[Risitas] Ma première année à la fac !

On est là kheyy !!

Sweet

Avant de commencer ce chapitre, je re-précise que c’est absolument Je suis le premier surpris de ce qui m’arrive en ce moment. Je n’aurais aucun intérêt à mentir là-dessus, et puis j’estime qu’on peut se faire confiance entre membres de l’élite.

Chapitre IV : Un jeu dangereux

Ce chapitre vient en fait tout juste de s’achever irl. Nous le commencerons trois semaines après que Dieu m’ait accordé sa clémence et que j’ai pu embrasser pour la première fois (et depuis trop longtemps) cette demoiselle. Nous sommes donc aux alentours du 1er Février 2020.

- Les gars il y a les résultats des partiels, j’ai validé mon semestre !
- Aucun problème pour moi j’en suis sûr
-
- Ah…ils m’ont rajouté des points pour que j’ai la moyenne
- Comme quoi c’était pas si sûr, hein Ottis !
-
- Et toi Haddockk ?
- Bon les gars, je paye ma tournée : je suis 4ème de la promo

J’étais très content à ce moment, après en avoir chié pendant 2 ans dans mes études antérieures, j’avais enfin ma revanche. Je m’empressa d’appeler mes parents, mais bon ça vous vous en foutez.
- J’ai une autre bonne nouvelle à vous annoncer les gars
-
-
- Vous voyez la petite brune du fond de l’amphi dont on parle depuis le début d’année…
- Le canon tu veux dire ?
- Exactement. Et bien interdiction de la toucher maintenant, elle est à moi. Nous sommes ensemble.
- Oh le bat*rd !
- Bien joué, j’avoue que je suis un peu jaloux là

Et c’est ainsi qu’Ottis se mit en couple avec Marie C’ést une pure meuf, magnifique brune, du 95 D facile, un fessier façonné par Zeus himself. Et petit bonus : très ouverte sexuellement parait-il. Il avait touché le gros lot. Je restais assez étonné qu’une fille de cette catégorie le choisisse, mais la joie que j’éprouvais pour lui étouffa assez vite cette jalousie naissante.
Et puis c’est pas tout ça, mais j’avais le sujet de ce risitas à conclure moi !

Pour fêter cet amas de bonnes nouvelles, qu’avons-nous choisis de faire ? Vous commencez à comprendre maintenant : soirée.J’aimerais juste dire quelque chose aux kheys qui n’ont pas la chance de vivre ce genre de choses : certes ce sont d’agréables moments à passer. Certes il y a des filles et on s’amuse. Mais je vous le dis honnêtement : c’est très surcôté, je m’amuse bien plus seul à jouer à wow ou en faisant un bon footing. Et puis niveau argent, les dépenses sont assez conséquentes, c’est le prix à payer j’imagine. Reprenons.

Cette soirée est sûrement l’une des meilleures que j’ai pu vivre cependant. Il y avait, accrochez-vous bien, deux 10/10 influenceuses à plus de 50k abonnés. Je le jure. Il faut dire qu’Ottis à de très belles relations. Mais c’est très étrange de cotoyer ce genre de personnes : elles passaient leur temps à se filmer ou se prendre en photo, à moitié dénudée… Bien sur ce sont 2 filles qui aiment chauffer les mecs et le meilleur moyen de les faire venir à soit est de faire le contraire de ce que n’importe qui ferait : les ignorer purement et simplement. Ce que je fis, et les résultats ce cette expérience étaient assez concluants mais je ne vais pas les détailler ici

Vous ne me croirez peut etre pas en lisant ce risitas car je ne détaille pas vraiment ma personnalité, mais je ne suis pas très à l’aise dans ce monde de yeslifes. Je suis assez solitaire, et si je me « force » (bon je prends du plaisir quand meme hein) c’est parce que je sais que ce sont des choses à vivre et je ne veux pas regretter de telles expériences

La soirée battait son plein, les deux influenceuses chauffaient les mecs, filmaient et postaient le tout sur les réseaux. Je vis Carla seule à la fenêtre, fumant une enième cigarette. Je la rejoignis et on se mit à parler tous les deux, comme isolés du reste, des autres, et de la soirée.

- Je commence à fatiguer moi, je vais pas tarder, et tu peux dormir à l’appart si tu veux
- J’allais te dire la même chose, avec plaisir dans ce cas. Allons dire au revoir aux autres.

Ainsi nous quittions l’appartement où se déroulaient les festivités. Nous reprenions le même chemin que la dernière fois, seuls dans le noir et le silence de la nuit. A nouveau elle m’acceuillit dans son chaleureux appartement, seules les quelques led nous éclairaient, rendant l’ambiance très romantique.
- Je vais me changer juste à côté, mets-toi à l’aise.

C’était la première fois qu’une fille m’invitait à dormir chez elle, alors plusieurs questions me vinrent à l’esprit : Je dors en caleçon ? Je m’installe avant elle dans le lit ? Ca fait pas un peu mal poli ? En plus j’ai oublié de couper mes ongles de pieds, je vais pas dormir en chaussettes quand même ?
Je m’installa finalement en caleçon et sans chaussettes dans le lit, avant elle. Carla finit par me rejoindre assez vite et se glissa sous la couette.

L’envie de toucher à nouveau ses lèvres me brûlait, je tenta un maladroit rapprochement. Elle comprit et fit de même. Le silence régnait de nouveau dans la pièce, nos regards se croisèrent. Et l’on s’embrassa enfin. Plus passionnément cette fois-ci, plus longuement. Je passais ma main dans ses cheveux, elle m’imita. Je me mis ensuite au-dessus d’elle tout en l’embrassant, puis descendit dans son cou. Trois baisers suffirent à entendre sa respiration changer, et quelques gémissements me parvinrent.
Je leva la tête :
- Tu veux faire quoi ?
- Rien pour ce soir, je préfère pas comme c’est la première fois qu’on dort ensemble.
- D’accord je comprends, ca ne presse pas de toute façon

A ces mots je me jeta sur le côté, sur le dos. Et comme pour se faire pardonner elle mit sa tête sur mon torse, ses jambes sur les miennes et je l’enlaça. On resta ainsi longtemps, parlant de tout et de rien. Elle s’endormit finallement dans cette position et je n’osa pas la déplacer. Je ne sentais d’ailleurs plus mon bras tant l’afflux de sang était coupé (et redigiré vers un autre organe situé plus bas que pour le coup je sentais bien).

Le chant d’un oiseau nous réveilla vers 10 heures du matin. Avant de la quitter elle me dit ces quelques mots :

- Tu sais je suis pas du genre à me livrer à un mec, et quand c’est le cas c’est pour du sérieux. J’espère que tu comprends. Je ne veux pas d’une relation éphémère.

- Bien sur, c’est aussi le cas pour moi.

Aie, premier mensonge. En prononçant cette phrase je scella mon sort : celui d’un homme en couple. Je dois vous préciser que j’ai peur de l’engagement, peur de m’investir et de souffrir. Mais j’ai été pris de cours. Même si elle ne m’a pas (encore) dit mots pour mots que l’on est ensemble, c’est quand même l’impression qui en ressort. Pour moi, nous n’étions (sommes ?) pas ensemble.