(RISITAS) La revanche d'un Célestin au lycée

Le 23 juin 2018 à 13:24:42 ViveLesHendeks a écrit :
Sweet
Sinon quelqu'un à d'autres très bonnes fic du style à me proposer ?

https://www.jeuxvideo.com/forums/42-51-55860473-1-0-1-0-risitas-le-combat-d-un-celestin-pour-devenir-yes-life.htm

Le 23 juin 2018 à 13:24:42 ViveLesHendeks a écrit :
Sweet
Sinon quelqu'un à d'autres très bonnes fic du style à me proposer ?

Cherche celles de LeBonSoir et de Mikwa khey
C'est des valeurs sûres

Le 23 juin 2018 à 16:21:36 Fume-sec a écrit :
La sweet tout à l'heure

Excellent

https://discord.gg/AnXCPDS

Tu veux un Discord où il s'agit de ne pas se prendre la tête ? Ce Discord est fait pour toi l'ami.

Il existe une seule règle : Pas de porno. Vous êtes libres d'insulter dans le tchat où faire ce que vous voulez.

Je viens d'ouvrir le serveur il y a 10 minutes donc c'est normal qu'il est vide. Pour la modération, je prendrai 1 où 2 personnes dans la soirée, pas plus.

Bref les kheys, éclatez-vous bien, passez un bon moment.

Episode 31 :

En arrivant chez moi, j'essaye de me rendormir, mais je ne parviens à trouver le sommeil.

Mon cerveau fonctionne à plein régime.

Je me repasse en boucle des bribes de la soirée d'hier.

Mais il subsiste de nombreux trous noirs.

Tout est vague, tout est flou.

Je ne suis plus sûr de rien en fait, même de mes souvenirs les plus nets.

Si ça se trouve, j'ai fait une c*nnerie avec cette fille aux cheveux bleus ?

Qu'est-ce qui me dit qu'on n'est pas allés plus loin qu'un simple baiser ?

Et d'ailleurs, est-ce qu'elle était vraiment consentante ?

P*tain, j'ai chaud.

Je m'imagine tout un tas de scénarios.

Par ailleurs, la phrase de Guillaume me trotte encore dans la tête.

« Il y a quelqu'un à qui ça va faire plaisir que tu viennes »...

De qui voulait-il parler bord*l ?

Je maudis Guillaume de toujours rester aussi mystérieux.

Si c'était la fille aux cheveux bleus dont il parlait, comment est-ce que ça pouvait lui faire plaisir que je vienne alors qu'on ne se connaissait même pas ?

Et d'ailleurs, qui était là hier soir ?

Je peine à me souvenir des invités.

Hormis Guillaume, Seb, Bastien et la fille aux cheveux bleus, je ne me remémore plus qui était là.

Je me souviens seulement de silhouettes, auxquelles je n'arrive plus à associer de visages.

Je parviens finalement à m'endormir.

Pendant mon sommeil, je vais encore rêver de cette soirée.

Je rêve de 36 000 scénarios, qui auraient pu se dérouler.

Seulement, ça paraît tellement réel que je n'arrive même plus à distinguer ce qui relève du rêve et de la réalité.

Comme si c'était pas assez flou comme ça.

Le lendemain, au lycée, je sens que Guillaume n'a pas très envie de reparler de samedi soir.

- Je sais pas, je me souviens plus de ma soirée

Il m'apprend qu'il a eu un black-out aussi.

Je n'ose pas trop lui demander de qui il parlait dans sa fameuse phrase.

Surtout qu'il n'est pas seul, donc je ne vais pas lui demander ça publiquement.

Je n'apprendrais rien de plus de Bastien et Seb'.

Personne ne se souvient de rien en fait

Je vais passer le reste de la journée à regarder Camille.

Elle est sublime dans son pantalon noir et son chemisier blanc un peu décollé.

C'était sa tenue fétiche.

D'ailleurs, beaucoup de mecs la mattaient quand elle était habillée comme ça.

Dont moi, c'est vrai.

Je cherche à croiser son regard, mais elle m'esquive sans cesse.

D'habitude, même si on ne se parlait pas, on s'échangeait toujours un petit « eye contact » à un moment ou un autre de la journée.

Mais là, rien du tout.

Un sentiment de culpabilité m'envahit.

J'ai l'impression d'avoir laissé passer ma chance.

D'avoir laissé filer une perle rare.

On est au mois de mai, il reste à peine un mois de cours.

C'est un peu tard maintenant, pour tenter quelque chose.

Je dois faire le vide dans ma tête.

Est-ce qu'il y a encore une chance, même infime, que j'arrive à la pécho, ou alors est-ce qu'il faut que je l'oublie définitivement ?

Devant le manque flagrant d'arguments en faveur de la 1ère solution, je dois me rendre à l'évidence.

Il reste un mois, elle doit avoir la tête dans les exam', on n'a pas de soirées communes à venir, ni même de potes communs.

C'est foutu.

Je dois opter pour la 2ème option : je l'oublie.

Ca sera plus bénéfique également pour ma santé mentale.

Le problème c'est que ce n'est pas facile d'oublier une fille à qui on a pensé nuit et jour pendant presque 1 an et demi.

Pour ce faire, la solution la plus simple était changer de « cible », me direz-vous.

C'était la solution la plus efficace, en effet.

Mais repartir de zéro avec une autre fille et, qui plus est, à cette période de l'année, ça s'annonçait compliqué.

Surtout qu'il y en a pas mal qui changeaient de ville l'année prochaine.

Non, vraiment, la solution la plus viable était de l'ignorer totalement jusqu'à la fin de l'année, et de passer à autre chose.

Qui plus est, en l'ignorant j'allais me débarasser de toute attirance physique et sexuelle envers elle.

J'ai donc décidé de ne plus lui prêter la moindre attention.

De faire comme si elle n'existait plus.

Concrètement, je ne lui parlais, ni ne la regardais plus.

Elle devenait invisible.

Je ne vous cache pas que les jours où elle était habillée de manière sexy étaient de véritables supplices d'ailleurs.

Je m'astreignais à ne pas la regarder de la journée, pour éviter de réveiller mes pulsions.

Quitte à rester la tête tournée quand elle était en face de moi.

Néanmoins, cette stratégie avait ses failles.

En effet, il y avait des moments où je ne pouvais pas l'ignorer.

Notamment, ce mardi midi du mois de mai.

Alors qu'on finissait les cours assez tôt, vers 12h, je retrouve Guillaume et O sur le parvis du lycée.

On parle un peu, puis je vois Camille et Hélène marcher dans notre direction.

Elles n'avaient pas l'intention de nous rejoindre à la base, mais comme Guillaume les alpague, elles viennent finalement avec nous.

Sh*t.

Ca va être dur de sweeper Camille de mon champ de vision cette fois.

Je reste finalement, mais en faisant comme si elles n'étaient pas là.

Je laisse Guillaume et O faire la conversation.

Malgré tout, je ne peux m'empêcher de regarder Camille du coin de l'oeil.

Elle a repris son regard malicieux qu'elle maitrisait si bien, et me jette des petits coups d'oeil par intermittence.

Voyant que je reste passif, Guillaume et O n'arrêtent pas de me ramener dans la conversation.

- Fume-sec... ouh ouh... t'es à l'ouest aujourd'hui, toi
- Il pense déjà au bac ahah
- (en prenant un petit ton sarcastique) C'est la MD qui fait encore effet

Si seulement

Au bout de quelques minutes, Hélène décide de partir.

- Bon, je vous laisse là les gens. Camille, tu vas à la gare finalement ?
- Ouai
- Ok, bah a plus tout le monde !

Guillaume, qui emprunte le même chemin qu'elle, nous laisse également.

Il ne reste donc plus que moi, Camille et O.

Avec un peu de chance, O va nous coller aux pates comme d'habitude, comme ça je ne vais pas me retrouver seul avec elle.

Sauf qu'à cet instant précis, il croise l'un de ses potes en vélo.

- Wesh O ! T'as finis les cours ?
- Ouai, on n'a plus rien là

…

- Fume-sec, tu m'attends 2mn ?
- Ok

Je me mets un peu à l'écart, le temps qu'il salue son pote.

Mais toujours à bonne distance de Camille.

Je dois être à 3 ou 4 mètres d'elle.

A ma grande stupéfaction, elle s'est arrêté de marcher.

Je pensais qu'elle allait continuer sa route, sans même me dire au revoir. Mais non.

Elle est tournée vers moi, comme si elle m'attendait.

- Tu vas vers la gare toi, Fume-sec ?
- Ouai

Je peux pas dire non de toute façon, vu que la route ne mène qu'à la gare.

J'attends un peu O, mais voyant qu'il est en pleine conversation avec son pote, et que ça risque de durer encore longtemps, je décide de le laisser.

- Bon, ben je vais y aller moi...
- Bah attends, on rentre ensemble si tu veux
- Il vient pas O ?
- Non, il en a encore pour longtemps je pense
- Ok. On attend qui encore, du coup ?
- Ben... plus personne

On se met en route.

Au fond, j'étais content qu'elle m'ait attendu, c'est vrai. Mais j'allais vite déchanter.

Déjà parce-qu'elle adopte une attitude très provocatrice.

Elle me répond assez sèchement, mais toujours sur un ton assez doux.

C'est là toute la subtilité du truc.

- Si tu le sais, pourquoi tu me poses la question ?

« Pourquoi tu m'a attendu, si tu veux pas me parler ? » me dis-je intérieurement

Mais j'essaye au maximum de garder mon sang-froid, pour montrer que ça ne m'affecte pas.

En fait, j'ai l'impression qu'elle me teste.

Genre, si je m'énerve, j'ai perdu.

Donc il faut que je reste zen, pour montrer que je ne rentrerais pas dans son jeu.

Je lui renvoie des petits pics sarcastiques cependant.

Faut dire que j'étais bien entrainé avec Claire

...
- Tu l'as vue aujourd'hui ?
- Ouai. Elle avait l'air aussi crispée que toi d'ailleurs

Je crois que le message est passé.

Elle commence à se détendre, et j'arrive un peu à la faire rire.

Bon, maintenant on va pouvoir se parler un peu plus calmement.

On se parle du bac, des études sup', du permis... des trucs classiques quoi.

Puis, de fil en aiguille, on en vient à parler de nos vies privées.

J'apprends qu'elle est un peu en froid avec certaines filles de la classe, notamment Anna.

Voilà qui nous fait un point commun

Pour la première fois je crois, il commence à y avoir une petite connexion émotionnelle entre nous.

Puis elle me parle un peu de son quotidien.

- … mes parents me font ch*er en ce moment, avec le bac et tout
- Mmh, je comprends. Les miens m'ont fait bosser pendant les deux semaines de vacances
- P*tain
- Ouai. Ils me fouettaient quand j'avais la mauvaise réponse et tout
- Sérieux ?
- Non je rigole

Bon allez, elle m'a tendu une belle perche. Il faut que je sache.

- Genre, ta dernière soirée c'était quand ?
- Mmh... bah samedi dernier
- Chez Guillaume ?!
- Ouai
- P*tain je t'ai pas vue
- Je suis pas restée longtemps... Mais on s'est parlé, un moment, dans le jardin
- Peut-être ouai... je t'avoue que je me souviens plus de grand chose en fait
- T'étais surexcité ahah. Tu sautais partout, t'étais méconnaissable
- J'étais pas trop dans mon état normal faut dire
- Ahah. Tu m'as pris la main pour danser même
- ... et on a dansé du coup ?
- Non, tu me faisais peur ahah. Tu faisais des gestes vachement brusques et tout
- P*tain T'as rien loupé de toute façon, je sais pas danser
- Après t'as dansé avec Bastien je crois. Juste avant qu'il tombe dans la piscine

…

On arrive à la gare.

- Bon ben je vais te laisser là... Tu vas chez Hélène, toi, samedi ?
- Chez Hélène ? Quoi, elle fait quelque chose ?
- Ouai, c'est pour ses 18 ans je crois
- Ah euh... ouai, je pense. Et toi ?
- Je sais pas trop encore, je me tâte...

J'étais pas invité mais bon, il y aura toujours moyen de s'incruster.

- Bon ben peut-être à samedi du coup
- Ouai, ça marche. Rentre bien

On se sépare.

...

P*tain-de-b*rdel-de m*rde.

Ca y est, j'ai de nouveau envie d'elle.

Mon plan n'aura pas tenu très longtemps.

Je ne comprends pas pourquoi elle était si agressive au début par contre.

Bon, c'est vrai que je l'ignore complètement depuis quelques jours.

Mais si elle s'en foutait de moi, pourquoi elle s'est comportée comme ça ?

Et pourquoi elle m'a attendu d'ailleurs ?

Il doit y avoir quelque chose.

Peut-être qu'elle m'en veut et qu'elle a voulu me le montrer.

Après tout, les filles sont parfois (très) compliquées à comprendre.

Si c'est le cas, il y a fort à parier qu'elle m'ait vu avec la fille aux cheveux bleus à la soirée de Guillaume.

En plus l'endroit où on s'est embrassés était assez ouvert, donc tout le monde pouvait voir.

L'espace d'un instant, je crois que tout ceci est un coup monté de Guillaume qui m'a invité exprès pour que je pécho une meuf de la soirée, que Camille me voit, et qu'il ait le champ libre pour pouvoir la serrer.

C'est vrai que je ne connais toujours pas ses intentions auprès d'elle après tout.

...

Non, c'est trop tiré par les cheveux.

J'abandonne très vite cette hypothèse.

D'ailleurs en parlant de Guillaume, et si c'était de Camille qu'il parlait finalement, quand il me disait que ça ferait plaisir à quelqu'un de me voir ?

Peut-être, ouai.

Et si ça se trouve, j'aurais pu la pécho si j'avais gardé un semblant de lucidité.

C'est peut-être pas totalement mort avec elle, en fin de compte.