[RISITAS] Une naine-ième histoire de prépa : des bas et des hauts
Dure la friendzone l'auteur, mais bon pas de compassion, LA SUITE BORDEL !
Saison 2 : CHAPITRE 5 Déception, amélioration, et beaucoup trop d’orgueil. (partie 1)
Qui dit Noel dit fête, qui se passeront très bien, tu vois ta famille qui vient sur Paris pour l’occasion, c’est très cool, de beaux cadeaux, une bonne ambiance, mais Noël rime avec partiels.
Vu que t’as été assez sérieux tout le long du trimestre ça se passe plutôt bien, tu finis d’ailleurs plutôt bien placé, un bon premier tiers.
Mais c’est loin d’être ta priorité, tu es dans un état d’esprit où tu veux juste être tranquille à ce niveau là, tu as suffisamment à faire pour avoir en plus les cours pour te prendre la tête.
C’est d’ailleurs le moment de faire un petit point sur la promo en physique.
Elle est composée d’une trentaine de personnes.
Parmi ceux-ci, certains viennent comme toi de PC, d’autres de MP mais on trouve également des gens qui n’ont pas forcément fait de prépa, peut être en avez-vous entendu parler : les auditeurs libres. Ou normaliens étudiants, à Ulm on donne plein de noms gentils et on se sent BIENVEILLANT.
En fait ils ont envoyé un dossier et ont été pris sur ce dossier. Les équivalents des admis sur titre comme j’ai pu lire ailleurs ici. Mais n’oublions pas, à l’ENS on nomme les choses DIFFEREMMENT.
La promo m’a pas spécialement marqué, c’est dans les années un peu après où ce sera plus sympa, mais chaque chose en son temps.
La promo se compose avec un groupe assez sérieux dont tu fais partie, vous forcez pas mais vous faites quand même le boulot.
Les mecs qui glandent rien qui préfèrent clairement se mettre des caisses.
Tout le monde passe à Ulm même si parfois quelques uns vont au rattrapage, c’est la façon des profs de marquer un peu le coup, de mettre un peu la pression pour l’année suivante.
Et enfin bien évidemment, le groupe (assez réduit) des brutes épaisses.
Mais même à l’intérieur de ce groupe on sépare la caricature du normalien en mode petit à lunettes qui ne fait que bosser ou lire des ouvrages de QFT ( ) avec (plus rares !) les mecs qui ont un petit truc en plus, super forts et qui en plus de ça font la fête et sont sociables.
Mais en première année comme dit avant, tu ne traines pas trop avec les gens de ta promo.
Les cours reprennent calmement et tu es toujours aussi peu impliqué. Mine de rien ce gala t’a foutu un petit coup de blues.
Encore maintenant tu ne sais pas si réellement tu étais désintéressé énormément ou bien si t’était mine de rien plus moralement touché que tu ne voulais l’admettre.
Tu décides donc de t’occuper un maximum pour ne pas sans cesse te rappeler ton cuisant bash.
Tu vas beaucoup plus régulièrement à l’athlé et de ton côté tu t’entraines vachement.
Tu essaieras à peu près toutes les distances (raisonnables), du 400m au semi mais tu te limiteras aux 10km car après ça devient chiant et ça te gratte les couilles (no fake).
T’es très content de voir tes temps progresser à peu près sur tout ce panel de distance, et ça t’encourage à continuer.
Pareil mais côté esprit, tu t’inscris à des cours de langues, après tout autant profiter au maximum des enseignements disponibles. Et sans mentir les cours de japonais étaient plutôt bien faits toi qui d’habitude ne peut pas blairer l’enseignement des langues.
C’est en cette fin d’année que tu découvres (pour la première fois ) le Collège de France.
Franchement les khey parisiens RSAistes ou chômeurs ou qui ont du temps pendant leurs études, allez vraiment assister à des cours au Collège, c’est hyper intéressant et il y en a vraiment pour tous les goûts.
Au sein de ta bande de potes tout est resté normal, t’es assez fier de toi de ce côté là, tu n’as pas déclenché de malaise et t’es ravi de pas avoir fait ta mauvaise tête vis-à-vis d’Elisa.
Les autres n’ont rien remarqué, Archi continue d’être dans son monde et Max vient un jour sur deux à Ulm tellement il est engagé dans des événements d’art un peu partout sur Paris.
Malgré tous ces faits qui semblent on ne peut mieux, toi t’es énervé, tes cours te font chier, et tu sens que tu deviens irascible beaucoup plus facilement.
Les exams terminés tu vas commencer ton stage. Tu commences à regretter d’être resté sur Paris, au final te couper un peu de tout ce petit monde ça t’aurait peut être fait du bien.
Si tu savais !
En stage tu vas découvrir une équipe hyper sympa, tu vas t’éclater avec eux, que ce soit dans le boulot car ils sont hyper motivants, te disant clairement que tes cours c’est de la merde que ça sert à rien (bon c’était un peu provoc quand même), ils te disent que la seule chose à retenir de cette première année c’est que les niveaux d’énergie sont quantifiés.
Même la pause déjeuner est cool, et ton maitre de stage est vraiment quelqu’un de sympa.
Ca te change de tous ces feignants de profs que tu as eu jusqu’à présent.
Le sujet du stage ne te passionne pas plus que ça, tu sais très bien que tu ne voudras pas choisir ça plus tard mais ton maître de stage arrive malgré tout à rendre ça intéressant et puis de toute façon ce n’est pas avec la durée toute petite de ton stage que tu vas révolutionner la physique !
Tu sympathises avec les thésards du laboratoire qui t’emmène dans des bars irlandais que tu n’avais pas fréquenté jusque là. Une hérésie ils te disent.
Et effectivement tu ne regrettes pas et tu y retournes, encore maintenant, souvent. Il te manquera quand tu seras loin de ta douce France, cher pays de ton enfance.
Ca te redonne un peu de pèche et tu es beaucoup plus content lorsque tu reviens dans la cour de l’ENS que tu n’avais plus fréquentée depuis un certain temps.
Le groupe de pote te signale d’ailleurs que tu sembles plus enjoué qu’avant, comme quoi ce devait se voir que tu faisais un peu la tête.
Evidemment très fier, tu dis que tu ne vois pas ce qu’ils veulent dire, que ça a toujours été.
Et avec le recul c’est avec ces événements que maintenant tu te rends compte que tu as un peu disjoncté, vous allez comprendre pourquoi…
(partie 2)
Tout va donc pour le mieux pour toi, jeune étudiant « brillant » dans la plus prestigieuse des écoles, entouré d’amis tous aussi brillants les uns que les autres, mais quelque chose sonne faux. Tu t’en rendras malheureusement compte beaucoup plus tard…
Tu reprends ce rythme insipide, hors du temps bercé de nombreuses soirées où vous vous égarez à discuter du monde, de ce qui ne va pas avec votre situation ultra-privilégié
« Oui moi je pense quil faudrait faire ça blablabla »
« Mais non tu ne peux pas laisser faire ça, les gens ont besoin de blablabla »
Qu-est ce que vous y connaissez au gens du haut de votre vingtaine à peine entamée ?
Quoiqu’il en soit, cette fin d’année s’organise par les stages de chacun suivis des retrouvailles dans la cour, par des soirées, et c’est justement au cour d’une de ces soirées, peut être plus arrosée que les autres, encore maintenant tu ne sais pas ce qui était différent que quelque chose va changer
Le beau temps reportait le bout de son nez, la température était agréable et vous étiez une vingtaine à coté de la fontaine, picolant vos vodka tagada (je recommande s’il y a des jeunes amateurs de vodka qui veulent tenter des trucs faciles) et discutant avec insouciance.
Tu ne sais plus bien ni quand ni comment mais toi et Elisa commencez à vous éloigner, elle te parle d’édition, de poésie tu acquiesces en grande partie car tu n’y connais pas grand chose à part ce qu’elle t’a déjà appris jusqu’ici, tu remarques que Marco vous a aperçu vous éloigner au fur et à mesure.
Encore maintenant tu n’arrives pas à analyser la tête qu’il faisait, étrange.
Finalement, sans trop savoir comment toi et Elisa vous retrouvez juste tous les deux, vous rigolez comme deux adolescent prébupères et vous rentrez dans la bibliothèque de chimie qui est jamais vraiment fermée, vous vous suivez d’une rangée de bouquins a l’autre.
Tu ne sais même plus de quoi vous discutailles, à un moment elle se retourne et te regarde, elle est dos à une rangée de bouquin, tu te rapproches d’elle et de son sourire énigmatique, et tu l’embrasses.
Tu ne sais pas combien de temps ça dure mais c’est magique, tu entends ton coeur qui bat à 100 à l’heure, vous vous « décollez », puis vous vous embrassez à nouveau.
Et encore et encore. Vous jetez des petits regards furtifs vers la porte en mode « c’est bon personne nous a vus »
Vous restez un peu de temps dans la bibliothèque de chimie. Juste comme ça, sagement.
En tout cas si y a des kheys chimistes à Ulm, faites gaffe où vous mettez les mains dans le rayons chimie organique.
Just sayin’
Bref. Quoiqu’il en soit vous restez un peu silencieux en vous rhabillant. Vous pensez tous les deux à la même chose : quoi dire au groupe. Est ce que vous étiez juste bourrés, bref vous savez pas trop si vous voulez vous mettre ensemble (disons plutôt que toi tu sais mais que elle elle sait pas, c’est plus proche de la vérité ).
Heureusement que vous étiez un certain nombre ça fera pas troooop suspect de revenir après vous êtes « absentés ».
Vous revenez un peu en décalé, histoire de faire genre. Tu te sens un peu bizarre, t’as peur qu’elle ait juste voulu se « relâcher » juste comme ca, comme dans des couples ou tu sens qu’un des deux est plus amoureux que l’autre.
Du coup tu es assez mitigé, en même temps super content car tu adores cette fille mais également un peu comme vidé (no jeu de mot les khey ) comme après un effort intense, une sorte d’hypoglycémie.
La soirée se termine et chacun rentre chez soi, vous vous saluez normalement, juste la bise.
Tu t’endors un peu perplexe, sans envoyer de message. Bah oui, t’as ta fierté de mâle, c’est à elle de faire le premier pas.
Le lendemain rien de prévu, c’est le weekend, tu sais que Johnny rentre sur Paris, le soir, il te demande si t’es chaud pour aller chiller quelque part.
Toi t’es toujours sous le coup d’hier, du coup tu réponds que tu peux pas.
Avec le recul, ça te fait bizarre d’écrire ça. T’as pas voulu voir ton bro.
Johnny est étonné, c’est vrai que ça fait longtemps qu’il était pas revenu.
Mais pas le temps de tergiverser, ton portable vibre.
Tu te précipites telle une jouvencelle dessus ! …
Il te demande si ça va, et si ça s’est « bien fini la soirée d’hier ? ;) »
Tu te doutes qu’il a très bien compris, mais tu fais mine de rien à coup de réponses évasives du type « oui oui très bien un peu fatigué ».
Tu m’étonnes que t’es fatigué !
Il n’insiste pas alors que tu vois très bien qu’il t’a cramé à des kilomètres à la ronde.
Plus tard dans la journée, enfin, Elisa te demande si tu fais un truc ce soir qu’il y a un bon film au Champo si tu es tenté. Evidemment que tu es tenté !
Toute cette fin de stage et une bonne partie des vacances d’été va se dérouler dans cette atmosphère, à mi chemin entre les amours adolescentes et les soirées avec des potes où vous ne laisserez rien transparaitre.
Tes weekends sont quasiment tous occupés et au bout d’un moment tu comprends qu’elle recherche du sérieux, ce n’était pas « juste une fois comme ça ». Ca te rassure en un sens.
Tu ne vois pas le temps passer, vous faites sans arrêt des trucs et enfin quand le stage se termine tu peux même la voir encore plus.
Vous me direz que c’est classique au début des relations mais j’essaie de retranscrire comment je le vivais et quel était mon état d’esprit.
En fait tu ne vois tellement pas le temps passer que jusqu’à juillet tu es resté sur Paris tu n’as pas fait grand chose. Puis en juillet elle est rentrée voir sa famille, ce qui te laissait sur Paris sans trop vraiment savoir qui était là et qui n’y était pas. Tu restes une partie des vacances sur Paris, tu flanes, tu la rejoindras une dizaine de jours dans sa famille, tu vois Archi sur Paris, vous faites quelques expos, tu vois Marco et Max, bref, tu t’occupes.
En aout, Johnny te propose de partir avec lui en Slovénie juste une semaine (il a peu de vacances), mais vu que ça coïncide avec le retour d’Elisa sur Paris, tu déclines. Dommage, ça avait l’air marrant la Slovénie en baroudeurs !
A nouveau tout va bien, vous êtes contents de vous retrouver, même si vous ne l’avez toujours pas dit au groupe, ce qui fait qu’avec tout le monde, vous vous tenez un peu a distance.
Vous prolongez les soirée à l’ENS, certains élèves se sont mis en coloc pour l’an prochain mais la plupart préfère aller à Montrouge à la résidence où l’ambiance est plutôt bonne.
Toi t’hésites, Elisa est là bas mais t’es très bien chez ta tante. T’y restes donc. Après tout.. pas de loyer à payer
Et mine de rien, à force de flâner, le mois d’aout se consume à petit feu et très bientôt c’est la rentrée qui se profile !
Bilan des courses, les points négatifs se limitent aux cours qui furent un peu chiants, mais les points positifs sont nombreux, t’as une meuf ( ), t’as des bonnes notes, tu profites pleinement de la vie Parisienne, bref, tout pour être heureux non ?
Le 21 décembre 2017 à 19:17:34 Adouber a écrit :
C'est de mieux en mieux continue chef ! Et juste tu l'as pas précisé mais le coup avec Elisa c'était ta première fois non ? Genre t'étais puceau avant ?
Quelqu'un doit retourner par la case apprendre à lire attentivement le premier risitas
Stickerisation.
Debut de la deuxième année in coming. Je suis on fire aujourd'hui
Saison 2 : CHAPITRE 6 : Une nouvelle année, un nouveau gala, de nouvelles aventures (partie 1)
Après un été où tu as profité comme il se devait des vacances, tu attaques la rentrée sur un bon pied tu te dis, après tout, tu es l’élite non ?
Ulmite ? Check
Plutôt bon ? Check
Copine ? Check
Compte en banque à plus de 10K ? Check
Vélo ? Check
Bref tout va pour le mieux mais tu sens quand même que quelque chose manque. Tu ne parviens pas pour le moment à mettre la main dessus. Quelque chose sonne faux…
En cette seconde année, vous avez le droit à choisir un peu plus d’options qu’en première année, ce qui n’est pas pour te déplaire, exit toutes les sous matières, après tout la mécanique quantique c’est ta passion, ton dada, ta raison de vivre.
Tu orientes énormément tes matières là-dessus.
A propos des cours c’est mitigé. Certains sont mieux que l’année d’avant mais d’autres… sont encore pire. L’hors équilibre, c’est vraiment pas ta tasse ( ) de thé…
Tu fais avec. La promo n’a guère changé, un nouveau qui vient d’Angleterre, et un erasmus. Cette année va passer très vite car le stage vient dès la fin des vacances de février. Les deux semestres vont donc être salement condensés. (condensé, matière condensée, jeu de mots, abon toi mdr
Tu as moins de cours qu’en première année mais ils seront d’un autre level, vous commencez quand même à faire de la physique et les quelques personnes qui étaient un peu à la traine en fin de première année galèrent salement car les profs considèrent que les bases de L3 doivent être entièrement maîtrisées.
« Qui n’a pas lu le Cohen s’en retrouvera à la peine »
(fake, personne ne lit le Cohen même si presque tout le monde l’a acheté pour faire genre )
Cette année tu ne vas pas au Méga, car tu as la flemme, puis tu préfères profiter des weekends pour trainer sur Paris.
Archi Max et Marco vous diront que vous avez bien fait car c’était de la merde.
Tu passes la moitié de tes nuits à Montrouge, ta tante au début pense que tu découches pour fêter tous les soirs et essaie de te le dire gentiment mais tu finis par lui présenter ta meuf pour pas qu’elle s’inquiète.
Après tout tu es logé chez elle, c’est pas l’hôtel, tu trouves normal de lui expliquer un peu. Puis tu as toujours été proche de ta tante.
Le fait de sortir tous les weekends avec Elisa, dans des petits théâtres, concerts, petits restaus, et bien mine de rien cela te fatiguait, il t’arrivait à de nombreuses reprises de décommander des soirées, d’avoir la flemme de bouger, de rester dans ton lit toute une partie d’un dimanche, tellement tu étais fatigué d’enchainer les cours les sorties, les soirées dans l’école, voir ta meuf etc…
Mine de rien la proximité de Paris permet de nombreuses activités, quand tu compares par exemple à Johnny qui commençait son année de cours à proprement parler à Palaiseau, tu sentais qu’il se faisait un peu chier sur son plateau de Saclay.
Il essayait au max de venir sur Paris mais naturellement vous vous êtes rendus compte que c’était galère du fait qu’il devait rentrer avec el famoso dernier RER B, puis même si des fois évidemment tu le logeais, je ne vous fais pas un dessin, si tu veux dormir avec ta meuf, tout Johnny qu’il est, tu préférais quand même être tranquille.
Une sorte de routine se met en place, et à part ta tante, Johnny et Marco qui s’en doute un peu, personne n’est encore au courant que t’es avec elle.
Et oui, même dans ce « haut lieu » intellectuel, ça jase et ça se comporte comme des gamins !
Le début d’année s’écoule comme tous les débuts d’année, lentement mais en même temps inexorablement.
Vous organisez une soirée d’Halloween dans l’école, très bonne ambiance, puis il faut le rappeler, nous sommes au coeur d’un haut lieu d’ouverture d’esprit et s’imprégner de la culture américaine, c’est un pur plaisir.
Et boire du jus de citrouille alcoolisé aussi, ne nous mentons pas.
Au final c’est une soirée où tout le monde semble être fatigué des cours et des exams qui ont eu lieu et tout le monde sera dans l’ambiance, déguisé, et prêt à se mettre une grosse caisse.
Pendant cette soirée, tout le mode danse, rigole, ça te fait du bien mine de rien de déconner à nouveau avec Marco, ça faisait trop longtemps.
Tu laisses Elisa danser et deconner avec ses potes pendant que tu profites de Marco et Archi, ça fait longtemps que t’as pas été « entre mecs » (classique me direz vous !).
Alors qu’une fois n’est pas coutume Marco te fait remarquer que la grosse Mag’ est resplendissante ce soir déguisée… en truc ?
tu remarques un mec qui danse avec Elisa, bon jusque là rien de forcément anormal, tu sais qu’il est au club de danse, tu l’as déjà vu, pas méchant un gars normal.
Mais il semble danser vachement proche d’elle tout de même, ça te tend un peu.
Le mec se rapproche VRAIMENT Beaucoup.
Marco te regarde un peu interloqué :
Toi tu le remarques, tu as les poings serrés, les dents serrés et tu respires de façon saccadée
…
« Hipopotaupin ! Bouge ! » il te dit.
Tu te lèves, tu approches d’eux en te frayant un passage au travers des gens dans la foule, ils ne t’ont toujours pas vus.
Et alors que tu es à quelques mètres, tu vois Elisa qui le pousse et qui le maintient à distance décente. Le mec sans doute vraiment trop alcoolisé rigole tel mon père ce beauf à l’hipopotamus (fake, mon père ne mange pas à l’hipopotamus) et se rapproche en mode gros lourd à nouveau.
Tu arrives entre les deux prend Elisa (SALEMENT CONTRE UN MUR ) par la main et vous vous éloignez en remontant direct.
Elle te dit « merci il était insupportable et je t’avais perdu de vue »
Toi t’es un peu toujours sous le choc, ça t’a foutu un coup de voir le mec proche et proche sans qu’elle semble le repousser.
T’aurais peut être pas du
Elle semble outrée, en mode
« T’es sérieux ? Bien sur que si je l’ai repoussé, le gars venait encore et encore, il fait 40 kilos de plus que moi, est bourré, je peux faire quoi ? Je t’y verrai bien moi ».
Bon tu te rends compte que t’as peut être été un peu sec car en effet, elle était sur la défensive avec ce type, mais bref du coup vous vous engueulez un peu mais rien de terrible non plus !
(Je veux pas que ce risitas vire sur du mélodrame à l’eau de rose mais ces petits points de détails auront leur importance)
(Partie 2)
Marco est là et te demande comment ça s’est passé, tu lui racontes, il secoue la tête.
« Mais non fallait pas faire comme ça.. La elle va juste prendre le coté jaloux mais dans le mauvais sens du terme. Décidément t’es pas très attentif toi. Et va pas casser la gueule au mec, ça ne ferait qu’empirer les choses ».
Mince, Marco déchiffre tes pensée aisément.
Du coup tu le remercies et il te propose de chopper quelques bières et que vous alliez vous poser ailleurs. C’est chose faite, vous réussissez à chourrer une caisse de bière que ces nazes du COF ont trop laissé éloignée du bar et vous allez vous installer dans la BU.
Une bonne soirée, vous restez là jusqu’à 4h du mat au moins à parler de tout et de rien, tu abordes un peu sa famille justement en te rappelant le diner que vous aviez fait chez eux.
Il confirme que oui c’est bien beau de faire de grandes études mais que des gens comme sa famille n’ont jamais voulu s’ouvrir l’esprit et sont restés dans cet état d’esprit rageur où tout ce qui ne fait pas partie de leur microcosme, et bien c’est mal.
Tu le sens assez mélancolique, notamment quand il t’évoque que du coup lui, son frère et sa soeur ont chacun à leur manière tout fait pour éviter leurs parents mais n’ont pas cependant su tisser une relation freres/soeur très intense.
Ils s’aiment évidemment précise-t-il mais il est très touché qu’ils n’aient pas pu être plus proches que ça du fait d’un dénominateur commun : échapper a l’influence assez venimeuse de leurs parents.
Ca te touche aussi, non seulement son histoire mais également le fait qu’il s’ouvre à toi, te racontant ça, ce qui te fait un peu culpabiliser sur le fait de ne lui avoir rien dit pour toi et Elisa, ce qui tu lui fais remarquer.
Il le prend bien, dit que de toute façon il le sentait arriver puis qu’il vous trouvait mignons ensemble (je cite). Bref, après cette réunion marquée par des révélations, vous vous dites qu’il est temps de rentrer car il commence à se faire tard. Ou tot selon le point de vue.
Le weekend vous aviez prévu de vous voir vers le Louvres avec Elisa, vous vous expliquez de la soirée d’Halloween, c’est constructif et ça se passe plutôt bien.
De toute façon, d’une manière générale les kheys, n’oubliez pas que communiquer c’est important, c’est même la clé certains disent.
La vie continue et tel l’hiver qui arrive pointe le bout de son nez (et refroidit le votre), le gala se profile à l’horizon et avec, cette année, d’autres aventures !
Tu invites évidemment Johnny à ton gala, puis ça commence à faire longtemps que tu ne l’as pas vu mine de rien, vu comment tu es pris.
Il n’est pas méga chaud au début, t’avoue qu’il a un peu la flemme, surtout avec ses exams qui arrivent.
T’es un peu étonné, tu insistes un petit peu mais il te dit qu’il prendra surement sa place tout comme sa décision : au dernier moment.
Dommage t’aurais bien aimé de l’epicness comme l’an dernier avec notre cher lieutenant Johnny !
Etrange, lui qui est toujours enthousiaste.
Le jour J arrive finalement plus vite que prévu et tu n’as toujours pas eu de news de Johnny. Il doit être à l’arrache niveau cours, en même temps s’il s’est investi dans masses d’associations ça ne t’étonnerait pas.
Mais. Wait.. tu ne sais même pas dans quelles assoc il s’est inscrit.
…
Il faudra que tu changes ça tu te dis.
Comme l’an dernier vous allez au gale vêtus de vos beaux atours, et cette fois tu t’es chauffé pour participer à la petite démo de danse pendant le gala.
C’est sympathique, tu danses avec Elisa, qui te soulignera par la suite tes progrès (en même temps tu partais de loin ), vous vous reposez, vous repartez danser de plus belle.
Puis à un moment de la soirée tu te demandes quand même où sont Marco et Archi, ça fait un petit moment que tu les as perdus.
Tu aperçois Marco assis tranquillement sur un canap en train de discuter avec… Johnny ???
Tu savais même pas qu’il venait finalement !
Ni d’une ni deux tu vas les voir.
« Oui bien et toi ? Alors ça se passe bien ? »
…
…
…
Quelque chose sonne faux, tu sais pas quoi mais il y a comme un blanc, c’est très perturbant. Du coup tu fais genre tu vas te servir un verre au bar.
Pourquoi diable tu sens comme un blanc avec Johnny ??
Au final tu remontes prendre l’air seul.
Tu marches dans la cour et tu essaies de réfléchir.
Pas facile, tu es bourré + fatigué : mauvais combo.
Oh, il doit être stressé tu te dis, c’est bientôt ses exams après tout….
Johnny stressé, décidément t’es plutôt balaise pour tout ce qui est voilage de face !
Tu redescends, tu retrouves Elisa et Archi en discussion qui semble animée, t’arrives mais ils semblent avoir fini. Tu te demandes de quoi ils pouvaient bien parler.
Tu sais que politiquement ils ne sont pas DU TOUT d’accord. Et même philosophiquement aussi, mais bon à un gala franchement, débattre ça n’a pas vraiment de sens tu te dis.
Tu ne reverras pas Archi de la soirée.
Au final vous rentrez à une heure complètement décente.
Cette année à part la grosse Mag’ qui essaiera de provoquer des mecs qui la regardent de travers lorsqu’elle nettoie l’oesophage de sa copine avec sa langue, RAS.
Le 21 décembre 2017 à 22:33:45 peijar a écrit :
Marco et Johnny sont secrètement ensemble
Le pari sur l'école qu'aura l'OP dans le dernier risitas remplacé par celui sur la vérité derrière Johnny dans le nouveau
Le 21 décembre 2017 à 22:33:45 peijar a écrit :
Marco et Johnny sont secrètement ensemble
Hahahaha jerry
Le 21 décembre 2017 à 22:38:39 Sicarius94 a écrit :
Le 21 décembre 2017 à 22:33:45 peijar a écrit :
Marco et Johnny sont secrètement ensembleLe pari sur l'école qu'aura l'OP dans le dernier risitas remplacé par celui sur la vérité derrière Johnny dans le nouveau
Moins d'enjeu sur ce genre de paris un peu farfelus !
Données du topic
- Auteur
- hipopotaupin
- Date de création
- 28 juillet 2017 à 00:51:41
- Nb. messages archivés
- 1215
- Nb. messages JVC
- 1209