[FIC à CHOIX] THE WALKING DEAD avec RECK GRIMES - S1

Le 22 octobre 2024 à 17:17:49 :
Sweet

Ce soir

Vous abandonnez le corps sans âme et sans conscience de la jeune femme dans l'herbe du parc. Essuyant vos larmes, vous reprenez le volant et partez en direction de votre quartier résidentiel. Arrivé devant votre maison, dans la ville de King County dans l'Etat de Géorgie, vous vous arrêtez au milieu de la chaussée vide, jonchée de détritus et de véhicules abandonnés. Vous entrez hâtivement dans la maison avec l'espoir d'y trouver vos proches sains et saufs.

- Lori ! Carl ! Vous êtes là ? Lori ! Carl !

Personne au rez-de-chaussée. Le salon, la cuisine et toutes les autres pièces sont vides et vous ne trouvez pas la moindre trace de votre famille. Personne dans les chambres, votre femme et votre fils semblent avoir quitté les lieux un certain temps avant votre réveil. Vous remarquez que les photos de famille ont toutes disparues elles aussi, un détail qui vous laisse une once d'espoir dans ce triste constat.

- Carl... Lori... pitié ! Où est-ce que vous êtes ? Lori !

Vous devez vous résignez au scénario le plus probable. Alors que vous étiez encore dans cet hôpital, en état d'inconscience, votre femme Lori et votre fils Carl ont certainement pris la route vers une destination plus sûre. En effet, la voiture familiale n'est plus là et vous ne trouvez aucune trace d'incidents éventuels liés à ces créatures.

- ... Oh... je... je dois les retrouver... ils sont encore en vie, c'est... c'est évident !

Vous trouvez une bouteille d'eau. Une fois hydraté, vous attrapez une pomme et vous la mangez. Le fait qu'elle soit encore comestible tend à prouver que votre famille est partie assez récemment, quelques jours tout au plus. Vous profitez de ces instants pour mettre au clair vos idées, puis vous sortez dehors et apercevez un infecté devant l'entrée de la maison voisine.

- ...

- Bweeargh !

PAN !

Un coup de feu brise le silence et élimine l'infecté, qui s'étale mollement sur la chaussée. Un homme sort aussitôt de la maison voisine, un pistolet à la main, et vérifie si la créature est bien morte. Vous vous approchez pour lui demander de l'aide, d'instinct. Mais quand il vous aperçoit, l'homme braque son arme sur vous, avec un regard presque désemparé.

- Reste ou tu es ! Tu m'entends ? Bouge pas ou je tire !

- ... Faites pas ça ! Arrêtez ! Je... je suis normal, comme... comme vous !

- ... T'es qui ? Qu'est ce que tu fais là ? Pourquoi tu portes ce truc ?

- Je suis pas infecté ! J'habite ici, à côté, dans cette maison, et je...

Le survivant que vous venez de rencontrer remarque vos bandages sur l'abdomen.

- C'est quoi ? C'est quoi ça, hein ? T'as été mordu ?! Réponds !

- Quoi ? Non, je... c'est pas... je suis pas infecté ! Ecoutez, laissez-moi vous-

- Duane ! Duane, non !

Vous avez à peine le temps de tourner la tête qu'une pelle vient vous assommer brutalement. Et là, plus rien.

- Oh ! Où est-ce que je suis ?!

Vous vous réveillez de nouveau dans une chambre, pas celle d'un hôpital cette fois-ci. Vous êtes à l'intérieur d'une maison. En entendant vos exclamations, l'homme qui vous a parlé avant qu'on vous assomme apparait au seuil de la porte, avec un petit garçon que vous devinez être son fils.

- ...

- ... Vous êtes qui ?!

Le père sort un couteau de sa poche et le pointe sur vous, s'approchant d'un pas agressif vers vous.

- C'est toi qui va me répondre ! T'es qui, p*tain ? Et qu'est ce que tu as ici ? Tu t'es fait mordre par l'un d'entre eux ? Réponds ou je n'hésiterai pas !

- Woah ! Nan, pitié ! Je... je suis désolé si je vous ai effrayé. Rassurez-vous, c'est... j'ai été blessé lors d'une fusillade, sur la route. Je suis de la police. Reck Grimes, député du sheriff de King County.

- ... Tu es flic ? Vous êtes flic ? Et pourquoi vous portez ça ? Comment je peux être sûr que vous ne mentez pas ?!

- ...

Vous avez eu la bonne d'idée d'emporter votre insigne de police avec votre arme de service, à l'hôpital. Vous le sortez et le présentez à votre hôte, qui fixe l'objet pendant quelques secondes avec un air étonné.

- Comme je vous ai dit, j'ai été blessé par balle... je suis tombé dans le coma. Je me suis réveillé il y a environ une heure, au Harrison Memorial Hospital. Je ne savais pas encore ce qui se passait ici. L'hôpital était vide. Enfin, aucun "normaux". Ils étaient tous... infectés ! Ils ont essayé de me tuer, mais je me suis enfui. J'ai pris une voiture pour venir ici et retrouver ma famille, mais ils sont parti pendant que j'étais là-bas, il y a un moment... je... je veux juste les retrouver.

- M*rde... vous savez ce qui s'est passé ? Vous avez pas vu quand ça a commencé, il y a deux semaines ?

- C'est quoi, ça ? Qu'est ce qui a commencé ? J'étais inconscient, tout ce temps-là. C'est... une épidémie ?

- Oh, si c'est une épidémie, monsieur le flic, on en a jamais vu une pareille... vous avez vu ça ? Ils mordent, ils tuent, et une fois qu'ils vous ont tué... vous... vous vous relevez et vous tuez d'autres gens, comme eux !

- Quoi ? Attendez, vous êtes sérieux ? Vous voulez dire, ils nous tuent et on revient à la vie ?!

- Si c'était une blague, croyez-moi... et ça s'est propagé dans tout le pays en l'espace de deux semaines. Mon fils et moi, en voyant ce truc envahir les petites villes du coin, on a préféré fuir dans la campagne mais... les routes étaient bloquées... on s'est enfui dans une forêt, et on s'est retrouvé ici, dans votre ville. Cette rue était déjà abandonnée... on a pas vu un seul survivant ici avant vous. On s'est planqué dans la maison de votre voisin. On s'en excuse, le contexte nous a...

- Je... je comprends, ne vous en faites pas. Vous avez bien fait, je crois... c'est fou, ce que vous venez de m'annoncer. Je veux dire, cette folie dehors, le pays en proie à ce truc.

- J'ai essayé de suivre les nouvelles autant que possible quand je pouvais encore le faire, et il parait que la médecine n'a jamais été confrontée à un truc pareil. Le gouvernement, je vous en parle même pas... tout le monde qui fuit, des villes encerclées, des mouvements de panique, des délits partout... c'est la fin. D'ailleurs, je m'appelle Morgan. C'est mon fils, Duane, qui vous a assommé en vous prenant pour l'un d'entre eux. Vous savez, les infectés. Je suis désolé, il ne savait pas.

- Ce n'est pas de sa faute, ne vous inquiétez pas, ni de la votre... je vais bien. Ah, à part... je crois que je suis pas encore totalement au point avec ma blessure au ventre. Mais je peux marcher sans problème.

- Je vais m'occuper de vous. Reck, c'est ça ? Vous allez rester ici. C'est le mieux à faire, dans votre état actuel... à trois, on sera plus sûr contre ces choses.

- Merci, Morgan... c'est gentil, je vous revaudrai ça ! Rien ne vous y oblige, évidemment... merci. Et oui, c'est Reck. Reck Grimes.

Le 24 octobre 2024 à 23:12:02 :
Sweet ?

Il est temps de récrire le scénario de TWD avec des choix inédits

Le 25 octobre 2024 à 13:27:09 :

Le 24 octobre 2024 à 23:12:02 :
Sweet ?

Il est temps de récrire le scénario de TWD avec des choix inédits

Exactement, comme la saison 1 de la série est certainement la meilleure elle sera pas très différente dans ma fic, mais il y aura des choix inédits à faire plus tard et dans les saisons suivantes !

D'ailleurs, j'ai l'impression que ça a bien bidé, mais j'ai au moins un khey dans le train donc sweet ce soir !

Le 25 octobre 2024 à 18:48:58 :
toi aussi t'aime bien ce mechant

Tu veux parler du Gouverneur ? Je l'adore

Vous êtes resté dans le lit un bon moment avec Morgan à votre chevet. Vous avez été nourri et vous avez pu reprendre des forces. Ce répit vous a permis d'organiser vos idées, de concevoir plus clairement ce qui se passe actuellement dans ce pays et comment et où vous pourriez retrouver vos proches.

- ... Merci infiniment, Morgan. Je vais beaucoup mieux. Je peux marcher sans problème et je me sens nettement mieux.

- De rien. A l'heure actuelle, je suppose qu'aider les autres, c'est la meilleure chose à faire...

- ... Si personne ne vient nous chercher... je veux dire, si personne ne vient nous sauver, ou nous emmener en lieu sûr. On sera mieux à plusieurs, face à ces... choses.

- Les infectés... on peut les appeler comme ça, non ?

- Ouaip.

- Nous, avec papa, on les appelle les "zombies" !

- C'est vrai, Duane ? Haha. Maintenant que tu me dis ça, c'est vrai qu'ils ressemblent vraiment à des zombies !

- A la vitesse avec laquelle ces sal*peries se multiplient, j'ai bien peur que la situation ne fasse qu'empirer !

- Gardons espoir. Gardons espoir... il faut bien. J'en aurai besoin, pour retrouver ma femme et mon fils.

- ... Vous avez une idée d'où ils pourraient se trouver là maintenant ? J'espère sincèrement qu'ils sont en sécurité.

- Moi aussi. Et pour être honnête, je n'ai aucune idée précise de là où ils auraient pu fuir.

- Quand vous étiez dans le coma, au tout début, quand ça a commencé... le gouvernement a envoyé des messages d'alerte à la population. Ils ont appelé les gens à fuir vers les grandes villes. Apparemment, il y a des refuges là-bas, et c'est bien protégé. Mais depuis, on a plus rien entendu. Que ce soit à la télé, à la radio, ou ailleurs, on a plus rien reçu. Et je crois qu'il y aura personne pour nous aider là-bas... mais si ça peut être une piste... votre famille est peut-être à Atlanta.

- Vous croyez ?

- Je suis sûr de rien. Mais si ça peut vous avancer un peu... j'espère que ça peut vous aider. J'en sais pas plus. Mais, Reck...

- Oui ? Vous comptez y aller, vous aussi ?

- Justement. Si j'étais vous... je mettrais pas les pieds là-bas. Si tout le monde est parti là-bas, et que l'infection, ou peu importe ce que c'est, s'est propagée dans les villes... il doit y avoir énormément d'infectés. Tous aux mêmes endroits, dans les grandes villes.

- ... Peut-être... peut-être pas... si c'est le cas, je préfère être averti. Mais une chose est sûre... si ma famille est là-bas, je ferai tout pour la retrouver.

- ...

Le soleil couché, toutes les conditions sont réunies pour que restiez bien à l'abri chez Morgan. Enfin, dans la maison de votre voisin, un vieux retraité nommé Marcus, et son petit-fils, un certain Célestin, un jeune un peu plus âgé que votre fils qui restait souvent seul dans son coin. Quand vous repensez à eux, et à vos autres voisins, un sentiment de peine s'accompagne avec vos souvenirs alors que vous vous demandez ce qui leur est bien arrivé.

- ... Même si on se connaissait pas forcément tous très bien... c'était... des gens sympas, agréables, qui vivaient comme nous. J'espère vraiment qu'ils vont bien, eux aussi.

- J'espère que vous les reverrez un jour... que je reverrai les miens, éventuellement... que tout rentrera dans l'ordre. Même si là maintenant, ça parait impossible...

- Papa ! Papa ! Y a des bruits derrière la porte ! Il y en a un derrière !

- Un zombie ? Derrière la porte ? Ne t'inquiètes pas, fiston, je vais voir ça ! On est à l'abri, ils ne peuvent pas rentrer, tu sais.

Morgan se lève et sort de la cuisine. Rien ne semble particulièrement l'inquiéter. Vous vous en doutez bien, il en a vu plus que vous. Intrigué, vous le suivez et l'observez en train de jeter un coup d'œil à travers le judas.

- M*rde...

- ... Tu vois quelque chose, Morgan ?

- ... Nan... rien, y en a un, un seul... je croyais en avoir vu d'autres au fond...

- Vous êtes sûr ?

- Je vous dis que tout va bien. Il y en a un seul, il ne pourra rien faire. Vous voulez voir par vous-même ? Allez-y...

- ...

Vous vous approchez et jeter un coup d'œil à travers le petit trou, à votre tour. Effectivement, vous en voyez un. Une femme. Derrière, plus loin, vous en apercevez deux autres, suffisamment éloignés pour ne distinguer que leur silhouette. La femme, elle, est juste devant la porte, et tape légèrement des doigts sur celle-ci.

- Wrrragh !

- Nom de... en voir un de si près... sans qu'il puisse me toucher... c'est juste terrifiant !