[Risitas] Un khey au lycée
Ça y'est je suis enfin arriver au bout de ce Risitas ! Même si ça tourne autour des potes et des meufs il a vraiment un charme ce Risitas, il a ce "vent" gg Canabistouille, tu auras égayer un khey supplémentaire. En le commençant je le pensais terminer mais noooon, depuis Aout que ça dure, je vais donc faire parti des sweeter
Si je peux conseiller un Risitas que je me suis fait en intégralité c'est celui de LeStoppeur (malaise en Autostop), c'est moin bien écrit mais ça donne un coté immersif et authentique à cette pépite (que je me suis fait pour la 3e fois en 2-3 ans) si ça peut permettre de faire patienter les kheys
Le 14 décembre 2018 à 22:23:53 Canabistouille a écrit :
Le 14 décembre 2018 à 22:09:05 pokeref18 a écrit :
sweet putain c'est le week end donc tu me ponds une sweetDemain kheyou, je suis débordé en ce moment
Désolé, vous comprendrez dans l'épilogue pour quelles raisons je ne peux pas être très régulier dans la parution des sweets...
Courage à toi Cana si tu traverses une période difficile, prend ton temps
Prends ton temps Cana et poste nous une sweet de qualité !
"Malaises en autostop" est génial comme risitas. Le premier que j'ai lu d'ailleurs !
Tout d'abord, désolé de vous avoir posé un lapin hier soir, j'avais une soirée bien apocalyptique, j'ai dormi 4h, j'ai la tête dans le cul, j'avais besoin de décompresser.
Par ailleurs, le Risitas se base beaucoup sur les soirées en ce moment, mais c'était une fin d'année assez remplie, il y en aura moins par la suite, je mettrai en avant d'autres aspects de mon quotidien.
Bonne lecture
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-Partie X-
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J’ai revu Claire à deux autres séances théâtrales, avant ce fameux Nouvel An chez Thomas.
J’en profitai pour préparer le terrain, en recueillant un maximum d’informations sur elle.
Je me suis aussi renseigné auprès de Brice et de Paul, qui étaient dans sa classe, et donc qui la connaissaient.
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-C’est une meuf assez extravertie, elle est pote avec tout le monde.
-Justement, c’est peut-être un problème, elle doit être assez “fausse” pour apprécier tout le monde…
-Elle doit forcément avoir quelques différents avec certains, mais elle le cache très bien.
J’aimai bien ce petit côté, “faux-cul bourgeoise”. Ça la rendait terriblement attirante.
J’avais un goût assez prononcé pour les AW en y repensant, c’est d’ailleurs leur but de se faire désirer, j’étais tombé dans leur piège...
-Par contre, il me semble que Thomas est déjà sur le coup…
-Ah, ça peut poser problème ça
-Oui, surtout que la soirée se fait chez lui, il aura les cartes en main.
-Bon, tu verras bien sur le moment.
...
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La soirée approchait à grands pas.
Ce Nouvel An représentait aussi la fin d’une année rocambolesque, pleine de hauts et de bas.
J’étais presque pressé de passer à l’année suivante, de tourner la page, j’avais besoin de changement.
J’aurai aussi bien aimé pouvoir me caser avec une fille qui m’aimait vraiment, avec qui je pourrai aller plus loin que de simples baisers.
La seule fille qui correspondait à ces critères était Claire, même si je ne la connaissais pas plus que ça, il y avait un certain feeling.
J’avais laissé tomber avec Léa, je ne lui avais jamais parlé, et je n’osai pas tenter quelque chose après l’épisode du vomi…
Bérangère n’était clairement pas envisagé, elle ne m’attirait que physiquement, je pourrai éventuellement la tringler, mais pas me dépuceler avec elle, c’est une certitude.
Sophie convenait parfaitement, mais habitait dans le Sud, et les relations à distance n’étaient pas faites pour moi.
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Il est temps de passer à la soirée.
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Nous y allions donc tous ensemble, comme à notre habitude, pour pouvoir bénéficier “d’une entrée fracassante” (toujours soigner sa première apparence). Il devait être 21h, pas plus.
Nous étions partis pour festoyer toute la nuit, une nuit de débauche était envisagée.
Brice et Nico ne pouvaient pas venir malheureusement.
Thomas habitait dans une maison sympathique, pas très grande, mais cosy.
C’est un de ses potes qui nous ouvrit la porte. Il était étonné de voir 7 personnes débarqués.
Les gens dansaient déjà, et certains commençaient à se lancer dans un bière-pong.
Je salue tous les gens, et enclenche la phase de repérage avec Pierre.
Pierre qui venait d’ailleurs de quitter sa copine, “par flemme”... (en réalité, il avait bien vu qu'il n'aurait pas pu tremper le biscuit avant un bon bout de temps, et a préféré en trouver une autre plus "ouverte"...
Nous étions donc toujours réunis par la force de la pucellerie!
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Il y avait quelques pépites dans le tas, dont une métisse vraiment charmante.
C’est alors que mon regard se pose sur un des canapés.
Je vois Thomas parler à Claire.
Il perd pas son temps le chenapan.
-Tu vas quand même pas laisser ta place à ce type?!
-Bah c’est lui qui nous invite, donc je vais pas non plus forcer, il est sur le coup depuis belle lurette…
-C’est pas parce qu’il y a un gardien qu’on peut pas mettre de but!
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Je m'immisce sans aucune forme de respect dans leur conversation.
Je vois à la tête de Thomas que je viens de le déranger.
Je claque la bise à Claire, comme si je la connaissais depuis des années, alors qu’il y encore une semaine, je ne savais pas qui c’était.
Je check quand même Thomas, il fallait pas pousser le bouchon trop loin…
Je commence à taper la discussion aux deux, moi debout, eux deux assis sur le canapé.
Claire accroche pas mal, tandis quà c^té d'elle Thomas me lâche des regards noirs. Il tient clairement la chandelle le pauvre.
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Pierre me vient une nouvelle fois en aide pour dégager la concurrence.
-Eh mec! C’est trop cool chez toi! Viens faire un bière-pong!
-Nan tranquille, je suis occupé mec
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Mathieu en rajoute une couche en gueulant
-Le dernier dehors est une tarlouz*!
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Ça créé un petit mouvement de foule, et la plupart des gens se retrouvent d’un coup dans le jardin, autour de la table de ping-pong.
Thomas, sous les appels des invités, doit les rejoindre, à contre-coeur, dehors, à la table de ping-pong, me laissant ainsi seul, sur le canapé aux côtés de Claire.
Et bah c’était pas si compliqué…
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-Comment ça va depuis l’temps?
-C’est des énormes forceurs tes potes!
-On voit direct qu’ils sont des habitués, ça fait 10 minutes que vous êtes arrivés, tout le monde est déjà autour de la table de ping-pong, en train de se bourrer la gueule…
-Tout le monde, sauf nous deux…
-Ouais, je le connais “vraiment” depuis cette année
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Je sors dehors, le buffet était à côté de la table de ping-pong où étaient amassés une trentaine de personnes.
Mathieu et Paul animaient le jeu, Pierre était déjà en train de gérer la métisse, un peu à l’écart.
Il perdait pas son temps le coquin.
Thomas était au centre du jeu, il se concentrait, mais n’avait pas l’air d’être dans son élément.
Nos regards se croisèrent.
-SWEET 1-
J’apporte à boire à Claire, et nous poursuivons notre conversation, sans grands intérêts.
Cependant, au fur et à mesure de notre discussion et que l’alcool commence à sérieusement couler, nos langues se délient, et elle commence à placer quelques sous-entendus, et devient de plus en plus tactile. Le hic, c’est qu’elle ne parle que de sa vie, et c’est particulièrement inintéressant. Je ne suis pas là pour parler de ses problèmes de voisinage.
J’ai tenu une heure grâce à ses beaux yeux et son décolleté.
Il fallait cependant que je fasse gaffe à ce genre de fille, même si physiquement elle était attirante, c’était une petite bourgeoise qui aimait se faire remarquer, peut-être qu’elle cherchait juste à ce que je tombe sous son charme pour gonfler son égo, qui me paraissait déjà surdimensionné…
Elle n’était finalement attirante qu’extérieurement. C’était une comédienne, elle misait tout sur l’image.
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Ça m’a d’ailleurs fait penser à un cadeau que j’avais reçu pour Noël quand j’avais environ 7-8 ans.
Mes parents avaient mis au pied du sapin un énorme colis.
Je m’attends à quelque chose d’incroyable.
Sauf qu’en enlevant le premier emballage, je me rendis compte qu’il en cachait un deuxième à l’intérieur, plus petit. Comme des poupées russes en somme.
Ce qu’il y avait dans ce grand colis?
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Rien, si ce n’est une multitude de carton de plus en plus petit, jusqu’au plus petit, où il y avait un mot écrit dessus: “Ne te fie pas aux apparences”.
(Bon j’ai quand même eu des cadeaux, vous affolez pas, c’était un bon moment, je m’étais fait pranker en beauté par mes parents).
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En bref, Claire était comme ce colis, elle paraissait imposante, mais était vide de l’intérieur.
Mais bon, j’aurai fait impasse, si elle m’avait dit: “On monte?”, je l’aurai suivi de suite, et je n'aurai jamais eu mes futurs pouvoirs de mage noir.
Et puis après tout, sur les conseils de Nico, je me baladais désormais couvert, j’avais sur moi mes deux capotes.
J’étais prêt à “passer à l’acte” à tous moments.
Se dépuceler au Nouvel An serait vraiment mémorable.
...
..
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Une pote de Claire mit fin à la discussion qui commençait à s’éterniser.
-Euh Claire, tu veux pas venir dehors?
-Nan tranquille, je suis bien là, au chaud
-Allez vient, Thomas veut te parler
-C’est bon, on à qu’à aller dehors, ça nous ferait pas de mal de nous aérer.
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C'était la première fois que j'étais content qu'on vienne m'extirper d'une conversation avec une fille. Il fallait que je débrief avec Pierre, pour voir où il en était avec la métisse, ce n’était qu’une excuse pour fuir cette fille.
-Bof, elle est belle mais c’est une coquille vide. Mais merci de m’avoir arrangé un n-ième coup frérot!
-Pas de soucis, je suis là pour ça. Puis ce Thomas, je sais pas pourquoi, mais il m’inspire pas confiance, il a l’air rancunier. Rien qu’à la manière dont il t’as regardé, j’ai su qu’il te voulait presque du mal…
-Bon après, je venais clairement casser son coup avec Claire, c’était presque compréhensible qu’il réagisse de la sorte…
-Bon et toi, j’ai vu que t’avais accroché avec la métisse…
-Ah pour le coup oui, elle a un regard mec, une vraie tigresse!
-Bon, et tu pense qu’il y a moyen?
-Bof, elle se fait tourner autour par une dizaine de mecs différents, ça va pas être facile...
-On se fait un peu ch*er ou c’est juste moi?
-Vite fait, c’est vrai que j’ai connu mieux comme soirée…
Nous visitons donc le garage, puis les toilettes (qui n’allait pas tarder à être purifiées par les futurs décadents qui allaient y dégurgiter leurs tripes), avant de finir par la cuisine.
Pierre ouvre les placards, sans aucune forme de respect, pour voir “s’il y avait moyen de se mettre un truc sous la dent”...
Il mit la main sur une buche de Noël, dans le frigo, et me lâche un regard victorieux.
-Nan gros, ça se fait pas… Déjà qu’il nous offre sa maison pour passer la réveillon, on lui casse son coup avec la meuf sur qui il s’astique tous les soirs, on va pas commencer à lui voler sa bouffe…
-J’avoue que c’est un peu forcé…
Il remet la bûche dans le frigo.
-Dommage, elle avait l’air bien appétissante…
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Nous continuons notre visite, en montant à l’étage. A notre grande surprise, les chambres sont fermées à clés, on suppose que Thomas ne veut pas que ce soit un baisodrome à l’étage (chose que je comprends).
Mathieu ne pourra pas se vider ce soir, ou du moins pas ici.
Nous non plus d’ailleurs, mais ce n’était pas au programme…
On arrive tout de même à accéder au toit par la salle de bain (la fenêtre donnait sur un toit plat. Le toit nous permet d’avoir une vue plongeante sur Paris, on peut voir la Tour Eiffel au loin.
-Dans une heure, on change d’année.
-Une année de plus…
-La fin d’une année… spéciale.
On reste comme ça, debout, à contempler la vue. Paris de nuit est tout de même magique, c’est indéniable.
Ces moments de silence ne sont pas gênants avec Pierre, on communique finalement tout autant sans rien dire. C’est ça que j’aime bien avec lui, c’est qu’on peut délirer sur n’importe quoi, mais pouvons aussi avoir des discussion sérieuses.
C’était mon confident. Il avait des aptitudes d’écoute et de compréhension, et avait les bons mots.
Il avait sa place en fac de psycho…
Nous avions qu’une pensée: les filles. C’était notre objectif ultime.
Je me posais vraiment des questions, qu’avais-je en moins que les autres?
Tous, sauf Pierre et moi, avaient franchis le cap.
Nous commencions à penser que des gens étaient plus apte (outre le physique) à copuler que d'autres, et que nous faisions partie "des autres"...
Nous commencions à parler de tout ça, avant qu’une voix vienne nous stopper dans notre conversation
-SWEET 2-
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-Nan mais qu’est-ce-que vous faites là!
C’était la même fille qui avait mis fin à ma conversation avec Claire sur le canapé quelques minutes plus tôt.
-On discute tranquillement, calme toi
-THOMAS! THOMAS! ILS SONT EN HAUT!
C’était qui cette hystérique?!
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-Calme toi! On va descendre, tranquille!
Thomas débarque d'un coup.
-Nan mais vous êtes sérieux?! Vous avez pas le droit d’être là!
-En plus de descendre, vous allez vous casser de chez moi!
-Ouais, j’en ai rien à f*utre!
-Mais il est 23h40! Tu peux pas nous foutre à la porte!
Il continue de s’exciter, ses potes se ramènent tous en haut, on peut pas vraiment rivaliser. Je ne comprenais pas ce comportement, à quel moment tu peux mettre quelqu'un à la porte au Nouvel An?!
On commence alors à les insulter de tous les noms, pendant qu’ils nous ramènent brutalement vers la sortie.
En deux minutes, on venait de passer d’une conversation sur un toit, à se retrouver dehors sur le trottoir comme des malpropres.
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Par solidarité, notre bande de potes se retrouve dehors, à 20 minutes du compte à rebours, dans le froid.
J’aurai jamais cru qu’un truc comme ça pouvait arriver…
...
-Il a ragé en nous voyant arriver, il s’attendait à ce qu’il n’y ait que Paul et Brice, les deux qu’ils connaissaient, il ne s’attendait pas à ce qu’on vienne à 7…
-Surtout qu’après on a cassé son coup avec Claire
-Puis qu’on s’est baladé dans sa baraque tranquille, qu’on a failli voler un buche de Noël…
-Il n’y a plus qu’à trouver une autre soirée si on veut pas faire le décompte sur un trottoir…
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Au bout de 10 minutes, Lucie a une réponse positive, il y a une soirée à 10 minutes de marche, ce qui nous laisse très peu de temps, il faut courir.
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-Attendez, je peux pas partir sans laisser un petit “cadeau” à notre cher ami Thomas…
-Qu’est-ce qu’il va encore nous pondre lui?
A notre grande surprise, il baisse son pantalon, et se met en position schuss.
Par réflexe on détourne le regard.
-Bah je chie sur son portail, c’est tout ce qu’il mérite!
-J'arrive pas à croire que je suis de la même famille que cet animal...
-Et t’as pensé à t’essuyer comment après?
-T’inquiète, j’ai des mouchoirs sur moi, ça fera l’affaire.
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...
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Nous commençons donc à courir vers la maison de l’autre soirée, et nous y arrivons en 5 minutes, soit à 23h55…
Les gens commençaient déjà à se chauffer pour le décompte.
Je repère quelques tête familières dans la foule.
-Élodie (l’intello de la classe)
C’est marrant, il y a environ 50 personnes du lycée, avec qui je ne suis pas spécialement proche, mais ça me fait bizarre de les voir en dehors du lycée.
Surtout que la plupart d’entre eux sont déchirés.
Pierre nous rejoint in extremis pour le décompte, après avoir déféqué sur le portail.
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-2
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Et voilà, une année de plus. Une année bien remplie.
Une année qui me rapprochait du difficile choix d’orientation.
D’une vie étudiante...
Une année qui me rapprochait du monde du travail
D’une vie de famille…
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J’aurai voulu rester lycéen toute ma vie, garder le même train de vie, les mêmes potes, faire les mêmes conneries jusqu’à en mourir…
Ce Nouvel An marquait aussi le premier anniversaire du décès de Camille.
Je refusai de l’oublier, ça m’a trop profondément marqué pour que je puisse tourner la page.
J’essaye encore aujourd’hui de découvrir les raisons qui l’ont poussé à mettre fin à ses jours…
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Mais bon, il fallait voir ce qu’il me restait; mes potes, une des seules choses qui me rendaient heureux, et ça n’avait pas de prix.
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Je reçu dans la foulée du décompte un flot de messages identiques “Bonne année!”.
Parmis ces messages, il y en avait un qui venait de Sophie.
Je l'ouvris en premier:
-Bonne Année Arthur! Je te souhaite de réussir ce que tu entreprends cette année, en espérant que tu puisses tenir tes résolutions!
Bon bah c’était déjà ça, elle n’avait pas totalement tourné la page.
-PS: Je serai sur Paris en début février. J’ai l’appartement pour moi.
Données du topic
- Auteur
- Canabistouille
- Date de création
- 4 août 2018 à 17:49:08
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