[Risitas] Mon remontage de pente après cuckerie

Le 17 février 2018 à 03:17:52 Harniballecter a écrit :
Oui je suis completement sort du format risitas sur cette partie, mais comme c'est particulièrement introspectif comme chapitre ça collait pas trop avec les stickers (ils vont revenir hein, mais y'aura surement au moins un autre chapitre dans ce format là )

Ah j'ai eu peur

Je viens de lire toi ça mon khey et je te fais un gros câlin pour tout ça...

Maintenant la suite

Le 17 février 2018 à 03:29:24 Harniballecter a écrit :
L'absence de stickers vous gène vraiment ? Je vous cache pas sur le thème précis du moment de la rupture/découverte, c'est chaud, et j'avais pas spécialement envie de tourner ça en très comique, je voulais justement proposer un risitas un peu plus "novelisé" que ce qu'on voit d'habitude sur le fofo

Fais comme tu le souhaites, moi je m'en fous perso

Le 17 février 2018 à 03:29:24 Harniballecter a écrit :
L'absence de stickers vous gène vraiment ? Je vous cache pas sur le thème précis du moment de la rupture/découverte, c'est chaud, et j'avais pas spécialement envie de tourner ça en très comique, je voulais justement proposer un risitas un peu plus "novelisé" que ce qu'on voit d'habitude sur le fofo

Bouah, tant qu'on a une sweet

Le 17 février 2018 à 03:29:24 Harniballecter a écrit :
L'absence de stickers vous gène vraiment ? Je vous cache pas sur le thème précis du moment de la rupture/découverte, c'est chaud, et j'avais pas spécialement envie de tourner ça en très comique, je voulais justement proposer un risitas un peu plus "novelisé" que ce qu'on voit d'habitude sur le fofo

Ça me gène pas perso

Le 17 février 2018 à 03:30:18 Praedicator a écrit :
Mec je ne sais pas pourquoi mais ton histoire me marque bien ce soir, j'ai plus du tout envie de dormir et j'ai mal pour toi

Bon mais là on n'est qu'à l'introduction, après le coeur du récit ce sera vraiment ma période de depression (il m'est arrivé de ces trucs, même physiquement à cause de ça )et ma reprise en main !
À l'heure où j'écris ces lignes je me porte relativement bien, même si on se remet jamais vraiment d'une grosse depression, surtout si on est à la base un peu sensible de ce côté, là ça va

Bordel ce Risikit de Qualitay.

L'air de rien la petite musique met vraiment dans l'ambiance. Je fav le topic, go sauvegarder si il se fait 410 par manque de chance

Le 17 février 2018 à 03:32:09 Harniballecter a écrit :

Le 17 février 2018 à 03:30:18 Praedicator a écrit :
Mec je ne sais pas pourquoi mais ton histoire me marque bien ce soir, j'ai plus du tout envie de dormir et j'ai mal pour toi

Bon mais là on n'est qu'à l'introduction, après le coeur du récit ce sera vraiment ma période de depression (il m'est arrivé de ces trucs, même physiquement à cause de ça )et ma reprise en main !
À l'heure où j'écris ces lignes je me porte relativement bien, même si on se remet jamais vraiment d'une grosse depression, surtout si on est à la base un peu sensible de ce côté, là ça va

te presse pas, fait nous une sweet de qualitey , je met l'topic en fav

Le 17 février 2018 à 03:11:44 Harniballecter a écrit :
CHAPITRE 4 : Huit-clos avec toi et une bouteille
La musique d'ambiance of course https://www.youtube.com/watch?v=zdDhinO58ss

Nous "emmenageons" donc dans ce joli F2 avec terrasse, vue sur mer, l'idée que se font les imbéciles heureux du bonheur immobilier " Bien exceptionnel, proximité tout commerces, beaux volumes et climatisé" déballé par un agent au sourire ultra-brite, cet appart ce serait le Graal de notre époque. Le saint-Calice rempli des espoirs des prolétaires en bande comme une meute de chats autour d'un merlan pourri, avoir ce bel appart, c'est déjà quelque part réussir, bientôt le bon poste, le bon salaire, le beau mariage, le premier gosse puis un deuxième, puis l'indifférence crasse d'époux devenus colocataires et la fin dans une chambre glauque d'un hôpital de banlieue empestant la mort. Rideau, "il a eu une belle vie", "il n'aurait peut-être pas du fumer autant".

Après tout, j'en ai quelque part rêvé de cette vie de supermarché, une existence discount à côté de Lisa, parce que comme tout le monde nous nous disions que nous étions différents, et c'est là le point commun de tous les cons de cette planète.

Mais pour l'instant Lisa déballe indifféremment quelques cartons, elle m'ignore presque, et ma présence est celle d'un inconnu.

-Je dors chez Mélanie ce soir, j'ai pas envie de rester là, comme ça; me dit-elle.
-Bien.

Ce sont les seules paroles que nous échangeons, toutes les fins d'après-midi, pendant une semaine. Une semaine c'est long, et c'est très court quand on se nourrit uniquement de whisky, à raison d'une bouteille par jour, et de cigarettes, sur un rythme de croisière à vapeur d'au moins un paquet par jour. Ma vie m'échappe.

Un soir, elle oublie son ordinateur sur la guéridon du salon. Un petit netbook gris. Il est allumé.

C'est idiot à quel point des objets sans âmes, comme un téléphone, une télévision, un téléphone peuvent devenir des obsessions. Je suis seul, ivre depuis 7 jours et 7 nuits, à tel point que je ne ressens aucun effet secondaire, pour l'instant. Et ce petit ordinateur me nargue, il est allumé. Tant pis je l'ouvre, Lisa ne s'est pas déconnectée de Facebook. Innocemment je m'apprête à faire l'erreur de ma vie, le geste qui va finir de me faire basculer.

Je suis tellement confiant, tellement naïf, je l'aime tellement que l'idée qu'il y ait quelqu'un d'autre ne m'avait pas traversé l'esprit. " Voyons ce qu'elle a pu dire à Melanie, après tout c'est sa meilleure ami, et si j'en sais plus je pourrai surement réparer ce qui ne fonctionne plus".

La dernière conversation est avec un type. Je ne le connais pas, elle ne m'en a jamais parlé. Et pourtant je connais tous ses proches : 5 ensemble, on n'a aucun secret !

La conversation avec cet inconnu est immense. Plus de 800 messages, et déjà l'idée s'installe dans mon cortex imbibé. Les derniers sont sans équivoques.
-"Je t'aime, à ce soir "
-" J'ai hâte ! "

Je remonte frénétiquement, je sais déjà que je suis fini, mais la curiosité malsaine est plus forte que tout.
Quelques messages, ils parlent de sexe. De ce qu'ils font, de ce qu'ils vont faire, il mentionne son bureau "sans dessus-dessous ". C'est cru, presque excitant dans un autre contexte. Une photo, c'est Lisa, nue, qui s'offre à un autre, quelques jours avant notre dernier repas.

Je remonte toute la conversation, débutée en juin, à notre retour de Florence. Je déduis qu'ils ont commencé à coucher ensemble fin juillet, 15 jours après le début de mon travail de saisonnier.

Dans un flou je l'appelle, me content de lui dire " Comment t'as pu ?". Elle choisit de me prendre pour un con : "Comment ça, de quoi tu parles". Et en choisissant de me prendre pour le dernier des cons, c'est le dernier reliquat de mon ego qu'elle jette à la corbeille.

La fille que j'aime depuis 5 ans m'a trompé, me trompe, et me prend pour un con.
Je me suis endormi sur le canapé.

J'en ai les larmes aux yeux

Le 17 février 2018 à 05:55:34 Eiffel[65] a écrit :
J'pose mon message pour me souvenir de ce topic et penser à le lire lorsque la suite viendra.
J'aime ta façon d'écrire, ça me correspond.
J'suis encore dans une phase finale de reconstruction après ma plus douloureuse rupture, même si elle ne s'est pas faite dans la tristesse (j'ai pas été trompé, ni de clash, les sentiments n'étaient juste plus là pour elle, quelqu'un de bien cette fille j'en garde de super souvenirs) et lire ça me fait du bien dans un certain sens. Continue je lirai tout avec enthousiasme! Mais là je vais me coucher il est presque minuit ici

Tu peux le mettre en favori si tu veux t'en souvenir

Franchement mec, je lisais les messages Facebook a travers tes yeux ton ame comme si c'était ma copine depuis 5ans

Bonne narration on se sent dans ta peau bien joué khey