Être ingénieur est une vraie PUNITION DIVINE
Le 22 septembre 2019 à 21:16:03 Cushingmaladi09 a écrit :
Le 22 septembre 2019 à 21:12:33 13h11 a écrit :
Le 22 septembre 2019 à 21:08:46 Cushingmaladi09 a écrit :
Je suis en médecine, et j'ai des potes qui sont ingés et qui pissent du code, entre les stages de 6 mois en Asie, aux US ou en Amérique du Sud tu crois qu'ils m'envient quand je leur raconte que je mets des doigts dans des culs ou même dans des chattes avec leucorrhée purulente ?
Tu crois que c'est qui qui fait mouiller les meufs entre l'ingé en stage qui palpe déjà 1k2 en bossant à New York et l'externe qui touche 200e et passe ses semaines à la BU ? Tu crois que ça fait mouiller quelqu'un quand tu racontes que tu as réanimé un mec en soirée ? Crois moi que non, je l'ai vécu, la plupart des gens ne comprennent rien, surtout à notre âge ou pratiquement personne n'est passé dans le circuit médical et pourtant dieu sait que j'ai des choses exceptionnelles à raconter déjà, mais ça intéresse moins que "voyage, bar, boite"1k2 à New York ça te paye même pas le logement, littéralement tu perds de l'argent
Non mais celui qui était à New York touchait 4k dollars en stage, là il signe un contrat en janvier et va se faire plus de 10k mensuel, à 23 ans
J'ai eu une proposition aux US aussi, un rapide calcul du coût de la vie suffit à comprendre que les salaires élevés cachent toujours une douille sur le coût de la vie. Au final je mets plus de coté actuellement que si j'avais accepté ce poste
Sans compter la qualité de travail, il faut vraiment être un crétin en prépa pour croire qu'on en a quelque chose à foutre de ton salaire brut. Ce qui compte c'est combien tu mets de coté par mois et combien de temps libre tu as. Deux choses que les ingénieurs n'ont généralement pas. C'est largement préférable d'être médecin généraliste en province pour 8k qu'ingénieur esclave chez Google SF à 12k/mois
surtout que j'ai rendu mon projet dépendant de moi et que je me fais les horaires que je veux maintenant et personne bronche
Le truc chiant par contre c'est l'absence de meuf au travail mais on s'y fait et y a globalement une bonne ambiance.
Je fais ma version
Putain on est déjà dimanche soir les kheys.
Demain tout recommence, le boulot de merde, le salaire de misère, l'oppression par les manageurs et par les collegues, essayer de soigner les patients, ou du moins maintenir leur capacités tant bien que mal, même si je sais que ce que je fais ne sert a rien, et que mes collegues le savent, rentrer chez toi à 20h le soir, la misère affective, l'errance sentimentale à 23 ans, tous les petits plaisirs de la vie qui perdent leur goût face à l'abysse immonde et visqueuse qu'est devenue ta vie.
TOUT ÇA parce que tu as eu le malheur de demander à intégrer une formation paramédicale. Et maintenant tu le payes de ta vie, tu as enfin compris que tu as fauté par ton manque d'ambition, la pire damnation terrestre : travailler en tant qu'esclace dans le paramédical
Tu portes dans ton âme les stigmates de 3 années d'études dans la fournaise infernale qu'est la formation paramédicale, dévorée par les flammes des pulsions sexuelles assouvies de ses occupantes pendant que toi tu erres.
Tu subis la solitude glaciale réservée par la société à cette sous-caste intouchable que représente le paramédical. Tu seras coincé dans un hiver sentimental toujours à la recherche de la moindre flamme d'affection qui s'éteindra à ton approche. Tu ne goûteras jamais au brasier du plaisir charnel car la simple évocation de ton activité suffira à jeter le souffle glacé du dégout sur n'importe quelle conversation avec la gente masculine.
Chaque jour au travail tu pousses la porte démoniaque de ton hopital de laquelle émane un souffle putride. Tu rejoins ta salle. La pression sociale t'obligera à rejoindre l'atroce pause de la machine à café, ou la pause déjeuner où la médiocrité ambiente s'accordera aux notes toxiques du café bas de gamme , et des salades que tes collègues consomment de façon industrielle
etc
Le 22 septembre 2019 à 21:23:13 bgsr__ a écrit :
En étant à l'ENS j'ai une chance de m'en sortir ?
Normalement l'ENS c'est pour bosser dans le public. Perso je trouve ça dommage.
Le 22 septembre 2019 à 21:15:18 13h11 a écrit :
Le 22 septembre 2019 à 21:10:54 PinkHairQLF a écrit :
Le 22 septembre 2019 à 21:08:46 Cushingmaladi09 a écrit :
Je suis en médecine, et j'ai des potes qui sont ingés et qui pissent du code, entre les stages de 6 mois en Asie, aux US ou en Amérique du Sud tu crois qu'ils m'envient quand je leur raconte que mets des doigts dans des culs ou même dans des chattes avec leucorrhée purulente ?
Tu crois que c'est qui qui fait mouiller les meufs entre l'ingé en stage qui palpe déjà 1k2 en bossant à New York et l'externe qui touche 200e et passe ses semaines à la BU ? Tu crois que ça fait mouiller quelqu'un quand tu racontes que tu as réanimé un mec en soirée ? Crois moi que non, je l'ai vécu, la plupart des gens ne comprennent rien, surtout à notre âge ou pratiquement personne n'est passé dans le circuit médical et pourtant dieu sait que j'ai des choses exceptionnelles à raconter déjà, mais ça intéresse moins que "voyage, bar, boite""JE FAIS DE L'INFO", voilà ce qui fait mouiller les meufs
En soirée je préfère dire que je suis expert-comptable, c'est moins humiliant que de dire qu'on est ingénieur
Parfois je mets dans les bars, je dis que je suis interne en médecine les gens me respectent c'est hyper agréable. Après je rentre chez moi et je pleure
La vie est si différente quand on est l'autre
Un soir, j'étais au bar avec une fille. Plutôt belle, ma foi. Ou en tout cas, d'une beauté qui n'avait d'égal que la laideur de ce que j'étais devenu. Si les adjectifs beau, doux et sensible s'appliquaient à cet ange, les mots menteur et monstre s'appliqueraient à moi. J'avais le sentiment que, peut-être, ma vie allait enfin changer, ou plutôt, qu'elle allait reprendre là où elle s'était arrêtée: après le lycée.
Peut-être est-ce mon destin, ou peut-être un quelconque malicieux esprit se complait à me tourmenter. Je reçus un appel de mon manager qui, tel un cruel chasseur arrachant les ailes d'un oiseau, me fit savoir que je devais retourner à ma prison, pleurer du code à chaudes larmes.
Le 22 septembre 2019 à 21:20:06 Cushingmaladi09 a écrit :
Le 22 septembre 2019 à 21:18:27 13h11 a écrit :
Le 22 septembre 2019 à 21:15:15 Cushingmaladi09 a écrit :
Le 22 septembre 2019 à 21:10:54 PinkHairQLF a écrit :
Le 22 septembre 2019 à 21:08:46 Cushingmaladi09 a écrit :
Je suis en médecine, et j'ai des potes qui sont ingés et qui pissent du code, entre les stages de 6 mois en Asie, aux US ou en Amérique du Sud tu crois qu'ils m'envient quand je leur raconte que mets des doigts dans des culs ou même dans des chattes avec leucorrhée purulente ?
Tu crois que c'est qui qui fait mouiller les meufs entre l'ingé en stage qui palpe déjà 1k2 en bossant à New York et l'externe qui touche 200e et passe ses semaines à la BU ? Tu crois que ça fait mouiller quelqu'un quand tu racontes que tu as réanimé un mec en soirée ? Crois moi que non, je l'ai vécu, la plupart des gens ne comprennent rien, surtout à notre âge ou pratiquement personne n'est passé dans le circuit médical et pourtant dieu sait que j'ai des choses exceptionnelles à raconter déjà, mais ça intéresse moins que "voyage, bar, boite""JE FAIS DE L'INFO", voilà ce qui fait mouiller les meufs
En soirée je préfère dire que je suis expert-comptable, c'est moins humiliant que de dire qu'on est ingénieur
T'avais qu'à te bouger le cul et faire tes stages à l'étranger comme 90% des étudiants en école d'ingé. T'avais qu'à te bouger le cul pendant vos campagnes pour les BDE, vos campus et vos clubs sont une mine d'or pour sociabiliser.
Quand j'ai rendu visite à mon pote à Paris, on est allé en soirée HEC etc, niveau meuf ils avaient de quoi faire. Faut que tu comprennes que tu ne pécho pas en vendant ton travail si il n'intéresse pas les filles en question, les meufs de 20 ans sont des normies qui aiment netflix et fantasment sur les voyages, et mes potes choppent grâce à ça, car leur vie colle avec les attentes des nanas de notre génération. Crois moi que dire "je me tape des gardes de 24h aux urgences, l'aprem je vais à la BU car je dois apprendre 10 000 pages par coeur" ça fait mouiller personne. Ce qui m'a permis de chopper c'est quand j'étais au bde et que ma vie consistait à me foutre 3 chauffes par semaine. Aujourd'hui maintenant que je dois me mettre à bosser crois moi qu'on choppe pas en disant "je suis médecin", enfin pas des meufs de 20ans.J'ai fait des stages à l'étranger c'était chiant et j'ai rencontré que des mecs. Et ensuite ?
Maintenant j'ai 25 ans et je peux même plus aller aux soirées avec des gamines en école je suis trop vieux. Et les meufs de mon âge veulent juste un mec avec un prestige social élevé (médecin ou avocat)
J'ai 24 ans et les nanas fantasment encore sur les mecs qui ont un lifestyle à base de "soirée, voyage, bar", plus que sur un prétendu prestige social lié au taf en tout cas sauf pour celles qui sont vénales et inintéressantes
"Les meufs qui fantasment sur les mecs qui voyagent et claquent dans des bars et des soirées sont intéressantes"
J'aimerais bien te voir en soirée avec les première année qui ont même pas la vingtaine le pédo
Le 22 septembre 2019 à 21:23:13 bgsr__ a écrit :
En étant à l'ENS j'ai une chance de m'en sortir ?
Mon grand frère commence à se demander à quoi lui sert son statut de normalien
Il espère pouvoir devenir ambassadeur à l'étranger
Ce qui compte c'est combien tu mets de coté par mois et combien de temps libre tu as. Deux choses que les ingénieurs n'ont généralement pas
C'est largement préférable d'être médecin généraliste en province
Ouvrir son cabinet à 9h, le fermer à 19h
être constamment appelé car y'a que 2 médecins dans la ville
Médecine ça se fait par passion, sinon t'aurais fais le même topic version paces
A la limite si tu veux être tranquille + argent tu pouvais go pharma
Le 22 septembre 2019 à 21:23:13 bgsr__ a écrit :
En étant à l'ENS j'ai une chance de m'en sortir ?
ENS Saint Cloud?
Le 22 septembre 2019 à 21:24:30 flamantbleue a écrit :
Je fais ma version
Putain on est déjà dimanche soir les kheys.Demain tout recommence, le boulot de merde, le salaire de misère, l'oppression par les manageurs et par les collegues, essayer de soigner les patients, ou du moins maintenir leur capacités tant bien que mal, même si je sais que ce que je fais ne sert a rien, et que mes collegues le savent, rentrer chez toi à 20h le soir, la misère affective, l'errance sentimentale à 23 ans, tous les petits plaisirs de la vie qui perdent leur goût face à l'abysse immonde et visqueuse qu'est devenue ta vie.
TOUT ÇA parce que tu as eu le malheur de demander à intégrer une formation paramédicale. Et maintenant tu le payes de ta vie, tu as enfin compris que tu as fauté par ton manque d'ambition, la pire damnation terrestre : travailler en tant qu'esclace dans le paramédical
Tu portes dans ton âme les stigmates de 3 années d'études dans la fournaise infernale qu'est la formation paramédicale, dévorée par les flammes des pulsions sexuelles assouvies de ses occupantes pendant que toi tu erres.
Tu subis la solitude glaciale réservée par la société à cette sous-caste intouchable que représente le paramédical. Tu seras coincé dans un hiver sentimental toujours à la recherche de la moindre flamme d'affection qui s'éteindra à ton approche. Tu ne goûteras jamais au brasier du plaisir charnel car la simple évocation de ton activité suffira à jeter le souffle glacé du dégout sur n'importe quelle conversation avec la gente masculine.
Chaque jour au travail tu pousses la porte démoniaque de ton hopital de laquelle émane un souffle putride. Tu rejoins ta salle. La pression sociale t'obligera à rejoindre l'atroce pause de la machine à café, ou la pause déjeuner où la médiocrité ambiente s'accordera aux notes toxiques du café bas de gamme , et des salades que tes collègues consomment de façon industrielle
etc
Je me reconnais dans ton récit, comme je me reconnais dans celui de l'auteur.
J'espère, en tout cas, qu'un jour ne me réveillerai plus, car l'enfer ne peut qu'être moins morne que cette vie de labeur.
Le 22 septembre 2019 à 21:27:15 SkinnyFatTriste a écrit :
Ce qui compte c'est combien tu mets de coté par mois et combien de temps libre tu as. Deux choses que les ingénieurs n'ont généralement pas
C'est largement préférable d'être médecin généraliste en province
Ouvrir son cabinet à 9h, le fermer à 19hêtre constamment appelé car y'a que 2 médecins dans la ville
Médecine ça se fait par passion, sinon t'aurais fais le même topic version paces
A la limite si tu veux être tranquille + argent tu pouvais go pharma
Les pharmaciens sont amener à disparaître (dans le modèle que l'on connait actuellement). ça va devenir des vendeur de bonbons....
Données du topic
- Auteur
- 13h11
- Date de création
- 22 septembre 2019 à 20:49:08
- Nb. messages archivés
- 530
- Nb. messages JVC
- 525