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[Alerte] Nekfeu le seigneur du rap sort un album le 6 juin

Le 20 août 2019 à 03:20:38 Tajai a écrit :
J ai adoré, j aurai kiffé voir les coulisses d encore plus de tracks

Exactement ! J'aurai aimé voir le procéder d'enregistrement et d'écriture avec Alpha Wann sur le titre "compte les hommes" par exemple.

les keys qui sont des bon gars et intelligent et qui ont pas compris que le rap c'etait de la merde et une sous musique.. vous comprendrez plustard comment on vous a manipulé a écouter de la merde pour remplir un marché.

Le 20 août 2019 à 03:33:41 paulbismuth98 a écrit :
les keys qui sont des bon gars et intelligent et qui ont pas compris que le rap c'etait de la merde et une sous musique.. vous comprendrez plustard comment on vous a manipulé a écouter de la merde pour remplir un marché.

Dans le rap y'a des très bonnes choses, comme des très mauvaises ,
comme dans tous les styles de musique enfaite :)

Le 20 août 2019 à 03:33:41 paulbismuth98 a écrit :
les keys qui sont des bon gars et intelligent et qui ont pas compris que le rap c'etait de la merde et une sous musique.. vous comprendrez plustard comment on vous a manipulé a écouter de la merde pour remplir un marché.

Ton raisonnement tient pour toutes les musiques qui se vendent. Pour tout ce qui ramène de l'argent en fait. C'est débile. :(

LE SEIGNEUR DU RAP :rire: :rire:

Le 20 août 2019 à 03:39:31 fckjvc a écrit :
LE SEIGNEUR DU RAP :rire: :rire:

:cool:

Alors ce film?
Quand tu revois le film tu comprends pourquoi «  à la base » est le dernier titre de l’album.

J'avais pas trop accroché l'album.
Le film est vraiment super, très profond et personnel, spirituel même d'un point de vue.

Je réécouterai l'album d'une autre oreille :ok:

Quel film magnifique quand même.
Sah quel plaisir je voulais tellement voir ce film et il est sorti sur Netflix aujourd'hui

En vrai, j’ignore comment ils se sont débrouillés parce que là, concrètement, c’est légalement impossible qu’un film sorti y’a deux mois de retrouve sur une plateforme de stream.

Je serais pas étonné qu’il soit retiré de Netflix.

[19:19:40] <BrolyDeLaPuenta>
En vrai, j’ignore comment ils se sont débrouillés parce que là, concrètement, c’est légalement impossible qu’un film sorti y’a deux mois de retrouve sur une plateforme de stream.

Je serais pas étonné qu’il soit retiré de Netflix.

En effet, il faut attendre 2 ans et demi selon la loi. :(
Après peut être que vu que le film n'a été diffusé qu'une fois, ils ont eu une dérogation.

Ca a fait un flop énorme son film non :rire:
putain l'odeur des Jean Weed :malade:

Le 20 août 2019 à 19:27:43 FDS410 a écrit :
Ca a fait un flop énorme son film non :rire:

100 000 places vendues pour une séance.
Tu peux prendre exemple sur ta mère et t’asseoir sur une bouteille.

https://twitter.com/LeCNC/status/1163891786244403200
Bordel, ils ont enculé le système de manière tellement fine.

J'en suis à 4 ou 5 visionnages sans compter la séance.
Après, je me sens concerné par leur délire, ceci explique aussi cela

Mais on a de la chance d'avoir accès à ce genre d'intimité créative.

Y'a un super boulot artistique de toute l'équipe quand tu regardes l'oeuvre dans son ensemble.
C'est assez ouf les ramifications et autres branches.

Et puis le talent des uns, des autres.
De vrais moments de félicité quand on sait les apprécier.
Le passage "Tu négliiiiges, c'est comme ça que tu fais en fait !", ça rappelle tellement de phases.
Hugz aussi me rend ouf à chaque fois qu'il bouge, il crève l'écran l'batard.

Il n'y paraît peut-être pas comme ça mais révéler autant de choses, de manière aussi simple en apparence, ça demande un taff de ouf.
Si Syrine passe par là
Ça vaut ce que ça vaut mais je m'incline sévère

J'ai plutôt bien kiffer le film. Dommage qu'on le voit pas + écrire et expliquer ses paroles. C'est ça que j'aurais aimé le +.

Dommage aussi qu'il a pas fait toute les tracks. J'aurais préféré et en + ça aurait allongé le temps du film :bave:

Le 23 août 2019 à 01:26:11 Showeeeee a écrit :
J'ai plutôt bien kiffer le film. Dommage qu'on le voit pas + écrire et expliquer ses paroles. C'est ça que j'aurais aimé le +.

Dommage aussi qu'il a pas fait toute les tracks. J'aurais préféré et en + ça aurait allongé le temps du film :bave:

Si tu fais bien attention, tu te rends compte que c’est ce qu’il fait dans la narration mais aussi, à travers ce qu’il vit dans ses voyages.

Quand il parle de son imagination débordante qu’il avait enfant et de la désillusion fatale qu’il a subit au contact des autres, il faut mettre ça en lien avec des morceaux qui parlent de son enfance et de son adolescence : Cheum, Natsukashii, Takotsubo...

En rencontrant le batteur de rue qui a échappé à l’attentat de Vegas et en craignant la dangerosité de l’ouragan Nate, il est renvoyé à sa propre finitude, à celle des autres hommes et à celle de l’univers. Ça lui inspire “Ciel noir”, “Dernier soupir”, “Premier pas”.

De manière générale, l’album reflète non seulement son enfance/adolescence et sa vie d’adulte mais aussi les voyages qui l’ont aidé à dépasser ses affres.

La structure de son cheminement “spatio-temporel” et spirituel est la suivante.

Dépression : “Les Étoiles Vagabondes”, “Alunissons”... Tellement désespéré qu’il doute de la salvation qu’a pu lui apporter le rap.

Nostalgie : “Cheum”, “Natsukashii”. Étape logique. On a tendance à se réfugier dans le passé quand le présent nous échappe. Sauf que, vient le morceau “Takotsubo” dans lequel Nekfeu relate l’angoisse de son adolescence : les bagarres, l’ennui mort, le premier ami mort, la fuite de chez ses parents et la vie de SDF. Et là, il prend conscience que oui, le rap, à cette époque, a été véritablement salvateur. Partie flash-back interrompue par un appel, comme pour nous ramener à la réalité. Il n’est plus ce galérien qui volait un micro avec Framal et Mekra (ils en parlent d’ailleurs dans ce freestyle : https://youtu.be/tWErKFXLLGY) mais bien cette star derrière laquelle courent les maisons de disque. “Menteur, menteur” est un doigt d’honneur à l’industrie.

Sur “Écrire”, Nekfeu embrasse à nouveau l’art. Tu peux mettre ça en lien avec la partie de la narration où il dit qu’au détour des métaphores, il sublime ses propres douleurs. C’est ça écrire, pour lui, sublimer le réel, retrouver les éclats de l’imagination infinie qu’il avait lors de son enfance. Et évidemment, on passe à “Ciel noir” où il prend conscience du caractère éphémère de toute chose.

Mais la dépression n’est pas encore évincée et c’est pour ça qu’on a le droit à un morceau comme “L’Air du Temps”. Et ça le frustre, ça le frustre parce qu’il fait tout pour aller mieux mais ça semble pas fonctionner. Alors, il exprime cette frustration dans “De mon mieux”. Et l’état de la société le rend pas plus optimiste, donc il balance “Le Bruit qui Court”.

Et dans ce dernier morceau, au cours des trois morceaux qui le composent, il établit trois références à une flaque d’eau dans lequel il se regarde. Cette flaque d’eau est le résultat d’une pluie, une pluie qui lui évoque les larmes de celle à qui il a brisé le cœur et qui a également brisé le sien. “Elle pleut”. Une femme (ou des femmes) mystérieuse(s) dont le spectre hante toute l’œuvre.

“Elle pleut” et “Dans l’univers” parlent d’elle, c’est évident. “Dans l’univers”, avec son atmosphère onirique, semble avoir été une sorte de rêve (l’espèce de demande en mariage à la fin du morceau) arraché à Nekfeu par le bruit d’un réveil.

“Premier pas” et “Dernier soupir”. Nekfeu se rend compte que cette même finitude est en réalité ce qui nous lie et dans cette union spirituelle, il trouve une sorte de force. “On est une infinité de voix discordantes qui deviennent justes, une fois chantées en cœur”... Morceau suivant, du Gospel. Vous vous rendez compte de l’intelligence de la structure ? C’est tout con mais je suis certain que peu de gens ont fait le lien entre cette phrase qui conclut “Premier pas” et le Gospel qui porte “Dernier soupir”. Tout est bien pensé.

Nekfeu va déjà mieux. On a donc le droit à des morceaux plus enjoués comme “Voyage léger”, “Interlude Fifty”. Sur “Oui et non”, Nekfeu laisse entendre qu’il est encore en proie à certains démons, il n’est pas totalement sorti de sa dépression, l’espoir n’est pas encore là.

“Jeux vidéo et débats” donne sens à toutes les références aux jeux vidéo qu’on trouve dans l’album. J’avais du mal avec ces clins d’œil parce que j’ai toujours eu l’impression que les références de Nekfeu étaient justifiées sur le plan thématique (“Martin Eden” qui fait le lien avec l’ascension sociale qui vit Nekfeu, par exemple). En réalité, c’est parce que, comme il dit, c’est bientôt “la fin du jeu” (comprenez “de son ancienne vie”) et qu’il finira par “Level up” sur “Nouvel homme”.

“Rouge à lèvres” nous fait bien comprendre que Nekfeu n’a pas oublié son ex. Mais heureusement, il se débarrasse totalement de son souvenir sur “Énergie sombre”.

La renaissance débute et s’achève sur “Nouvel homme” dans lequel Nekfeu introduit une nouvelle femme dans sa vie. Il lui offrira une ode formidable dans “Chanson d’amour”.

Sur “Premier rôle”, on peut comprendre deux choses de la fin : la femme “sincère” ou qui “s’insère” est soi sa nouvelle petite amie, qui le “sauve” en quelques sortes. Soi son ex pour qui il ne ressent plus de rancoeur et dont il comprend enfin la sincérité.

Fin de cycle. La vie d’un homme, la mort d’un enfant, comme dirait l’autre. On revient, “à la base”.

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DarklegionIV
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13 mai 2019 à 20:03:07
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