Le gap de fou de salaire entre medecine/dentaire et pharmacie

Le 17 octobre 2024 à 12:51:40 :

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Franchement l'OP si tu en a marre de la pharmacie tu te sors les doigts et go faire une passerelle si tu veux être médecin ou dentiste.

Par contre évite les facs parisiennes la sélection est super chaude. Pour les revenus tu peux prétendre au chômage (dispositif démission reconversion, prendre un CDD pour avoir droit au chômage, 4 mois de carence si démission sans les dispositifs c'est pas grand chose !).

Perso je gagnais 4000e par mois dans un bullshit job d'ingénieur et je voulais soigner les gens. J'ai go médecine mais c'est dur il faut avoir la motivation et ne pas perdre de vue son objectif. En plus en tant que pharmacien t'aurais déjà de bonnes bases je pense !

Mais tu te trompes dans la durée du cursus :
LAS / PASS : 1 an min
Premier cycle : 2 ans
Externat : 3 ans
Internat de MG : 4 ans

Donc 10 ans en tout. Si tu rentres par la passerelle tu en prends pour 9 ans dont 5 sans salaire. Mais avec ton salaire si tu étais en CDI tu toucheras un bon chômage ! J'ai environ 1900e dans une ville de province pendant 1 an et demi, ça me permet de coffrer et mettre de côté.

En plus t'es pharmacien mec si t'as besoin de fric tu vas faire des remplacements. Bref prépare ton dossier passerelle et go !

Merci pour le pavé khey, c'est motivant. C'est vrai que je n'ai pas le courage que t'as eu et que je manque de motivation je pense. J'aurais déjà pu faire autre chose si je l'avais vraiment voulu...
Faut dire que le métier entretient chez moi une certaine dépression dont j'ai du mal à me sortir...

Ecoute en résumé t'as pas 36 solutions tu en as 3 :

• Continuer à boucler et à déprimer. Tu finiras avec une Magalie et la corde au coup en vacances à Deauville
• Continuer dans la pharmacie en ayant de l'ambition, en reprenant des parts par exemple. (Une amie en corse a fait un stage en officine la titulaire pousse pour lui vendre )

Marche aussi avec l'école de commerce, filière hospitalière, bref te servir de la pharmacie comme un tremplin et élargir ton horizon.

• Changer de métier et aller en hors santé. Mais franchement c'est la merde partout. Faut pas croire, être dans une planque pas trop mal payée et ne rien faire de sa journée c'est aussi horrible. C'était mon cas, je brassais un max à coup de 15k de primes annuelles et je suis parti car non stimulant !!!

Mais en vieillissant je comprends qu'on aime ça...

• Go passerelle, un pote est en dentaire et s'éclate. C'est très pratique dès le début. En médecine il faut bachoter le DFGSM après en externat tu peux aller au contact de l'hôpital si tu kiffes. Ensuite soit tu t'arraches pour une spécialité prisée. Soit tu te dis qu'au pire tu auras MG et tu t'en fous.

D'ailleurs on peut devenir un MG "basique" qui ne se creuse pas le cerveau mais aussi voir plus loin en médecine de montagne, se former à l'échographie, faire de la gynéco, de la médecine du sport... C'est assez polyvalent sur le papier.

Il n'y a pas que le fric dans la vie. Sauf quand t'as 50 ans, là il te faut une planque qui paye. Le temps et l'épanouissement c'est important !

this j'ai que le bac
j'ai étais commercial couru apres l'argent mais la je suis au chomage car je suis brisé et en dépression
j'ai pas le niveau pour aller en medecine

Franchement c'est pas une question de niveau mais de volonté. Je suis ingénieur, j'ai pas de bac S. Et oui c'est dur et je ne comprends pas tout. Mais en cas de besoin tu demandes à chat gpt de t'expliquer il fait ça très bien.

Bref faut juste se sortir les doigts et se motiver chef. Y a plein de voies d'accès, tu peux aussi faire infirmier qui est un bon compromis. Leurs compétences sont en train de s'élargir, ils sont au contact du patient, peuvent faire du libéral, pas besoin d'apprendre des trucs inutiles comme en médecine.
Et niveau évolution il y a le choix : anesthésie, pratique avancée (psy, chronique, urgences, etc.).

Beaucoup de médecins ragent des infirmiers IPA parce qu'ils disent qu'ils vont voler le taf sur les cas simples (et rentables). Faudra que le modèle économique évolue car c'est grâce aux consultes simples et rapides que le médecin généraliste peut prendre le temps avec les polypathologies