La JOUISSANCE du CRIME
SuppriméLe 28 octobre 2024 à 18:36:44 :
C’est beau
Non, c'est terrible de s'instruire si jeune, sans défense, sur ses vices, de se découvrir à soi, nu, dans toute l'horreur de ses joies, aimer prendre, aimer vaincre, n'est pas un plaisir indemne, c'est une course à mort contre soi, qui de son désir, ou de sa conscience, va triompher contre l'autre, voilà donc nos quotidiens
Le 28 octobre 2024 à 17:51:03 :
Voilà, je fais ici l’aveu du plus haut degré d’immondice, la confession du plus grand vice, mis en nous, malgré nous, la moisson de nos enfances, ah oui, la récolte malheureuse des âges adultes, moi je me souviens bien de la semence, quand on l’a plantée, là, à la chasse, dans les sillons bien creux de mes premières aubes, je l’avais devant moi, la bête, en sang, agonisante déjà, râlant dans ses derniers soupirs, mais têtue, ah oui, bien ivre de vie, oh là là qu’elle ne voulait pas crever, la bestiole, mais personne, dans cet instant, n’avait plus le choix, ni elle de finir, ni moi de l’achever, alors couteau en main, oh je tremblais comme une feuille, elle devait bien peser le double de mon petit poids, je me suis avancé, j’ai levé ma lame, oblique à ses côtes, et je l’ai percée, ah si vous saviez combien ça s’enfonce bien, cet acier, dans la chair d’un sanglier, on se croirait dans du beurre, vraiment, et puis vous la sentez frémir avec vous, son pouls se transmet jusqu’à vos épaules, là, qui passe de l’arme à mon corps si maigre, puis faut l’enfoncer loin, pour la crever, jusqu’au coeur, et vous le sentez immédiatement quand vous l’atteignez, vous sentez sa masse très flasque, palpitante, c’est la vie même que vous poignardez, et tout finit dans votre bras, plus rien, la bête est morte, on vous retrouve là, stupide, la main dévorée de sang, les yeux noirs, et on sait, tout le monde le voit, que vous avez aimé, vous avez dix ans, et vous avez connu, pour la première fois, la jouissance du crime
Le 28 octobre 2024 à 19:22:03 :
Le 28 octobre 2024 à 17:51:03 :
Voilà, je fais ici l’aveu du plus haut degré d’immondice, la confession du plus grand vice, mis en nous, malgré nous, la moisson de nos enfances, ah oui, la récolte malheureuse des âges adultes, moi je me souviens bien de la semence, quand on l’a plantée, là, à la chasse, dans les sillons bien creux de mes premières aubes, je l’avais devant moi, la bête, en sang, agonisante déjà, râlant dans ses derniers soupirs, mais têtue, ah oui, bien ivre de vie, oh là là qu’elle ne voulait pas crever, la bestiole, mais personne, dans cet instant, n’avait plus le choix, ni elle de finir, ni moi de l’achever, alors couteau en main, oh je tremblais comme une feuille, elle devait bien peser le double de mon petit poids, je me suis avancé, j’ai levé ma lame, oblique à ses côtes, et je l’ai percée, ah si vous saviez combien ça s’enfonce bien, cet acier, dans la chair d’un sanglier, on se croirait dans du beurre, vraiment, et puis vous la sentez frémir avec vous, son pouls se transmet jusqu’à vos épaules, là, qui passe de l’arme à mon corps si maigre, puis faut l’enfoncer loin, pour la crever, jusqu’au coeur, et vous le sentez immédiatement quand vous l’atteignez, vous sentez sa masse très flasque, palpitante, c’est la vie même que vous poignardez, et tout finit dans votre bras, plus rien, la bête est morte, on vous retrouve là, stupide, la main dévorée de sang, les yeux noirs, et on sait, tout le monde le voit, que vous avez aimé, vous avez dix ans, et vous avez connu, pour la première fois, la jouissance du crime
Le 28 octobre 2024 à 19:41:10 :
Écoute j'ai été violé gamin va donc buter des sangliers jeune freluquet
Bien sûr, il y a ça, aussi, c'est une autre mort, un néant qui s'ouvre sur vous trop jeunes, et dont la moisson, plus tard, sont des plaies sans rémission, des vies terribles, fauchées en leur petit matin, je vous plains, je nous plains
Données du topic
- Auteur
- Rothirsch2
- Date de création
- 28 octobre 2024 à 17:51:03
- Date de suppression
- 29 octobre 2024 à 16:39:00
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