[Femmes] "J'ai fait un enfant dans le dos de mon mari"

CC d'un site féminin :

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J’ai fait un enfant dans le dos de mon mari

J’avais 37 ans, l’âge où l’envie d’un enfant est très forte et où on se dit que c’est peut-être déjà trop tard. J’étais mariée à Tahar, déjà père de deux enfants d’un précédent mariage. Pour lui, il n’était pas question d’avoir d’autres enfants. Mais voilà, les années passent et on change. J’ai parlé de mon envie de tomber enceinte à Tahar, qui l’a très mal pris. Il n’en était pas question, et ça faisait partie du « deal » de départ. Qu’à cela ne tienne, j’ai pris sur moi. Après tout, il n’avait pas tort : on en avait longuement discuté avant de se marier et c’était clair pour nous deux.

J’ai patienté 5 ans (j’en avais 32 à l’époque) et j’ai pris une décision. Je n’étais plus sûre des sentiments de Tahar à mon égard et je ne voulais pas finir seule. C’était peut-être ma dernière chance d’avoir un enfant.

J’ai donc consulté un médecin, qui m’a prescrit un traitement à suivre ainsi que l’arrêt de la pilule. La pilule justement, je la prenais à 21h chaque soir. Pour ne pas éveiller les soupçons de Tahar, je faisais semblant de continuer à la prendre, chaque soir à la même heure. J’ai arrêté la cigarette également, pour diminuer tout risque. Ma mère était dans la confidence, elle était de tout cœur avec moi et estimait qu’il était de mon droit de faire cet enfant, même si le père n’était pas au courant.

Au bout de six mois de traitement, je suis tombée enceinte. J’ai attendu d’être au troisième mois pour l’annoncer à mon époux. Je voulais être sûre que cette grossesse allait être la bonne. Dieu merci, je n’ai pas fait de fausse couche, et j’ai décidé de le lui annoncer un soir autour d’un dîner aux chandelles que je lui avais concocté avec amour.

« Tahar, je suis enceinte de trois mois d’un petit garçon que je compte garder.» C’est la phrase que je lui ai dite ce soir-là. Sa réaction n’a pas attendu : il a pris ses clés et il est sorti. J’ai appelé ma mère, et je me souviens parfaitement de sa réponse : « Il reviendra ». Tahar est effectivement revenu, un peu plus tard dans la soirée, mais transformé. Ce n’était plus l’homme que je connaissais. Il s’estimait trahi, était dans tous ses états. Je ne l’avais plus vu comme ça depuis son divorce. Je ne savais plus quoi faire, tous mes arguments pour garder cet enfant s’étaient envolés. Je ne savais plus quoi dire.

"Il m’a proposé son aide financière mais m’a fait promettre de ne jamais dire qui était son père"

Une semaine après l’annonce de ma grossesse, Tahar est venu me voir pour m’avouer qu’il ne pouvait plus rester, que notre divorce était imminent. Il avait 57 ans, deux enfants de 20 et 23 ans et ne se voyait pas leur annoncer qu’il attendait un autre enfant. Il m’a proposé son aide financière une fois que le bébé serait né. Mais il m’a fait promettre de ne jamais dire qui était son père. J’ai longtemps hésité avant d’accepter sa proposition. J’ai pensé à mon fils, qui ne verrait jamais son père mais qui pouvait avoir une vie décente avec cet argent. Il a alors engagé une procédure de divorce. De mon côté,

je suis retournée vivre chez ma mère qui s’est occupée de moi durant toute ma grossesse et en particulier les trois derniers mois, que j’ai dû passer alitée. Je n’avais pratiquement plus aucun contact avec Tahar, mis à part lorsqu’il m’appelait pour m’informer de l’avancement du divorce. Bizarrement, ça ne me dérangeait pas, c’était comme si j’avais fait un choix entre lui et son enfant. La grossesse me comblait de bonheur, et bien que j’aimais beaucoup Tahar, je n’ai pas souffert de son absence. Bien sûr, tout aurait été différent s’il avait été présent mais ce n’était pas le cas, alors je faisais avec.

Le jour de l’accouchement, j’ai tout de même eu la force de lui envoyer un SMS pour lui annoncer la naissance de son fils. Il m’a répondu qu’il était heureux pour moi et qu’avoir un enfant était un moment formidable. J’ai compris qu’il s’était déjà détaché de cet enfant. Il n’avait même pas proposé de le voir.

Aujourd’hui, Makrem a 7 ans. C’est le portrait craché de son père. De son côté, Tahar a disparu une fois le divorce prononcé. Il me fait des virements réguliers sur mon compte pour que j’élève notre enfant. Makrem commence à se poser des questions au sujet de son père, mais j’arrive encore à gérer la situation en lui disant qu’il est en voyage. Je lui achète souvent des petits cadeaux en lui disant que ça vient de lui. Je sais que c’est mal, mais ça lui fait tellement plaisir quand je les lui offre que c’est devenu comme un rituel mensuel.

J’ai rencontré d’autres hommes entre-temps, mais ma priorité aujourd’hui est mon fils, et j’ai systématiquement mis fin à toutes les relations susceptibles d’aboutir à quelque chose de sérieux. Je vis toujours chez ma mère. Nous nous sommes d’ailleurs beaucoup rapprochées depuis mon divorce et la naissance de son petit-fils. Etre grand-mère était son rêve le plus cher, et je suis donc fière d’avoir eu cet enfant. Je n’ai aucun regret et si c’était à refaire, je le referais les yeux fermés.

Mes craintes se tournent aujourd’hui vers l’avenir. Makrem grandit et je sais qu’il ne va plus croire très longtemps à l’histoire du papa qui est toujours en voyage. Je redoute le moment où il faudra que je lui dise la vérité. J’ai peur qu’il m’en veuille. Beaucoup. En attendant, je profite de mon bout de chou que j’aime plus que tout au monde

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Faire un enfant dans le dos, c'est utiliser le sperme d'un homme pour être enceinte sans son accord (en perçant la capote ou souvent en mentant sur la prise de la pillule "oh mon chéri tqt je prend la pilule" alors que pas du tout, dans le but d'avoir un gosse.

Dans ces cas-là, la loi oblige... le père à verser une pension alimentaire à la femme et à être reconnu comme père (oui oui vous avez bien lu )

Vous en pensez quoi ?

Vous réagiriez comment si ça se produit ? (votre copine de passage qui vous ment puis vous annonce qu'elle est enceinte...)

Le 09 mai 2015 à 01:43:02 MissFramboise a écrit :
Pour moi le pire dans cette histoire est que cette conne mente à son gosse en disant que son père est en voyage.... ç

Dan l'histoire oui je trouve ça dégueulasse aussi de mentir comme ça

mais pour le cas général ?

Le 09 mai 2015 à 01:46:21 Mr9910 a écrit :
Taher il a du fric ça va oklm il la tej

Clairement

"Ok mon chéri tu peux partir, je préfère le gosse à toi, mais alors je veux du fric"
"D'accord"

Le 09 mai 2015 à 01:43:02 MissFramboise a écrit :
Pour moi le pire dans cette histoire est que cette conne mente à son gosse en disant que son père est en voyage.... ç

Il a 7 ans aussi .
C'est triste cette histoire elle aurait du quitter Tahar pour faire un enfant avec un autre homme

Alors deja non jean-droit, tu n'est pas obliger de reconnaitre l'enfant

C'est surement seque le type a fait

Le 09 mai 2015 à 01:51:35 needminidraco a écrit :
Alors deja non jean-droit, tu n'est pas obliger de reconnaitre l'enfant

C'est surement seque le type a fait

Si t'es plus ou moins obligé
Si tu refuse le juge peut ordonner un test ADN.

J'en pense qu'un gosse n'est pas la propriété de ses parents, et que l'avortement devrait être condamné de mort par torture sur la place publique pour le père et pour la mère

Surtout si il s'agit d'un petit garçon

Le 09 mai 2015 à 01:51:35 needminidraco a écrit :
Alors deja non jean-droit, tu n'est pas obliger de reconnaitre l'enfant

C'est surement seque le type a fait

Malheureusement si !