlent ses camarades dans la journée et va faire des recherches le soir sur Internet. « Je voudrais juste pouvoir me battre avec les mêmes armes culturelles que ceux que je côtoie », lance-t-elle.

« Reconnaître la hiérarchie des savoirs »

« Le plus difficile est de faire du tri dans les savoirs, et cette difficulté s’est accrue avec l’arrivée d’Internet », pointe la sociologue Annabelle ­Allouch. Opportunité pour combler seul ses lacunes en deux clics, la Toile peut aussi devenir un océan d’informations dans lequel on risque de se noyer. « Maîtriser plusieurs pans culturels – connaître le rap mais aussi l’opéra – tout en sachant reconnaître la hiérarchie des savoirs : voilà ce qui fait aujourd’hui le marqueur de l’élite », ajoute la sociologue.

Adolescente, Loïcia était « gênée » quand on lui demandait quelle activité extrascolaire elle pratiquait. Elle ne trouvait rien à répondre. « Mes parents ne m’ont jamais proposé de pratiquer un instrument ou un sport, ni montré que c’était possible. » Dans sa famille, personne n’a fait d’études supérieures et, au dîner, on discute du quotidien.

Quand elle intègre Grenoble INP (Institut national polytechnique), une école d’ingénieurs, elle a alors du mal à participer aux conversations – elle ne peut partager sa propre expérience sur une foule de sujets qu’elle n’a jamais abordés.

« Je me mettais souvent à l’écart. Puis, j’ai rencontré des amis, et mon petit copain, qui m’ont poussée vers de nouvelles choses. ­J’apprends à jouer d’un instrument, l’ukulélé, et je fais de l’escalade. Cela m’ouvre des horizons culturels. » Loïcia prend peu à peu ­l’habitude de se renseigner sur les films, la musique ou encore l’actualité, sur Internet et en lisant la « une » des journaux. « Auparavant je n’avais pas ces réflexes, raconte l’étudiante de 22 ans. Après avoir fait les premiers pas en étant ­guidée, je sens que je peux enfin continuer par moi-même. »

Le 31 mars 2020 à 17:24:50 Ouicmoii a écrit :

Le 31 mars 2020 à 17:24:06 prolapsologue a écrit :
Oui, j'avais la sensation d'avoir une autre culture que les autres étudiants lors de mes études (ils avaient une culture à chier).
Il y a peu, j'ai participé à une soirée avec des profs de science PO (Paris), des journalistes et autres, et sans avoir lancer un quelconque concours j'ai compris que je n'étais rien :pf:
(je suis fils de prolo)

ah boon? raconte un peu, ça parlait de quoi ? :x

Au début de soirée, comme on ne se connaissait pas tous, on s'est présenté brièvement, quasiment tous avaient de très bonnes situations et quasiment un impact sur la société (je suis ingésclave). Ca m'a mis déjà mal à l'aise quand j'ai vu que certains se foutaient de la gueule d'un mec (journaliste), qui tenait une rubrique sur la critique de services de différentes compagnies aériennes. (critique sur le confort de voyage, qualité des siège, nourriture..etc)

Il y avait des conversations autour des gilets jaunes. Du coup, un prof de philosophie du droit a commencé à relever le niveau et nous a raconté quelques anecdotes sur les participations qu'il a pu avoir autour de mouvements similaires et nous a dégrossit la mutation de leurs revendications (notamment l'arrivée du RIP). Le niveau de discussion est resté assez élevé, ça évoqué des anecdotes en pagaille, et beaucoup ont agrémenté la discussion avec des références en tout genre.

Le 31 mars 2020 à 17:21:44 sky-speed a écrit :
C'est terrible mais c'est une réalité absolue. Que ce soit dans mon entourage ou en général les gens ont simplement aucun attrait de la culture et du monde en général. On préfère la culture fast-food à la Netflix ou TPMP, on caresse la surface du sujet mais on en rigole de façon débile quelques minutes après.

Ça fait rire Bérengère et Titouan c'est le principal :(

En effet, c'est terrible. C'est plutôt rare de discuter de fond entre amis et même avec les connaissances en fac ou en école. Et quand on tombe face à des personnes baignant dedans depuis l'enfance, on ressent un profond malaise face à ce retard accumulé, même en lisant beaucoup, même en ayant d'excellents résultats.

Le 31 mars 2020 à 17:32:24 prolapsologue a écrit :

Le 31 mars 2020 à 17:24:50 Ouicmoii a écrit :

Le 31 mars 2020 à 17:24:06 prolapsologue a écrit :
Oui, j'avais la sensation d'avoir une autre culture que les autres étudiants lors de mes études (ils avaient une culture à chier).
Il y a peu, j'ai participé à une soirée avec des profs de science PO (Paris), des journalistes et autres, et sans avoir lancer un quelconque concours j'ai compris que je n'étais rien :pf:
(je suis fils de prolo)

ah boon? raconte un peu, ça parlait de quoi ? :x

Au début de soirée, comme on ne se connaissait pas tous, on s'est présenté brièvement, quasiment tous avaient de très bonnes situations et quasiment un impact sur la société (je suis ingésclave). Ca m'a mis déjà mal à l'aise quand j'ai vu que certains se foutaient de la gueule d'un mec (journaliste), qui tenait une rubrique sur la critique de services de différentes compagnies aériennes. (critique sur le confort de voyage, qualité des siège, nourriture..etc)

Il y avait des conversations autour des gilets jaunes. Du coup, un prof de philosophie du droit a commencé à relever le niveau et nous a raconté quelques anecdotes sur les participations qu'il a pu avoir autour de mouvements similaires et nous a dégrossit la mutation de leurs revendications (notamment l'arrivée du RIP). Le niveau de discussion est resté assez élevé, ça évoqué des anecdotes en pagaille, et beaucoup agrémentés la discussion avec des références en tout genre.

Philo du droit à science po, Xifaras? :)

Le 31 mars 2020 à 17:20:31 VictoriaAbril a écrit :
Oui j’ai ressenti ce malaise. J’ai bossé et écouté France Culture tous les jours :hap:

France Culture t'a aidé?

Le 31 mars 2020 à 17:36:08 KheyAlist6 a écrit :

Le 31 mars 2020 à 17:32:24 prolapsologue a écrit :

Le 31 mars 2020 à 17:24:50 Ouicmoii a écrit :

Le 31 mars 2020 à 17:24:06 prolapsologue a écrit :
Oui, j'avais la sensation d'avoir une autre culture que les autres étudiants lors de mes études (ils avaient une culture à chier).
Il y a peu, j'ai participé à une soirée avec des profs de science PO (Paris), des journalistes et autres, et sans avoir lancer un quelconque concours j'ai compris que je n'étais rien :pf:
(je suis fils de prolo)

ah boon? raconte un peu, ça parlait de quoi ? :x

Au début de soirée, comme on ne se connaissait pas tous, on s'est présenté brièvement, quasiment tous avaient de très bonnes situations et quasiment un impact sur la société (je suis ingésclave). Ca m'a mis déjà mal à l'aise quand j'ai vu que certains se foutaient de la gueule d'un mec (journaliste), qui tenait une rubrique sur la critique de services de différentes compagnies aériennes. (critique sur le confort de voyage, qualité des siège, nourriture..etc)

Il y avait des conversations autour des gilets jaunes. Du coup, un prof de philosophie du droit a commencé à relever le niveau et nous a raconté quelques anecdotes sur les participations qu'il a pu avoir autour de mouvements similaires et nous a dégrossit la mutation de leurs revendications (notamment l'arrivée du RIP). Le niveau de discussion est resté assez élevé, ça évoqué des anecdotes en pagaille, et beaucoup agrémentés la discussion avec des références en tout genre.

Philo du droit à science po, Xifaras? :)

Non, il y avait des profs de science PO, le prof en question venait d'ailleurs.

Et je n'étais pas arrivé totalement désarmé, j'avais quelques lectures pour m'aider à suivre le rythme des discussions, mais j'avais la sale impression que leur approche était différente. Bordel, le retard à combler :peur:

Transmission sociale, une famille de prolo n'égale pas une famille de prof/cadre malheureusement :(

Les prolos ont souvent pas le temps d'éduquer et apprendre des choses aux gosses, contrairement aux cadres qui ont les connaissances :(

Données du topic

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KheyAlist6
Date de création
31 mars 2020 à 17:17:48
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