(RISITAS) La revanche d'un Célestin au lycée
[15:48:20] <Braunschweig>
Bon l'auteur
La sweet ce soir 
Le 15 juin 2018 à 02:37:38 Geekboy9 a écrit :
J'ai tout lu et c'était si bien fait bien joué khey c'est tellement bien fait que je pense qu'on devrait te payer pour lire ces risitas et comme l'ont dit mes VDD sweet ou swat
Merci khey 
Le 15 juin 2018 à 11:28:23 SolviH a écrit :
J'ai pas encore commenté donc je vais le faire, cette fan fic est génial kheyou
Je suis la depuis la page 1 et je viens régulièrement consulté la sweet
Grosso modo on est bientôt à la fin de la fic ou pas khey ?
+ Pour la fin ça serait cool quelques photos des protagonistes et ce qu'ils sont devenus, avec qui tu es encore en contact etc
Oui c'est bientôt la fin. Yes c'était prévu que je fasse un épisode bonus avec ce que sont devenus les personnages
Par contre pour les photos, non, ce sera pas possible.
Néanmoins, sachez que j'ai choisi les stickers en fonction aussi de la ressemblance physique. Donc vous pouvez avoir un aperçu, grosso modo, de ce à quoi ressemblent les personnages.
Episode 30 :
Les aléas de la vie, ouai.
Comme ne pas parler à une fille le moment T et le regretter toute sa vie ensuite.
L'entrainement de basket de ce soir là a été placé sous le signe de la solidarité.
Tout le monde avait appris pour Brice. 
Néanmoins il y avait quelqu'un d'autre à consoler.
Etienne, un cadet 1ère année de l'équipe, venait de se faire recaler par la fille qu'il convoitait. 
Même si il essayait de ne pas le montrer, ça se voyait qu'il n'était pas bien.
En guise de solidarité, on a terminé par un petit cri de guerre collectif dédicacé à Brice et Etienne.
- Allez les gars, celui là il est pour Brice et Etienne 
- 1... 2... 3...
- Ensemble !!! 
A la fin de l'entrainement, je parle un peu à Etienne dans le vestiaire.
- Ca faisait combien de temps que t'étais sur elle ? 
- Depuis le début de l'année à peu près
- T'avais préparé le terrain ou tu lui as dit cash que t'étais amoureux d'elle ? 
- Non, on se parlait tous les jours. On était devenus assez proches. Genre on s'envoyait des messages le soir, et tout. Et là genre hier elle dit qu'elle se voyait pas avec moi. Bam, comme ça, d'un coup
- Mmh, ouai je vois. On ne contrôle pas toujours tout, faut dire. Peut-être qu'elle avait un autre mec en vue aussi, non ? 
- Je crois, ouai
En disant ça, je me remémorais mon histoire avec Anna l'année dernière. (cf épisode 15)
- A l'heure qu'il est, je suis sûr qu'il est en train de la tringler
- Bah... dis pas ça, t'en sais rien. Puis t'as le temps encore. T'as encore 2 ans pour la faire changer d'avis
- Faudrait déjà que je la revoie l'année prochaine
- Bah... au pire si c'est pas elle, ca sera une autre. T'auras d'autres opportunités, t'inquiète pas. En plus t'es loin d'être moche, donc y a pas de raison 
- Mmh..
- Allez, force et honneur 
On se salue, puis je quitte le gymnase.
En vrai, j'étais plus fort pour donner des conseils aux autres que pour agir moi-même. 
Qui plus est, sa situation me renvoyait en miroir ma situation personnelle.
Je craignais de voir là le signe annonciateur de ce qui allait m'arriver avec Camille.
Et puis moi, je n'avais plus le temps. 
Il me restait à peine 2 mois pour tenter quelque chose.
Ca s'annonçait compliqué.
On était désormais à la mi-avril, et le lendemain, c'était les vacances de printemps.
Je dois dire que je redoutais particulièrement ces vacances.
Devant mes résultats catastrophiques, notamment en maths, mes parents avaient décidé que je devrais travailler tous les jours, pendant ces deux semaines, pour rattraper mes lacunes. 
J'ai commencé mon labeur dès le lendemain. 
Enfermé dans ma chambre comme un moine, j'ai travaillé les maths tous les jours, matin et soir, jusqu'à rêver la nuit des formules de primitives et de dérivées. 
Néanmoins, il n'y a pas que les maths qui occupaient mon esprit.
Je pensais à Camille à chaque minute. 
Chaque seconde même.
« Ca va être vraiment juste pour tenter quelque chose » 
« Tu la connais à peine cette fille, c'est peine perdue »
« Si tu te prends un rateau avant le bac, tu risques de ne pas l'avoir »
« Foire pas ton bac pour une fille, ça vaut pas le coup »
Inutile de dire que mon efficacité de travail en a bien pati. 
Je faisais approximativement en 8 heures ce que j'aurais pu faire en 4h.
Rajoutez à cela un gros coup de blues du lycée.
Eh oui. Dans deux mois c'était fini et il faudrait tourner la page.
Finalement, c'était pas si mal ces 3 années.
A part mes quelques déboires, notamment de 2nde et de début de 1ère, j'avais passé de plutôt bons moments.
En plus, on était encadrés et on savait ce qu'on ferait l'année suivante.
Là, j'avais l'impression de plonger dans l'inconnu. 
Si ça se trouve, j'allais me retrouver dans une chambre de bonne à 500 km de chez moi, à faire un truc que je n'aimerais pas.
Et, par la même occasion, perdre l'embryon de vie sociale que j'avais réussi à créer ces derniers temps. 
Vraiment, j'appréhendais l'entrée dans les études supérieures.
Sans compter, en plus, sur les profs, qui ne cessaient de nous dissuader d'aller à la fac.
« C'est la dernière fois qu'un prof s'arrête pour vous répéter ce qu'il a dit. A la fac, si vous n'avez pas écouté, tant pis pour vous » 
« La fac c'est la jungle, croyez moi. Vous serez livrés à nous-mêmes. Il faut un mental d'acier pour y arriver » 
Tout cela me renforcait dans ma conviction que je n'étais pas prêt.
Je ne me sentais pas encore assez mature pour faire le grand saut.
Seul dans ma chambre, j'ai commencé à déprimer. 
J'ai recommencé un peu le cannabis, pour oublier.
Un soir, de manière totalement fortuite, je suis tombé sur un film avec Rupert Grint (l'acteur qui joue Ron Weasley dans Harry Potter). 
Ca parlait d'une amourette de lycée, partagée entre deux mecs (dont Rupert) pour une même fille.
Pour une fois, ce bon vieux Rupert sortait gagnant de l'histoire.
Il parvenait à emballer la fille convoitée, la veille de son déménagement. 
Je dois dire que ce film me redonnait un peu d'espoir ; comme pour me dire que tout n'était pas perdu.
Ma déprime a duré pendant quasiment les 2 semaines de vacances.
Néanmoins, peu avant la reprise des cours, un petit événement a égayé mes pensées.
L'avant-veille de la rentrée, je reçois un sms d'un expéditeur inconnu.
« Je fais une soirée chez moi ce soir, si ça te dis » 
Le numéro était affiché, mais je ne le connaissais pas.
De qui cela pouvait bien venir ? 
Il n'y avait que O, Jerem', Maxime et Antoine qui avaient mon numéro.
A moins que ce soit l'un d'eux qui ait changé de numéro...
Pour avoir le cœur net, je demande qui c'est, prétextant avoir perdu mes contacts.
« Guillaume »
Honnêtement, je ne m'y attendais pas.
J'étais déjà surpris qu'il ait mon numéro, mais encore plus qu'il pense à moi pour faire une soirée.
Je veux dire, ce gars là connaissait beaucoup de monde. 
Il devait sans doute avoir un paquet de personnes à qui penser avant moi.
En effet, même si on s'entendait bien, je n'entrais pas vraiment dans son cercle de « Yes life ».
Comprenez par là, les populaires.
Mais je décidais quand même d'y aller.
De toute façon, beaucoup de choses allaient me surprendre ce soir là. 
A la nuit tombée, c'est avec un peu d'appréhension que je pars en direction de la soirée de Guillaume.
Je sais qu'aucun de mes potes habituels ne sera là.
Néanmoins, je suis curieux de savoir à quoi va ressembler sa soirée et, le cas échéant, savoir pourquoi il a pensé à moi spécifiquement.
Arrivé à destination, Guillaume vient m'ouvrir au portail.
- Ah, Magic Fume-sec. Content que tu sois venu
- T'inquiète, et merci pour l'invit'
En traversant le jardin, il m'apprend que c'est pour fêter son déménagement.
- Je pense que tu vas pas connaître grand monde
…
Il prend un petit sourire pincé.
- Par contre, il y a quelqu'un à qui ça va faire plaisir que tu viennes
Quelqu'un à qui ça va faire plaisir que je vienne ?
Wtf.
Je pensais pas que ma présence pouvait faire "plaisir" à quelqu'un, en dehors de mes potes habituels. 
On entre dans le salon.
Effectivement, il n'y a pas grand monde que je connais.
D'ailleurs, de prime abord je ne connais personne.
Il y a des mecs et des filles de 20 ans et plus. 
Sûrement des potes de son frère.
Je finis néanmoins par apercevoir quelques têtes connues.
Je vois d'abord Seb', mon compagnon d'armes de la dernière fois (cf épisode 29). 
Il y a aussi Arthur et Bastien, deux populaires de ma classe, dont je vous ai déjà parlé.
A part ça, pas mal de filles de leur groupe, que je ne connais pas.
Je ne vois toujours pas de qui il parlait quand il disait que ma présence ferait plaisir à quelqu'un. 
Comme j'ai un peu de mal à me mettre dans l'ambiance et que mes rares connaissances sont occupées,
Guillaume vient m'introduire à un groupe de filles.
- Bon les filles, je vous présente Magic Fume-sec
- Eh bien... bonjour Magic Fume-sec haha 
- T'es pas au lycée toi ? 
- Euh si ouai
- Ah ok, parce-que je me disais que je t'avais déjà vu quelque part ahah
- Vous êtes en L vous, c'est ça ?
- Tu peux me tutoyer tu sais 
- Non mais je parlais de vous en général 
- Je rigole. Euh... moi et elle oui, mais elle non. Et elle, elle est pas au lycée. Comment t'as deviné que j'étais en L ?
- Ben, les filles aux cheveux bleus, en général, ça se retrouve que dans une seule filière 
- Ahah, bien vu
Je les laisse un peu, le temps d'aller me servir un truc à boire.
Je continue d'observer les filles du coin de l'oeil. 
Elles ont toutes, plus ou moins, des looks rétro-vintage.
Pull en maille blanc, salopette vintage, Converse, cardigan, bandeau de hippie autour des cheveux...
D'ailleurs, celles qui ne sont pas en L sont dans des filères artistiques. 
Pas de doutes, on est dans l'ambiance bobo.
Je ne savais pas que Guillaume trainait avec ce genre de filles, lui qui tape plutôt dans de la bourgeoise catho d'habitude. 
Elles ont l'air sacrément allumées n'empêche 
La fille aux cheveux bleus n'est pas la plus jolie du groupe, mais elle a un petit charme.
Ses mèches bleues ne lui vont pas si mal finalement, au milieu de sa chevelure brune.
- Alors, quoi de neuf ?
Seb' me tire soudainement de mes pensées.
- Oh Seb, tranquille et toi ?
- Ca va, ça va
- T'as échappé de peu à l'exclusion l'autre jour 
- T'inquiète. Je sais comment faire pour éviter les emm*rdes
Il part, et me laisse de nouveau seul.
Je dois avouer que j'ai un peu de mal à intégrer les conversations.
Il faut dire que l'art contemporain, la mode, et les émissions de cuisine, c'était pas vraiment ma tasse de thé.
Bon, pour éviter l'emmerdement il n'y a qu'une solution.
Je décide d'aller squatter le bar et de n'en partir que quand je serais bien bourré.
J'enchaine les verres dans mon coin, en essayant d'être le plus discret possible. 
Je bois jusqu'à avoir la tête qui tourne. 
Quelqu'un vient me taper dans le dos.
- Alors Fume-sec ?! Ca se murge tout seul dans son coin ?
- Chut, me balance pas 
- Ah ah. Viens avec nous gros, on est dehors
Je rejoins Bastien, Guillaume et le groupe de filles dans le jardin.
- Sérieux, t'en as ? 
- Ca y est, là t'es intéressée tout d'un coup
- Non mais sérieux Guillaume, t'en as ou pas ? 
- Ouai
- Vas-y, envoie 
...
- Tu veux tester Fume-sec ?
Il me tend un petit cacheton de couleur rose.
Dans l'obscurité, je crois que c'est un bonbon.
- C'est quoi ?
- Un taz
J'hésite un peu à le prendre.
J'ai entendu qu'on pouvait rester perché à vie avec ce truc.
Bon allez, on ne vit qu'une fois après tout 
Je respire un grand coup, puis j'ingère le cacheton.
Arghh, c'est dégeulasse.
Je réfrène une grosse envie de vomir. 
Ca a un goût très, très amer.
Je parviens néanmoins à me contenir, et ne tarde pas à ressentir les premiers effets du cacheton.
L'euphorie me gagne peu à peu 
Je me sens bien.
Très bien. 
Comme ça ne m'était plus arrivé depuis des mois.
J'ai envie de danser, de chanter, de crier, de sauter, d'exulter.
De libérer toute cette énergie accumulée depuis 2 semaines.
Je ne contrôle plus vraiment mes gestes.
C'est la 1ère fois de ma vie que je me sens aussi libéré. 
On dirait que tous les filtres mentaux qui me bloquaient ont disparu.
Je n'entends plus que les basses de la musique, et je synchronise mes mouvements sur le rythme de celles-ci. 
Boum – boum – boum - boum
On est 4 ou 5 à en avoir pris.
Tous pris dans une euphorie collective, on commence à sauter tous ensemble. 
Puis on se met à tourner en cercle dans un sens. 
Puis dans un autre.
Boum – boum - boum - boum
Je vois des gens rigoler, je ne sais pas pourquoi. 
Mais les voir rire me fait rire.
Alors je ris.
Après tout, l'important dans ces moments là, c'est de voir les gens rire, et pas de savoir pourquoi ils rient.
Boum – boum – boum – boum
La suite sera très floue. 
On restera peut-être 10 minutes à danser, ou peut-être 4h, je n'en sais rien.
Néanmoins, il y a quelque chose dont je me souviens assez clairement.
Un moment, je vais me retrouver seul dans la cuisine avec la fille aux cheveux bleus dont je vous ai parlé.
Moi debout, elle assise sur le plan de travail.
Ou peut-être l'inverse, je ne sais plus.
C'est flou.
En tout cas, on finira pas s'embrasser.
Sans qu'il ne se passe rien de plus toutefois.
Puis s'ensuit un black-out total. 
…
Je me réveillerais le lendemain matin, dès les premières lueurs du jours, en me demandant où je suis. 
Je suis allongé dans l'un des canapés du salon, la tête appuyée contre l'un des accoudoirs.
J'ai très mal au cou.
La pièce est vide, il n'y a personne.
J'entends un chien faire les 400 pas derrière la porte.
« Qu'est-ce que je fous là ? » 
Je reprends peu à peu mes esprits.
Je regarde par la fenêtre du salon, en direction du jardin.
Il y a un gars endormi sur un transat, au bord de la piscine.
Je vois que je ne suis pas le seul à avoir passé une soirée mouvementée.
Il y a sûrement d'autres personnes à l'étage, mais je n'ai pas envie de les déranger.
Je me lève, et je rejoins la porte d'entrée en faisant le minimum de bruit, pour ne pas que le chien se mette à aboyer. 
Il ne m'a pas vu, c'est bon.
J'atteins la grille du jardin, et je rentre chez moi.
.gif ":)")
mais celui ci n'est pas pour autant mauvais continue comme ça khey
Un khey dans une ambiance bobo, tu devais pas être serein
Par contre une question : quand t'es-tu dépucelé de la bouche ? C'est avec Camille au chapitre 28 ou c'est plus loin mais j'ai oublié.
Le 16 juin 2018 à 22:46:22 corki99 a écrit :
Un khey dans une ambiance bobo, tu devais pas être serein
Par contre une question : quand t'es-tu dépucelé de la bouche ? C'est avec Camille au chapitre 28 ou c'est plus loin mais j'ai oublié.
Il avait embrassé une meuf à une soirée plus tôt, j'sais plus quel épisode mais j'crois que c'était une soirée organisée par une random de sa classe
Omg sa avance toujours pas avec camille 
Je parie sur 5 jours pour la prochaine SWEET je me planterais pas cette fois
Le 16 juin 2018 à 20:54:25 chanclisder a écrit :
Camille était la et elle ta grillée avec la fille en bleue , c est sur clé
Si c'est ça 
L'op ce poissard 
Données du topic
- Auteur
- Fume-sec
- Date de création
- 8 janvier 2018 à 00:36:07
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