[Risitas] Un khey au lycée
Le 03 décembre 2018 à 13:44:15 Incoming_Ban a écrit :
Le 03 décembre 2018 à 13:33:06 efkankurnaz44 a écrit :
Le 02 décembre 2018 à 21:00:08 spagettivolant a écrit :
Comme d'habitude, cool les suiteMais sinon, c'est quoi la blague du train au XXe siècle ??
idem j'ai interrompu ma lecture pendant au moins 3 longues minutes pour essayer de comprendre... en vain
Justement, je me demande bien quelle population a dû emprunter le train, de manière plus ou moins forcée, durant ce siècle là, et surtout pour aller où
Le 03 décembre 2018 à 15:15:20 Koaladeter2 a écrit :
Le 03 décembre 2018 à 13:44:15 Incoming_Ban a écrit :
Le 03 décembre 2018 à 13:33:06 efkankurnaz44 a écrit :
Le 02 décembre 2018 à 21:00:08 spagettivolant a écrit :
Comme d'habitude, cool les suiteMais sinon, c'est quoi la blague du train au XXe siècle ??
idem j'ai interrompu ma lecture pendant au moins 3 longues minutes pour essayer de comprendre... en vain
Justement, je me demande bien quelle population a dû emprunter le train, de manière plus ou moins forcée, durant ce siècle là, et surtout pour aller où
J'ai eu de la chance que le sous-entendu soit passé sous le nez de certains d'entre vous
-Partie V-
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Pour des raisons de sensibilité, on va changer le sticker de Bérangère en :
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Elle était bien sympathique cette petite soirée qui s’est finalement terminée au manoir; mais en plus des heures de sommeil à rattraper, il fallait aussi mettre les choses au clair avec Bérangère.
Je ne pouvais pas envisager une relation sentimentale avec elle, c’était inenvisageable pour moi.
Sauf que de son côté, je pense qu’elle éprouvait de véritables sentiments pour moi…
Il fallait donc que je lui annonce une deuxième fois qu’il n’y a rien entre nous.
Je m’en voulais un peu de laisser mes pulsions prendre le dessus, sachant qu’elle éprouvait quelque chose de plus profond que moi…
J’étais prêt pour vivre la relation en profondeur, mais sentimentalement parlant, il n’y avait pas grand chose.
Dans ce genre de situation, le mieux est de toute suite mettre les choses au clair, il ne faut pas laisser planer le doute, après la fille se fait des films et ça va trop loin (c'est du vécu ).
Je me décide donc à lui envoyer un petit message, je n’ai pas eu l’occasion de lui parler en cours, j’étais trop occupé à somnoler.
“Coucou, voilà, je tenais à te dire que hier j’ai un peu été emporté par l’euphorie de la soirée, on peut en parler ne face à face si possible. Ouaip, faisons comme ça.”
Elle me répond immédiatement
“je préfère vraiment qu’on mette les choses au clair entre 4 yeux”
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J’aurai préféré régler ça par message, mais bon c’était vraiment lâche en y repensant, c’était en effet mieux et plus honorable de se voir "face to face".
On se donna donc rendez-vous dans l’après-midi pour aller prendre un petit café sur la place de la mairie de notre ville.
Elle y était déjà lorsque je débarque.
Je me pose donc en face d’elle et prend un petit chocolat chaud.
Un climat de tension s’installe peu à peu, on commence par parler de banalités, ça me saoul rapidement.
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C’est un long silence qui devient l’élément déclencheur.
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-Bon, c’est bien beau de savoir comment s’est passé ta journée, mais on est là pour autre chose…
-Ouais, autant mettre clairement les choses au clair.
-Bon voilà, c’est pas forcément facile à dire, mais pour l’instant je ne suis pas vraiment intéressé par une relation à proprement parlé, je veux juste être indépendant…
-Donc tu utilises cette excuse pour aller fricoter avec toutes les filles que tu vois?
Elle commença à devenir rouge.
-Et je peux savoir ce qui est si spécial chez moi, qu’est-ce-que j’ai de plus que d’autres pouffiass*s?!
Bah déjà un bon boule, des formes avantageuses, c’est déjà un grand plus
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Elle me regarde longuement avant d'enchaîner
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-Pas du tout, je t’ai bien dit que je voulais rester indépendant, donc célibataire, ne pas devoir me prendre la tête…
Elle me lance un regard noir, fini son diabolo, avant de partir en trombe.
J’ai bien évidemment dû payer son diabolo à 6 euros de ma poche.
Mais bon, ça rentabilisait la soirée d’hier.
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J’ai aussi pris conscience qu’il fallait absolument que j'arrête de “fricoter” avec elle, ça pourrait dégénérer et me donner une réputation de charo ou d'opportuniste…
A cette époque de ma vie, je voulais pas bosser, juste profiter de la vie, être avec mes potes, à parler des heures, se bourrer ensemble, faire des conneries.
Mais aussi franchir le cap, me dépuceler.
Je voyais les étudiants dans le métro, le regard vide, des témoignages sur JVC qui me faisaient froid dans le dos sur les études, disant que les pyjs devaient profiter du lycée tant qu’ils le pouvaient encore, alors que je m'étais mis à sérieusement bosser en Terminale, je trouvais la charge de travail surmontable mais déjà conséquente...
J’ai toujours eu peur de l’avenir, ce qui m'empêchait parfois d’apprécier le présent, mais je m’y fais de plus en plus avec le temps et le recul, il faut arriver à se détacher de cette pression quotidienne en relativisant sans cesse…
Dans tous les cas, qu’on réussisse ou non dans cette vie, nous subirons tous le même destin; la mort.
…
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La fin du premier trimestre étant arrivé, l’heure du conseil de classe approchait à grands pas.
Le niveau dans ma classe n’était pas incroyable, on avait une tête de classe très solide, mais le reste tournait entre 11 et 13.
Je m’en suis sorti à 13 de moyenne générale, un peu en dessous des attentes de mes parents, mais honorable tout de même.
Le 9/20 coefficient 7 en maths m’est resté en travers de la gorge…
SI je n’avais pas Sciences Po, j’envisageai soit une licence dans l’audiovisuel (le monde du cinéma me faisait rêver), ou alors poursuivre vers de la géopolitique (18 de moyenne en Histoire/Géo ), ou bien encore une prépa ECS, sans trop savoir pour quelles raisons…
J’ai eu les encouragements (On remercie les maths ).
Le conseil était cependant favorables à tous mes choix, ce qui montre que même avec un 9/20 je restai dans la bonne moitié de ma classe.
Jeanne et Elodie se faisait du coude à coude avec leur 17 de moyenne...
Mathieu et Héloïse étaient à 15
Lucie était dans les 14
Brandon s'en était sorti avec un petit 11/20.
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C’est aussi à cette période que la prépa Sciences Po commença, 4h tous les samedis après-midi.
J’avais donc cours avec le lycée de 8h à 11h, avant d’enchainer par 4h d’Histoire/Anglais/Maths.
Autant vous dire que c’était la journée la plus blindée de ma semaine.
Mais aussi que le samedi soir, je me faisais bien plaisir
A condition que je ne sois pas trop crevé.
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J’avais prévu de passer mon samedi avec Sophie, elle qui venait que très rarement sur Paris.
J’ai donc décidé de sécher les 4h de prépa (ça coutait une blinde en plus comme formation…).
Je me demandai ce que ça ferait de la voir sous le ciel grisonnant parisien après trois mois sans se voir, voir sa réaction en se voyant. Il me semble d'ailleurs que je ne l'avais jamais vu sobre.
Autant vous dire que j'étais en sueur
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On se donna rendez-vous sur les quais de Seine en début d’après-midi.
J’avais décidé de lui offrir un petit cadeau pour fêter nos retrouvailles, une sorte de bracelet métallique avec son prénom, le truc un peu cliché... (c'est l’intention qui compte comme on dit)
Je vis arriver une silhouette au loin, cette démarche, cette posture, ce “vent”
A chaque pas qui nous rapprochait, je me demandai comment réagir une fois au contact…
On arrive enfin l’un en face de l’autre.
On se regarde droit dans les yeux.
Bordel, elle a vraiment un truc cette fille.
Elle me sourit, puis me prend dans ses bras.
On se fait un câlin.
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-Je suis tellement contente de te retrouver!
Je ressentis tout de suite cette connexion qu’il y avait entre nous, cette attirance purement naturelle.
On s’assoit sur un banc et discutons de tout et de rien, on se retrouve.
Je repris peu à peu confiance en moi au fil de la discussion.
Je culpabilisai aussi un peu de sécher la prépa, mais il fallait bien faire des sacrifices de temps en temps…
-C’est parti, j’en connais une sympathique pas trop loin de chez moi…
-Tu veux dire, de chez ta famille…?
-Non, j’ai l’appartement rien que pour moi ce week-end.
-Ah ok, t’es dans le combientième arrondissement?
-Dans le 15ème, à beaugrenelle
On est donc allé dans un petit bistrot très sympa et pas trop cher (ça restait cher, mais on se sent parisien)
La discussion continuait, elle me racontait comment se passait sa fac (elle a mon âge mais avait sauté une classe), ses potes…
Je ne l’écoutai pas vraiment, j’étais absorbé par sa personne, comme envouté.
J’avais vraiment jamais vu une fille qui avait un aussi grand effet sur moi.
...
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La nuit était tombée, il était bientôt temps de rentrer chez moi, ça correspondait à peu près à l’heure à laquelle je devais rentrer de ma prépa Sciences Po.
Je la raccompagne devant son appartement, c’est un joli quartier (je découvre encore Paris alors que j'habite à quelques kilomètres… ).
Ça y est, c’est ainsi qu’on se quitte.
J’aurai passé une agréable après-midi en sa compagnie, mais il n’y aura pas ce feeling…
Ce n'était qu'un moment unique partagé sur un plage...
-SWEET-
Elle ouvre la porte de son immeuble
Elle ne me fait même pas la bise, elle est sérieuse là?
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-Qu'est-ce-que tu fais? Viens monter manger, je t'invite!
Lueur d’espoir, je m'attendais pas à ça pour le coup (j'étais trop naïf)
Dans les films, c’est pas comme ça d'ailleurs que le mec termine dans le lit?
Je me fais un tas de scénario plus ou moins chauds dans ma tête de déviant.
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-Euh pourquoi pas, faut juste que je prévienne mes parents…
-T’es encore couvert par tes parents? T’as pas 17 ans toi?
-Si, mais je te rappelle que j’ai séché 4h de cours pour te voir, si je rentre tard sans les prévenir, je te garantie qu’on se reverra plus jamais…
-T’as raison alors, demandes leur.
J’appelle ma mère (plus indulgente) à qui je raconte un vieux mensonge, prétextant que je mange au McDo avec des camarades de la prépa, “pour agrandir le réseau”...
Je fus bien sur autorisé, puis sachant qu’on était samedi soir, il était “normal” de me laisser plus de libertés…
-C'est bon, j’ai toute la soirée!
Je monte donc, et découvre un 80m² ma foi, fort agréable.
Il y a un petit balcon sympathique, et une bibliothèque. C'est plutôt bien décoré, tout semble moderne, les murs sont bien blancs, les meubles ont l'air d'être faits en bois exotiques, elle venait clairement d'une famille aisée.
...
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Depuis le début de l’après-midi, on s’était parlé sans ambiguïté, mais je sentais désormais que la proximité entre nous commençait à agir.
La tension montait.
Elle faisait à manger (des pâtes, la base) pendant que je préparais la table (bougies au menu).
On vivait un moment de vie de couple j’ai envie de dire.
On s’installe devant la télé (on a regardé le JT de France 2, je sais pas pourquoi je me souviens de ça, c'était Pujadas qui présentait le JT), le tout en mangeant nos pâtes tièdes avec une sauce pesto.
-Pourquoi pas, qu’est-ce que t’as de beau?
-Je sais pas, faut que je regarde…
Elle se décide avec Titanic… un classique.
C’est dans le thème de la soirée, bon choix.
Je l’avais déjà vu, elle aussi donc on connaissait plus ou moins les passages importants.
On s’était confortablement mis sur son canapé, l’un à côté de l’autre avec une couverture pour nous maintenir chaud en ce temps automnal.
Nous étions dans le noir (seulement la lumière de l’écran nous éclairait, mais les stores étaient baissés).
Autant vous dire que tous les signes étaient rassemblés. Elle avait fait tout son possible pour qu’on en arrive là, le repas, le film, la couverture, c’était à moi d’agir désormais, d'agir en Alpha.
Je me décide à oser, c'est clairement le moment.
Je profite d’un scène culte en fin de film pour me rapprocher d’elle, d’abord discrètement, avant de clairement créer un contact physique sous cette couverture.
Elle pose sa tête sur mon épaule.
Tout se passe comme prévu pour l'instant.
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On reste comme ça un bon petit moment, l’un collé à l’autre, sa tête toujours sur mon épaule.
C’est de ce genre d’affection dont j’avais besoin. Avec une fille qui me plaisait vraiment. Une fille qui possédait ce "vent".
Une semaine auparavant, c’était Bérangère qui était à sa place, mais c’était clairement incomparable, je ne ressentais pas la même chose.
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Soudainement, Sophie se redresse, puis tourne sa tête vers moi.
C’est le moment.
Le moment d'agir... physiquement
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Je l’embrasse sans réfléchir.
C'est presque instinctif.
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Elle fut assez surprise.
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J’eus un coup de chaud, je venais peut être de faire une connerie…
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-T’en as mis du temps avant d'agir…
C’est à son tour de m’embrasser cette fois-ci.
Elle commence à intégralement se tourner vers moi…
Je commence à avoir vraiment chaud.
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Nos deux corps se retrouvent l’un en face de l’autre, toujours sous la couverture…
Elle s'affaisse sur moi peu à peu, ce qui me fait tomber au sol.
Je l’entraine dans ma chute bien entendu, ce qui fait qu'on se retrouve l’un sur l’autre, au sol.
Je suis en-dessous d’elle.
Je sens son souffle sur ma peau.
Mon cœur s'emballe, mon instinct prend le dessus.
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Je commence à l’embrasser farouchement.
La tension monte d’un cran.
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J’ai bien plus qu’une demi-molle à ce stade-là.
Cette fille est parfaite, c'est carrément la fille de mes rêves.
Sauf que c'est bel et bien réel. Elle est en face de moi, je ne rêve pas...
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...Arthur
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Serait
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Serait-ce
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Serait-ce le moment?
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Le moment de devenir un homme?
Données du topic
- Auteur
- Canabistouille
- Date de création
- 4 août 2018 à 17:49:08
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