[Risitas] Un khey au lycée
La sweet kheyou ? Faut pas que ça s'arrête franchement
Désolé pour notre Sasukhey officiel, je n'aurai même pas eu le temps de lire l'histoire, elle était dans mes favs en plus
C'est problématique pour poster une sweet...
Le 12 décembre 2018 à 20:48:03 Canabistouille a écrit :
Risibank est down ou c'est moi?
C'est problématique pour poster une sweet...
Il était down hier mais là il fonctionne pour moi
Le 12 décembre 2018 à 21:21:01 AppleJuice4 a écrit :
Le 12 décembre 2018 à 20:48:03 Canabistouille a écrit :
Risibank est down ou c'est moi?
C'est problématique pour poster une sweet...Il était down hier mais là il fonctionne pour moi
De même, il fonctionne à nouveau, plus d'excuses.
Sweet ce soir.
Le 12 décembre 2018 à 21:30:51 Canabistouille a écrit :
Le 12 décembre 2018 à 21:21:01 AppleJuice4 a écrit :
Le 12 décembre 2018 à 20:48:03 Canabistouille a écrit :
Risibank est down ou c'est moi?
C'est problématique pour poster une sweet...Il était down hier mais là il fonctionne pour moi
De même, il fonctionne à nouveau, plus d'excuses.
Sweet ce soir.
Petit message à faire passer. avant la sweet.
Comme beaucoup d'entre vous, j'ai malheureusement appris hier (11/12/2018) l'arrêt du Risitas légendaire de Sasukhey. Des "kheys" avaient réussi à le trouver sur les réseaux et ont commencé à harceler ses proches, qui apparaissent pour certains dans son récit.
Il a choisi de mettre fin à son Risitas (460 pages parties en fumée, c'est des dizaines (centaines?) d'heures de travail, heureusement toujours imprimées dans nos mémoires).
Certains auront la chance d'avoir le fin mot de l'histoire, d'autres n'y auront malheureusement pas le droit.
Il y a des choses que j'ai dites dans ce Risitas que je n'ai dit à personne, il est clair qu'en prenant la décision de se lancer dans un Risitas, on met en péril sa vie privée.
J'ai choisi d'envoyer la photo d'Héloïse, mais ai préféré la retirer de Noelshack (aussi sous le conseil de certains kheys ) pour qu'elle ne tombe pas entre les mains d'un stalker, ce qui a provoqué la fin du Risitas qui nous berçait tous les soirs, en rentrant des cours/boulot.
Je suis moi-même un lecteur de son Risitas, depuis la page 100 environ, et il a été pour moi une grande source d'inspiration, et j'en ai beaucoup appris, c'était autant divertissant qu'instructif.
Mon Risitas servait de "faire passer le temps" en attendant une sweet de Sasukhey pour de nombreux kheys, et j'en étais content, je n'avais pas toute cette pression.
La fin de son Risitas représente pour moi le début des responsabilités. De nombreux ghostfags sortent de l'ombre, je réalise peu à peu le nombre de lecteurs, ça fait vraiment plaisir, il faut l'savoir.
Il est dans mon devoir de ne pas vous décevoir, en espérant pouvoir suivre les pas de Sasukhey, notre idole.
Place à la sweet:
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-Partie IX-
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Me voilà, la tête baissée, à vomir mes tripes sur la moquette…
J’ai un goût infecte en bouche, un goût de vodka et de jus de pomme, mélangé à de l’acide gastrique.
Ça m’arrache littéralement la gorge.
J’ai soudain un élan de lucidité, je réalise ce qu’il se passe autour de moi.
Je relève ma tête, et vois Diane arriver en déboulant du jardin.
Mais celle qui retient mon attention, c’est elle.
Léa, qui m’observe à l’autre bout du salon.
Celle avec qui j’avais partagée un regard.
Maintenant, elle me dévisageait avec une expression entre dégoût et mépris.
Si seulement je n’avais pas bu, si seulement j’avais eu assez de courage pour aller lui parler.
Il fallait que je réduise à néant la moindre trace de Célestinerie qui résidait encore en moi.
Diane me sorti de mes songes:
-Arthur! Bordel, c’est pas possible!
-Je pensais que t’avais un minimum de retenue…
-C’est bon, c’est pas le premier, je m’en occupe.
-Bordel, mes parents vont me tuer…
Tous les gens du salon me fixaient, c'était oppressant.
...
Pierre m’aida à remonter les marches, que j’avais descendu quelques minutes auparavant, tout confiant.
Je suis désormais tout barbouillé, le regard vide, après avoir souillé la moquette devant Léa, qui restait encore un mystère pour moi.
Il m'emmena dans la salle de bain à l’étage, la même où j’avais prêté assistance à Mathieu, deux ans plus tôt.
Cette salle de bain avait du vécu.
-Eh bah mon vieux, t’y es pas allé de mains morte, t’as littéralement repeint le sol…
-Il est monté bien vite ce soir l'alcool...
Les mots qui sortaient de ma bouche étaient intelligibles, j’avais du mal à parler, une des pires sensations. Je voyais des images défiler devant moi, en boucle. Je ne sentais pas mes doigts, je n’étais plus moi-même…
Pierre me donna une serviette pour que je puisse me débarbouiller.
Je me débarbouille dans le lavabo, et m’assois par terre, j’avais peur de chuter, ma tête tournait, je tenais à peine sur mes jambes.
A partir de ce moment, je vous avoue avoir de gros trous de mémoire.
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Ce qui suit m’a été raconté par Pierre le lendemain.
Mon téléphone sonna.
Pierre le prit, et m’envoya un petit sourire:
Oh bordel, pas ça, pas maintenant.
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-jne sui paAAASs en MesuUrEe de Lu Reponndree grOOoos…
Il décroche
J’entends mon père s’énerver à l’autre bout du fil
J’étais dans mon petit monde, je ne percevait que le timbre de la voix de mon père, mais pas besoin de savoir ce qu’il disait exactement, il était 2h du matin et j’étais censé déjà être rentré...
-Ah ne vous inquiétez pas, il dort dans une chambre, tranquillement. Il a eu…
-Mais non voyons monsieur, il dort, je n’ose pas le réveiller.
J’eus un fou rire tout seul, ce qui me fit de nouveau vomir en petit quantité, cette fois dans la baignoire.
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-Pas de soucis, demain première heure, bonne nuit à vous aussi.
...
-Bon, mon ptit gars, je vais devoir t’héberger jusqu’à demain matin, je suppose que Diane ne voudra pas que tu dormes chez elle sachant que t’as souillé son salon, et que ton père pense que tu dors chez elle…
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-T’inquiète, c’est ça les potes.
-Il est bien vénère ton daron ce soir...
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-Bon c’est pas tout, mais je dois aller nettoyer la moquette moi maintenant… Si t’as besoin d’un truc, n’hésite pas à gueuler.
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Il me laisse donc seul, voué à moi-même, dans cette salle de bain.
Vomir, m’a redonné suffisamment de lucidité pour faire le point sur la situation.
Je pouvais dire adieu à mes chances d’aller plus loin qu’un simple regard avec Léa, je m’étais bien trop ridiculiser pour tenter quoique ce soit.
J’enterrai donc mon projet de conquête, une boule au ventre.
Il fallait être réaliste, déjà que c’était une chance incroyable de se retrouver dans la même soirée, chose qui n’arrivera pas deux fois, j’avais en plus réussi à vomir pile devant elle.
Le bon point, c’est que c’était presque une fierté (sur le coup) d’avoir vomi. C’était une sorte de “dépucelage”. J’avais franchi un cap.
Je sais que c’est pitoyable, mais c’est comme ça que je l’ai ressenti sur le moment. Pas de regrets à part pour Léa.
J’avais toujours considéré que les mecs qui vomissaient en soirée étaient des décadents, mais je faisais désormais partie de cette catégorie.
J’avais réussi, en deux ans, à me faire de solides potes, dont un qui nettoyait actuellement mon vomi à l’étage du dessous.
J’avais réussi à conclure avec une 8,5/10, Héloïse
J’avais réussi à pécho Bérangère en soirée
-J’étais à deux doigts de franchir le cap avec Sophie.
Que demander de plus en soit?
C'est dans ces moments que tu te dis, à quoi bon travailler tous les jours de ta vie, je veux juste kiffer la vie avant de mourir.
Je me mettais inutilement une pression monstrueuse sur le travail, mais je bossais plus pour mes parents que pour moi. Le pire étant que je ne savais pas quoi faire de ma vie, je voulais éternellement rester au lycée, ne pas à avoir à affronter l'avenir.
...
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-SWEET-
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La porte de la salle de bain s’ouvrit en grinçant, ce qui me fit sortir de mes pensées.
C’était Mathieu.
Il s'était retrouvé dans la même situation deux ans plus tôt.
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-Bon, t’as deux ans de retard sur moi, mais mieux vaut tard que jamais!
-Essayes de garder la tête droite c’est mieux
-Je vois que j’ai affaire à un connaisseur!
-On vient d’inverser nos rôles, c’est marrant comme situation!
- Bon sinon, Diane est en train de pester en bas, pendant que Pierre essaye tant bien que mal de nettoyer la moquette… Elle a préféré évacuer tout le monde, ils sont tous partis.
La dernière vision que Léa aura donc de moi, sera moi en train de vomir sur la moquette.
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-Va falloir rentrer maintenant.
Il m’aide à me lever, et nous descendons l’escalier.
La trace de vomi est assez peu visible, Pierre a bien astiqué le sol, bravo à lui, c’était du bon travail.
Il nous attendait avec Lucie et Héloïse, dehors.
Diane était moins remontée sachant que la trace était presque partie, et nous souhaita une bonne nuit.
Nous nous séparons a mi-chemin, Mathieu et Lucie rentrent ensemble pour finir en beauté leur soirée, tandis que je rentre avec Pierre et Héloïse dormir.
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…
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Le lendemain matin, je me réveille assez tôt, culpabilisant de dormir chez un pote qui m’a déjà suffisamment aidé.
Je le préviens, avant de rentrer chez moi.
C’est sur le chemin du retour que je découvre la famosa “gueule de bois”.
C’est limite pire que la veille, je suis cette fois-ci conscient, mais ma tête tourne toujours et j’ai du mal à réfléchir, mes pensées ne sont pas cohérentes.
J'ai rien pû faire de la matinée, trop occupé à demander conseil à Mathieu qui était aussi passé par là.
Il me conseillait de me faire une tisane, ou bien de bouffer des citrons...
J'ai donc passé la matinée à enchainer les citrons...
Depuis ce jour, à chaque fois que je vois un citron, je ne peux pas m’empêcher d'esquisser un petit sourire.
Heureusement que nous étions en vacances, mes parents étaient plus indulgents. En week-end, mon père serait venu me chercher directement chez Diane, et aurait pu constater que “je ne dormais pas paisiblement” j’étais en train de repeindre le sol.
Mes parents ne m’ont pas spécialement mis en garde, ils étaient conscients que j’avais besoin de décompresser un bon coup, j’avais un rythme assez dur.
...
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J’avais devant moi deux semaines de vacances. Je partais seulement au début (des vacances en famille en Bretagne, rien d’incroyable à raconter).
Je serai donc à Paris pour le Nouvel An.
Il y avait une soirée organisée chez un mec en ES, pote de Brice et de Paul.
En voilà un plan intéressant.
Il s'appelait Thomas.
C’était un gars que j’appréciai, on était ensemble en Section Européenne, on se voyait 2h par semaines.
Il allait souvent au manoir en notre compagnie, et était présent à pas mal de nos soirées.
N’ayant aucun autre plan, nous décidions tous d’y aller.
Seuls Nico et Brice allaient manquer à la partie, ils partaient malheureusement en vacances…
En rentrant de Bretagne donc, pendant la semaine avant le Nouvel An, j’avais pour but de réduire à néant la part de Célestinerie qui m’avait empêché d’aller parler à Léa, par timidité…
Il fallait que je sorte de ma zone de confort et que je gagne en confiance en soi.
J’hésitai entre le théâtre et la drague de rue…
Sachant qu’aucun pote n’était vraiment chaud pour aller aborder de la donzelle, et qu’aucun n’avait d’expérience en drague de rue, je me résolus à choisir l’option théâtre.
Je m’inscris donc.
J’allais par contre vraiment avoir des semaines ultra-chargées: 35h de cours au lycée, 4h de prépa Sciences Po le samedi, avec quelques examens blancs le dimanche, en plus du groupe de musique, j’allais maintenant faire deux heures de théâtre par semaine.
On se sent Jeune et Dynamique...
J’allais devoir m’imposer une certaine discipline pour pouvoir tenir.
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Il y avait des séances le mercredi et vendredi. Je préférai y aller le mercredi, sachant que je réservai le vendredi pour d’éventuelles soirées, malgré les cours le samedi.
J’y suis donc allé le mercredi des vacances pour voir comment ça se passait, pour ma première séance.
Petite surprise en y allant:
Je m’informe auprès de la dame de l’accueil pour le prix des cours et le fonctionnement général...
Alors que je lui parle, une tête familière se fait voir dans le battant de la porte.
Je vois mon professeur de Physique-Chimie, avec une perruque rose bonbon sur la tête et du rouge à lèvres.
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-Oh tiens Arthur! Tu viens faire du théâtre?
-Euh oui, vous-vous en faites aussi?
-C’est en effet une de mes passions.
-Ah oui, ne prête pas attention à ma tenue, c’est un costume comme un autre, c’est un autre monde ici!
Je vous avais dit que ce prof était spécial.
Bordel, j’aurai tout vu dans ma vie...
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Je vis quelques futurs compagnons de scènes, dont une qui attirait particulièrement mon attention.
Elle était aussi au lycée, mais pas en S, je ne la connaissait que des couloirs, tout comme Léa.
Sauf que cette fois-ci, c’était une fille de Terminale, donc plus facile à aborder.
Surtout qu’étant inscrits aux mêmes cours de théâtre, ça m’ouvrait clairement des portes.
Objectivement, c'était une 7/10, mais elle avait "un truc" (pas de vent, mais une façon d'être qui me plaisait, elle avait un style un peu "bourgeoise" qui me faisait de l'effet).
Je profite d'une pause dans l'échauffement "artistique" pour lui taper la discussion:
-On est dans le même lycée il me semble
On continue de parler, et elle m'apprend qu'elle est dans la même classe que Thomas, l'organisateur de la soirée du Nouvel An. On allait donc se croise là-bas.
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Données du topic
- Auteur
- Canabistouille
- Date de création
- 4 août 2018 à 17:49:08
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