[Risitas] From Human to Légume
SuppriméLe 17 octobre 2019 à 00:47:48 QuaiVide a écrit :
« Dis aux khey de m'envoyer leur force »
Cette phrase qui montre tellement le super côté de ce forum, et oui n'en déplaise aux médias ce n'est pas qu'un forum de chofas antisémites... C'est aussi un super forum d'entraide et de leçon de vie....
Le 16 octobre 2019 à 21:29:01 Naifos67 a écrit :
Bordel le topic date de 2016, bon les kheyous vous la noteriez de combien le risitas ?
J'ai dû regarder vite fait quelques fois le topic et j'vais tenter de me le lire, et j'imagine qu'il doit y avoir une bonne centaines de chapitres, donc vos avis les quilles ?
Il n'y a qu'une trentaine de chapitres, ça se lit vite. Tu peux choper le lien Risific pour plus de clarté.
On peut juste profiter pleinement de notre vie, nos mouvements, notre liberté...
CHAPITRE 39 :
A partir de 2018, Link aura besoin d’une VNI, un appareil de ventilation non invasive. Cet appareil est destiné à l’aider à évacuer le gaz carbonique en excès dans son sang. Les muscles de son diaphragme ne jouant plus correctement leur rôle, la VNI permettra de suppléer à cette atteinte.
Les pneumologues lui conseilleront d’abord quelques heures par nuit, puis toute la nuit, puis également quelques heures en journée. Link aura beaucoup de difficultés à supporter cet appareil. Il n’en ressent pas le besoin et quand il le réclamera, il sera gêné par sa propre salive en excès qui se retrouve propulsée par l’air du ventilateur directement dans ses poumons.
Contre l’avis des spécialistes il refusera ce traitement et ne l’aura utilisé en tout et pour tout que 3 jours de 2018 à juillet 2019.
Pour info la fonction respiratoire pose vite problème dans le cadre de cette maladie et souvent les patients traversent des phases avec des bronchites et pneumonies à répétition. Link malgré ses fausses routes nombreuses de salive lui occasionnant des sensations d’étouffement et de noyade, ne fera heureusement qu’une seule bronchite en mars 2019. Il sera alors hospitalisé 2 jours puis rentrera chez lui avec oxygène qu’il gardera encore 1 semaine.
Après cet épisode, il tentera à nouveau de supporter la VNI, il aura testé tous les masques possibles aucun ne lui conviendra. Il lui en aurait fallu un sur mesure, moulé sur son visage, mais ça ne se fait plus car trop cher. On finira par en trouver un facial qui englobe tout le visage du front jusqu’au menton. Mais on aura toujours le même problème de salive alors il n’utilisera plus sa VNI.
Tant qu’il arrivera à avaler sa salive en penchant la tête en avant, cette situation lui conviendra mais à un moment ce sera trop fatiguant pour lui de relever la tête. Il aura des médicaments pour essayer de diminuer la sécrétion salivaire, un aspirateur de mucosités pour la retirer mais il faudra le faire toutes les 5 minutes. Par facilité et pour sa tranquillité, il acceptera de la laisser couler dans un bavoir à rebord puisqu’il lui sera impossible de cracher.
Le 29/08/2019, Raphaël me réveille tôt, sa salive le gène beaucoup et il a des difficultés respiratoires. Nous avons RDV le lendemain à Paris pour son suivi en pneumologie. Je lui demande s’il pense que ça pourra aller jusqu’à demain et selon lui « oui ». Je vais aspirer sa salive pendant des heures, je lui propose sa VNI pour le soulager mais il n’en veut pas. Un jour il m’a écrit « Remplis ta bouche de salive et essaye-le, tu verras ce que je ressens! » J’avoue avoir testé des tas de choses qui lui ont été donné au cours de sa maladie mais jamais sa VNI.
L, son aide-soignante, arrive et prend le relais durant quelques heures. Raphaël réclame ma présence, ça ce n’était pas bon signe. Après questions/ réponses par clignements des yeux, j’en déduis qu’il a une bronchite comme l’autre fois car il ressent les mêmes symptômes. Je lui propose d’appeler le médecin ou les pompiers, non il ne veut pas les voir mais il aimerait juste qu’on lui prescrive de l’oxygène comme la dernière fois.
J’appelle la pneumologue de la Pitié pour lui demander ça. Chose impossible car on ne prescrit pas d’O2 sans savoir si le patient en a besoin, d’autant plus que le problème respiratoire de Raphaël c’est plutôt l’évacuation du CO2. Et plus on donne d’O2 plus on a de CO2, chose physiologique et logique. Mais si c’est une infection pulmonaire, il vaudrait mieux appeler les pompiers pour voir s’il a besoin d’O2.
Elle conseille de lui mettre sa VNI pour l’aider à respirer et de voir si ça peut attendre jusqu’au lendemain puisqu’on a RDV à 8h00.
Je lui mets sa VNI. D’ailleurs avec il a vite meilleure mine. Il veut la retirer mais je refuse et lui demande de laisser couler sa salive à l’intérieur du masque pour qu’on l’aspire quand il y en aura trop. Il va mieux mais il exige alors de retirer le masque car ça le gène trop.
Au bout d’un certain temps il me réclame à nouveau et demande les pompiers. Quand Raphaël demande un médecin ou les pompiers c’est que ça ne va vraiment pas. En fait il espère que les pompiers lui donneront de l’oxygène.
Les pompiers arrivent, l’un d’eux connait Raphaël, pour être intervenu à plusieurs reprises auprès de lui, entre les chutes, les fausses routes spectaculaires, et la précédente bronchite. Il sait comment communiquer avec lui.
La saturation en O2 est basse et ils veulent l’emmener à l’hôpital près de chez nous. Chose que je refuse, je veux qu’il aille directement à La Pitié. Je leur demande de nous laisser la bouteille d’O2, j’essaye de ruser «et si je me sauvais avec la bouteille»… je suis prête à faire venir une ambulance privée mais surtout qu’ils me laissent l’Oxygène… mais c’est impossible.
En plus la coordination du SAMU, au téléphone, me dit que dans son état il est risqué d’aller jusqu’à Paris mais que je pourrai toujours le faire transférer dans la soirée ou la nuit, une fois stabilisé. J’accepte qu’il aille donc jusqu’à l’hôpital de chez nous. Au moment du départ Raphaël regarde sa VNI comme s’il l’exigeait. Je lui dis « ne t’inquiète pas, de toute façon on en a besoin pour le RDV pneumo de demain donc je l’emmène avec nous. »
Nous voilà dans l’ambulance direction l’hôpital, Raphaël en position semi allongée, position importante car allongé il fait automatiquement des fausses routes. Sa tête ballotant dans tous les sens. Quand parviendront-ils à faire des ambulances confortables pour les patients… Je rassure Raphaël, un pompier tient sa tête pour la stabiliser au mieux. Je suis assise dans un siège à côté un peu en décalé, pas facile de bien me tourner vers lui, je lui tiens la main. Tant pis pour la sécurité, j’enlève ma ceinture de sécurité pour pouvoir me tourner vers lui et bien voir son visage.
Il faut que je voie ses yeux pour notre communication.
Je garde mes yeux rivés aux siens. Ça fait des mois et des mois que nous communiquons de cette façon. Avec ces yeux et ce regard déjà expressifs de nature mais devenus tellement puissants depuis la maladie. Tout inconfort, toute difficulté, toute détresse sont vite détectés par son aide-soignante, son père et moi-même… moi, sa mère, qui l’ai mis au monde, il y aura bientôt 25 ans, connectée à cet enfant depuis sa création.
ANNEXE 6 : LA MERE DE RAPHAEL
Bien avant de m’occuper de Raphaël malade, j’ai exercé une profession médicale durant plusieurs années donc j’ai beaucoup de connaissance dans le domaine de la médecine traditionnelle.
Raphaël me savait aussi mystique, mystérieuse, avec certaines capacités paranormales, spirituelles ; certains parlent de dons, moi je dis capacités car c’est bien de cela dont il s’agit. Je ne détaillerai pas ici. Mais pour les initiés et les curieux, pensez : magnétisme, prémonitions, flashs, médecine holistique, spiritualité mais sans aucune religion…
A l’annonce de sa maladie, j’ai tout mis au placard. Parce que depuis qu’il était bébé, et uniquement concernant cet enfant, je pressentais que des choses graves allaient lui arriver, en effet des visions, des flashs négatifs s’imposaient à moi régulièrement. Je me suis braquée contre mes capacités par culpabilité et superstition.
Avec ce genre de flashs, aurais-je pu provoquer sa maladie, ne lui aurais-je pas porté la poisse ?
La psychothérapie faite pendant ma dépression m’a permis de comprendre que non ce n’était pas de ma faute, même si les flashs n’avaient toujours pas disparus et continuaient de s’imposer à moi. En tout cas je n’étais pas folle, selon l’avis de deux psychiatres.
Début 2019 j’ai décidé de me lancer dans la méditation, ce qui a eu pour effet un déclenchement. Mon savoir spirituel incluant toutes les compétences que j’avais, s’est de nouveau invité dans ma vie, en se révélant à moi de plus belle et avec de nouvelles capacités. Tout est revenu avec beaucoup plus d’intensité et phénomène encore plus étonnant, les flashs et les prémonitions concernant Raphaël avaient changé. Tout était devenu plus optimiste, plus beau… Un avenir bien meilleur
J’en ai parlé à Raphaël en lui expliquant mes flashs. Au début septique quant à son avenir, mais partant concernant les soins énergétiques que je pouvais réaliser sur lui. J’ai alors repris mes recherches, j’ai beaucoup étudié, je me suis formée à de nouvelles médecines énergétiques : magnétisme, radiesthésie, lithothérapie, hypnose et j’en passe…
Tout ça a pris des mois et je voulais tester chaque méthode sur moi avant de la faire sur lui. Mi-aout j’étais enfin prête pour procéder à certains soins sur lui. J’attendais qu’il rentre des vacances passées chez son père.
D’ailleurs j’avais discuté avec son père de mes projets et il me révèle alors une chose qui le taraude depuis la naissance de son fils. Il me raconte que depuis que cet enfant est né, il a des visions négatives quant à l’avenir de Raphaël. Il a gardé ça secret car il culpabilise, je lui ai donc révélé pour moi.
Vous vous rendez compte il avait des flashs comme les miens ; durant toutes ces années on était deux à souffrir et à culpabiliser chacun seul de son côté. Alors je lui ai expliqué le retournement de situation chez moi avec la conviction de guérison que j’avais au profond de moi. Oui je dis bien, guérison, même si ça parait utopique.
Pour rappel : Lorsque le diagnostique a été posé par les spécialistes, ils ont dit : « On ne sait pas ce qu’il a ! Alors, comme ça ressemble à une SLA, on va traiter comme pour une SLA. Le traitement ne pourra pas lui faire de mal. En tout cas c’est moto-neurologique. »
Après diverses recherches faites sur le cerveau humain, la conscience et l’inconscient, j’avais une théorie. Et si son cas était d’ordre psychosomatique.
Quand Raphaël avait 6 ans et demi, un drame s’est déroulé ; il a vécu un traumatisme, en étant le témoin auditif d’un grave accident. Certes il n’a rien vu mais a tout écouté. Lors de cet événement il a entendu les pompiers dire « On va vous couper la tête ! » En fait les pompiers plaisantaient avec la personne qu’ils secouraient.
Le lendemain Raphaël parlait de mort, il était sûr que cette personne était morte jusqu’à ce qu’il lui rende visite. Les jours suivant cette tragédie, il a été pris en charge par un pédopsychiatre pendant 6 ans. Il n’a jamais évoqué cet accident, ni ce qu’il avait entendu avant l’âge de 14 ans où il m’en a fait part. Puis c’est passé aux oubliettes jusqu’en début 2019 où j’ai fais un lien.
Un choc terrible sur un petit garçon pourrait éventuellement provoquer de graves symptômes à l’âge adulte. L’inconscient est tellement compliqué alors pourquoi pas… Freud en a évoqué des cas de ce genre.
Bref j’avais entrepris d’aider mon fils, à la fois avec mes connaissances médicales, de mon savoir en parapsychologie, de mes capacités paranormales ainsi que de mes nouvelles connaissances en médecine holistique.
Données du topic
- Auteur
- Link-Kenedy
- Date de création
- 1 novembre 2016 à 17:13:29
- Date de suppression
- 29 août 2024 à 03:28:00
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