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[Histoire] La chute de CONSTANTINOPLE (1453)

Aujourd'hui, je vais vous parler de l'une des batailles les plus épiques de l'histoire.

Vous le savez tous, Constantinople (aujourd'hui Istanbul) a été prise par les Turcs en 1453. Mais beaucoup de gens ignorent l'histoire et les détails de ce siège incroyable, riche en rebondissements et digne d'un film hollywoodien.

Laissez-moi vous embarquer dans ce combat extraordinaire.

Contexte

Vous connaissez tous l'empire Romain, et plus globalement Rome, cette civilisation majeure de l'histoire du monde. Elle a longtemps été centrée sur la ville du même nom, Rome donc, aujourd'hui en Italie. Cependant, l'histoire décida que tout allait basculer.
Byzance était une ville Grecque, fondée 7 siècles avant Jésus, sur la rive Européenne du bosphore. Elle passera de main en main, étant tantôt sous influence Grecque, tantôt Perse.
C'est en 324 que l'empereur Romain Constantin décida de s'y installer et d'en faire une nouvelle ville impériale.

Ce choix n'est pas fait au hasard : Rome voit son statut de capitale de plus en plus controversé; elle est loin des frontières orientales de l'empire. Constantin, en s'installant au coeur du territoire Romain, entend ainsi pouvoir surveiller plus facilement son domaine et être plus proche de l'orient instable et qu'il est nécessaire de défendre. https://image.noelshack.com/fichiers/2024/46/4/1731577922-image.png (merci à Balkan History)

La construction de la ville s'achève en 330, l'empereur lui donnera son nom : Constantinople, la ville de Constantin.

Après la désintégration progressive de l'empire Romain à l'ouest, celui-ci se recentrera à l'est, basé sur la ville et sur le christianisme orthodoxe.

A l'avènement des musulmans au 7ème siècle, les Romains (ou "Byzantins", bien que ce terme soit discutable) perdront une grande partie de leurs possessions : la Syrie et le Levant, Jérusalem, l'Égypte, la Libye et les possessions d'Afrique du nord. L'empire continuera son lent déclin; il perd l'Anatolie au profit des Seldjoukides au 11ème siècle et son territoire se réduit comme peau de chagrin.

Les croisés catholiques ravageront Constantinople en 1204 et y instaureront un règne Latin de quelques décennies.

Au 14ème siècle, la situation ressemble à ça : https://image.noelshack.com/fichiers/2024/46/4/1731573151-image.png (merci au youtubeur KheyPard)
Comme vous le voyez, Rome n'est plus grand chose : En-dehors de Constantinople, l'empire contrôle quelques terres Grecques et quelques îles. L'Anatolie, quant à elle, est éclatée en une multitude de beyliks Turcs. Parmi eux, l'un va changer l'histoire : le beylik des fils d'Osman (ottomans).

Ceux-ci vont grandir et conquérir sans s'arrêter, réduisant encore et encore les territoires Byzantins. Une défaite face à Timur à la bataille d'Ankara donnera 50 ans de répit à Constantinople, mais ce qui devait arriver arriva : Les ottomans reprirent du galbe et réduirent encore les possessions Byzantines, jusqu'à les laisser confinés à leur seule capitale.

En 1451, le sultan Murad II décède. Son fils, Mehmed II, monte sur le trône à seulement 18 ans.
Mehmed est un rêveur : Il a reçu une éducation très poussée, il connaît les oeuvres d'Homer, la Grèce antique et Rome, qu'il admire. Il est également un fervent croyant, et il a un objectif, qui supplante tous les autres : Conquérir Constantinople. Par ce biais, il veut accomplir une narration prophétique, disant "Vous conquerrez Constantinople. Quelle bon commandant que ce commandant, et quelle bonne armée que cette armée !".

Lorsque Mehmed monte sur le trône, l'empire Romain n'est plus que l'ombre de lui-même : https://image.noelshack.com/fichiers/2024/46/4/1731573464-image.png
Ses possessions sont quasiment réduites à néant. Constantinople est loin de sa grandeur passée : De plusieurs centaines de milliers d'habitants à son pic, elle est tombée à une population de moins de 50 000, au point qu'on trouve des cultures agricoles dans la ville-même. Ce déclassement fait suite à la croisade de 1204 qui avait ruiné et dépouillé la ville. Quelques îles sont encore sous contrôle de l'empire, ainsi que la Morée.

Cependant, Constantinos 11, l'empereur, a un levier de pression sur Mehmed : Il détient en prisonnier Orhan çelebi, un prince ottoman descendant de Süleyman çelebi, qui avait pris part à la guerre civile ottomane plusieurs décennies plus tôt.

Confiant en lui, et en pensant, comme les puissances européennes, que le jeune Mehmed était inexpérimenté et sans assurance, Constantinos commence à envoyer des menaces à Mehmed. Il exige que celui-ci paye une forte somme d'argent, faute de quoi Orhan sera relâché et pourrait ainsi causer une nouvelle guerre civile chez les ottomans.

Malheureusement pour l'empereur, sa menace n'aura pas l'effet escompté. Plutôt que de plier, Mehmed utilise cela comme casus belli. C'est désormais décidé : Il va tenter de prendre la ville.

Préparatifs

Mehmed commence par faire construire une forteresse au nord du bosphore, le "Rumeli hisari" (encore debout aujourd'hui). Le but ? Contrôler le trafic maritime et perturber l'approvisionnement de la ville. Les vaisseaux amenant du grain à Constantinople ne peuvent désormais plus passer, causant une pénurie critique dans la ville. Des navires Vénitiens seront également coulés depuis la forteresse, fin 1452.

Paniqué, Constantinos envoie des lettres à l'Europe, demandant de l'aide face aux Turcs. L'empereur était partisan depuis longtemps d'une "union des églises", bien que les orthodoxes aient été en guerre, à la fois politique et religieuse, avec les catholiques depuis des siècles.
Venise, qui venait de conclure un traité de paix avec les ottomans, refusa de s'engager, mais permit aux Byzantins de recruter quelques hommes depuis la Crète.
Gênes refusa également de s'engager officiellement.
La Hongrie et le royaume d'Aragon ignoreront les appels à l'aide.
Constantinos demandera également de l'aide à sa province de Morée, mais celle-ci sera envahie et ravagée par les ottomans, empêchant tout acheminement de renforts.

L'empereur, malgré tous les éléments contre lui, s'active : Il fait réparer et renforcer les murailles, rassemble tous les matériaux qu'il trouve dans la ville pour fondre et préparer des armes, organise les défenses.
En janvier 1453, des navires Génois arrivent finalement dans la ville, avec à leur bord 700 hommes commandés par Giovanni Giustiniani, qui deviendra l'un des commandants de la défense de la cité.

De leur côté, les ottomans ne chôment pas : Mehmed déclare la mobilisation et appelle les troupes de tout son empire. Les routes autour d'Edirne sont rénovées. Orban, un ingénieur Hongrois au service de l'empereur, a fait fondre d'énormes cannons; ceux-ci seront utilisés dans le siège à venir.

Les troupes entrent en territoire Byzantin et ravagent les dernières forteresses à l'extérieur de Constantinople : Mesembria, Sozpol, Selymbria sont prises en quelques semaines.

Fin mars, Mehmed II ordonne le départ des troupes. Celles-ci font camp le 6 avril 1453. Le siège peut commencer.

Le début du siège

Regardons la disposition des forces :
https://image.noelshack.com/fichiers/2024/46/4/1731574828-image.jpg
(merci à Kings and Generals)

Le sultan lui-même, accompagné de son grand vizir Halil Pasha (qui était depuis le début opposé au siège, nous y reviendrons), est au centre.
Au sud, Ishak Pasha fait camp avec les troupes Anatoliennes.
Au nord, Karaca Pasha fait camp avec les troupes Européennes.

Zaganos Pasha, l'un des vizirs et proches mentors du sultan, est positionné au nord de la corne d'or.

La flotte ottomane quant à elle est stationnée dans le bosphore, avec plus de 100 navires.

Troupes totales : 60 à 100 000.

Constantinople est défendue par ses légendaires murs Théodosiens, dignes des murailles légendaires de Troie : https://image.noelshack.com/fichiers/2024/46/4/1731574958-image.jpg

L'empereur Constantinos lui-même, à la tête de quelques milliers d'hommes, fait face à Mehmed sur les murs centraux.
Au nord, face à Karaca Pasha, Giustiniani est à la tête des forces Génoises.
D'autres troupes sont dispatchées le long des murailles.
Au total, les Byzantins n'alignent qu'environ 8000 hommes, renforcés par des milliers de civils armés.
Le sud de la ville, face à la mer, est défendu par quelques troupes, dont Orhan et ses fidèles Turcs. Quelques hommes sont également positionnés au nord, le long de la corne d'or.
Entre la ville et le nord de la corne d'or, les Byzantins ont déployé d'immenses chaînes dans le détroit, empêchant tout passage de navire.

Le 6 avril, dès le début du siège, les hostilités commencent. Les cannons ottomans font feu sur les murailles. Ce bombardement durera plusieurs jours, alors que les mineurs Serbes au service du sultan commencent à creuser des tunnels pour atteindre la ville par les souterrains.

Le 12 avril, les énormes cannons de l'ingénieur Orban arrivent enfin sur place, après avoir été traînés depuis Edirne par des dizaines de buffles. Parmi eux, "Basilica", un énorme cannon de 8 mètres de long pouvant tirer des projectiles de 250 kg. https://image.noelshack.com/fichiers/2024/46/4/1731578127-image.png

Cependant, un problème se pose. Ces bombardes sont très puissantes, mais leur refroidissement et rechargement est si long qu'elles ne peuvent tirer que toutes les quelques heures, donnant assez de temps aux défenseurs pour réparer les brèches dans les murs. Les bombardements s'annoncent donc peu efficaces.

Le 18 avril, un premier assaut est lancé, par la terre et par la mer. Cela sera cependant un échec cuisant : Les troupes Génoises de Giustiniani tiennent bon sur les murs, et sur mer, les vaisseaux ottomans, trop petits, ne parviennent pas à passer les grands navires de la flotte alliée.

Le coeur du siège

Les choses ne s'arrangeaient pas pour Mehmed. Le 20 avril, une flotte alliée arrive à proximité de la ville, chargée de provisions. Les ottomans, qui avaient eu vent de l'arrivée de la flotte, positionnent leurs propres navires pour les réceptionner. Cependant, la petite flotte alliée parviendra à passer, les navires Turcs étant une fois de plus trop petits et trop bas pour pouvoir aborder leurs ennemis.

Constantinople exulte : Les provisions ont pu arriver et ont humilié la flotte Turque. Mehmed, furieux, punit sévèrement son amiral en chef.
Le moral dans le camp ottoman est en baisse : Des rumeurs de l'arrivée d'une armée européenne pour soulager le siège circulent, les murs sont toujours impénétrables et la ville est renforcée. Le sultan convoque son conseil impérial : Halil Pasha, comme nous l'avons dit, est opposé au siège depuis le début. Mais Mehmed décide de poursuivre le combat, ne pouvant se permettre d'abandonner sous peine de provoquer une rébellion dans son propre camp.

Mehmed prend alors une décision de génie, qui changera le cours de la bataille, et de l'histoire : Pour contourner les chaînes du détroit, il fait construire un chemin de rondins de bois sur la terre ferme, et le 22 avril, il fait tirer ses bateaux hors du bosphore, les fait traverser Galata sur les rondins et les remet à l'eau directement dans la corne d'or, à la surprise générale des défenseurs.

Les Vénitiens, en réponse à ce mouvement, proposent de détruire la flotte ottomane avec du feu grégeois.
Dans la nuit du 28 avril, la flotte alliée approche discrètement des navires Turcs, prête à attaquer; elle est cependant repérée in extremis et pulvérisée par les cannons depuis la côte de Galata.
Les survivants sont empalés à la vue des défenseurs. Constantinos, en réponse, fait exécuter 260 prisonniers Turcs à la vue de l'armée adverse, sur les murailles.

Les bombardements continuent. Le 7 mai, Mehmed ordonne un nouvel assaut sur les murailles, mais celui-ci est une nouvelle fois repoussé. Quelques jours plus tard, un autre assaut plus au nord subit le même sort.
Les sapeurs Serbes, qui creusent des tunnels depuis le début, voient leur travail réduit à néant : les contre-mesures Byzantines permettent de localiser et de détruire les tunnels, aidés par les aveux de prisonniers Turcs obtenus sous la torture.

Tout a échoué. Les ottomans ont déjà perdu de nombreux hommes, les cannons sont inefficaces et les défenses de la ville semblent intactes. Le moral est au plus bas, et le craquage semble proche.

Le 21 mai, dans une ultime tentative, Mehmed envoie une lettre à Constantinos, lui suggérant de se rendre en échange de quoi lui et sa population seraient épargnés. L'offre est rejetée.

Le sultan convoque alors son conseil impérial pour la dernière fois. Halil Pasha, le grand vizir, proteste une fois encore, demandant que le siège soit levé. Mais Zaganos Pasha, le mentor de Mehmed, est de l'avis inverse. Le sultan prend alors sa décision : un ultime assaut, général et à pleine puissance, sera lancé, et ça sera soit la victoire, soit la défaite.

L'assaut final

Le 27 mai, un bombardement général est lancé sur les murs. Les troupes sont mobilisées, des prières sont organisées et Mehmed circule entre ses troupes, les exhortant pour le combat à venir. Les troupes sont mises au repos le 28, en préparation de l'attaque
Dans la ville, une grande procession religieuse est tenue à Sainte-Sophie et la population prie pour sa victoire.

Le 29 mai, dans l'obscurité du petit matin, l'armée ottomane fait sa prière, puis Mehmed sonne le lancement de l'assaut. Les Byzantins sont pris par surprise : En pleine nuit, ils voient des milliers de torches s'allumer et les ennemis déferler sur eux. Les hommes sont appelés en urgence sur les murailles alors que l'attaque finale commence.
Les troupes les moins aguerries sont envoyées en premiers : Bachibozouks, azaps, conscrits chrétiens. Ces hommes attaquent les murs de toute part, alors qu'au nord, les troupes de Zaganos Pasha traversent la corne d'or sur des pontons et commencent à prendre d'assaut les murailles.

Après 2h de combats, les défenseurs tiennent bon. La première vague est remplacée par une seconde vague d'assaut constituée de troupes Anatoliennes. Les combats sont d'une violence incroyable, mais une fois de plus, Constantinos et Giustiniani tiennent in extremis.

Enfin, à l'aube, Mehmed envoie la dernière vague d'assaut : Les janissaires, redoutables troupes d'élite, soutenus par un bombardement d'une violence maximale. Les combats atteignent leur pic : Les deux camps se jettent de toutes leurs forces dans une bataille à mort.
Giustiniani, qui est sur le terrain, est grièvement blessé : une flèche se loge dans sa jambe et une balle l'atteint à la poitrine. Voyant leur commandant évacué des murailles, les hommes commencent à paniquer.
C'est alors qu'un groupe de soldats ottomans, menés par un certain Ulubatli Hassan, parvient à escalader l'une des tours et à y planter le drapeau. C'est la fin : Les défenseurs, croyant que les murs ont été franchis, s'enfuient en masse vers la ville pour se sauver via le port. Les janissaires pénètrent dans la cité et ouvrent les portes : Après presque deux mois de siège, les Byzantins sont vaincus. L'armée déferle sur la ville alors que Mehmed entre triomphalement avec ses généraux et se rend immédiatement à Sainte-Sophie, qu'il convertira en mosquée.

Qu'est-il arrivé à Constantinos, me demanderez-vous ?
Les sources varient. Il est généralement admis que son corps a été retrouvé et décapité, mais comment est-il mort ? Plusieurs versions existent. Certains disent que, les murs ayant été franchis, il mena une charge désespérée avec ses hommes avant d'y trouver la mort. D'autres disent qu'il s'est pendu, ne voulant ni tomber en captivité ni voir sa ville lui échapper. D'autres encore disent qu'il a ordonné à ses hommes de le tuer, pour la même raison. Quoi qu'il en soit, l'empereur décèdera lors de l'assaut final.

Quant à Orhan, le prince concurrent de Mehmed, il est dit qu'il mit fin à ses jours en sautant des murailles pendant la chute de la ville.

N'hésitez pas à poser toutes vos questions sur cette bataille épique.

j'ai pas encore tout le lu mais je fav pour plus tard.

et oui beaucoup croient que Rome et Byzance c'est 2 entités différentes alors que pas du tout, c'est complètement la même chose..
les byzantins ne sont pas non plus les héritiers des romains car ce sont eux les vrais romains.

Le 14 novembre 2024 à 11:06:08 :
j'ai pas encore tout le lu mais je fav pour plus tard.

et oui beaucoup croient que Rome et Byzance c'est 2 entités différentes alors que pas du tout, c'est complètement la même chose..
les byzantins ne sont pas non plus les héritiers des romains car ce sont eux les vrais romains.

Disons que Rome n'est pas limitée au mode "centré sur Rome, latin et catholique", y'a eu une Rome païenne, une Rome catholique, Byzance n'est au final rien de plus qu'une Rome plus "Grecque" et orthodoxe.

Cela dit César, Romain par excellence, avait le grec comme langue natale.

Personne pour s'intéresser au siège qui a changé l'histoire du monde ?

A noter qu'après le siège, Mehmed II se proclamera "Kayser-i rûm", soit "Empereur de Rome", considérant qu'il avait la légitimité pour le titre puisqu'il détenait Constantinople.

Au moins un érudit chrétien de l'époque, George de Trébizonde, avait validé ce titre.

Bien fait pour leur gueule, les grecs ont feint d'accepter la réunion à Rome au concile de Florence et ont ensuite renié leur parole une fois revenu à Constantinople.

Leur chute est un juste châtiment

Le 14 novembre 2024 à 11:18:09 :
Bien fait pour leur gueule, les grecs ont feint d'accepter la réunion à Rome au concile de Florence et ont ensuite renié leur parole une fois revenu à Constantinople.

Leur chute est un juste châtiment

Après vu ce que les latins leur ont fait en 1204, compréhensible.
D'ailleurs ça m'étonnerait pas que Constantinos ait eu une vague de protestation à sa cour pour son rapprochement avec les catholiques.

Toujours été ma plus grand interrogation, comment serait le monde si les "byzantins" était resté comme en l'an mil à peu près :hap:

Très bon topic khey, merci pour tout

Le 14 novembre 2024 à 11:20:42 :
Toujours été ma plus grand interrogation, comment serait le monde si les "byzantins" était resté comme en l'an mil à peu près :hap:

Très bon topic khey, merci pour tout

de rien khey;
ça se serait fragmenté ultimement, empire trop grand et trop divers pour tenir surtout à l'ère des états-nations.

Le soutien risible des catholiques à l'empire romain d'orient en 1453, trop occupé avec leur guerre de cents ans et autres guerres ineptes du genre

Le 14 novembre 2024 à 11:23:18 :
Le soutien risible des catholiques à l'empire romain d'orient en 1453, trop occupé avec leur guerre de cents ans et autres guerres ineptes du genre

Les catholiques haïssaient limite + les orthodoxes qu'ils ne haïssaient les musulmans.
Par ailleurs plusieurs puissances européennes s'étaient déjà frittées avec les turcs et avaient donc sécurisé des accords de paix (Venise en tête), les propres intérêts avant la fraternité chrétienne en somme.

Le 14 novembre 2024 à 11:20:09 :

Le 14 novembre 2024 à 11:18:09 :
Bien fait pour leur gueule, les grecs ont feint d'accepter la réunion à Rome au concile de Florence et ont ensuite renié leur parole une fois revenu à Constantinople.

Leur chute est un juste châtiment

Après vu ce que les latins leur ont fait en 1204, compréhensible.
D'ailleurs ça m'étonnerait pas que Constantinos ait eu une vague de protestation à sa cour pour son rapprochement avec les catholiques.

Vu ce que les Grecs ont fait aux Latins de Constantinople en 1182, c'était une malheureuse conséquence possible.
Mais la prise de Constantinople par les croisés reste condamnable, et le pape de l'époque les a d'ailleurs excommunié, avant même leur départ quand il a su leurs intentions, donc la prise de Constantinople est un faux reproche de la part des grecs envers la religion catholique qui a toujours condamné cet acte

Le 14 novembre 2024 à 11:28:07 :

Le 14 novembre 2024 à 11:20:09 :

Le 14 novembre 2024 à 11:18:09 :
Bien fait pour leur gueule, les grecs ont feint d'accepter la réunion à Rome au concile de Florence et ont ensuite renié leur parole une fois revenu à Constantinople.

Leur chute est un juste châtiment

Après vu ce que les latins leur ont fait en 1204, compréhensible.
D'ailleurs ça m'étonnerait pas que Constantinos ait eu une vague de protestation à sa cour pour son rapprochement avec les catholiques.

Vu ce que les Grecs ont fait aux Latins de Constantinople en 1188, c'était une malheureuse conséquence possible.
Mais la prise de Constantinople par les croisés reste condamnable, et le pape de l'époque les a d'ailleurs excommunié, avant même leur départ quand il a su leurs intentions, donc la prise de Constantinople est un faux reproche de la part des grecs envers la religion catholique qui a toujours condamné cet acte

Pas sûr que ça les intéresse, tout ce qu'ils voyaient c'était que les catholiques les avaient massacrés, excommunication ou pas.
Après pour le coup l'empereur a tout tenté pour s'allier aux catholiques et faire fi du passé mais personne ne l'a calculé à part Gênes.

Quelques images des murs encore debout aujourd'hui : https://image.noelshack.com/fichiers/2024/46/4/1731580523-image.png https://image.noelshack.com/fichiers/2024/46/4/1731580531-image.png
https://image.noelshack.com/fichiers/2024/46/4/1731580540-image.png https://image.noelshack.com/fichiers/2024/46/4/1731580550-image.jpg
Très bon topic merci l’auteur :ok:

Le 14 novembre 2024 à 11:49:38 :
Très bon topic merci l’auteur :ok:

De rien mais bide ahi

Merci pour l’histoire l’auteur

Données du topic

Auteur
SultanMehmed
Date de création
14 novembre 2024 à 11:00:25
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