[Risitas] Un khey au lycée
Le 28 novembre 2018 à 13:55:05 DeserteurDeter a écrit :
Bordel j'ai tout remonté en deux jours tel un saumon, et quel Risitas mon bon khey !
Très belle comparaison, j'aime beaucoup
T'as vraiment une plume unique, entre toi et Sasukhey on est servi en ce moment
Tu me mets au même niveau que ce maître du récit, une pure légende vivante, j'en suis flatté
Facilement l'un des meilleurs Risitas que j'ai eu, ta narration est très intéressante, particulièrement sur les ressentis que tu éprouve, par rapport aux autres personnages notamment (qui sont tous plus énormes les uns que les autres )
C'est très enrichissant à lire pour un midlife comme moi, et, ça va peut être te paraître ridicule, mais je crois jamais avoir rencontré quelqu'un qui, comme toi (et moi du coup ), était très sensible au charisme d'autrui (El famoso vent). Pour le coup je pensais être le seul être bizarre attiré par ça comme une mite par une lumière.
J'essaye du mieux que je peux de retranscrire ce que j'ai vécu au cours de ces années lycéennes pour essayer de donner une réponse constructive aux kheys dans le besoin.
Je n'ai aussi jamais eu l'occasion de rencontrer quelqu'un qui ait aussi été sensible à ce "vent", j'ai même cru avoir un 6eme sens, me disant que seules certaines personnes avaient ce sens de perception .
C'est vraiment pour moi un critère dominant dans le choix des filles, entre une 9/10 sans ce vent et une 7/10 avec, je favorise la 7, le charme est vraiment primordial (si on a les deux, c'est encore mieux et je te souhaite de rencontrer cette perle rare).
Enfin, j'ai pas grand chose à dire de plus, du grand art, vraiment, continue comme ça Cana
Il y a vraiment des gens qui n'ont pas ça ? Genre des sortes de mini coup de foudre pour les guider vers le charisme et le charme plutôt que vers le corps ?
J'ai jamais demandé à des gens s'ils avaient cette sensation mais une chose est sûre, c'est pas la première fois que j'entend "elle est spéciale, moins jolie mais plus attirante" dans mon entourage khey
-Partie II- (410ed)
En voilà une belle surprise, j’étais, en plus d’être entouré d’avions de chasse, en compagnie de Mathieu, qui avait surement une chance avec chacune d’elles d'ailleurs…
Sauf qu’il s’était remis en couple avec Lucie.
J'avais donc peu de concurrence au sein de la classe.
Le seul soucis, c’est qu’Héloïse pourrait bien ternir ma réputation si elle voit que je tente quelque chose avec une de ses potes, elle pourrait être jalouse (n’oublions pas son penchant pour “L’AWisme”)...
Elle pourrait mettre en péril mes plans.
Mais bon, j’étais un peu parano, elle devait tout comme moi être passée à autre chose.
Après tout, "on" s’est quitté en bon terme, je pense qu’on va juste se parler comme si on n’était que des amis de longues dates...
Mais il fallait la jouer fine, ne pas faire d’erreur, ne pas forcer dès le début.
Analyser, puis peser le pour et le contre avant d'agir.
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Mathieu s'assoit à la table devant moi (j’étais tout au fond de la classe, on garde les habitudes de glandeurs ).
Le prof de maths reprend son discours, disant que le bac approche, que c’est “l’accomplissement de notre enfance” et que c'est la "base de notre avenir".
Même lui n'y croit pas, ça se sent dans sa voix
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-Mec, c’est quoi cette chance?!
-Problème informatique, j’ai passé la matinée avec l’administration, mon nom n’était sur aucune liste…
-Comment tu t’es retrouvé là, dans cette classe?
-J’étais dans leurs fichiers, mais ils ne savaient pas où me mettre, j’ai eu le choix entre cette classe et la TS4, les autres étaient blindés ou incompatibles avec mes options.
-Choix judicieux d'avoir choisi cette classe
-Tu m’étonnes, c’était soit un classe avec des vermines comme Roméo et sans meuf, où celle-ci blindée de bombes et avec toi, le choix a été rapide…
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Notre emploi du temps est tout claqué; on a pas mal de trous dans la semaine, mais on a surtout cours le samedi matin…
Fini les soirées du vendredi soir…
Fini les soirées de débauche
...
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On se retrouve tous ensemble à la sortie du lycée pour aller manger au kebab.
Nous débriefons sur cette journée de rentrée, la classe d’ES reste globalement inchangée, Brice et Paul ne sont pas déboussolé, leur train de vie continue. Ils ne travaillent pas le samedi.
Je me rends compte que nous sommes la seule classe de S (avec les Sciences de l’Ingénieur SI) à avoir cours le samedi, ce qui veut dire que pendant qu’on sera enfermé chez nous le vendredi soir avec Mathieu, le reste ira fêter la fin de semaine…
Je pense qu’on sortira par la fenêtre certains vendredis soirs…
…
Les premiers jours passèrent sans encombre, j’essayai de directement me donner l’image d’un mec “cool” mais mes bonnes fréquentations avaient déjà fait le travail. C’est souvent en début d’année que les gens se font une idée des autres, la première impression est importante.
Je me forçais à aller parler aux filles de la classe (dont Claire, 8/10 la pote de Lucie qui me plaisait particulièrement, même si j'étais plutôt sur des brunes de manière générale... ), pour créer des liens, et pour gagner en assurance surtout.
Je me les suis mis dans la poche, avant de bien sur se présenter aux élections des délégués avec Mathieu, l’expérience de 1ere m’avait bien plus.
On s'est présenté comme étant "deux élèves modèles qui voulaient le bien de la classe"
On a bu la concurrence une seconde fois.
Les Célestins venaient d’eux-mêmes vers moi, je me suis d’ailleurs dit que j’aurai pu finir comme eux si j’avais pris un autre chemin, si je n‘avais pas eu autant de chance en Seconde.
Célestin, qui était assis à côté de moi en maths était souvent seul à la cantine, restait assez discret, je voyais bien que chaque interaction sociale était un effort considérable à fournir pour lui. Il me faisait un peu de peine, mais j’appris, en le côtoyant 7h par semaine en cours, que dans le fond, il se complaisant dans cette solitude, tout en espérant y sortir tôt ou tard, en sortant de sa zone de confort..
Je le pris sous mon aile.
Je ne voyais pas pourquoi j’eu plus de chance que lui d’éviter la Célestinerie, je devais rétablir justice…
Ce qui était marrant avec lui, c’est que quand il se lâchait un peu (bon, il fallait le mettre en confiance au préalable) il partait dans des blagues déviantes et plus que limites; en bref, les blagues les plus drôles. Ça contrastait vraiment avec son apparence, ce qui était d'autant plus drôle.
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Il avait vraiment un potentiel intérieur ce type, mais il était beaucoup trop timide, et ça se ressentait. J’ai moi aussi été très timide pendant une longue partie de mon enfance. C’est vraiment en Seconde que j’ai gagné peu à peu de la confiance en soi, ce qui m’a permis de prendre du recul sur tout, et finalement d’opter dans une optique de battage de c*uilles totale, du moins sur le plan social.
Bien sûr c'est progressif, mais il faut persévérer.
Il faut vraiment se dire que de toute façon, on est tous humains, on a tous besoin d’aller chi*r.
C’est la discussion avec mon père qui m’a servi de déclic, vraiment.
Imaginez votre “crush” (pardonnez-moi) en train de déféquer, il faut arrêter de l’idolâtrer, vous vous bloquer tout seul.
La timidité, c’est ce qui nous empêche de passer un certain stade, qui du point de vue d’un timide, amènera forcément à une situation gênante ou ridicule, tandis que du point de vue d’un type plein de confiance en soi, franchir ce cap permettra une éventuelle opportunité qui pourrait aboutir à une folle histoire d’amour.
A méditer.
L’exemple d’aller aborder est démonstratif, la peur principale à aller aborder la fille en question, c’est la peur du rejet, la peur de se faire juger.
Ne pas y aller amène forcément à une remise en question: “Et si finalement c’était réciproque?”. La seule chose que vous avez à gagner en ne pas y aller c’est de regretter et d’être passé à côté d’une potentielle opportunité.
Même en cas d’échec, c’est un gain d’expérience.
Comme le disent si bien BigoFlo et Oli (vous me pardonnerez une deuxième fois), "Vaut mieux vivre avec des remords qu'avec des regrets".
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Nous y reviendrons plus tard.
-SWEET-
Bref, il fallait que Célestin s’affirme plus. On passait la plupart de nos heures de maths à discuter (ce qui m’a d’ailleurs valu un bon 9/20 au premier DST), j’essayai de l’analyser, de voir ce qui pouvait être amélioré chez lui, je voulais vraiment son bien.
Ce qui était sympa, c’est que j’avais pas mal de soirées à lui proposer, dont une mi-octobre chez Pierre (et Héloïse du coup), lui qui n’en avait jusque là jamais fait.
Il préférait rester à l’écart de mon groupe de pote, il ne partageait pas vraiment les mêmes délires.
Il fallait donc que je le conseille jusqu’à cette soirée, pour qu’il mette ses connaissances fraîchement acquises à profit.
…
Les premières semaines passèrent sans rien de fou, à part en maths, j’avais gagné au moins 3 points dans chaque matières, j’avais un bon 13,5 de moyenne à la fin du mois de Septembre.
Les journées étaient ordinaires, mais j’avais réussi à adopter un rythme assez assidue et j’en étais assez fier. Je jouais de temps en temps à Lol le mercredi après-midi et le week-end, mais j’avais surpassé mon addiction…
J’avais aussi un prof de Physique-Chimie incroyable en cette année de Terminale qui m’a beaucoup tiré vers le haut. Je n’avais pas les meilleures notes en Physique, mais je montrai beaucoup d'intérêt.
Il avait une manière de présenter les choses telles que je buvais ses paroles. J’ai toujours détesté la physique, j’avais eu des mauvais profs jusqu’à maintenant, mais celui-ci a été une rédemption. Il m’a vraiment donné envie de travailler.
Le seul soucis, c'est qu'il avait un truc contre Célestin, je n'ai jamais su pourquoi; mais nous y reviendrons plus tard dans l'année...
Encore une fois, la chance avait frappée.
J’attendais juste le retour de karma à force d'avoir autant de chance.
Lors d’un repas de famille, un samedi après-midi (juste après les cours), j’eus une discussion sur l’avenir avec mes parents.
-Bon Arthur, il va bientôt falloir réfléchir sur ce que tu veux faire plus tard, sur ce que tu veux devenir.
-J’y pense souvent
(C’est vraiment sur une des questions que j’ai le plus réfléchi, me disant que c’est à ce moment de sa vie qu’on décide ce qu’on veut devenir).
-Il faudrait que tu saches pourquoi tu travailles, dans quel but.
J’étais intéressé par les langues, la bio, mais surtout par l’histoire. Je me voyais bien faire de la géostratégie.
-On voit bien que tu affectionnes pas particulièrement les sciences, je pense donc que les prépas ingés ne sont pas ton objectif…
-C’est exact
(Pour rien au monde j’aurai mis un pied dans une prépa ingé)
-On a donc pensé que tu étais plus axé vers les sciences humaines, politiques
-C’est vrai que ça m’intéresse particulièrement.
-Et bien ça tombe bien, on compte t’inscrire à une prépa Sciences Po en parallèle à la classe de terminale.
- 4h tous les samedis jusqu’au concours, en février.
-T’as le dernier mot, mais je pense vraiment qu’il serait bien d’y réfléchir sérieusement.
D’un côté, j’avais déjà des cours au lycée le samedi matin, si on m’en rajoutai l’après-midi, j’allais littéralement travailler 6/7 jours, en plus du rythme de S, avec pas mal d’options extra-scolaires (Cours de musique, option musique au bac), Section européenne au lycée…
J'avais un petit groupe de musique avec certains membres de "la bande" aussi, au moins 2h par semaine, on avait pour projet de faire les scènes ouvertes de notre ville.
J’en serai à un peu plus de 40h de travail par semaine.
On pouvait dire adieu à toute forme de distraction inutile.
Mais je voulais rendre mes parents fiers, ils m’ont mis au monde, élevés, m’ont nourri, blanchis, je leur était redevable, et puis ils avaient raison, les sciences politiques me tenaient à cœur, si j'avais accepté, je l'avais fait pour moi, pour mon bien.
Bordel, dans quel enfer je me suis mis.
j'ai pris cette décision comme un défi, j'étais capable de tenir le rythme. C'est pas en jouant à Lol qu'Elon Musk en est arrivé là où il est aujourd'hui...
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Forcément, pas de sorties le vendredi soir, ni le samedi après-midi.
Autant vous dire que le samedi soir était sacré, et qu’il fallait en profiter au maximum
(Vous serez servi, pas de soucis).
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Malgré ces journées relativement ordinaires, il y avait bien un évènement remarquable.
Je croisai depuis quelques temps dans les couloirs une jolie brune légèrement bouclée mi-longs, 1m70, avec des traits vraiment fins. 8/10 de visage.
Désolé Sasukhey, mais ce sticker correspond parfaitement à la fille, elle s'appelait Léa
Elle possédait ce "vent".
je l'avais remarqué l'année dernière déjà, lorsqu'elle avait les cheveux longs. C'est ce changement de coupe qui m'a fait flasher sur elle.
Vraiment une douceur.
Le hic, c'est qu'elle était en 1ere; soit un an de moins que moi.
Je me suis donc de base posé des barrières, me disant que c'était impossible d'aller l'aborder sans passer pour un fou à la recherche de chaire fraiche (alors que j'avais seulement quelques mois de plus qu'elle...)
Sans que je le sache, elle allait avoir beaucoup d'importance pendant cette année de Terminale. (Ça fait pas mal de nouveaux personnages à présenter, mais ils sont essentiels au récit).
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J’avais des vues sur Bérangère, elle n’avait pas ce “vent” (qui fait apparemment aussi vibrer quelques kheys, je me sens moins seul ), mais son fessier compensait clairement.
J'aurai jamais cru tomber sous son charme deux ans auparavant, je la voyais comme une moche inintéressante. J'ai aussi changé de vision avec le temps, j'ai pu développer un vrai esprit critique en grandissant.
J'ai depuis toujours favorisé le visage au corps (minimum 6/10 de visage), à condition que la fille ait vraiment un truc en plus, et surtout ce vent, cette prestance, ce charisme qui me faisait chavirer.
Mais dans le cadre de Bérangère, elle avait vraiment le corps qui me correspondait, c'était juste une attirance purement et simplement physique, rien de comparable avec ce que j'ai éprouvé pour Lucie, Héloïse et surtout Sophie.
Je pensai bien sur toujours à Sophie, qui possédait elle ce “vent”.
Mais bon j’étais assez réaliste, nos chances de se revoir étaient faibles, la discussion avec Paul m’avait mis une petite claque.
Ce n’était qu’un bref amour de vacances.
Mais je gardai contact avec elle, ne sait-on jamais.
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Mes semaines se résumaient au travail, je n’avais qu’un objectif en vue, le samedi soir. Je vivais pour le samedi soir.
Et ça tombe bien, la soirée chez Pierre arrivait à grands pas. Célestin devait faire ses preuves. Bérangère sera aussi de la partie.
Tu pourrais nous écrire une mise en situation du cours de physique pour qu'on comprenne ce que tu veux dire par "le prof avait une dent contre celestin"?
Ils se sont pas battus quand même ?
Le 29 novembre 2018 à 21:57:13 Canabistouille a écrit :
Le 29 novembre 2018 à 21:05:29 c_de_gaulle a écrit :
Le 29 novembre 2018 à 21:02:04 VrDeLain a écrit :
"La suite arrive tout les deux jours"On est pas tous au RSA ici mon poussin...
Sweet pour l'élite à venir très prochainement, je suis actuellement en phase de stickérisation intensive.
Données du topic
- Auteur
- Canabistouille
- Date de création
- 4 août 2018 à 17:49:08
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