[PAVÉ] Des keys PHILOSOPHES pour me donner leur avis sur cet article que je viens d’écrire?
Communisme, affûtage du chromosome Y, et substitution de l’adversité par l’accomplissement.
[Temps de lecture 10 à 15min]
[PARTIE 1]
L’observation et la critique des idéologies communistes mises à jour en ce début de 21ème siècle se base entre autre, encore trop souvent, sur une opposition essentiellement superficielle et dogmatique, nous allons ici tenter de nous éloigner de ces dogmes et de ces préconceptions partisanes afin de développer une critique pluridisciplinaire et transversale mais surtout en accord avec les enjeux propres à la situation à laquelle nous faisons collectivement face. Il s’agit ici d’une volonté de s’émanciper du strict cadre politique classique afin d’estimer au mieux les potentielles grandes orientations mises en place par une hypothétique caste de dirigeants de l’ombre communément appelée “état profond“ en admettant que celui ci soit réel -ce qui est, ceci-dit, loin d’être prouvé-. Car qu’il soit au contraire question de forces naturelles qui influent sur le cours des choses ou d’une intention dérivant d’un ordre séculaire oligarchique et sujet à bien des fantasmes et suppositions n’a que peu d’importance. Les groupes qui historiquement se sont relayés pour tenter de définir les grandes orientations structurelles des sociétés se sont suivis et diffèrent de bien des manières, à cet égard, il faut aussi éviter de trop se formaliser sur l’utilisation du terme communisme, nous parleront ainsi de façon indifférenciée de collectivisme, de gauchisme ou de redistribution, c’est d’avantage un vecteur constituant qu’il faut analyser et non ses diverses ramifications purement historiques. Et dans un second temps nous tenterons d’identifier dans quel contexte ce gauchisme économique pourrait se révéler potentiellement pertinent.
Qu’est-ce qui interpelle tout particulièrement chez une frange gauchiste de l’espace de discussion numérique? C’est notamment une volonté farouche de redistribution et de captation du capital accumulé par la caste vue comme parasitaire des “exploiteurs“ afin de le répartir entre toutes les cellules du corps social. Cette volonté ne manque pas de provoquer des réaction véhémentes de la part de la frange droitière; et pourtant, il est tout à fait possible de reprocher à cette frange gauchiste son manque de radicalisme tant elle se limite en général aux simples taxations, qui laissent encore la porte ouverte aux innombrables niches fiscales et autres optimisations, sans même parler de la délocalisation pure et dure. Une vision un peu plus radicale consisterait à essayer de mettre en place une forme de souveraineté monétaire nationale, complétée par un recours systématique au référendums accompagnés de débats publics et d’intérêts publics opposant les défenseurs du “pour“ et les défenseurs du “contre“; mais force est de constater qu’une part infime de la frange collectiviste fait preuve d’autant de radicalité, même si celle-ci semble quasiment indissociable de ce même projet collectiviste dans son application dans un ordre mondialiste. Je dis que ce sont des franges gauchistes et droitières car il s’agit bien de ce qu’elles sont, des franges, le degré d’implication politique authentique de la grande majorité du corps social est minime, je dirai même quasi inexistant hors des périodes électorales, ce qui justifierai d’autant plus la prédominance de ce fameux “état profond“ mentionné dans le paragraphe précédent; mais j’ai déjà suffisamment insisté sur le fait que l’existence ou non de cet “état profond“ n’avait aucune importance.
[PARTIE 2]
Cependant si la méthode manque de pêche et n’a presque rien à voir avec l’anarchisme kropotkinien, les objectifs de cette catégorie d’humains économiquement gauchistes sont tout de même assez clairement définis, ils sont d’ailleurs d’avantage des souhaits dérivés d’un rejet de certaines conditions de vie qu’une vision politique au long terme. Mais j’ai peut-être un brin exagéré lorsque j’ai parlé de degré d’implication politique minime de la population au regard du soulèvement historique et populaire qui fût généré par le mouvement des gilets jaunes; un mouvement qui a -et intrinsèquement à juste titre- joué sur une corde très sensible, celle de la lutte contre la misère et pour l‘amélioration du quotidien déplorables des prolétaires Français de la toute fin des années dix. Les doléances des GJ, que certains avaient même pour projet de déposer sur la table du palais de l’élysée après en avoir enfoncé les portes à coup de chariot élévateur, sont en parties listées dans “Notre cause commune“ aux éditions Max Milo, c’est peut-être ce type d’ouvrage qui fera dire aux droitiers économiques, et surtout à l’aune de l’approbation massive dont on bénéficié les GJ: “Il n’y pas de droite économique en France!“
Ces revendications sont comme suit: Zéro SDF, hausse du salaire minimum, hausse du montant des retraites, hausse des budgets alloués aux services publics, hausse des taxes pour les plus grandes entreprises, fin de la politique d’austérité, baisse des prix de l’électricité, du gaz, et du carburant, abaissement de l’âge du départ à la retraite, limitation des loyers etc… Je n’ai ici sélectionné qu’une part significative de ces revendications, celle qui est la plus axée sur la redistribution et le collectivisme mais cette part illustre bien le propos sous jacent de la lutte contre une qualité de vie jugée trop basse par le biais de l’intervention de l’état pour donner accès à de meilleurs conditions d’existence. Voici ce que nous allons spécifiquement isoler pour y opposer une critique méthodique, dans un premier temps; il est nécessaire d’établir un fait en préambule de cette critique, le mode de vie occidental du tout début du 3ème millénaire, particulièrement dans le domaine professionnel ne semble pas vraiment satisfaisant du tout; ce que remarquent d’ailleurs les plus aisés comme les plus démunis, et cela créé un climat de tension dans le public comme dans le privé. En toute franchise, combien parmi vous continueraient d’exercer leur activité professionnelle si ils héritaient du jour au lendemain d’une somme d’argent suffisamment conséquente pour vivre de rentes? Tant que l’homme est récalcitrant lorsqu’il s’agit de son métier et qu’il rechigne à la tâche, très souvent parce que son métier aliénant le maintient privé de toute vraie forme d’accomplissement, il est contraint, mais aussi motivé par la seule compensation financière. Cependant, je pense qu’une autre culture du travail est possible, c’est ce que nous verrons dans la suite de ce propos. Voici en synthèse une première forme de critique offensive des principes de redistribution théoriques du communisme: Si l’état donne tout, l’homme du quotidien ne va plus s’échiner et suer sang et eau pour faire tourner la société; l’état lui paye son petit appartement, son petit canapé, sa petite bière et son petit divertissement, quel intérêt trouvera-t-il alors dans son emploi de rouage corvéable à merci au service de l’ensemble, si l’état donne trop au pauvres, ils s’arrêtent de bosser et nous risquons l’effondrement!
Il s’agit là cependant d’une critique relativement basique et moyennement pragmatique, même si elle soulève une problématique bien réelle, un risque d’effondrement pas si exagéré que ça. Mais si on souhaite nuancer et affiner cette critique au delà de la crainte d’un effondrement induit par l’oisiveté généralisée des forces vives sponsorisée par un gouvernement gauchiste, on peut s’intéresser à la notion d’époques difficiles et d’époque prospères qui ont historiquement sécrété deux types d’hommes archétypaux, les hommes forts et les hommes faibles. Et si nous faisons une supposition modérément audacieuse, nous pourrions de ce fait penser que “l’air du temps“ ou bien les “forces de la nature“ ou encore “l’état profond“ est en recherche active de solutions permettant de faire croitre le niveau de prospérité de l’époque tout en empêchant que cette prospérité ne ramollisse les hommes en les transformant en hommes faibles et destructeurs. C’est là que le concept d’affûtage du chromosome Y entre en jeu, cet affûtage qui rends possible le génie individuel, vecteurs des plus grandes avancées de la condition humaine au moins depuis la première révolution industrielle. Il y a dès lors plusieurs facteurs à prendre en compte.
[PARTIE 3]
Déjà, nous avons vu que dans un contexte d’insatisfaction généralisée au travail, l’incitation monétaire, et aussi donc une certaine forme de manque, est un outils qui empêche l’effondrement. Les institutions étant ainsi maintenues par la base garantissent subséquemment un certain niveau de confort, elles permettent paradoxalement chez les classes les plus aisées l’accès à un temps libre suffisamment important et à une situation privilégiée qui donne la possibilité de se consacrer pleinement à des études poussées, desquelles naitront le génie individuel disruptif; mais les états dans lesquels la redistribution est faible agissent aussi comme une forme d’adversité qui va pousser les classes les plus pauvres à envoyer leurs enfants vers des cursus scolaires plus longs et qui leurs donneront des compétences attractives pour la société de façon à ce qu’ils s’émancipent des jobs les plus durs et peu valorisants; d’ailleurs les classes les plus aisées le font aussi afin de maintenir leurs statut qui n’est pas non plus complètement garanti, elles aussi sont aussi soumises à l’adversité car même les grandes fortunes peuvent êtres dilapidées. Mais en terme de sélection et d’affûtage du chromosome Y, c’est encore assez insignifiant; car c’est bien ce que nous cherchons à obtenir, des générations d’hommes forts, non pas forts au sens physique bien que cela contribue au bon développement génétique, mais plus précisément forts intellectuellement, des hommes inventifs, curieux, capables d’un haut niveau d’abstraction, de logique et de réflexion, ceux qui portent sur leurs épaules les grandes avancées techniques, qui optimisent , qui améliorent, qui pérennisent, et qui créent. C’est grâce à ces hommes que les révolutions industrielles adviennent; et l’étude génétique de ces hommes (de tous les hommes d’aujourd’hui) nous démontre qu’ils sont le fruit d’une sélection naturelle rigoureuse, chaque homme dispose en effet d’au moins deux fois plus d’ancêtres femmes que d’ancêtres hommes (un article de 2004 qui parle de cette découverte https://www.sciencedaily.com/releases/2004/09/040920063537.htm ).
Cela signifie qu’il y a eu vraisemblablement, au cours de milliers de générations humaines ayant pratiqué la division des tâches la plus optimale pour assurer la survie et la reproduction et dont nous sommes les héritiers, un affûtage drastique de ce chromosome Y transmis de père en fils qui nous intéresse. Par la suppression des éléments mâles les moins performants, ne laissant qu’une élite de chasseurs, explorateurs, défenseurs de la tribu dotés de qualités héritées de leurs pères telle qu’une bonne capacité à se situer dans l’espace, des compétence en stratégie et en anticipation, une forme d’endurance, de résistance à la fatigue et au stress, une habileté certaine dans la confection d’armes et d’outils; le monde professionnel contemporain est en quelque sorte l’extension de la chasse préhistorique. Loin de moi l’idée de vouloir offenser les féministes, mais je dois préciser que le génie individuel disruptif est presque toujours masculin, et ce génie individuel est donc de ce fait vraisemblablement en partie la conséquence de l’amélioration de l’homme qui se paya au prix d’une sélection naturelle extrêmement rude et d’une élimination de tout ceux qui furent incapables de la surmonter.
Voici en somme l’explication de l’adage “les époques difficiles créent des hommes forts, les hommes forts créent des époques prospères, les époques prospères créent des hommes faibles et les hommes faibles créent des époques difficiles“. Ce constant terrifiant, -et ce qu’il implique-, est la raison pour laquelle je crois qu’il est assez juste de penser que quelqu’un, ou quelque chose, dans l’air du temps, semble activement chercher à briser ce cycle par le biais de l’évolution technique capable de produire un paradigme dans lequel chaque cellule humaine veille à l’augmentation de la prospérité et de la qualité de vie de l’ensemble, parce que cela est intimement désirable, parce que c’est le meilleur moyen d’accéder à l’accomplissement personnel, et ce parce que cet accomplissement personnel est le chemin le plus court vers le bonheur. Nous avons donc vu brièvement les conditions civilisationnelles dans lesquelles cette évolution technique disruptive pouvait apparaitre, ainsi que le niveau d’adversité partiellement artificiellement maintenu (c’est à dire le rejet d’un excès de confort et de jouissance garanti par un état économiquement gauchiste) nécessaire à ces conditions pré requises, mais aussi nécessaire à l’avènement d’hommes désireux d’implémenter cette évolution technique. Et je vais maintenant porter tout aussi brièvement mon intérêt sur le climat relationnel et social qui semble amener à la génération d’hommes forts capables d’accomplir tout ceci.
Pour cela il suffit simplement de se pencher sur la chute démographique de l’occident qui fut particulièrement accélérée par la destruction de l’institution familiale traditionnelle, bien qu’elle ne soit qu’une tradition déjà palliative à une hiérarchie sociale primitive fondée sur le principe du mâle dominant qui féconde toutes les femelles car la sélection naturelle l’a jugé digne de ce statut de mâle dominant très présent chez les mammifères. La vraie tradition préhistorique est ainsi bien moins douce qu’une église qui associe un homme et une femme dans un objectif de procréation encouragé par le dogme et la divinité, cette institution du mariage monogame calme les frustrations des hommes moins performants, au détriment de l’affûtage du chromosome Y qui est transmis par des hommes moins forts, et en ce début de siècle, tout ceci est en train de voler en éclat dans les pays développés. C’est le retour de la hiérarchie primitive, les mâles qui présentent les caractéristiques les plus souhaitables ont accès à la majorité des femmes et vont d’ailleurs doublement parfaire la génétique de leurs descendance puisque la contraception leur permet de ne choisir que la ou les meilleures femmes pour se reproduire. C’est en partie pour cette raison que l’incelisme (le célibat involontaire des hommes) est devenu un sujet de société, et que les hommes lambda semblent délaissés par les femmes. Les femmes aussi risquent de souffrir de cela, mais un peu après les hommes, car l’attention qu’elles reçoivent des hommes les plus désirables s’estompe avec les années et il arrive un moment où leur horloge biologique commence à les rappeler à l’ordre brutalement si elles n’ont jamais été fécondées, prisonnières des souvenirs qu’elles on bâtit avec le mâle alpha, elle éprouvent une grande difficulté à se résigner à accueillir l’ADN d’un homme plus faible et sont finalement elles aussi, éliminées de la course à la propagation génétique. Pendant ce temps là, à l’heure où j’écris ces lignes, Elon Musk a 11 enfants et cela ne choque absolument personne; de façon tacite, il est plus ou moins convenu par tous qu’un homme qui dispose du PIB de la Finlande dans son portefeuille d’actions, et doté d’un quotient intellectuel aussi élevé que le sien puisse avoir une douzaine d’enfant; et même beaucoup plus.
Ajoutez à cela la propagande alarmiste et intrinsèquement anti-nataliste qui fustige unilatéralement l’impact de l’humain sur son environnement, la dédramatisation de l’avortement, la promotion du transgenrisme et de tout un tas de sexualités alternatives non reproductives généralement adoptés par des hommes et les femmes les moins bien placées dans la hiérarchie, les réseaux sociaux qui amplifient le phénomène d’isolation mais aussi de concentration de femmes autour des mêmes hommes, et vous obtenez presque ce que l’on pourrait appeler une forme d’eugénisme social, une expérience génétique à grande échelle qui à terme, pourra si tout se passe de manière à ce que seuls les hommes les plus intelligents, riches et talentueux se reproduisent, permettre l’avènement d’un affûtage du chromosome Y sans précédent propice à l’apparition du génie individuel disruptif qui entrainera avec lui l’humanité dans une nouvelle ère. Quelque part, le lot de consolations des incels et des femmes non fécondées est de pouvoir potentiellement assister à ce changement de paradigme. Je vais terminer ce propos en définissant les premiers contours de ce changement de paradigme, et en essayant d’expliquer le type de culture et de cadre normatif qui d’après moi, pourra faire vivre les sciences et les technologies de celui-ci.
[PARTIE 4]
Il faut cependant raison garder, il s’agit ici de projections optimistes qui ne sont pas garanties, et ces projections sont tout spécifiquement axées autour de vagues thématiques professionnelles, mais elles ont au moins le mérite d’être en lien avec cette problématique induite par notre propos initial, celle qui commence ma critique des principes du communisme mis à jour, et de la volonté de mise en place d’un état providence notamment soutenu par les gilets jaunes: Comment associer authentique joie de vivre et monde du travail? Comment créer une culture et un cadre normatif qui sécrète un certain type d’hommes, des hommes faisant vivre la science et la technique de façon à maintenir un niveau élevé de prospérité, brisant ainsi le cycle des époques évoqué plus haut. Il a été préalablement établi que le l’obstacle le plus préoccupant était le manque d’accomplissement, il est bien entendu ici question d’accomplissement maslovien, vibration la plus haute du classement des besoins qui à profondément influencé la compréhensions des mécaniques psychologiques actuelles. Fusionnons maintenant cette recherche de mode de vie accompli pour tous à la théorie désormais un peu mieux clarifiée de l’affûtage du chromosome Y. Je pense que vous voyez où je veux en venir, cette sélection spécifique qui s’opère dans une époque transitoire et sans précédant, devra à terme rendre possible la naissance de plusieurs avancées technologiques majeures dont la conséquence sera inévitablement de soustraire de la vie quotidienne des hommes le labeur épuisant, rébarbatif et peu valorisant, des avancées technologiques fonctionnant de concert avec de nouvelles sources d’énergies abondantes et propres, qui ouvriront les portes d’un tout nouveau système de production et de services, dont la portée mais aussi la valeur et la diversité donnera du coeur à l’ouvrage à ceux qui en seront les artisans. L’aspect culturel est à considérer comme une variable fédératrice et importante, c’est ce qui poussera cet homme de demain que je place dans cette projection à s’intéresser de près à la technique qui garanti une époque prospère.
L’aspect artisanal est aussi à retenir comme un point assez crucial, car l’artisan est par définition dans une forme de pleine maitrise de sa création en accompagnant le parcours de celle ci du début à la fin, il s’inscrit aussi souvent dans un rapport humain direct et salutaire, il est satisfait de son oeuvre lorsqu’elle découle de la bonne pratique qu’il a intégré à son modèle professionnel, et la satisfaction dans les yeux de ses clients emplit son âme d’une sereine jouissance. Combinez cette méthode de travail aux innovations et aux découvertes scientifiques issues du génie individuel dont je fait l’éloge, et vous obtenez une société dans laquelle il serait théoriquement possible d’aller acheter un ordinateur ou une navette spatiale comme on achète une baguette de pain chez son boulanger, de manière locale et décentralisée mais compatible avec l’ensemble et la nature, dans un monde d’abondance et de raffinement technique où chaque être humain aurait comme préoccupation centrale d’exceller dans ce qui élève tout en transmettant son savoir au générations futures. Il serait alors logique que ce paradigme s’accompagne de l’utilisation de sources d’énergies foisonnantes et généreuses qui se seraient affranchies de la majorité des externalités négatives historiquement liées à ce domaine, de modes de recyclage intégral divisant chaque composant à sa source, en faisant usage de machines capables de séparer et de rendre disponibles les divers éléments d’un déchet à l’échelle atomistique, de la mise en place de méthodes d’apprentissage intuitives et ultra-optimisées de façon à rendre l’instruction agréable et amusante, d’un examen poussé des mécanismes non matérialistes dont l’impact se mesure cependant bien dans un contexte scientifique et rigoureux, et surement de bien d’autres inventions que je ne vais pas essayer de lister plus longuement. Cet “artisan de demain“ aurait alors à sa disposition suffisamment d’outils salvateurs pour être tour à tour médecin herboriste, professeur de physique, explorateur des confins du système solaire et compositeur de musique à ses heures perdues, pour cet homme, quelques heures de boulot mensuel très intelligent et proposant un niveau de valeur ajoutée élevé suffirait à assurer la pérennité de l’ensemble, à condition que subsiste la culture de la survie des institutions scientifiques et techniques, et que l’ensemble des forces vives fassent de leur capacité à reconstruire les modèles dont ils dépendent en quasi totale autonomie le moteur premier de leur fierté d’hommes.
Ceci étant dit, nous pouvons aussi probablement établir que c’est ce niveau de vertu et de prospérité qui rendra dès lors possible un haut niveau de redistribution et de prise en charge des plus démunis, en d’autre termes, si j’ai été aussi critique dans ce propos vis-à-vis de l’idée de collectivisme, c’est parce qu’il me semble que celui ci ne soit adapté qu’a une époque stable et très prospère qui offre un cadre économique où le surplus est la norme, où l’incitation professionnelle est essentiellement la hausse de la valeur de sa propre personne, et où la recherche d’accomplissement a remplacé la lutte contre une adversité réelle où partiellement artificielle. Ce monde de redistribution historiquement et pragmatiquement associé au communisme est rendu possible par la civilisation développée par le génie individuel, et maintenue par une culture de l’amour de l’intelligence qui permet d’assouvir l’instinct de puissance créatrice qui anime le coeur de tous les hommes. Et c’est précisément parce que cette entraide de toutes les cellules du corps social à lieu dans ce type de civilisation qu’elle ne restera par essence, qu’une part très minoritaire des interactions humaines, simplement parce qu’elle se sera presque jamais nécessaire.
Le 17 novembre 2024 à 21:29:06 :
Le 17 novembre 2024 à 21:27:24 :
Du structuralisme. Pas très engageant à l'heure où les enjeux devraient plus être d'ordre métaphysique.Je vois, comment définirait-tu le structuralisme? Parce que ça ne me parle pas
C'est un pan de la philosophie qui est né au XXeme siècle, à contre-courant de l'existentialisme. L'accent n'est pas mis sur l'individu et la manière dont il mène sa vie mais sur le groupe sous la forme de structures. Le marxisme au XXeme a été relu la plupart du temps sous cet angle. L'homme est en quelque sorte écrasé par le système dont il fait partie en tant que pièce mineure du jeu. Et effectivement, le marxisme parle de forces en jeu qui dépassent la volonté des individus quelle que soit leur position dans la société.
Les structuralistes ont tenté d'appliquer leurs thèses dans tous les domaines des sciences sociales, anthropologie, psychanalyse, philosophie,...
Le 17 novembre 2024 à 21:31:09 :
L’article échoue à proposer une critique véritablement constructive des idéologies communistes. En multipliant les digressions idéologiques, biologiques et philosophiques, il perd de vue son objectif initial. Si certaines réflexions, comme celles sur les conditions de travail ou la redistribution, méritent d’être approfondies, elles sont noyées dans un flot de conjectures mal étayées. Une réécriture plus concise et structurée, avec des définitions claires et des arguments fondés sur des données, serait nécessaire pour en faire une contribution pertinente au débat.
c'est toi ou GPT qui parle, j'ai un doute là
j'ai bien dit qu'il ne faut pas uniquement se formaliser sur l'idée du communisme , c'est plus le point de départ, les idées de gauche économiques dans un certain contexte, la suite développe des idées lies à l'agencement des sociétés humaines notamment sur un mode techniquement et scientifiquement révolutionnaire
Marx s'est essentiellement trompé sur deux points : il étudiait une société en pleine croissance, comme c'était le cas sans interruption depuis 1347 et la peste noire. Il n'y avait aucune raison de croire que cette expansion prendrait fin un jour mais c'est le cas aujourd'hui.
La deuxième erreur est d'avoir cru que l'étape suivant le capitalisme était nécessairement une dictature du prolétariat sur le prolétariat (préalable nécessaire à l'avènement du communisme). Or, tout laisser à penser qu'une nouvelle lutte des classes devrait succéder sous peu à celle qui oppose les "bourgeois" et les prolétaires.
Le 17 novembre 2024 à 21:34:54 :
Le 17 novembre 2024 à 21:29:06 :
Le 17 novembre 2024 à 21:27:24 :
Du structuralisme. Pas très engageant à l'heure où les enjeux devraient plus être d'ordre métaphysique.Je vois, comment définirait-tu le structuralisme? Parce que ça ne me parle pas
C'est un pan de la philosophie qui est né au XXeme siècle, à contre-courant de l'existentialisme. L'accent n'est pas mis sur l'individu et la manière dont il mène sa vie mais sur le groupe sous la forme de structures. Le marxisme au XXeme a été relu la plupart du temps sous cet angle. L'homme est en quelque sorte écrasé par le système dont il fait partie en tant que pièce mineure du jeu. Et effectivement, le marxisme parle de forces en jeu qui dépassent la volonté des individus quelle que soit leur position dans la société.
Les structuralistes ont tenté d'appliquer leurs thèses dans tous les domaines des sciences sociales, anthropologie, psychanalyse, philosophie,...
En ce qui concerne l'existentialisme tu a vu hyper juste parce que j'ai beaucoup de mal avec cette "doctrine" qui me semble dans certains aspects beaucoup trop relativiste et assez dangereuse sur le plan des valeurs; mais si je te suis bien les structuralistes sont un peu dépassés? Et indigestes à l'heure actuelle?
J'essaye d'insister sur la notion de génie individuel disruptif; c'est pas en désaccord avec ce structuralisme justement?
Le 17 novembre 2024 à 21:41:25 :
Le 17 novembre 2024 à 21:34:54 :
Le 17 novembre 2024 à 21:29:06 :
Le 17 novembre 2024 à 21:27:24 :
Du structuralisme. Pas très engageant à l'heure où les enjeux devraient plus être d'ordre métaphysique.Je vois, comment définirait-tu le structuralisme? Parce que ça ne me parle pas
C'est un pan de la philosophie qui est né au XXeme siècle, à contre-courant de l'existentialisme. L'accent n'est pas mis sur l'individu et la manière dont il mène sa vie mais sur le groupe sous la forme de structures. Le marxisme au XXeme a été relu la plupart du temps sous cet angle. L'homme est en quelque sorte écrasé par le système dont il fait partie en tant que pièce mineure du jeu. Et effectivement, le marxisme parle de forces en jeu qui dépassent la volonté des individus quelle que soit leur position dans la société.
Les structuralistes ont tenté d'appliquer leurs thèses dans tous les domaines des sciences sociales, anthropologie, psychanalyse, philosophie,...
En ce qui concerne l'existentialisme tu a vu hyper juste parce que j'ai beaucoup de mal avec cette "doctrine" qui me semble dans certains aspects beaucoup trop relativiste et assez dangereuse sur le plan des valeurs; mais si je te suis bien les structuralistes sont un peu dépassés? Et indigestes à l'heure actuelle?
J'essaye d'insister sur la notion de génie individuel disruptif; c'est pas en désaccord avec ce structuralisme justement?
De tout temps, l'histoire de la philosophie oscille entre une thèse et son contraire, jusqu'à ce qu'une synthèse survienne. Je ne t'apprends rien, c'est le fondement même de l'hégelisme. Donc, oui, cette théorie est généralement considérée comme dépassée car trop limitée.
C'est quoi tes références le demi habille
Le 17 novembre 2024 à 21:39:43 :
Marx s'est essentiellement trompé sur deux points : il étudiait une société en pleine croissance, comme c'était le cas sans interruption depuis 1347 et la peste noire. Il n'y avait aucune raison de croire que cette expansion prendrait fin un jour mais c'est le cas aujourd'hui.
J'ai évoqué la conquête du système solaire dans le volet sur le monde "techno-artisanal" je suis ultra optimiste sur ce point
D'ailleurs j'aurais peut être du mentionner la capacité à terraformer , mais je serais passé pour encore plus extreme dans mon optimisme, dans ce domaine en tout cas...
c'est un vecteur de croissance mais comme le fait de creer de nouvelles oeuvres d'art est un vecteur de croissance
La deuxième erreur est d'avoir cru que l'étape suivant le capitalisme était nécessairement une dictature du prolétariat sur le prolétariat (préalable nécessaire à l'avènement du communisme). Or, tout laisser à penser qu'une nouvelle lutte des classes devrait succéder sous peu à celle qui oppose les "bourgeois" et les prolétaires.
C'est loin d'être une dictature prolétaire dans ce que j'ai écrit à la fin; j'essaye d'y démontrer que les actes d'entraides et de redistribution des richesses seront plus pertinents dans ce paradigme que je décris mais cela conditionne aussi leur aspect minoritaire
Le 17 novembre 2024 à 21:46:18 :
L'idée de génie individuel est une "ressaucée" du ubermensch de Nietzsche. Il n'y a rien d'original dans cette idée.
Je plaide coupable, j'ai sucé goulument, mais pas que Nietzsche, on retrouve ça chez le taré Kaczynski, chez Alain ou même Aristote dans une certaine mesure
Le 17 novembre 2024 à 21:49:40 :
Le 17 novembre 2024 à 21:39:43 :
Marx s'est essentiellement trompé sur deux points : il étudiait une société en pleine croissance, comme c'était le cas sans interruption depuis 1347 et la peste noire. Il n'y avait aucune raison de croire que cette expansion prendrait fin un jour mais c'est le cas aujourd'hui.J'ai évoqué la conquête du système solaire dans le volet sur le monde "techno-artisanal" je suis ultra optimiste sur ce point
D'ailleurs j'aurais peut être du mentionner la capacité à terraformer , mais je serais passé pour encore plus extreme dans mon optimisme, dans ce domaine en tout cas...
c'est un vecteur de croissance mais comme le fait de creer de nouvelles oeuvres d'art est un vecteur de croissance
La deuxième erreur est d'avoir cru que l'étape suivant le capitalisme était nécessairement une dictature du prolétariat sur le prolétariat (préalable nécessaire à l'avènement du communisme). Or, tout laisser à penser qu'une nouvelle lutte des classes devrait succéder sous peu à celle qui oppose les "bourgeois" et les prolétaires.
C'est loin d'être une dictature prolétaire dans ce que j'ai écrit à la fin; j'essaye d'y démontrer que les actes d'entraides et de redistribution des richesses seront plus pertinents dans ce paradigme que je décris mais cela conditionne aussi leur aspect minoritaire
Tu n'as pas compris l'essentiel. Bien sûr que la conquête spatiale est un vecteur "potentiel" de croissance mais uniquement si les conditions favorisent cette expansion. Tu es "myope" sur les conditions actuelles. Le problème n'est pas que nous manquons de ressources pour poursuivre la croissance, le problème est que l'humanité dans son intégralité a fait le choix de la dénatalité, de la décroissance, du déclin. On n'ose plus, on se replie, il n'y a plus de progrès mais une consolidation des connaissances. Bref, en termes d'économie, c'est comme si tu disais seul sur la place publique qu'il faut à tout prix dépenser son épargne alors que tous les observateurs conseillent de mettre le maximum de côté parce que les temps durs ne font que commencer. Je ne dis pas que tu as tort, je dis juste que tu vas à rebrousse poil par rapport au cours de l'histoire.
Données du topic
- Auteur
- orangatang
- Date de création
- 17 novembre 2024 à 21:16:45
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