Topic de ZeldAlbanie :

ATTALI : "Les émoticones vont remplacer les langues écrites"

On dirait qu'il te prend de haut rien qu'en te regardant https://image.noelshack.com/fichiers/2016/36/1473263957-risitas33.png

Le 17 janvier 2018 à 00:48:01 Mayer__ a écrit :
Dialogue du futur

https://image.noelshack.com/fichiers/2017/17/1493019243-jackou.png

https://image.noelshack.com/fichiers/2016/32/1470920800-jesus14.png
https://image.noelshack.com/fichiers/2017/41/7/1508022496-attalideathnote.png
https://image.noelshack.com/fichiers/2017/41/7/1508020231-suicidezle-attali.png
https://image.noelshack.com/fichiers/2016/50/1482000512-onsecalmerisitas.png

https://image.noelshack.com/fichiers/2017/17/1493313369-1473263957-risitas-suicidez-le2.png
https://image.noelshack.com/fichiers/2016/38/1474549995-1474473462-picsart-09-22-05-51-44.png
https://image.noelshack.com/fichiers/2017/02/1484058174-risitas-juge-femme.png

Le 17 janvier 2018 à 00:48:55 Visionerrie a écrit :
J'suis le seul qui déteste ce mec juste à cause de sa gueule ?

https://image.noelshack.com/fichiers/2017/41/7/1508020231-suicidezle-attali.png

Le 17 janvier 2018 à 00:49:31 Jeece712 a écrit :

Le 17 janvier 2018 à 00:48:44 mouchedeter-- a écrit :

Le 17 janvier 2018 à 00:45:40 Jeece712 a écrit :

Le 17 janvier 2018 à 00:45:04 mouchedeter-- a écrit :
Les caractères Chinois ont totalement dérivés, ça n'a rien à voir avec des émoticones
pareil les hiéroglyphes sont effectivement des signes mais en faisant une phrase tu as vite des signes qui n'ont rien à voir avec la phrase, on peut pas tout dire avec des signes c'est tellement évident et dois je rappeler qu'il s'agit de l'écriture d'une élite qui seul peut écrire ? (et les hiéroglyphes ont disparus de l'usage quotidien pour des écritures plus pratique, le démotique)

Tous les caractères chinois dérivent d'une représentation de quelque chose, comme les emojis.

les caractères chinois dérivent d'une représentation tu le dis, les émojis représentent et tu peux pas tout dire avec des représentations et même, admettons, les règles de grammaire et de syntaxe varient selon les pays alors bon courage pour parler en émoticône

Aujourd'hui la compréhension des emojis/stickers est universelle. C'est comme une grammaire commune.

Tu fais pas de phrases avec des emojis, c'est ça le truc, il faudrait établir des règles universelles qui iraient parfois totalement à l'encontre des règles de chaque peuple (on doit écrire la phrase d'emoji de gauche à droite ou de droite à gauche ?)
comment tu met l'emoji au pluriel d'ailleurs ?
c'est juste une utopie, reconnait le..

Le 17 janvier 2018 à 00:51:34 JenniferJacobs a écrit :

Le 17 janvier 2018 à 00:48:55 Visionerrie a écrit :
J'suis le seul qui déteste ce mec juste à cause de sa gueule ?

https://image.noelshack.com/fichiers/2017/41/7/1508020231-suicidezle-attali.png

Eh merde https://image.noelshack.com/fichiers/2016/36/1473263957-risitas33.png

She 🙆 has the audacity 😡 to ask 😤 why i 👀 cum so quick 🍆💦💦 when she 👸 should 🅱e asking why 🙀 the pussy 😻 so good😤
Lisez l'article, c'est encore plus ridicule.

Le 17 janvier 2018 à 00:57:01 Droysen a écrit :
Lisez l'article, c'est encore plus ridicule.

Non merci ça ira [[sticker:p/1jnh]]

Après contrairement à certains ici, je ne crois pas que ce sois le diable en personne, au contraire...

Le mec s'engage beaucoup dans des projets visant à sortir des gens de la pauvreté...

Attali a raison je pense. Je m'étais fait la même réflexion il n'y a pas si longtemps. L'écriture est née du besoin de tenir des registres de calculs. L'informatique remplace ces registres physiques, donc se succédera au langage écrit un langage informatisé, rapide, immédiat.

Le 17 janvier 2018 à 01:08:02 Alpha_Wallonia a écrit :
Après contrairement à certains ici, je ne crois pas que ce sois le diable en personne, au contraire...

Le mec s'engage beaucoup dans des projets visant à sortir des gens de la pauvreté...

Pour ses intérêts et les intérêts des plus grands, il paupérise plus qu'autre chose mais bon https://image.noelshack.com/fichiers/2016/24/1466366648-risitas115.png

Le 17 janvier 2018 à 01:09:25 super_mv a écrit :
Attali a raison je pense. Je m'étais fait la même réflexion il n'y a pas si longtemps. L'écriture est née du besoin de tenir des registres de calculs. L'informatique remplace ces registres physiques, donc se succédera au langage écrit un langage informatisé, rapide, immédiat.

Ouais fin, y'a une différence entre un langage comme tu dis et ces conneries d'émoticones... https://image.noelshack.com/fichiers/2016/24/1466366209-risitas24.png

Ce serait plus des signes que des émoticones à la con... Des gens d'écriture à la chinoise ou au Japonais/coréen...

Tiens en parlant de Chinois, et si c'était un message caché pour dire que la langue du futur c'était le chinois ? https://image.noelshack.com/fichiers/2016/26/1467335935-jesus1.png

Comme ça, on ne pourra rien débattre.

Les smileys pas content seront peu à peu interdit et il ne restera que le sourire :)

Merci Attali :)

On est invité à Polytechnique pour énoncer ses théories fumeuses sur le monde mais on se sent philosophe :)

Heureusement que c'est que sur téléphone
Le jour où ta plus de courant les illettrés qui sauront pas dessiner seront en sueur [[sticker:p/1lmb]]

Le 17 janvier 2018 à 00:37:06 RisitaLeHun a écrit :

Le 17 janvier 2018 à 00:36:42 JuifxAmical a écrit :

Le 17 janvier 2018 à 00:35:11 M_RIGGS a écrit :
Qui pour écrire l'homélie en emojis? https://image.noelshack.com/fichiers/2016/36/1473263957-risitas33.png

https://image.noelshack.com/fichiers/2016/52/1482819915-picsart-12-27-06-48-31.jpg https://image.noelshack.com/fichiers/2016/44/1478143780-risitas-pieces.png https://image.noelshack.com/fichiers/2016/47/1480124671-1480086229-img-20160918-181804.jpg https://image.noelshack.com/fichiers/2017/20/1495136811-larry-voile.png https://image.noelshack.com/fichiers/2017/17/1493566014-soros.png https://image.noelshack.com/fichiers/2017/10/1488810727-a.jpg https://image.noelshack.com/fichiers/2016/44/1478088267-1477919829-risi.png https://image.noelshack.com/fichiers/2016/49/1481044259-j.jpg https://image.noelshack.com/fichiers/2017/16/1492554290-larryundecut.png https://image.noelshack.com/fichiers/2017/17/1493031898-jackoujpp.png https://image.noelshack.com/fichiers/2017/15/1492305878-attali.png

[[sticker:p/1lmb]]

https://image.noelshack.com/fichiers/2016/38/1474488637-jesus26.png

Si tu ne comprends pas, ou ne maîtrises pas, la notion de coefficient binomial, inutile de chercher à calculer toi-même les nombres de Catalan, que tu découvris dans cette obscure revue américaine d'algèbre, croyant qu'il s'agissait de “nombres catalans” (l'anglais Catalan numbers est équivoque), avant de faire le chemin historique et de découvrir qu'ils auraient tout aussi bien pu se nommer suite d'Euler, entiers de Seger, ou nombres de Ming Antu.
Des textes en 16.796 signes ? Un roman de 58.786 mots ? Tu n'y penses pas !
Loin de moi l'idée de graver dans le marbre de tailler dans une écorce d'arbre loin de moi l'idée de suggérer que je m'en moque que je n'en ai rien à faire que guère je ne m'en soucie loin de moi ces folies mais je m'échine depuis octobre et pourquoi donc depuis début octobre même et qui m'aime me suive depuis octobre depuis ce même dernier octobre le trois du mois je crois depuis ce temps-là depuis trois mois depuis trois mois et une semaine je m'échine ailleurs et le très long texte n'a pas avancé d'un poil pas beaucoup sans doute est-ce mon côté velléitaire qui ne cesse de me jouer des tours et les méandres du très long texte se sont figés comme une gelée le long des parois d'un bocal de verre et je vitupère contre mes essais éphémères mon tempérament affreusement velléitaire et ce teint d'albâtre qui n'est pas le mien comme je voudrais qu'il fût d'albâtre ou d'ébène ou autrement même sans métaphore mais au moins qu'il ait quelque tenue que mon visage sans retenue puisse soudain passer pour un tissu une pierre un songe soit en quelque sorte un tableau fasse tableau mais ce n'est pas le cas même ce mot albâtre jeté au visage jeté tout à trac sur la page en haut de page ce mot me défigure ne me figure pas ne me représente pas ne figure rien de ce que je suis de ce que je pense être et je suis encore et toujours circonspect dans le doute et ce mot n'apporte rien aucune réponse et donc toujours je me jette à la figure ces accusations comme des bouteilles non pas à la mer mais bien dans la gueule oui je me donne des coups de bouteille tessons épars sur le parquet et mes joues ensanglantées enfin que ce soit ou non métaphore que le mot d'albâtre me figure ou non je prends ces coups ces reproches en plein visage et je m'accuse d'être velléitaire aussi bien sûr pour trop entreprendre je lance cent feux il est normal qu'un certain nombre des foyers meure et même ne démarre qu'à peine avant de s'achever dans un bruit de feuilles mouillées de bois mort de bois trop vert encore pour prendre tout cela encore métaphore et toujours métaphore peut-être est-ce le mot albâtre qui appelle autant de métaphores ou bien les conditions d'écriture du très long texte que par facétie ou encore autodérision je pourrais être tenté de rebaptiser très long texte interrompu et l'adjectif interrompu ici au milieu de la ligne interrompt mes songes interrompt le torrent de sornettes lance d'autres tirades propose peut-être d'autres charades mais pour mieux me ramener vers le rivage bourbeux où je ne cesse de me lancer ces reproches à la figure velléitaire velléitaire et me voici encore à ne pas même essayer de me justifier moi-même de tout cela feux mal éteints et feux qui n'ont jamais pris aussi me trouvé-je vingt vaines justifications improbables même si certaines sont justes par ailleurs comme dans le cas du projet de traduire régulièrement et pensais-je au début au moins une fois par semaine un poème et qui s'est enlisé après à peine trois ou quatre tracasseries mais cela reprendra parfois aussi depuis début octobre le trois je crois suspendu à ce mot d'albâtre depuis le trois octobre le trois je crois je me disais que pour être interrompu ou inachevé le très long texte recelait de vraies possibilités et qu'il suffisait suffirait eût suffi de s'y remettre et la machine reprendrait du galon non là cette image-là ne va pas je mélange les formules croise les figures de style et donc je pensais qu'il me faudrait toutes proportions gardées envisager ces carnets comme Paul Valéry travaillant régulièrement et sans espoir d'en finir jamais chaque matin à ses Cahiers désormais regroupés en deux tomes en Pléiade et que j'ai dévorés consultés admirés lus compulsés longuement naguère mais il faudrait dire jadis ou balancer entre les deux lus disons entre 1993 et 1997 et donc toutes proportions gardées je me verrais bien ainsi à reprendre tel chantier interrompu trois mois et le faisant avancer un petit peu mais enfin ce n'est pas possible il ne va pas se comparer à Paul Valéry l'autre oiseux oisif ex-oisien de surcroît ancien oisien into the bargain non il ne va pas se comparer à Paul Valéry tout de même alors que seulement et il nous l'a dit même avec métaphores tout le tintouin oui oui noir sur blanc dit ce n'est rien d'autre qu'un affreux velléitaire comme la pluie comme les pierres s'attardant traînant son absence d'inspiration au cours de deux longues semaines un texte se meut ou se meurt sans le mouvement des lignes ou des doigts sur la page ou des doigts sur le clavier ou du mercure dans la caboche pas moyen d'avancer un texte se meut ou se meurt retenez bien cela rentiers de l'écriture retenez bien cela dieux de platine dieux de marbre dieux d'ivoire dieux d'airain retenez cela un texte se meut ou se meurt une profanation et c'est la vie le silence glissant de l'onde immobile et plus un clapotis vous voyez lentement agoniser le texte dieux d'airain j'en appelle à vos rictus j'en appelle même à vos socles j'en appelle à Eschyle à Euripide j'en appelle aux astronomes avec leurs lunettes j'en appelle aux bourgeois de vaudeville avec leurs monocles oui j'en appelle à Sophocle surtout dieux d'airain j'en appelle aux hémicycles des amphithéâtres tout autant qu'aux hémistiches absolus du vieux père Corneille un texte se meut ou se meurt et sur la scène aucun acteur ne meurt vraiment tant qu'un texte latent ou dit le porte ou que le diable l'emporte un acteur porte son texte plus qu'il ne le dit il le porte en-dedans au-dedans de soi et cela n'a rien à voir avec un chien mort ni un trajet en autobus jusqu'aux confins d'une ville poussiéreuse d'Afrique afin d'enterrer un enfant mort non cela ne porte pas de nom c'est seulement la vie propre la dynamique introuvable de tout texte et si l'on vous dit de tisser fileuses tissez si l'on vous dit de tisser dieux d'airain ne dormez pas dans l'herbe car le chemin est long et il y aura encore des carrefours des douanes des passages étroits des fourches caudines des dictateurs en puissance de vrais dictateurs aussi oui ceux qui veulent dicter le sens la direction à prendre le sens d'un texte se meut ou se meurt et la garde qu'en faites-vous oh je ne m'en préoccupe si l'on vous dit de tisser c'est votre boulot pas le mien n'est-ce pas dieux d'airain dieux de marbre dieux d'albâtre dieux d'ivoire je savais bien que je réussirais à placer le mot albâtre dans un texte un jour en allant de l'avant à force d'aller de l'avant et peut-être mon seul et unique but en écrivant même en tenant ces carnets était de parvenir au texte qui me permettrait d'écrire le mot albâtre de le graver comme qui dirait métaphoriquement dans le marbre et cela évidemment se produit aujourd'hui où il pleut à pierre fendre ou pas vraiment un goutte-à-goutte à peine accéléré mais qui mouille détrempe tout et même la grande poubelle grise ouverte depuis hier afin d'en laver le fond noirâtre mot qui rime avec albâtre dans tous les cas cette pluie est une aubaine et justement ce jour de pluie infinie ténue mais tenace j'écris enfin le mot albâtre et ne sais qu'en faire ne sais que faire après d'autres doués d'un sens de l'honneur plus aiguisé que le mien ici se feraient hara-kiri c'est à n'en pas douter et tandis que la pluie humecte puis humidifie puis mouille puis inonde la grande poubelle grise ouverte dans la cour je ne sais ce qui me pousse à écrire encore et toujours albâtre comme si ce mot soudainement prenait la forme d'une incantation le dernier ressort le dernier battement des veines le dernier sursaut artériel qui permette d'aller de l'avant un texte se meut ou se meurt l'ai-je dit je crois l'avoir écrit mais l'ai-je dit toujours est-il qu'un texte oui tu l'as dit merci l'acteur se porte un texte se meut ou se meurt et sans un mot même désuet ou inutile auquel se raccrocher parfois les textes les plus parfaits s'enlisent se figent dans une immobilité d'onde gélifiée un désert de racines et de vieux bois de flottaison échoué desséché au point de ne plus pouvoir écrire même une phrase qui tienne debout et qui suis-je pour parler de phrase qui tienne debout moi qui assis pianotant tapotant clapotant comme l'eau vive d'une pluie fine mais farouche ténue mais tenace ne sais rien dire d'autre ne sais rien écrire d'autre non ne sait dire non ne sait pas écrire d'autre mot qu' albâtre dolmens couverts d'herbe de mousse sacrément douce dolmens prêts à s'enfoncer dans le sol épuisés de tenir debout d'avoir tenu debout tous ces siècles tous ces millénaires d'avoir simplement seulement tenu le coup toutes ces myriades d'heures tout cela sous les étoiles à la pleine lune dans le noir sous les orages attrapant la foudre plus souvent qu'à leur tour dolmens de dure pierraille aux longues chambres abritant les ébats des couples illicites les embrassades furtives des hommes soucieux de se cacher de se dérober aux regards de fuir le regard pesant plus pesant que la pierre des dolmens les regards des autres autres peut-être tout aussi frustes ou rugueux dans leurs sentiments qu'eux ou plus âpres encore que la pierre des dolmens plus âcres au goût les sourcils en circonflexe affichant des mines dubitatives des moues circonspectes se méfiant se défiant toujours de tout pour finir par s'affaler contre la mousse tendre des dolmens et sur la pierre la plus lourde sur le roc le plus puissant le plus impressionnant carapace de tortue dont jamais on ne voit jamais au grand jamais on ne verra la tête striée ridée folle sur ce roc parfois souvent se hisse-t-on à perdre haleine pour mieux voir mieux scruter les baies des grands ifs mornes et placides glaciaux et ténébreux vertigineusement gracieux sous la pluie des siècles des millénaires et à peine s'était-on hissé que toujours naissait le désir furieux le désir terrible de crier de clamer des injures à la face du ciel des imprécations de se lancer dans un long discours tout en vésanies de parler par bordées un torrent de mots ou de chanter de scander de psalmodier que sais-je encore à peine s'était-on hissé à peine se hisse-t-on que naît toujours la tête contre les branches les plus folles les fesses assises contre l'herbe humide contre la mousse tendre à peine se hisse-t-on que les jambes lourdes les pieds désormais menaçant de glisser sur la mousse l'herbe tendre on se surprend à chantonner puis à vociférer et n'est-ce pas là le même torrent que le très long texte le trop long texte qui n'en finit pas de naître et qui peut-être est bel et bien né ainsi né d'une voix devenue folle ne s'obéissant plus parlant aux oiseaux aux astres aux baies aux ifs à la rougeur splendide et coruscante de ces baies mystérieuses ainsi est né ce chant d'une voix pierreuse ainsi née de la rocaille cette frénésie lourde de vésanies qui toujours rendra plus fou plus long plus torrentiel ce trop ce très long texte finisse ce jour sans mesure cette infinité de possibilités de colères de mensonges et cette avalanche d'amours qui ne cesse de tarabuster les pirates sont de sortie et pourtant il paraît que ce n'est pas l'issue la plus secourable peut-on pourra-t-on un jour en finir dans la poussière des carlingues la rouille des guimbardes des tréteaux interminables comme ce très long texte où personne ne voit du feu où personne ne voit goutte où personne ne voit clair où il n'y a personne pour sauver son voisin pas un mot pour en rattraper l'autre pas un orgue pour mesurer l'infinité du temps qui passe pas un violon pour nous aider à grimper à la cime des ifs et sur ces dolmens rassemblés comme dans un jeu de cartes un très long texte s'avance et se déploie avec la sûreté pierreuse des dolmens la voilure des stèles la douceur ombrageuse des ifs dont les petites boules rouges d'une netteté aussi sidérante qu'elles sont minuscules sont comme des lampions funèbres un très long texte résonne rebondit ou s'éternise jusqu'à ce que la note tenue sous les ifs comme une mélodie silencieuse effraie même les autours les éperviers et même le busard en maraude à tel point que nous nous retrouvons tous vous et moi à déclamer des lambeaux de ce très long texte debout ou accroupis sur les lourdes pierres qui couvrent depuis des millénaires les dolmens.
C'est un long texte un très long texte que je pourrais écrire un long texte pour clore la journée saluer le coucher du soleil un long texte en lieu & place des milliers des millions d'autres très beaux textes et par là j'entends d'autres textes qui seraient très beaux alors que celui-ci n'est qu'un long texte lamentable oui un long texte trop long texte en lieu & place des centaines de textes qu'il me reste à retrouver à recopier à inventer à écrire un long long texte comme une longue fuite en avant la lâcheté de mes commissures un très long texte puisqu'il ne raconte ne dit rien tourne en rond un long texte qui ennuie désarçonne agace surtout agace puisque ce texte est long dès le premier mot il était très long puisque l'auteur en avait décidé ainsi et même s'il s'en était tenu aux quatre premiers d'une certaine façon ce texte eût été long très long trop long long long chemin comme une fuite en avant de lâche bavant des commissures à force de renâcler devant la tâche à force d'ahaner ses longs textes et donc ce très long texte dont je ne sais pourquoi je l'ai commencé si ce n'est pour m'occuper peut-être et dont je sais encore moins comment il finira ni quand il finira lâchement je me défilerai jusqu'à ne pas l'écrire si long que cela puisque j'ai déjà expliqué que ce texte qui ne raconte rien paraîtra toujours long même s'il est très court ce qu'il n'est déjà plus et même s'il est court ce qu'il est encore mais enfin même s'il est de longueur moyenne il sera toujours moins que médiocre et plein de longueurs il est plutôt la longueur et je me languis d'un beau texte d'un très long ou très court texte qui au moins ne serait pas d'une totale vacuité si je dois l'avouer et donc il paraîtra trop long bien trop long et ainsi s'accomplira la prophétie des quatre premiers mots de ce texte décidément très long dont je ne sais comment ni quand il finira si tant est même puisque je n'en sais rien si tant est que puisqu'il est long très long trop long si tant est disais-je avant cette avalanche d'incises que ne marque même pas la moindre parenthèse comme l'on s'est aperçu depuis longtemps que la ponctuation empêchait de se concentrer sur l'écriture preste qui va son cours et donc ce très long texte est très long lui dont je ne sais comment ni quand il finira si tant est même qu'il finisse à moins de considérer que ce premier fragment qui peut-être bientôt s'achèvera est le très long texte et que donc en ce sens tout a une fin même ce très long texte dont je viens d'avouer que ce paragraphe n'est qu'un premier fragment si tant est même que ce très long texte et non le paragraphe finisse.

Le 17 janvier 2018 à 00:25:43 :
https://twitter.com/jattatali/status/937584813275537408

Dans un monde globalisé, ce n’est ni l’anglais, ni le chinois, qui remplacera les autres langues écrites , ce sont les émoticons. Pendant que les gens continueront de parler des langues qu’ils n’écriront plus.
Je suis ébloui par sa lumière [[sticker:p/1lmh]]

Il se prend pour un grand penseur, mais il raconte vraiment que des conneries ce mec :rire:

Le 17 janvier 2018 à 00:28:29 :
Si c'était le cas, ça fait longtemps qu'on écrirait en émoticônes, Attali est doué mais qu'est ce qu'il peut être aussi bête par la même..

Il est pas très au point au niveau technologique, papi. Il vient juste de découvrir les smileys.

Données du topic

Auteur
ZeldAlbanie
Date de création
17 janvier 2018 à 00:25:43
Nb. messages archivés
100
Nb. messages JVC
99
En ligne sur JvArchive 363