La JOUISSANCE du CRIME

Pourquoi, dans chaque ville, " l'endroit qui craint " ce sont toujours les gares ?

Franchement, si d'aventure il me prenait l'envie d'endosser la glorieux manteau de malfrat dans le but d'agresser le chaland, j'irais pas déposer le sac d'os qui me sert de cul dans une gare grise qui pue la pisse. L'avantage d'avoir un métier aussi flexible géographiquement est quand même de pouvoir choisir où et quand faire nos forfaitures. Moi et mes collègues brigands, contrebandiers, pillards et autres gougnafiers, ma " bande " quoi, nous irions parcourir le Vieux Paris et on roulerait notre bosse, au lieu de Gare du Nord la Méphitique, dans la verdure mirifique des Buttes-Chaumont, dépouillant les passants candides à l'angle d'un vieux sentier dans la grande tradition des bandits de grands chemins. Je suis sûr que l'exaction n'en serait que plus cordiale, l'environnement améliorant l'humeur, et la victime partirait nue et sans le sou, certes, mais sans une goutte de sang et après une poignée de main virile entre deux individus qui se respectent à défaut de s'apprécier. Au sein de la cité, mon charisme de jeune blanc bec amènerait la dévotion naturelle qu'on réserve aux meneurs, et je rendrais ses lettres de noblesse à la délinquance parisienne qui se ratatine.

Le 28 octobre 2024 à 19:53:50 :

Le 28 octobre 2024 à 19:53:02 :

Ballec c'est GTA ma vie maintenant mais en hardcore une seule vie et pas spécialement envie de go prison non plus

Nous devrions pourtant refuser tout du néant, ses appels clairs, ah ses mélodies si belles, ici, l'oubli chimique, là-bas, les purges par l'abus des chairs, la consommation de l'autre, immodérée, suicidaire, on devrait vivre contre nos conditions, nous vaincre

Le 28 octobre 2024 à 19:59:22 :
À tiens Gus je te cherchais, tu peux m'aider stp j'arrive pas à retrouver une poésie dans laquelle le poète tombe sous le charme d'une passante. Le début donne l'impression que la femme le regarde mais en elle attend son fiancé. Il est fait mention de la guerre et d'une ville, Nantes il me semble

Il me semble qu'il y a un vers dans cette idée :

Le métal pleut sur la ville

Ça te dit quelque chose ?

Aucune foutue idée à part les classiques (Baudelaire, Nerval) mais même dans ceux-là il y a pas Nantes ni la Guerre ni un fiancé

Tu as une idée du siècle ? De la forme du poème ?

Le style ?

Le 28 octobre 2024 à 19:56:26 :
Pourquoi, dans chaque ville, " l'endroit qui craint " ce sont toujours les gares ?

Franchement, si d'aventure il me prenait l'envie d'endosser la glorieux manteau de malfrat dans le but d'agresser le chaland, j'irais pas déposer le sac d'os qui me sert de cul dans une gare grise qui pue la pisse. L'avantage d'avoir un métier aussi flexible géographiquement est quand même de pouvoir choisir où et quand faire nos forfaitures. Moi et mes collègues brigands, contrebandiers, pillards et autres gougnafiers, ma " bande " quoi, nous irions parcourir le Vieux Paris et on roulerait notre bosse, au lieu de Gare du Nord la Méphitique, dans la verdure mirifique des Buttes-Chaumont, dépouillant les passants candides à l'angle d'un vieux sentier dans la grande tradition des bandits de grands chemins. Je suis sûr que l'exaction n'en serait que plus cordiale, l'environnement améliorant l'humeur, et la victime partirait nue et sans le sou, certes, mais sans une goutte de sang et après une poignée de main virile entre deux individus qui se respectent à défaut de s'apprécier. Au sein de la cité, mon charisme de jeune blanc bec amènerait la dévotion naturelle qu'on réserve aux meneurs, et je rendrais ses lettres de noblesse à la délinquance parisienne qui se ratatine.

Ah mais aujourd'hui le crime est sans local, il erre, partout, sans jamais se loger, on le croise dans la rue, dans les chambres et les hôtels, chez les pauvres, ou chez les riches, la république, toute poisseuse qu'elle a été, se flattera ici, au moins, d'avoir mis tout son peuple en égalité

Le 28 octobre 2024 à 20:02:38 :

Le 28 octobre 2024 à 19:59:22 :
À tiens Gus je te cherchais, tu peux m'aider stp j'arrive pas à retrouver une poésie dans laquelle le poète tombe sous le charme d'une passante. Le début donne l'impression que la femme le regarde mais en elle attend son fiancé. Il est fait mention de la guerre et d'une ville, Nantes il me semble

Il me semble qu'il y a un vers dans cette idée :

Le métal pleut sur la ville

Ça te dit quelque chose ?

Aucune foutue idée à part les classiques (Baudelaire, Nerval) mais même dans ceux-là il y a pas Nantes ni la Guerre ni un fiancé

Tu as une idée du siècle ? De la forme du poème ?

Le style ?

Ça doit faire référence à une guerre mondiale donc 20e mais j'ai un souvenir très vague donc je dois me mélanger un peu sur les détails. C'était des vers assez courts, en longueur je dirai une trentaine, et un vocabulaire courant.

Je finirai bien par retomber dessus un jour

Le 28 octobre 2024 à 20:05:07 :
Aya vous avez des problemes les kheyous

Qui n'en a pas, hein, et ça fait bien, quelque part, tout le sel du monde, voilà nos chemins de croix, et voilà donc, à leur bout, nos rédemptions, gloire à nous les martyrs, gloire à toutes nos malheureuses pacotilles

Le 28 octobre 2024 à 20:13:21 :

Le 28 octobre 2024 à 20:05:07 :
Aya vous avez des problemes les kheyous

Qui n'en a pas, hein, et ça fait bien, quelque part, tout le sel du monde, voilà nos chemins de croix, et voilà donc, à leur bout, nos rédemptions, gloire à nous les martyrs, gloire à toutes nos malheureuses pacotilles

Oe ca ok mais t es pas obligé de parler comme un pelo