[Célestin level Malaise] J'ai quitté une Friendzone longue de 7 ANS
Waw... Je suis rarement (jamais même) moi-même sur ce forum, je sers plus de troll qu'autre chose mais tu me force à me dévoiler !
J'ai été cette "emma" pendant de nombreuses années aussi avec un garçon que j'ai rencontré à la fac, tout pareil...
Je peux pas tout détailler en quelques lignes mais j'ai toujours gardé ce mec "sous la main" pour me rassurer quand j'avais des moments creux, des moments vides. J'ai eu une enfance assez difficile et cette enfance m'avait laissé de telles sequelles que je n'ai jamais su être heureuse en couple, et qui m'a poussée tout droit dans des relations hyper malsaines voire violentes.
Puis il y avait ce "petit gars" (comme je le surnommais) qui était toujours là pour moi. J'ai toujours été intimement convaincue qu'il était amoureux, qu'il "attendait"... Mais je crois qu'au fond je ne me suis jamais rendue compte que je ruinais sa vie, il avait un plan cul de temps en temps, une relation éphémère mais JAMAIS rien de sérieux mais cela ne m'a jamais questionné outre mesure car en réalité je n'avais jamais pris le temps de lui demander "Pourquoi tu n'arrives pas à t'accrocher à une fille?".
Je n'ai pas usé de malhonnêteté de la même façon, comme Emma l'a fait pour s'inventer une part de sa vie. Mais je l'ai manipulé malgré moi parce que je crois que de mon côté aussi il y avait une sorte de dépendance à son affection que je ne saurais décrire... Je voulais qu'il soit là, le perdre définitivement m'étais inimaginable et je savais que sa présence dépendait de l'amour et des espoirs qu'il se faisait de voir un jour briller une relation amoureuse entre nous.
C'est affreux parce que ton histoire me rappelle combien j'ai pu être cruelle... J'ai moi aussi pu envoyer des signaux qui n'en était pas, juste pour le raccrocher (J'ai fait le coup du peignoir, d'ailleurs ça m'a fait rire quand j'ai lu ça x)).
Quoi qu'il en soit... Le temps est passé et il a fini, lui aussi par me claquer la porte au nez... On a fini par se reparler mais de loin.
Ton histoire me rend affreusement nostalgique, et je me sens aussi un peu comme une m*rde d'avoir fait subir ça à quelqu'un...
Je suis célibataire depuis peu et quand je repense à lui, je me dis que finalement c'était peut-être le bon parfois. Il me manque. Mais je me dis que j'ai détruit presque huit ans de sa vie alors je ne veux plus m'immiscer, m'imposer.
Pour conclure, je dirais que la dépendance est en réalité des deux côtés, simplement tu ne peux pas percevoir celle d'Emma, cependant les objectifs sont bien différents... Toi tu étais dans une idée positive, Emma elle, elle cherchait juste à sortir la tête hors de l'eau. Tu étais son point d'ancrage, ce pillier qui au milieu de tout son monde instable et changeant, qui ne bougeait jamais et demeurait là, impassible.
Merci pour tout ça. Je suis vraiment hyper émue en repensant à ton histoire.
Le 22 mars 2024 à 05:09:37 :
Waw... Je suis rarement (jamais même) moi-même sur ce forum, je sers plus de troll qu'autre chose mais tu me force à me dévoiler !J'ai été cette "emma" pendant de nombreuses années aussi avec un garçon que j'ai rencontré à la fac, tout pareil...
Je peux pas tout détailler en quelques lignes mais j'ai toujours gardé ce mec "sous la main" pour me rassurer quand j'avais des moments creux, des moments vides. J'ai eu une enfance assez difficile et cette enfance m'avait laissé de telles sequelles que je n'ai jamais su être heureuse en couple, et qui m'a poussée tout droit dans des relations hyper malsaines voire violentes.
Puis il y avait ce "petit gars" (comme je le surnommais) qui était toujours là pour moi. J'ai toujours été intimement convaincue qu'il était amoureux, qu'il "attendait"... Mais je crois qu'au fond je ne me suis jamais rendue compte que je ruinais sa vie, il avait un plan cul de temps en temps, une relation éphémère mais JAMAIS rien de sérieux mais cela ne m'a jamais questionné outre mesure car en réalité je n'avais jamais pris le temps de lui demander "Pourquoi tu n'arrives pas à t'accrocher à une fille?".
Je n'ai pas usé de malhonnêteté de la même façon, comme Emma l'a fait pour s'inventer une part de sa vie. Mais je l'ai manipulé malgré moi parce que je crois que de mon côté aussi il y avait une sorte de dépendance à son affection que je ne saurais décrire... Je voulais qu'il soit là, le perdre définitivement m'étais inimaginable et je savais que sa présence dépendait de l'amour et des espoirs qu'il se faisait de voir un jour briller une relation amoureuse entre nous.
C'est affreux parce que ton histoire me rappelle combien j'ai pu être cruelle... J'ai moi aussi pu envoyer des signaux qui n'en était pas, juste pour le raccrocher (J'ai fait le coup du peignoir, d'ailleurs ça m'a fait rire quand j'ai lu ça x)).
Quoi qu'il en soit... Le temps est passé et il a fini, lui aussi par me claquer la porte au nez... On a fini par se reparler mais de loin.
Ton histoire me rend affreusement nostalgique, et je me sens aussi un peu comme une m*rde d'avoir fait subir ça à quelqu'un...
Je suis célibataire depuis peu et quand je repense à lui, je me dis que finalement c'était peut-être le bon parfois. Il me manque. Mais je me dis que j'ai détruit presque huit ans de sa vie alors je ne veux plus m'immiscer, m'imposer.
Pour conclure, je dirais que la dépendance est en réalité des deux côtés, simplement tu ne peux pas percevoir celle d'Emma, cependant les objectifs sont bien différents... Toi tu étais dans une idée positive, Emma elle, elle cherchait juste à sortir la tête hors de l'eau. Tu étais son point d'ancrage, ce pillier qui au milieu de tout son monde instable et changeant, qui ne bougeait jamais et demeurait là, impassible.
Merci pour tout ça. Je suis vraiment hyper émue en repensant à ton histoire.
pour le coup tu mas ému aussi kheyette ! tu devrais faire un risitas pour raconter cette histoire !
C'est pour éviter ce genre de drame comme dans le cas de l'auteur que je redpill mes enfants très tôt.
Les femmes peuvent être destructrices malgré elles.
Il ne s'agit pas de violence physique, mais psychologique, celle qui ne laisse pas de trace visible mais qui te détruit lentement de l'intérieur pendant des années..
Le 14 juin 2024 à 08:10:07 :
C'est pour éviter ce genre de drame comme dans le cas de l'auteur que je redpill mes enfants très tôt.Les femmes peuvent être destructrices malgré elles.
Il ne s'agit pas de violence physique, mais psychologique, celle qui ne laisse pas de trace visible mais qui te détruit lentement de l'intérieur pendant des années..
Je vais parler de mon XP perso qui est récente. Trop long à expliquer, donc étant bénévole dans une asso de premiers secours on a fait une collecte alimentaire et j'ai flirté avec une 8/10 de l'asso Je suis arrivé à choper son 06 en 3h Elle m'avait ramené chez moi et m'avait récupéré le lendemain Seulement, avant que je lui avoue mes sentiments, ben c'était au bout de quelques mois puisque je la connais depuis novembre, j'ai avoué mes sentiments la semaine dernière Résultat je me suis fait friendzone mais je m'attendais pas à grand chose parce qu'étant donné que sa relation avec son ex a été assez houleuse et qu'elle est célib depuis 4 ans, ben elle m'a dit cash qu'elle préférait se reconstruire en se focalisant sur ses projets
Et honnêtement, je suis compréhensif avec ça parce que moi aussi je suis en train de me reconstruire et dans les 2 cas, si t'as une relation où des 2 côtés c'est le bureau des pleurs quotidiennement, où tu sers plus d'assistante sociale à ta copine ou elle à toi, ben c'est pas sain du tout comme relation.
Et autant la friendzone c'est vrai que c'est violent et que ça peut blesser, autant quand avant tu avais discuté avec elle et que t'apprends de sa part que sa relation a été houleuse, ben en prenant du recul c'est pas contre toi personnellement et faut pas le prendre comme une attaque personnelle
Données du topic
- Auteur
- Romuald-xavier
- Date de création
- 4 décembre 2018 à 20:42:29
- Nb. messages archivés
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