BATTLE-ROYALE entre kheys - LANCEMENT
Le 24 août 2019 à 15:14:40 LLG2018 a écrit :
On attend la suite.
Jour 0 Charles
Arme de départ: carabine à plomb, 50 plombs
Ordre de passage pour sortir: 3
Charles sort 3ème du QG.
Il est 11h00 du matin, et Charles pars en marchant à son rythme vers le bord de mer au Nord de C4.
A peine une minute après être sorti du QG, il entend une puissante détonation venant de l’est, et peu même voir de la fumée au loin. Est-ce que quelqu’un viendrait de se faire exploser ? Dur à dire.
10 minutes plus tard, une nouvelle détonation venant de C4 cette fois. Charles s’arrête brusquement et observe. La lointaine fumée est visible, mais sporadique et s’estompe rapidement. Il en est presque certain, ce sont des mines. Le sol de la prairie doit être miné.
Pas de gros dangers, tant qu’on avance lentement mais prudemment.
Tout en marchant prudemment, charles observe la végétation et est surpris de la trouver peu familière. Ce n’est pas son climat, et nous sommes loin de France. Il fait chaud et humide.
Charles atteint la côte puis remonte jusqu’à avoir une vue sur le village côté mer.
Il traverse le village sans trainer, car c’est dangereux. Il n’entendra aucun bruit et ne verra pas âme qui vive. Une observation rapide des bateaux permet de constater qu’il y a de nombreux bateaux à pagaie mais seulement 2 bateaux à moteurs. Sont-ils en bon état ? Charles ne veut pas perdre de temps dans cet endroit à risque. Il ramasse un long bambou sec qui servait à étendre le linge sur une des maisons, et quelques silex sur la plage, puis trottine jusqu’au marécage au nord.
C’est assez dégoutant
Contourner le marécage par la jungle à gauche prendrait un temps fou, et présente de nombreux risques. Charles envisage de contourner le marécage par la droite en nageant dans la mer, mais il est piètre nageur, et avec tout son matériel sur lui c’est trop risqué.
Il est pourtant si près de son objectif …
Soudain, il décide de repartir en courant en direction du village, jette à la mer la première petite pirogue qu’il trouve, et rame le plus fort possible en espérant que personne ne l’ai vu au loin.
Une fois le pied mis à terre en D2, Charles abandonne la pirogue sur la côte, et s’approche de la colline
La colline est absente de végétation, la faim, la fatigue et le stress de la survie poussent Charles à s’arrêter au pied de la colline, au milieu des quelques arbres. Ce n’est pas un endroit idéal pour bivouaquer, mais il n’y a pas beaucoup d’autres choix, car il y a beaucoup à faire. Charles n’aime pas les campements faits à l’arrache et veut bien manger. Il pense d’abord creuser des trous pour faire des pièges à pics, mais le sol est sableux, et il ne possède pas de piques. Il regrette alors de ne pas avoir pris des couteaux dans les maisons du village…
Il installe des petits pièges à lapins ou rats dans la prairie, mais n’a rien à se mettre sur la dent alors que la nuit va bientôt tomber.
Rien ne semble comestible car la végétation est sèche et jaunâtre. Charles se contente de ramasser des bigorneaux, coquillages et 4 petits crabes qui trainaient sur la plage. La nuit tombe et charles ne possède pas de récipient pour les faire bouillir. Il doit tout manger cru et ne prend pas la peine de faire de feu.
Charles monte vers 22h en haut de la colline et note la présence d’un feu dans l’angle entre B2 et C1 et d’un feu au milieu du village portuaire en C3.
Il redescend, et tourne en rond autour de son camp car le stress l’empêche de dormir. Il trouvera enfin le sommeil seulement à 3h du matin…
Zzzzzzzzzzzzzzzzz
… Charles se réveille à 6h00. Il se lève, va vérifier les pièges, et trouve 3 souris qu’il va débiter et faire cuire. A la fin de son petit déjeuner, il est déjà 8h00.
Charles remballe ses affaires et traverse la prairie jusqu’au Nord-est de B2, point de rendez-vous avec SergentToutNeuf. Au passage il jette un coup d’œil aux belles montagnes dont la hauteur peut s’estimer à 1km, 400m et 200m
La prairie est calme, personne à l’horizon.
Il arrive au point de rendez-vous vers 8h30. Et SergentToutNeuf sort de la jungle et font connaissance.
- Ancien sergent Charles Lapierre, des chasseurs Alpin, mais appelez-moi Charles
- SergentToutNeuf, nouveau sergent de l’armée de terre
SergentToutNeuf ramasse tout son matériel et l’équipe nouvellement formée se dirige vers la grotte.
A l’entrée de la grotte se trouve un pantin en bois ridicule ressemblant à cela (sans la fourche)
Les hommes se regardent dubitatif, il y a peut-être quelqu’un dans la grotte. En tout cas, ce pantin a été mis ici par quelqu’un car sa fabrication est très sommaire : il ne résisterait pas au vent ou à la pluie.
Derrière le pantin se trouve la grotte :
Le seul moyen de rentrer dedans est de se mouiller jusqu’au bassin. Charles saisit le pantin, le casse en morceau et le met dans son sac : c’est du bon bois pour le feu, et le tissu des habits sera utile pour le craft.
Impossible que les deux hommes entrent avec les armes et les sacs en même temps, car si un ennemi se trouve à l‘intérieur il faudra laisser les sacs tomber dans l’eau pour l’affrontement.
Mais les deux hommes ne se font pas suffisamment confiance pour que l’un des deux garde le matériel à l’extérieur seul.
Ils conviennent ensemble que Charles va porter les deux sacs au-dessus de sa tête, et SergentToutNeuf prendra les devants avec son bouclier et son pieu. Ils progressent dans la grotte. L’eau est infestée de méduses, mais cela est bon signe car ça permet de renforcer les défenses. De toute manière, les méduses ne peuvent pas piquer à travers les habits.
Le bout de la grotte est très sombre avec un rocher plat de 2 mètres de diamètre au centre de la pièce. Le rocher est entouré d’eau. Les hommes ne voient presque rien et montent sur le rocher. Charles prend son téléphone dans le sac et utilise le flash pour éclairer les parois. Il y a beaucoup de crabes et chauve-souris, mais personne en vue. Sur une des parois il est écrit en rouge « Les chasseurs partent chasser. Les proies courent au loin, mais toujours le chasseur revient ». Ils décident de réfléchir plus tard au sens de ce message. Les hommes installent une seule tente car il n’y a pas la place pour 2 sur le rocher.
Les hommes souhaitent faire un piège à pique à l’entrée mais aucun d’entre eux ne sait comment installer des pièges dans l’eau. Les deux hommes ne laissent rien d’important au campement, mangent un peu de nourriture, boivent beaucoup d’eau, puis partent en laissant le campement tel quel. SergentToutNeuf vide son sac qu’il emporte avec lui pour pouvoir ramener un maximum de matériel.
Des coups de feu très lointains se font entendre. Deux rafales. Des joueurs possèdent donc des armes à feu.
Les hommes ont ensuite prévu d’aller chasser jusqu’à que la nuit tombe, mais avant cela, SergentToutNeuf veut tester le petit sentier qui part dans la jungle direction sud. Étant deux hommes armés, la confrontation avec un autre participant ne leur fait pas peur.
Ils s’engagent direction sud jusqu’à une intersection de 2 sentiers au centre de B2. Il y a des panneaux :
- A l’ouest, cabane du vieux Brok
- Au Nord, grotte de la méduse
- A l’Est, village portuaire.
Aucun panneau ne pointe vers le sud, mais il y a un sentier.
Alors que les hommes réfléchissent à quelle direction prendre, ils entendent quelqu’un trottiner en venant de l’est et en chantonnant à tue-tête. Le nouvel arrivant s’arrête à 4 mètres d’eux, dévisage les compagnons et notamment SergentToutNeuf avec son bouclier Viking. Son visage devient blanc et il bagaie :
- DES GAU GAU… DES GAULOIS
C’est Bernard Canneti. Il lâche le sécateur à long manche qu’il tenait dans ses mains http://image.noelshack.com/fichiers/2019/32/3/1565196661-51hz2rxqgzl-ac-ul320.jpg, et pars en courant d’où il venait. Les deux hommes s’élancent à sa poursuite. 500 de poursuite plus loin, le pied de Bernard s’enfonce dans le sol et celui-ci s’étale dans une vase épaisse. Ils ont atteint le marécage.
Bernard se débat et essaie de nager mais s’empêtrât encore plus dans la boue fétide. Charles lui attrape le pied et l’extirpe hors de la vase, avant que SergentToutNeuf ne lui enfonce plusieurs coups de pieus dans le ventre.
Bernard vomit du sang et ses yeux sortent de leurs orbites. Il est mort
Les deux hommes discutent ensuite du panneau de l’intersection. Celui-ci indiquait « village portuaire » à l’est mais ils sont arrivés au marécage.
Par contre, les panneaux indiquaient une grotte au Nord ce qui est bel et bien le cas. Certains panneaux seraient-ils faux ? ou inversés par des joueurs ?
Les deux hommes reviennent autour de leur base, posent des pièges pour petits rongeurs. Charles parvient à mettre KO quelques oiseaux avec sa carabine à plomb. Ils trouvent des crustacés et des algues comestibles. Il y a également beaucoup de crabes dans la grotte. La nourriture n’est vraiment pas un problème ici. Ils mangent à leur faim, font cuire de la nourriture dans un récipient trouvé sur la plage (il y a pas mal de déchets éparpillés). Le feu est de courte durée et n’est pas repérable de jour. Les cendres sont enterrées.
Le sécateur de Bernard trouve de nombreuses applications et permet de gagner beaucoup de temps.
Vers 16h un hélico survole l’île. Surement le largage de Gaston. Charles se construit un arc et 5 flèches. Il est désormais 17h00 et la pluie se met à tomber avec un orage qui gronde.
Les hommes quittent le campement en direction du village car la nuit va bientôt tomber, et le ciel est déjà très assombri par la pluie.
Ils prennent à nouveau le sentier vers le sud, et continuent tout droit à l’intersection. Il leur semble entendre deux coups de feu, mais avec la jungle et les bruits d’insectes, oiseaux et autres, impossible de déterminer la zone d’origine du bruit. Au centre de B3, il y a une nouvelle intersection avec aucuns panneaux. Ils prennent direction Est.
Alors qu’ils marchent sur le sentier, des craquements de bois mort en provenance de la jungle à droite forcent les deux compagnons à s’arrêter, attendre et écouter. Puis Darwin débarque un couteau de cuisine à la main.
Encore une occasion franche : SergentToutNeuf charge sur Darwin avec son bouclier, mais Darwin replonge dans sa jungle pris de panique, et fait du crawl dans les buissons et les ronces pour se dégager de ses agresseurs. De toute évidence et malheureusement il est impossible pour charles et SergentToutNeuf de le poursuivre dans la jungle profonde sans objets coupants. Ils continuent et arrivent au village à la tombée de la nuit, trempés jusqu’aux os.
(mais il fait nuit)
Ils fouillent les maisons au nord-ouest du village en restant dans les hauteurs. Les maisons sont toutes absolument vidées de leur contenu. Les tiroirs et armoires sont vides, il n’y a pas de lampes, pas de draps sur les lits, absolument rien en dehors du mobilier. Ils fouillent ainsi 8 maisons pendant environ 2h. Parfois des objets se trouvent au beau milieu de salles, comme si quelqu’un les avait placés là exprès.
Les hommes peuvent repartir avec :
- 2 boites de sardines 200g
- 1 boite de raviolis au bœuf 600g
- 100m de ficelle
- Une bouteille de whisky
- Un frisbee
Assez déçus par ces trouvailles peu convaincantes, les deux hommes rentrent dans leur grotte pour y passer la nuit.
Ils organisent un système de rotation toutes les deux heures pour surveiller l’entrée de la grotte.
A 5h00 du matin, SergentToutNeuf part faire la dernière ronde de la nuit, mais Charles se lève aussi car il n’arrive plus à dormir. Les deux hommes vont discuter ensemble de leur vie passé jusqu’à 6h30, puis préparer leur nouvelle journée. Ils ont l’air de bien s’entendre.
Charles et SergentToutNeuf commencent leur journée à 6h30. Charles commence par crafter un arc rudimentaire pour SergentToutNeuf, et aide SergentToutNeuf à se créer une lance avec pointe en silex qui soit équilibrée pour le lancer.
Les pièges à rongeurs posés la veille ont capturé 3 rats. Les dépecer et cuisiner prend beaucoup de temps, donc les hommes se contentent de finir les restes de la veille, bien qu’il y en ait peu.
Charles prend sa carabine ainsi qu’un pieu en bois. SergentToutNeuf prend sa lance à pointe de silex avec son bouclier. Ils se rendent sur la plage devant la grotte et recherchent des objets utiles délaissés par la mer.
Il y a beaucoup de bouteilles en plastique, du polystyrène, des bouées, de la ficelle rongée par l’âge, donc rien d’intéressant.
Charles passe prendre le sac militaire.
Ils partent ensuite au niveau de l’intersection, arrachent le panneau indiquant la grotte et le mettent dans le sac militaire. Ils se rendent à la cabane du vieux brok. Personne sur la route.
La cabane est au centre du bout de terre en A2. Elle ne possède pas de porte. A l’intérieur, il n’y a qu’une salle complètement vide. Les deux hommes inspectent la cabane, et constatent que la porte a été sortie de ses gonds récemment. Ils peuvent voir des trainées dans le sable, comme si quelqu’un avait trainé la porte vers le Nord. Cette plage est pleine de déchets.. Les hommes veulent fouiller ce bord de mer, et aussi voir où mènent les trainées de la porte. Ils remontent le bord de mer entre les déchets.
SergentToutNeuf fait remarquer qu’il y a des traces de pas fraiches, et qu’il y en a de plus en plus. Comme s’ils se rapprochaient d’un campement. Ils ne voient personne sur la plage, donc si quelqu’un se trouve dans les parages, il est forcément dans la jungle. SergentToutNeuf met son bouclier devant lui, et l’oriente en direction de la jungle. Charles se met derrière SergentToutNeuf, la carabine en main.
- Regarde les pas convergent tous vers le trou dans la jungle là-bas. J’aperçois même une tente. Et attend… quelqu’un est à l’intérieur… avec une arme à feu
- On dirait une carabine. Ça doit être un fusil de la deuxième guerre mondiale. Comme un Springfield. Ou non... peut-être un fusil de chasse. On est dans sa ligne de mire, soyons prudent.
Les deux hommes se mettent parfaitement en face de l’ennemi. Bien couverts par le bouclier.
- Je connais ce joueur, je l’ai déjà vu, pour une raison que j’ignore il ne m’a pas tiré dessus lors de la première journée. J’avance lentement. On se rapproche en restant couvert derrière le bouclier. Il sera forcé de tirer tôt ou tard. Espérons que son arme ne soit pas trop puissante et ne perfore par le bouclier. Dès qu’il tire, on lui saute dessus avant qu’il ne recharge.
Ils commencent leur avancée vers le campement. A 30 mètres, le premier coup de feu retenti, et SergentToutNeuf ressent de l’impact au bas du bouclier et sur ses chaussures militaires. C’est une salve de plomb venant d’un fusil de chasse. Charles n’était pas protégé aux pieds et pousse un cri de douleur en tombant. C’est le moment : SergentToutNeuf se met à courir vers la cible, avance de 10 mètres, écarte un peu le bouclier, et jette sa lance dévoilant son épaule et son bras. Le deuxième coup de feu retenti. Le bras droit du sergent est criblé de plombs.
C’est maintenant une question de vie ou de mort, et SergentToutNeuf n’a plus d’autre choix que de foncer sur la cible en criant, le bouclier devant lui. Personne ne sait si la lance a touché sa cible. Charles est resté à terre, mais il tire un plomb en direction du visage du tireur embusqué. SergentToutNeuf lui plonge dessus avec le bouclier en avant. L’ennemi tire son troisième coup de feu dans le bouclier, puis le sergent l’écrase avec le bouclier et son corps. Il est immobilisé au sol mais le bras droit du sergent est fichu.
Charles arrive derrière en titubant et se jette à 4 pattes à côté des hommes. La main de l’ennemi dépasse du bouclier et tient fermement le fusil. Charles enfonce un pieu dans le bras lui faisant lâcher l’arme.
Charles avance un peu et trouve deux jambes dépassant du bouclier. Il perfore chaque jambe d’un coup de pieu. Le sergent retire d’un coup sec le bouclier, et une fraction de seconde plus tard, Charles se jette à califourchon sur le joueur, met les deux mains sur le pieu, et l’empale sauvagement au niveau du buste à trois reprises. Les deux compagnons s’écartent essoufflés et le corps ensanglanté. C’était LLG. Il agonise quelques secondes, regardant ses agresseurs avec deux gros yeux larmoyants, puis meurt finalement en lâchant un petit pet.
Les compagnons sont tous les deux blessés, mais ce sont toutes des blessures plutôt superficielles, rien de vital. Charles localise 2 plombs dans une cheville, et 1 dans l’autre. SergentToutNeuf en a 6 allant de l’épaule jusqu’au coude. La priorité est de soigner les blessures au plus vite, avant de fouiller le campement de LLG et sa plage pleine de déchets.
Les hommes rentrent en longeant le bord de mer plutôt que de reprendre le sentier. Pour marcher, Charles prends appui d’une main sur l’épaule non blessée de SergentToutNeuf, et de l’autre main sur la lance. S’en suit un kilomètre de douleur jusqu’à la grotte.
Alors qu’ils marchent ensemble, vers 10h30, le collier de des deux hommes se mettent à biper. Bip Bip Bip... C’est le bruit que fait le collier quand on est sur une zone interdite. Cela indique une explosion du collier imminente. C’est la panique, aucun des hommes ne peux expliquer ce qu’il se passe car aucunes zones interdites n’ont été signalées. Charles s’assois à genoux:
- Ainsi nous allons mourir, SergentToutNeuf. Nous allons mourir, mais nous mourront dignes, en ayant donné le meilleur de nous même
SergentToutNeuf et Charles se font une poignée de main très ferme en se regardant dans les yeux. Puis le sergent se met également à genoux à côté de charles. Les deux hommes regardent vers la mer sans dire un mot, en attendant que leurs têtes explosent…
…
5 minutes passent
…
Le collier bipe toujours, mais n’explose pas. Rien ne se passe. Après l’avoir réalisé, les deux hommes se lèvent et rigolent de bon cœur. Il n’existe aucune explication pour ce phénomène, mais à partir de maintenant leurs colliers bipent en permanence.
Le son émis est assez faible, et peut être entendu à 5 mètres s’il y a du bruit ambiant, et 10 mètres dans le calme complet. Ils rentrent au camp.
Ils ne parviennent pas à enlever les plombs avec leur matériel. Ils nettoient les plaies à l’eau salée et se font des bandages avec des habits. Le bras droit de SergentToutNeuf est fichu pour l’aventure et est maintenu en bandoulière et enroulé dans du tissus. Charles, lui, se met des bandages et se fabrique deux béquilles pour faciliter ses déplacements.
Les coups de feu pourraient attirer quelqu’un, donc les hommes doivent se tenir prêts. Charles se rend dans la grotte et se repose à l’intérieur, la carabine à plomb près de lui. Il ne peut pas se déplacer facilement dans ces conditions.
SergentToutNeuf, lui peut marcher sans difficultés et part donc récupérer le fusil de chasse, et si possible autant de matériel que possible. Le sergent ne prend aucune arme avec lui, car il a besoin de sa seule main valide pour porter le sac militaire…
Une heure plus tard, le sergent revient avec un filet de pêche, du fil de pêche et hameçons avec leurre, un casque de chantier, des tissus et des couverts en plastique (couteau, cuillères, fourchettes). Il annonce à charles avoir trouvé un radeau relativement bien construit. Le fusil de chasse n’a que deux cartouches.
Les hommes laissent tomber la sieste de l’après-midi et la chasse nocturne. En revanche ils vont passer la journée et la nuit à se ressourcer, et surtout à se tenir prêt pour un nouvel affrontement. Ils optent pour des shifts repos/garde plus étendus, car c’est douloureux pour Charles de se déplacer de l’intérieur de la grotte à l’entrée de la grotte. Les tours de garde se feront en shift de 3 heures, et les deux hommes utiliseront toujours le fusil de chasse (qui est leur meilleure arme actuelle) et un pieu en bois.
Les hommes cuisinent les rats capturés avec des goyaves en accompagnement et boivent beaucoup d’eau.
La nuit tombe. Les tours de gardes s’enchainent. A 3h00, Charles se lève pour son nouveau tour de garde et va retrouver le sergent dehors. Il récupère le fusil de chasse et SergentToutNeuf part se coucher. Il est très difficile de s’endormir à cause des bips incessants des colliers.
Charles tient toujours sa garde lorsqu’il voit des ondulations étranges dans l’eau. Puis quelque chose de gigantesque sort de l’eau. Charles est bouche bée. Un crabe gigantesque se dirige à l’intérieur de la grotte.
Sa carapace fait 2 mètres de large, 4 mètres si on compte les pinces avec.
Une fois que le crabe rentre dans la grotte, charles se lève et titube jusqu’à l’entrée de la grotte, et crie :
- Sergent ! Sors ! Fuis ! vite !
Charles repars au plus vite toujours en titubant, met le fusil de chasse en bandoulière, enfile ses béquilles, puis pars en D2, sans aucun matériel. Il atteint sa destination à 6h00, pile lorsque le soleil se lève. Il note que sa barque est toujours là. Le ciel est bleu.
Charles est encore choqué, mais il décide de ne pas baisser les bras. Avec SergentToutNeuf, Charles avait parlé d’une alliance avec le russe Sergeï.
Sergeï ne cesse d’appeler à l’aide sur son téléphone, et charles a perdu son précieux allié SergentToutNeuf. Si Charles sauve Sergeï, les deux hommes pourront continuer l’aventure ensemble. En plus, Sergeï connait une planque avec beaucoup de matériel très utile. Charles décide donc d’aller sauver son ami russe. Mais pour cela, il a besoin d’un objet permettant de couper une chaine en fer, ou au pire, d’un objet pouvant trancher une jambe.
Dès l’aube, Charles part avec ses béquilles en direction du village par la côte, le but étant de trouver un objet permettant de sauver Sergeï.
Charles longe la côte en jetant un regard vers la colline qu’il a escaladé le soir du premier jour. Il ne l’a jamais vraiment exploré de jour, et pour la première fois il semble voir quelque chose qui n’a pas l’air naturel.
L’homme décide de prendre un peu de temps pour s’approcher et observer. A la base de colline, il y a une lourde porte en métal grise qui repose sur du béton. On dirait une entrée de d’abri nucléaire qui se trouverait sous la colline. Charles est stupéfait de voir que la porte est en parfaite état. Sur la droite, contre le mur, il y a une tablette tactile sur laquelle on peut poser sa main pour s’identifier. « C’est peut être un établissement de la surveillance du jeu » se dit charles. N’ayant rien à perdre, il pose sa main dessus. Le lecteur analyse les empreintes digitales, et la porte s’ouvre. Charles entre à l’intérieur.
Une voix robotisée de femme venant des hauts parleurs dit alors : « Bienvenue Charles », et l’éclairage s’allume dans la pièce. C’est une salle ronde entourée de gros tiroirs numérotés de 1 à 100. Au centre de la pièce se trouve un pupitre. Alors que Charles inspecte les tiroirs et constate qu’ils sont verrouillés, la voix reprend « Vous avez trouvé l’armurerie de ce Battle royale, veuillez bien vouloir vous approcher du pupitre au centre de la pièce, et lire les instructions ».
Charles se place devant le pupitre au centre de la pièce. Sur le pupitre, il y a des instructions, et deux boutons : un bouton rouge, et un bouton vert. Charles lit les instructions :
« Soyez le bienvenu dans l’armurerie.
Chaque joueur peut obtenir ici une arme sans aucune contrepartie
Chaque joueur ne peut obtenir ici qu’une seule arme au cours du Battle Royale
L’arme n’est pas choisie par le joueur, mais l’algorithme de l’ordinateur va choisir l’arme dont vous avez le plus besoin, en fonction de votre situation et des trais de caractères de votre personnage.
Si vous souhaitez recevoir votre arme maintenant, appuyez sur le bouton vert
Si vous voulez attendre plus longtemps et revenir plus tard, appuyez sur le bouton rouge
Fin des instructions »
Charles ne réfléchit pas longtemps et appuie sur le bouton vert, et entend un clic. La voie annonce : « compartiment 22 ». Charles va ouvrir le compartiment et trouve son arme : un couperet de boucher
Charles est déçu mais comprend pourquoi on lui a donné ça. Il a besoin d’un outil pouvant trancher efficacement la jambe de Sergeï.
Charles sort du bunker, et la porte se referme. La prochaine destination est le rocher en A1 sur lequel se trouve Sergeï.
Charles se rappelle que SergentToutNeuf avait dit avoir trouvé un radeau dans le campement de LLG. Il va donc retourner au campement de LLG en A2.
Charles s’y rend en longeant la côte. Il retrouve le corps de LLG plein de mouches et d’insectes qui pue à 20 mètres. Le radeau est intact.
Le radeau n’est pas conçu pour porter un humain, mais du matériel. Il est conçu pour que du matériel soit posé dessus, et qu’il soit poussé par un humain qui nage dans l’eau.
Charles n’aime pas nager et ses jambes sont en mauvais état. Il effectue donc la traversée en tenant le radeau d’un bras et en nageant de l’autre. Parfois, il se permettra d’utiliser ses jambes mais sans en abuser.
2 heures plus tard Charles arrive sur le rocher de Sergeï
Les yeux de Sergeï brillent de mille feu quand il voit son sauveur.
- Tu… tu as trouvé de quoi briser la chaîne ?
Charles révèle le couperet de boucher
- Ah… oui… merci. Tu peux y aller
Sergeï révèle sa jambe, prête à la découpe.
- Récapitulons une dernière fois. Je te sauve, et tu m’obéis au doigt et à l’œil jusqu’à qu’il ne reste que nous deux en survivants
- Oui c’est promis, c’est promis
Sergeï ferme les yeux, Charles prends son couperet, et utilise toute sa force en frappant plusieurs fois pour parvenir à trancher l’os. Sergeï cri de douleur et se met à pleurer.
Le sang gicle, Charles enlève son T-shirt et fait un nœud autour du moignon pour empêcher le saignement.
La nouvelle équipe d’infirmes des jambes ainsi créée se jette dans l’eau depuis le rocher, puis ils rentrent jusqu’à la côte en A2. Charles fabrique deux béquilles et un pieu en bois pour Sergeï.
- Alors, elle est où ta planque d’équipement ?
- Dans une maison au Sud du village portuaire, sur les hauteurs à la lisière de la forêt. Tout est caché sous un lit. Il y a aussi Kaïron à l’intérieur. Il est scotché sur le lit.
- Ok, je connais un chemin rapide, il y a un sentier qui s’y rend directement. Tu marches devant
Les deux hommes avancent lentement avec leurs béquilles sur l’étroit sentier. Au milieu de B2, il y a l’intersection indiquant la cabane du vieux broc. Charles connait la route. Ils prennent direction sud jusqu’à une prochaine intersection, puis à l’est en direction du village portuaire. Une fois en C3, alors qu’ils arrivent à la fin du sentier donnant sur le village, ils voient quelqu’un attaché au milieu de la route se comporter très bizarrement.
- C’est… c’est Kaïron…
- Sergeï tu pars devant. Je reste 15 mètres derrière toi, avec mon fusil. Si je vois un ennemi s’approcher, je le descends
Sergeï tient loyalement son engagement et part devant. Il s’approche de Kaïron et le regarde de près. Charles le regarde dans la lunette de son fusil. D’un coup, une ombre se redresse depuis les buissons de la jungle, et un coup de feu très puissant touche Sergeï qui s’effondre sur le côté. Charles met l’agresseur dans sa ligne de mire et tire. L’ennemi s’effondre.
La cible n’est plus visible, elle est touchée mais est maintenant cachée par la végétation. Charles se rapproche légèrement mais a peur de s’approcher. La cible est peut être seulement blessée et attend charles avec son arme à feu. Charles vise les buissons dans lequel est tombée la cible et tire encore un coup, sans visibilité. L’ennemi est-il mort ? En tout cas Sergeï ne bouge plus. Charles hésite. Doit-il se rapprocher et inspecter les morts ? C’est risqué, et Charles n’a plus aucunes munitions. Kaïron est bien vivant. Il lui manque une jambe et il est maintenu au milieu du sentier avec deux cordes qui le tiennent au cou.
Charles ne peux pas se permettre de prendre le risque de continuer et de se faire descendre comme Sergeï. Charles doit cependant trouver la maison avec l’équipement, mais pas ce soir. Charles est mort de faim et de soif.
Il fait demi-tour et cherche un endroit où se cacher dans la jungle, pour manger des insectes et boire dans des lianes.
Après 300 mètres, il voit des traces de passage dans la jungle sur sa droite (direction nord). Quelqu’un a foncé dans la jungle auparavant, et quelques lambeaux de T-shirt sont restés collés sur les ronces. Les traces ne sont pas très fraiches, elles datent de 3 jours au moins. Cela donne un accès vers des zones isolées dans la jungle. La végétation est seulement un peu rabattue, c’est difficile d’avancer mais Charles peut y arriver. Le couperet l’aide dans les moments difficiles à désépaissir la végétation. Il avance, coupe les lianes qu’il croise et récolte un peu d’eau sur le chemin.
Une fois au nord-est de B3, Charles peut distinguer une bâtisse carrée en béton. « Tien… un autre bunker ? » se demande Charles. Il s’approche et fait le tour du cube en béton. Le bunker fait une dizaine de mètre de longueur par côté. Il trouve une entrée. Très similaire à celle qu’il a trouvé le matin même. Il scanne sa main. Et la porte s’ouvre. Charles entre.
« Bienvenue Charles ». Les lumières s’allument. La pièce est carrée, et il n’y a rien à l’exception d’un pupitre devant lequel se trouve un écran noir.
« Vous avez trouvé le bunker de surveillance et d’informations de ce Battle royale, veuillez bien vouloir vous approcher du pupitre au centre de la pièce, et lire les instructions ».
Charles est familier avec la procédure et se dépêche d’obéir. Sur le pupitre, il est écrit :
« Bienvenue dans le bunker de surveillance et d’informations
Vous pouvez ici recevoir 3 informations sans aucune contrepartie
Chaque joueur ne peut recevoir des informations qu’une seule fois au cours de ce battle royale
L’algorithme de nos ordinateurs va déterminer quelles sont les informations dont vous avez le plus besoin.
Si vous souhaitez recevoir les 3 informations maintenant, appuyez sur le bouton vert.
Si vous voulez sortir et revenir plus tard, appuyez sur le bouton rouge.
Fin des instructions »
Charles presse le bouton vert.
L’’écran noir s’allume
« Information numéro 1 : SergentToutNeuf ne vous a jamais parlé du parchemin. SergentToutNeuf a caché son parchemin dans un bidon en plastique enterré devant la grotte de la méduse. Il a aligné 5 cailloux justes au-dessus de la cachette
Information numéro 2 : Le joueur mystère numéro 13 a découvert beaucoup de secrets sur cette île, il est très puissant et sans pitié. Il vous sera presque impossible d’en venir à bout seul.
Information numéro 3 : Au Sud-Ouest de B5 se trouve l’infirmerie. Une fois par Battle royale, chaque joueur peut s’y rendre pour y recevoir des soins complets. »
La porte s’ouvre et Charles sort. Ses pieds sont violets et gonflés. La nuit tombe. Charles se fait un repas de fourmis crues. Puis s’endors après cette journée éprouvante alors qu’il est seulement 18h30.
Zzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzz
Il est 5h00. Charles a faim et soif. Ses jambes tremblent. Impossible de continuer l’aventure sans recevoir des soins rapidement… Le collier bipe toujours
itinéraire
Charles se lève à 5h00. Ses jambes sont gonflées et s’infectent. Il faut dire que Charles a beaucoup marché sans avoir pu traiter ses blessures.
Son objectif est de descendre jusqu’à la prairie, et de la longer par l’est en suivant les falaises. Une fois en B5, il pourra se faire enfin soigner à l’infirmerie.
Charles enfourche ses béquilles, et prend direction sud jusqu’au sentier. Il tourne vers l’ouest puis à l’intersection, il prend direction sud jusqu’à la prairie. Charles souffre beaucoup, et il réalise que passer par C4, C5 puis B5 lui fait parcourir une longue distance, alors qu’il pourrait couper directement à travers la prairie.
Il choisit de couper la prairie la prairie pour se faire rapidement soigner, car il n’est pas sûr d’être capable de marcher beaucoup plus longtemps. Il regarde bien partout dans la lunette de son fusil pour s’assurer qu’il n’y ait personne autour de la prairie puis la traverse en faisant attention aux mines.
Il arrive à 6h30 en B5. Au Sud-Ouest de B5, Charles trouve une petite échelle en dessous de l’unique arbre de la zone.
Charles descend et se retrouve devant une porte de bunker. Charles scanne sa main, la porte s’ouvre et Charles entre.
« Bienvenue Charles ». Les lumières s’allument. La pièce est ronde et d’un blanc éclatant. Il y a un pupitre au centre de la pièce et un lit de clinique. Au fond de la pièce il y a une porte sans poignées ni tablette pour scanner sa main. La porte est fermée.
« Vous avez trouvé l’infirmerie de ce Battle royale, veuillez bien vouloir vous approcher du pupitre au centre de la pièce, et lire les instructions ».
Sur le pupitre, il est écrit :
« Bienvenue dans l’infirmerie
Vous pouvez ici recevoir des soins sans aucune contrepartie
Chaque joueur ne peut recevoir des soins qu’une seule fois au cours de ce battle royale
Si vous souhaitez recevoir vos soins maintenant, appuyez sur le bouton vert
Si vous voulez sortir et revenir plus tard, appuyez sur le bouton rouge.
Fin des instructions »
Charles presse le bouton vert. Du gaz sort par des grilles au plafond, et Charles perd connaissance en une dizaine de secondes.
Zzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzz
Charles se réveille sur le lit et s’empresse de regarder ses jambes. Charles enlève le bandage et constate que les plombs ont été enlevés, et que les jambes ont dégonflé. Il se lève sur ses jambes et parvient à marcher en titubant un peu au début. Courir est difficile mais marcher est à nouveau possible. Charles a aussi été entièrement rassasié en nourriture et eau par intraveineuse. Il se dirige dehors en utilisant les béquilles pour faciliter sa rééducation, mais elles ne sont pas indispensables.
Le soleil se lève peine, le temps n’a donc pas avancé c’est étrange. Charles regarde l’heure : il est toujours 6h30… Puis Charles réalise que 24h ont en fait passé. Nous sommes déjà le lendemain.
Le collier bipe toujours.
Les zones accessibles se font de plus en plus rares, donc Charles décide de passer à l’action au lieu de se terrer. L’objectif pour la fin de journée est d’explorer l’épave en F5 et d’y passer la nuit avant de se rendre sur l’île mystérieuse.
Charles commence par se diriger depuis le spawn en direction de la jungle en C3. Une fois dans la jungle, il se fabrique un pieu et cherche un gros morceau de bois pourri ou sec qui pourrait flotter sur l’eau.
La recherche n’est pas très fructueuse et Charles doit trouver une alternative : il collecte une dizaine de branches sèches de faible diamètre, et les mets en fagot de bois avec des lianes. Charles veut partir de C5 et traverse donc une nouvelle fois la prairie. En chemin, il tombe sur un sac militaire abandonné sur la route. Il y a deux bouteilles, les habits et une tente à l’intérieur. Charles avait abandonné son sac dans la grotte de la méduse il y a 3 jours, donc c'est une bonne chose de trouver un nouveau sac.
Il stocke son fusil de chasse et son couperet dans son nouveau sac, et ne marche qu’avec son pieu en main.
Une fois arrivé en C5, Charles constate que la falaise est beaucoup trop raide pour être descendue et pouvoir se mettre à l‘eau. Il faut partir de l’intersection entre B5 et C5.
Charles longe la falaise et trouve une étrange cavité dans la roche. Charles pose son sac et saisit son pieu d’une main et son couperet de l’autre. C’est l’entrée d’une grotte. Il entre dans la pénombre.
Charles est forcé de ranger son couperet et de sortir son téléphone pour allumer la lampe torche. L’endroit est effrayant. Dès l’entrée, il y a beaucoup de toile d’araignées très épaisses qui tapissent le sol et une partie des murs. Les toiles sont remplies de squelettes. Charles les inspectes rapidement : ils portaient des habits de pirates, bandanas, chapeaux… et ils sont encore armés. Au loin on peut voir plusieurs portes et cages métalliques. L’endroit ressemble à des cachots très anciens.
Il y a des torches éteintes sur les murs mais pouvant être allumées avec une flamme. Charles regarde le plafond et lit un message écrit en rouge qui lui glace le sang
« NO FIRE NO LIFE. WATCH YOUR STEPS»
L’écriture ressemble à celle de la grotte de la méduse. Charles pense qu’il pourrait tomber sur une araignée géante ou une autre saleté du genre à l’intérieur. Il décide de ne pas explorer la zone. Avant de sortir, Charles se penche sur les cadavres proches de l’entrée. Charles ramasse une épée de pirate, ainsi qu’un pistolet de pirate. Dans la ceinture du cadavre, il y a 5 balles, de la poudre à canon et la baguette de rechargement.
Charles n’est pas familier avec son nouveau pistolet. L’objet est très vieux et la poudre est peut être périmée. Il doit faire un essai pour s’assurer que tout fonctionne. Puisqu’il est dans une cave donnant sur la mer, il juge que le son du coup de feu ne devrait pas s’entendre de loin.
Charles insère la poudre, pousse la balle dans le canon avec la baguette et tire. C’est un succès. La balle part et Charles recharge. Il faut environ une minute pour recharger. La balle n’est pas partie parfaitement droit, l’arme manque de précision.
Charles sort des cachots et cours se mettre à l’eau. Son fagot de bois flotte bien. Il met ses affaires dessus et le pousse jusqu’à l’épave. La traversée aura duré 3 heures.
L’épave semble être un petit navire de l’époque des pirates. Charles monte dessus. Le bateau est à moitié noyé dans l’eau. Les cabines et la cale sont entièrement inondées. Il ne reste que la salle du capitaine sur le pont. Charles entre le pistolet en main. La salle est totalement vide, mais un parchemin se trouve posé sur le bureau. Charles le déroule et le lit :
« Ceci est le 2ème parchemin du destin. Ce parchemin vous donne capacité d’obtenir sur votre téléphone chaque matin à 6h00 le nombre de joueurs présents sur chacune des 9 cases se trouvant autour de vous. Quiconque réunira les 3 parchemins obtiendra un pouvoir ultime qui le mènera à une victoire certaine»
Charles se retourne et ouvre une petite boite au fond de la pièce. Celle-ci contient une tenue de force spéciale nocturne avec lunette infrarouge intégrée dans le casque.
Charles l’enfile immédiatement pour l’essayer
Il décide de garder cette nouvelle combinaison et range ses habits d’origine dans le sac.
Charles est satisfait de sa trouvaille. Il est 14h00. Charles trouve beaucoup de coquillages mais ne mange rien de la journée car ce n’est pas appétissant, et parce qu’il est parti bien rassasié à l'infirmerie
Charles fait des rondes régulières et scrute l’île mystérieuse avec la lunette de son fusil de chasse. Il voit une petite barque se diriger vers lui, et venant de l’île. Charles l’observe longtemps. Il n’y a qu’un passager à bord. Il est torse nu, grand, avec une couleur de peau très mate et des habits de sauvage. Il est équipé d’une lance, d’un bouclier en bois et utilise une pagaie pour ramer.
Charles prend son pistolet et son épée. Il se cache dans un emplacement idéal pour tirer sur le visiteur une fois qu'il sera sur le bateau. Le sauvage monte sur le bateau en laissant la lance dans la barque, sans se douter d’un moindre danger. Charles pose le pistolet, sort de sa cachette le sabre en main. Le sauvage crie dans une langue incompréhensible juste avant que Charles ne le tue.
Il n’y a rien dans la barque ni rien d’intéressant sur le corps. Est-ce le joueur numéro 13 ? Probablement pas, car cet homme n’a aucun collier autour du cou…
Charles réfléchit longuement. Si l’homme ne revient pas, ses amis risquent de venir le chercher ici. C’est donc risqué de rester ici pendant la nuit. Charles va devoir se rendre sur l’île mystérieuse cette nuit. Pour éviter le plus possible les rencontres, il décide de partir tard dans la nuit.
Charles reste éveillé jusqu’à 1h00. Il installe sa visière nocturne, monte sur la barque et commence à pagayer silencieusement vers l’île mystérieuse. Le joueur 13 prétend se trouver là-bas, et des sauvages semblent y vivre. Mieux vaut se méfier.
Charles se rapproche de la plage et zoome avec ses lunettes. Dans la lunette, ll y a deux taches rouges sur la plage sud de l’île ce qui indique la présence de deux personnes. Charles fait le tour, et accoste côté Est.
L’île est une jungle plate entourée de sable. Après avoir accosté, Charles cache son sac dans la jungle, et prend uniquement son épée et son pistolet de pirate avec lui. Il y a des sentiers partout dans la jungle. Cela veut dire que l’endroit est très fréquenté.
Vers l’ouest de l’île, Charles trouve un village entier. Une bonne quinzaine de cabanes, sont placés dans une clairière non loin de la jungle.
Depuis ses buissons, Charles remarque une cabane plus grosse que les autres. Cette cabane semble robuste. Sur son toit, deux sauvages font le guet. Le village est calme, presque tout le monde dort. De l’autre côté du village, il y a un mur de deux mètres environ. Deux gardes sont placés en haut de ce mur et regardent vers l’ouest.
Charles fait un petit plan à l’arrache
Une fois l’espionnage terminé, Charles passe les deux heures suivantes à explorer le reste de l’île mais ne trouve rien d’autre, à part un bunker dont l’entrée est fermée et ne peut être ouverte par aucun moyen. Charles campe dans sa tente dans la jungle.
ZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZ
Il se réveille à 6h00 car son téléphone sonne.
Il a reçu un message :
« Voici les joueurs dans les zones adjacentes (autres que le détenteur du parchemin)
F2 : 1 joueur
Fin du message »
Charles se lève à 6h00 et commence par se fabrique une sarbacane, 10 fléchettes, puis une lance à pointe de silex. Cela étant fait, il est déjà 12h00, et il reçoit un message sur son téléphone.
« Bonjour, ici le colonel Sheperd
En vue de la bataille finale qui va avoir lieu très prochainement, nous souhaitons apporter une petite modification pour la rendre un peu plus équilibrée et excitante.
Nous avons décidé que tous les colliers vont arrêter de biper et redevenir silencieux dès 13h00.
Amusez-vous bien »
Charles continue à attendre. A 13h00, son collier s’arrête de biper. Une excellente nouvelle pour Charles et son équipement furtif.
Charles passe le reste de la journée à faire quelques pièges à pics autour du campement, puis commence à attendre la nuit. Il a l’intention de partir au village vers minuit, quand tout le monde sera endormi.
Cependant vers 22h00, Charles entend une rafale d’arme automatique, très proche de lui et provenant de la plage. Charles se met sur ses gardes immédiatement. Charles essaie de prendre son sac avec toutes ses armes mais c’est impossible. C’est beaucoup trop encombrant, car il y a beaucoup d’armes. Charles accroche le pistolet de pirate et l’épée à sa ceinture, et prend dans ses mains la sarbacane et les fléchettes. Tant pis pour la lance.
Charles active la vision infrarouge de son casque et progresse dans la pénombre en direction du village. Une autre rafale retentie derrière lui, cette fois beaucoup plus longue et accompagnée de cris d’aborigènes mélangés à ceux de singes. L’arme semble posséder un chargeur grande capacité tant la rafale est longue.
Alors qu’il progresse dans la jungle en direction du village, Charles voit à travers les lunettes 3 formes d’humain rouge avancer vers lui. Il prend sa sarbacane, et tapis dans la pénombre tire ses fléchettes une par une. Les fléchettes ne sont pas létales. Deux fléchettes touchent le premier homme, une autre fléchette le deuxième. Les hommes cherchent partout dans les buissons, tournant en rond pour trouver l’origine des tirs, mais Charles se déplace, tourne autour de ses proies, en continuant de tirer. Une fois les 10 fléchettes tirées, deux des hommes sont blessés et le troisième court retourner au village. Charles s’approche lentement avec son épée et achève les deux hommes blessés. Ce sont de simples aborigènes. Il ramasse 6 fléchettes sur les corps et reprend la route vers le village.
Charles repère beaucoup d’hommes embusqués dans la lisière de la jungle avant le village. Il fait le tour furtivement et observe le village. Il n’y a personne dans les rues, tout le monde semble avoir été averti et s’est caché. Ensuite Charles se rapproche de la cabane fortifié en longeant les murs de cabanes. Il fait sombre donc les deux gardes sur le toit ne peuvent pas le voir facilement.
Charles cherche et se positionne dans un emplacement idéal avec un bon visuel sur les gardes. Charles tire sa première fléchette en direction des gardes :
- AGOU AGOU AGOU AGOU
Charles se met à couvert, change sa position et tire une fléchette d’une autre position.
- AGOU AGOU AGOU AGOU
Les hommes descendent par l’échelle. Le temps qu’ils descendent, Charles tire une troisième fléchette. Les hommes se mettent alors à courir vers Charles.
Charles tire une quatrième fléchette, puis sort le revolver de pirate et tire sur le premier ce qui le tue sec. Quant au deuxième garde, il ne sera pas difficile à tuer avec l’épée à cause de sa petite taille et sa faible force physique (superposé à ses deux fléchettes qui l’ont déjà blessé).
Puis 6 femmes armées de couteaux ou de lances et 2 hommes l’encerclent près de la cabane en avançant lentement vers lui. La seule échappatoire possible est le combat direct à 1 vs 8 ou d’entrer dans la cabane fortifiée provoquer le destin.
Charles n’a pas le choix. Il se précipite à l’intérieur de la cabane fortifiée. Dès qu’il entre, il ne voit que du rouge dans ses lunettes. La cabane est remplie de monde. Charles se stoppe net, deux rafales de 3 coups retentissent de l’intérieur. Charles marche un peu à reculons et s’écroule, raide mort.
A l’entrée de la grotte se trouve un pantin en bois ridicule ressemblant à cela (sans la fourche)
Charles saisit le pantin, le casse en morceau et le met dans son sac : c’est du bon bois pour le feu, et le tissu des habits sera utile pour le craft.
C'était mon seul ami pendant l'aventure......
Je pensais qu'il était devenu vivant comme Pinocchio et qu'il c'était enfuit pendant la nuit ....
Par exemple que font les trois parchemin réunis, qu'y avait il dans la cave des pirates, des lieux non découvert ?
D'ailleurs, que se serait-il passé si, pendant les soins de Charles, la zone passe interdite ou si un autre joueur entre dans le bunker ?
Il y aura un topo sur les secrets non découvert ?
Nan, je garde les idées pour la V2, vu que je risque de réutiliser la même map (en bougeant les locations des lieux..)
Par exemple que font les trois parchemin réunis, qu'y avait il dans la cave des pirates, des lieux non découvert ?
Je dis pas. Après y'a quelques lieux dont je suis pas sûr, y'a toujours moyen d'adapter en fonction de l'avancée du jeu.
D'ailleurs, que se serait-il passé si, pendant les soins de Charles, la zone passe interdite ou si un autre joueur entre dans le bunker ?
Le bunker serait fermé si quelqu'un voulait rentrer. La zone ne serait pas passé interdite. Faut impro
Jour 0 BearGrille
Arme de départ: Machette
Ordre de passage pour sortir: 5
Bien qu’étant encore au QG, BearGrille a pu entendre 2 détonations venant de l’extérieur. Il doit se passer des choses dehors mais quoi ?
BearGrille sort en 5eme position du QG par la porte Nord à 11h40, et fonce en direction de A3. En courant, il note la présence de mines sur le sol. C’est ce qui a du provoquer les deux détonations du matin.
Il continue sa route un peu plus prudemment et atteint des rangées de canne à sucre bordant la jungle. BearGrille taillade avec sa machette pour se frayer un chemin rapidement, et se rempli le sac de canne à sucre au passage. Du sucre et de l’eau, un excellent aliment.
Il continue sa frénésie destructrice dans la jungle qui est extrêmement dense. Personne ne pourrait progresser là-dedans sans machette.
Après 2h passées à creuser une galerie dans la végétation, BearGrille se trouve au milieu de A3. Il coupe les cordes de sa tente, et les utilise pour se fabriquer un lit en bambou dans un arbre à 10 mètres du sol. Il accroche ses affaires dans l’arbre, et reviens sur ses pas, sors à nouveau sa machette, et crée des dizaines de galeries parallèles permettant de brouiller la piste qui mène à son arbre.
Cela fut grandement consomateur de temps et d’énergie, BearGrille mâchouille de la canne à sucre, bois de l’eau et se couche dans son lit.
Zzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzz
Le lendemain matin, à 6h00, BearGrille se réveille à cause de singes qui lui pissent dessus en poussant des petits cris.
Il se lève et saisi sa machette. Aussitôt les singes se mettent à sauter de partout pour s’enfuir en emportant des morceaux de canne à sucre, des bouteilles d’eau ou des habits provenant du sac.
BearGrille perd :
-2 t-shirts
-2 paires de chaussettes
-1 k-way
-2 bouteilles d’eau
-toute la canne à sucre
BearGrille ne parvient pas à les atteindre avec sa machette, mais arrive à choper par la queue un petit singe moins habile que les autres. Ça doit être un nouveau-né.
BearGrille se trouve actuellement en haut de son arbre, la machette d’une main, et un bébé singe de l’autre. La plupart des singes se sont enfui avec leur butin (eau, vêtement, canne à sucre), mais 3 autres singes le regardent en gardant une petite distance.
BearGrille pense qu’il pourrait les apprivoiser et tente des petites approches :
Petit petit petiiiiiiiiiiiit
Ce n’est pas efficace, et les singes commencent à s’agiter sur leur branche en poussant des cris sauvages. Ils ont l’air très énervés. L’un d’entre eux vous lance même une branche dessus.
BearGrille est contrarié et abandonne l’idée. Il décide de créer un piège, et de réessayer le dressage une fois qu’il aura capturé d'autres singes.
Il descend de son arbre. La jungle est bruyante avec les oiseaux et les cris de singes, et BearGrille se sent en sécurité dans sa cachette au milieu de la jungle.
Il fabrique un piège en attachant le bébé singe avec une liane. Quand un autre singe viendra tirer sur la liane pour le détacher, un panier tombera automatiquement sur lui.
Il note la présence de fumée en provenance de B3, mais ne s’y intéresse pas.
BearGrille doit quitter le lieu et laisser le piège faire effet avant de revenir. Il reprend sa machette et part trancher une galerie dans la jungle en direction du Nord.
Il y a de l’eau dans les lianes, quelques fruits de la passion, et des papayes pourries. BearGrille mange la papaye pourrie au gout d’alcool et pleine d’insectes. Un mélange de protéines et de vitamines : excellent pour la forme.
Une fois arrivé à la plage, il la longe en direction du coin Sud-Est de A2. Il ramasse un sac plastique qui traine sur la plage car il y a beaucoup de déchets.
(le trait rouge c’est ton itinéraire aller-retour)
BearGrille ramasse autant de coquillages et petits crabes que le sac peut en contenir (environ 2kg) puis rentre dans sa planque. Il est déjà 16h et le ciel devient menaçant. BearGrille rentre en 30 minutes au campement, puis la pluie commence à tomber. Le piège a permis de capturer un singe femelle (sans doute la mère).
BearGrille se dépèche de déchirer la toile de sa tente pour en faire une bâche qu’il met au-dessus de son lit dans l’arbre. Ca rajoute de la visibilité, donc il installe la bâche juste le temps que la pluie se calme.
La pluie ne se calmant toujours pas à 22h, BearGrille décide de manger des coquillages crus, ainsi que quelques fruits de la passion. Il se couche la machette en main.
Zzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzz
Il se réveille à 5h00. Le ciel est couvert d’un gris léger, mais pas de pluie en vue.
Il retourne voir les singes et leur fait deux laisses en liane. Il les nourrit, et passe sa matinée à commencer leur entrainement. Vers 8h00, il arrive contrôler leur direction (les singes ne refusent plus de marcher en avant).
Par contre, difficile à dire s’ils accepteront d’attaquer, ou s’ils ne s’enfuiront pas une fois détachés de leurs laisse.
BearGrille passe du temps avec les singes en laisse. Il les caresse, leur donne des insectes.
Il fabrique un épouvantail avec ses habits et leur apprend à lancer des cailloux dessus. Les singes lancent des cailloux sur l’épouvantail dès que l’ordre est donné.
BearGrille part ensuite de son campement jusqu’à la lisière de la jungle et se rend vers la zone d’où provenait la fumée, les deux singes en laisse. Alors qu’il marche tranquillement, un troisième singe les suit sagement, il a l’air d’être un mâle. L’équipe de singes est donc composé d’un petit, d’une mère un d’un adulte mâle. L’escouade arrive sur les lieux et observe. Il y a un feu éteint, des habits déchirés, et des traces de combat sur le sol. Il y a eu un affrontement ici, mais il n’y a personne, et aucun objet n’a été abandonné.
Les singes fouillent avec BearGrille, et ramènent des petits insectes à grignoter. Beargrille n’en a pas envie, mais il fait l’effort de les manger, pour montrer aux singes qu’ils ont fait un bon geste, et leur caresse la tête. Il détache la mère et le fils de leur laisse, et se met à marcher en direction de D4 pour aller trouver Kaïron et sa M16 (car Kairon a lancé un appel à l’aide le jour précédant).
BearGrille arrive vers 10h00 et ne voit personne. Il y a des traces de sangs sur le sol, et un cadavre de mouette. Les seules traces de pas viennent du phare en direction du village et sont fraîches.
Ne sachant que faire, il se dirige maintenant vers le phare. Mais en chemin, vers 10h30, le collier se met à biper. Bip Bip Bip... C’est le bruit que fait le collier quand on est sur une zone interdite. Cela indique une explosion du collier imminente. Il n’était censé pas y avoir de zone interdite ici, donc BearGrille ne comprends pas ce qu’il se passe et panique, il se met à faire demi-tour et courir à toute allure vers son campement de départ.
En fonçant dans la prairie, le mâle singe se fait exploser sur une mine, et un copeau de métal s’enfonce dans l’épaule gauche de BearGrille. Une fois rentré au campement, le collier ne s’est toujours pas arrêté de biper mais n’explose toujours pas…
Le son émis est assez faible, et peut être entendu à 5 mètres s’il y a du bruit ambiant, et 10 mètres dans le calme complet.
BearGrille est heureux de voir en rentrant que de nombreux fruits ont été déposés autour de son campement, et il retrouve ses bouteilles (vides) et habits. Une dizaine de singe sont autour de lui et s’amusent à lancer des cailloux sur l’épouvantail.
BearGrille utilise des habits pour bander sa plaie, et parle aux singes en faisant le signe de boire avec une bouteille :
- Moi glouglouglou
Plusieurs singes partent avec les 2 bouteilles vides chercher de l’eau. Ils reviennent plus tard avec les bouteilles pleines. BearGrille se fait un festin, et possède maintenant une armée de 15 singes.
Sa douleur à l’épaule gauche l’empêche d’utiliser son bras gauche. Il est droitier donc ce n’est pas un problème pour se battre à la machette. BearGrille passe une nuit de merde à cause du collier qui n’arrête pas de biper. Son moral d’acier lui permet de ne pas devenir fou.
Zzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzz
Il est 6h00. BearGrille se lève avec un beau petit-déjeuner de fruits et d’insectes devant lui. Les singes lui ont même ramené une troisième bouteille d’eau avec une petite croix dessus. Ils ont dû la voler à un autre joueur ou la ramasser par terre.
Carte de l’itinéraire :
BearGrille se lève, le collier bipant toujours. Il mange et bois à sa faim. Jusqu’à présent, personne n’est venu s’approcher de son camp et son armée gagne en puissance. Il décide donc de ne pas bouger, de renforcer son camp, d’entrainer son armée de singes, et de se reposer pour compenser son horrible nuit (douleur à l’épaule gauche et collier qui bipe sans cesse).
Il ne va donc pas se passer beaucoup de choses cette journée.
BearGrille fabrique des mini-pieux en bois qu’il donne à 5 singes. Il leur enseigne le corps à corps : courir vers la cible en faisant des zig-zags, avant de lui sauter au cou de la cible pour enfoncer le pieu dans la chair. Les singes ne sont pas habiles, et laissent systématiquement leurs mini-pieux tomber car ils ont besoin de leurs deux mains pour escalader et atteindre le visage. Par contre ils utilisent leurs petites griffes et leurs morsures. C’est déjà un bon progrès, car le simple lancer de cailloux ne fait quasiment aucun dégât (si ce n’est distraire et épuiser l’adversaire).
BearGrille fabrique ensuite deux trous à l’entrée de son passage qu’il bouche avec du petit bois et des feuillages. Il met 3 pieux au fond de chaque trou.
Plans d’accès au campement :
Vers 15h00, BearGrille entend un échange de 3 coups de feu venant du village. Il peut discerner le bruit de deux armes différentes.
BearGrille fabrique une cachette en bois enterrée pour mettre la nourriture et l’eau qu’il recouvre de branchages juste derrière l’arbre.
Les singes ne sont pas propres : ils jettent des trognons de fruits ou des peaux de bananes de partout, y compris dans les galeries. Cela pourrait attirer l'attention...
BearGrille saisit la bouteille marquée d’une petite croix ramassée par les singes la veille et bois une gorgée. Le goût est immonde et bearGrille crache ce qu’il lui reste en bouche.
- Y’a quoi là-dedans putain beurk
Il se dit que c’est peut-être du poison, et il se fait vomir en insérant ses doigts au fond de la gorge. Il utilise une bouteille d’eau entière pour se rincer la bouche, puis sa tête commence à tourner et il s’écroule au sol.
Zzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzz
BearGrille se réveille à 6h00. Le collier bipe toujours. Sa tête lui fait très mal, et il a du mal à tenir en équilibre sur ses jambes.
Il regarde son équipe de singe. Il y en a beaucoup qu’il ne connait connait pas. Son armée s’est étendue à 25 singes. BearGrille mange un peu et vomit. Son organisme refuse d’ingérer de la nourriture à cause du poison.
BearGrille ne s’inquiète pas trop pour le poison car il n’en a pas ingéré beaucoup. Il subit le mal de tête jusqu’à 10h00, et se lève pour manger et aller à la rencontre de ses singes. Il joue un peu avec eux et essaie de leur donner des noms de code. Ils se ressemblent beaucoup et ne réagissent pas quand BearGrille essaie de les appeler.
Plutôt que de leurs donner des noms, BearGrille fait des petits rubans avec son T-shirt blanc qu’il avait sur lui au début de l’aventure, et avec un T-shirt kaki du sac militaire. Il a donc des rubans kaki, et des rubans blancs. Il met les rubans blancs autour des singes entrainés au corps à corps (10) et des rubans kaki autour des singes lanceurs de projectiles (15). Les singes comprennent qu’ils appartiennent à une catégorie et réagissent collectivement aux ordre de couleurs, comme « blanc attaquer » ou « kaki rester proche de moi »
Un peu avant midi, BearGrille remballe toutes ses affaires avec comme objectif de sortir de la zone interdite, et de se rendre en B3 y installer son nouveau camp.
BearGrille ressort de son campement pour rejoindre la prairie et marche le long de la lisière entouré de son armée de singe très bruillante. Il voit un premier sentier s’enfonçant dans la jungle (en A3) puis un deuxième sentier (en B3). BearGrille décide de prendre le sentier pour s’enfoncer dans la jungle pour explorer B3 avant d’y faire un nouveau campement. Le sentier se dirige vers le Nord et une fois au centre de B3, il y a une intersection avec 4 directions (Nord, Ouest, Sud, Est). BearGrille marche un peu en direction de l’Est. Sur sa gauche, il voit des traces dans les broussailles, et les végétaux sont rabattu : quelqu’un est forcément passé par là auparavant.
BearGrille est avec son armée de singe, et se sent prêt de risquer un affrontement. Il prend le chemin dans les broussailles et marche environ 200 mètres jusqu’à une sorte de bunker en béton carré de 20 mètres de côté. Il y a une porte blindé flambant neuf, avec une tablette permettant de scanner sa main. BearGrille scanne sa main et la porte s’ouvre.
BearGrille ordonne « Kaki et Blanc, entrer ». Les 25 singes se précipitent à l’intérieur. La pièce est sombre mais rien ne se passe. Les singes entrent et sortent, donc l’intérieur semble sécurisé. BearGrille entre, et une voix de femme robotisée sort d’un haut parleur.
« Bienvenu BearGrille », et la lumière s’allume. La pièce est carrée, et il n’y a rien à l’exception d’un pupitre devant lequel se trouve un écran noir. La voix reprend :
« Vous avez trouvé le bunker de surveillance et d’informations de ce Battle royale, veuillez bien vouloir vous approcher du pupitre au centre de la pièce, et lire les instructions ».
BearGrille se dépêche d’obéir. Sur le pupitre, il est écrit :
« Bienvenue dans le bunker de surveillance et d’informations
Vous pouvez ici recevoir 3 informations sans aucune contrepartie
Chaque joueur ne peut recevoir des informations qu’une seule fois au cours de ce battle royale
L’algorithme de nos ordinateurs va déterminer quelles sont les informations dont vous avez le plus besoin.
Si vous souhaitez recevoir les 3 informations maintenant, appuyez sur le bouton vert.
Si vous voulez sortir et revenir plus tard, appuyez sur le bouton rouge.
Fin des instructions »
BearGrille presse le bouton vert.
L’’écran noir s’allume
« Information numéro 1 : Demain, les nouvelles zones interdites seront A4, B3, B4, D4, E4.
Information numéro 2 : Le joueur mystère numéro 13 a découvert beaucoup de secrets sur cette île, il est très puissant et sans pitié. Il vous sera presque impossible d’en venir à bout seul.
Information numéro 3 : Sous la colline en D4 se trouve l’armurerie. Une fois par Battle royale, chaque joueur peut s’y rendre pour y recevoir une arme supplémentaire »
L’écran s’éteint, BearGrille sort du bunker et réfléchit. Il est inutile de construire un campement ici car la zone va bientôt être interdite. Il y a une arme à récupérer en D4, et BearGrille n’a encore qu’une simple machette, alors que les autres joueurs possèdent des armes à feu (BearGrille a entendu beaucoup de coups de feu ces derniers jours). Il est donc judicieux d’aller s’armer afin d’être prêt pour les futurs combats.
BearGrille décide donc d’aller en D4 aujourd’hui. Il redescend jusqu’au sentier, et suit le sentier vers l’est car le sentier permet de se déplacer plus rapidement que par la jungle.
Le sentier abouti sur le village portuaire, mais tout à la fin du sentier, quelqu’un a été attaché au milieu du chemin. Il est assis avec deux cordes autour du cou qui sont tendues sur deux arbres (un de chaque côté du chemin). Il lui manque une jambe et il est couvert de sang sur les bras et autour de la bouche.
BearGrille reconnait le personnage : c’est Kaïron
BearGrille reste à 25 mètres de distance. C’est peut être un piège donc BearGrille envoi les singes pour le tuer et déclencher des pièges (s’il y en a).
- BLANC, KAKI, ATTAQUER
Les 25 singes s’élancent à pied, ou dans les arbres et sautent sur Kaïron le lacèrent vivant de leurs griffes sans même que la cible de bouge. Ensuite, une partie des singes abandonne Kaïron et saute dans les buissons sur le côté du sentier, et poussent des cris violents. 3 coups de feu retentissent. Dans un premier temps, les singes s’enfuient, poussent des cris de colère, puis retournent dans les buissons attaquer le tireur. BearGrille s’élance à son tour la machette en main et trouve Darwin dans les buissons en train de se faire lacérer par les singes. BearGrille lui tranche la tête d’un coup de machette sec.
Aucun singe n’est mort.
BearGrille inspecte les cadavres. Kaïron a un pieu en bois à ses pieds mais son état est lamentable. Sa lange a été coupée, ses tendons des bras sectionnés, il lui manque une jambe… Le collier de Kaïron bipe encore. BearGrille lui tranche alors la tête à son tour pour s’assurer qu’il soit bien mort.
BearGrille essaie d’imaginer le scénario d’horreur qu’il s’est passé ici : Darwin était embusqué avec son révolver et a sans doute attaché Kaïron pour s’en servir d’appât. Pour s’assurer que Kaïron ne puisse pas s’échapper ou se révolter, Darwin lui a coupé la langue, les tendons des bras et une jambe…
Le corp de Darwin possède lui aussi de grosses marques de combat. Son bras gauche et son ventre sont couverts de trous rouges qui ont saigné abondement. BearGrille reconnait une blessure caractéristique de salve de plomb tirée par un fusil de chasse. Il y a donc un joueur possédant un fusil de chasse qui a blessé Darwin.
BearGrille ramasse le revolver : un magnum avec plus que 2 balles à l’intérieur
Il trouve aussi un couteau de cuisine
et 2 bouteilles d’eau, des plantes dont BearGrille ne connait pas, 2 cigarettes bizarres, 1 bonbon bizarre, du tabac à rouler avec feuilles, filtres et briquet.
BearGrille prend les 2 cigarettes bizarres, le tabac, les feuilles à rouler, le filtre et le briquet. Il reprend la route et arrive au village
BearGrille ne s’attarde pas et prend direction Nord jusqu’au marécage.
Le marécage est vaseux et pue la putréfaction de végétaux. Au centre du marécage et en haut des arbres, il y a des petites cabanes avec des passerelles entre les arbres. Il faudrait y aller à la nage mais c’est bien trop dangereux. Il pourrait y avoir des sales bêtes la dedans, comme des crocodiles ou des sangsues. BearGrille décide de contourner le marécage par la gauche. Puis il atteint D4 à 15h00.
En passant dans la prairie, BearGrille appercoit les 3 montagnes de l’îles. Elles font environ 1km de haut, 400m et 200m.
Il s’approche de la coline en D4 et trouve une porte blindée à sa base. Il scanne sa main et la porte s’ouvre. BearGrille entre:
« Bienvenue Charles », et l’éclairage s’allume dans la pièce. C’est une salle ronde entourée de gros tiroirs numérotés de 1 à 100. Au centre de la pièce se trouve un pupitre. Alors que BearGrille inspecte les tiroirs et constate qu’ils sont verrouillés, la voix reprend « Vous avez trouvé l’armurerie de ce Battle royale, veuillez bien vouloir vous approcher du pupitre au centre de la pièce, et lire les instructions ».
BearGrille se place devant le pupitre au centre de la pièce. Sur le pupitre, il y a des instructions, et deux boutons : un bouton rouge, et un bouton vert. BearGrille lit les instructions :
« Soyez le bienvenu dans l’armurerie.
Chaque joueur qui se rend ici peut obtenir une arme sans aucune contrepartie
Chaque joueur ne peut obtenir ici qu’une seule arme au cours du Battle Royale
L’arme n’est pas choisie par le joueur, mais notre ordinateur va choisir l’arme dont vous avez le plus besoin, en fonction de votre situation, et des trais de caractères de votre personnage.
Si vous souhaitez recevoir votre arme maintenant, appuyez sur le bouton vert
Si vous voulez attendre plus longtemps et revenir plus tard, appuyez sur le bouton rouge
Fin des instructions »
BearGrille n’est pas venu pour rien. Il appuie sur le bouton vert. La voix robotisée annonce : « compartiment 91 » et déclic de déverrouillage se fait entendre.
BearGrille ouvre le compartiment et récupère son arme :
Un P90
L’arme possède un chargeur de 60 balles et est accompagnée de 6 chargeurs complets.
BearGrille est très satisfait de ce nouveau bijou. Il n’y a pas beaucoup d’arbres en D4, et BearGrille se cache parmi une dizaine d’arbres éparpillés d’une dizaine de mètres chacun. « Ce n’est pas terrible mais ça fera l’affaire pour ce soir, et je suis bien armé et gardé par les singes » se dit-il.
BearGrille note la présence d’une barque au bord de la mer. La nuit tombe dans moins d’une heure donc BearGrille se contente de planter la tente du kit de départ à l'arrache. Quelqu’un a déjà campé par ici car il y a des pièges à rongeurs et des traces de pas. BearGrille entraine encore un peu ses singes et change le ratio de singes pour 15 singes blancs (corps à corps) et 10 kakis (lanceurs de projectiles).
Il mange la nourriture que les singes rapportent.
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Il est 6h00. La nuit à portée conseil à BearGrille. Sachant qu’il a tué 2 personnes, il ne reste normalement que 3 joueurs sur la carte. Le bunker d’information a annoncé que le joueur mystère est très puissant ? Faudrait-il tenter une alliance avec Charles pour pouvoir en venir à bout ? D’un autre côté, BearGrille se sent également très puissant avec son armée de singe…
Le collier bipe toujours.
Le bras gauche est enflé, mais utilisable.
BearGrille mange comme chaque matin les aliments apportés par les singes. Ce matin, il y a beaucoup d’insectes.
BearGrille essaie d’enseigner le tir au magnum à un des singes, mais ça ne fonctionne pas. Les singes ne sont malheureusement pas assez intelligents. Cependant il réussit à leur enseigner le calme. Les singes arrêtent de brailler, sauf quand BearGrille leur sort un épouvantail à apparence humaine : les singes sont désormais silencieux. Mais dès que les singes voient quelque chose ressemblant à un humain, ils se mettent à pousser des cris et à prévenir leur maitre.
BearGrille doit abandonner l'idée du magnum au singe et se rend au village portuaire en repassant par le même chemin qu’à l’aller (contourner le marécage par la gauche). Une fois au village, il se place dans une maison bien au centre. Il positionne des singes un peu partout dans la ville pour surveiller. Si un singe voit quelqu’un, il criera et viendra immédiatement prévenir BearGrille.
Cependant, la journée va passer et personne ne viendra en C3 de la journée. BearGrille fouine un peu dans les maisons aux alentours mais toutes les maisons sont vides. Il n’y a même pas de mobilier, rien dans les tiroirs, pas de draps sur les lits. Le vide total.
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BearGrille se réveille à 6h00 après avoir passé une bonne nuit. Toujours personne ne s’est approché du village cette nuit…
Données du topic
- Auteur
- BATTLE-ROYAL-MJ
- Date de création
- 7 août 2019 à 21:43:50
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